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ThĂ´nes

Thônes est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

ThĂ´nes
ThĂ´nes
Le centre du bourg.
Blason de ThĂ´nes
Blason
ThĂ´nes
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté de communes des vallées de Thônes
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Bibollet
2020-2026
Code postal 74230
Code commune 74280
DĂ©mographie
Population
municipale
6 599 hab. (2020 en augmentation de 3,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 126 hab./km2
Population
agglomération
9 837 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 52′ 59″ nord, 6° 19′ 33″ est
Altitude Min. 574 m
Max. 2 280 m
Superficie 52,33 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Thones
(ville-centre)
Aire d'attraction Annecy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Faverges-Seythenex
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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ThĂ´nes
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ThĂ´nes
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ThĂ´nes
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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ThĂ´nes
Liens
Site web mairie-thones.fr

    De par sa situation de carrefour, elle est parfois qualifiée de capitale des Aravis[1] ou encore celle du reblochon, en lien avec la production et la vente de ce fromage[2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Située au carrefour des vallées du Fier et du Nom, à peu près à mi-distance entre la ville d'Annecy et les stations de La Clusaz et du Grand-Bornand, la ville de Thônes occupe une situation géographique privilégiée, qui, depuis le Moyen Âge et la perte d'importance de la paroisse voisine Les Clefs, lui confère un rôle de centre administratif et économique. Thônes est véritablement le carrefour des Aravis.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    • ThĂ´nes se trouve au croisement de vallĂ©es (vue depuis l'est).
      Thônes se trouve au croisement de vallées (vue depuis l'est).
    • La vallĂ©e de ThĂ´nes, la via ferrata et le mont Lachat.
      La vallée de Thônes, la via ferrata et le mont Lachat.
    • Vue sur la vallĂ©e de ThĂ´nes et le Parmelan en arrière-plan.
      Vue sur la vallée de Thônes et le Parmelan en arrière-plan.
    • ThĂ´nes, la via ferrata et le Parmelan en arrière-plan.
      Thônes, la via ferrata et le Parmelan en arrière-plan.
    • La vallĂ©e de ThĂ´nes et la Tournette depuis le mont Lachat 2 351 mètres.
      La vallĂ©e de ThĂ´nes et la Tournette depuis le mont Lachat 2 351 mètres.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat y est de type montagnard.

    Températures moyennes entre minimale et maximale de la journée : 7,54° C entre 1878 et 1916 ; 8,80° C entre 1957 et 1966 ; 8,66° C entre 1966 et 1976 ; 8,80° C entre 1977 et 1986 ; 10,00° C entre 1986 et 1995 ; 10,27° C entre 1996 et 2005. Le record est détenu par 1994 avec 11,00° C. 1988 est la première année à franchir les 10,00° C en moyenne. Depuis 1986, toutes les années ont été supérieures ou égales à 9,30° C.

    PrĂ©cipitations : 1 556 millimètres entre 1878 et 1916 ; 1 744 millimètres entre 1956 et 2009. Le record de pluie est dĂ©tenu par 1952 avec 2 522 mm ; le record de « sĂ©cheresse » est dĂ©tenue par l'annĂ©e 1906 avec 1 017 mm pour la première pĂ©riode et par l'annĂ©e 1989 avec 1 170 mm pour la deuxième pĂ©riode.

    Enneigement : Le record est dĂ©tenu par l'hiver 1969/70 avec 383 cm. Le record de « sĂ©cheresse » est dĂ©tenu par l'hiver 1963/64 avec 11 cm. 4 hivers ont dĂ©passĂ© les 300 cm de neige, 13 hivers ont dĂ©passĂ© les 200 cm de neige et 11 hivers ont connu moins de 100 cm de neige. La rĂ©partition de ces extrĂŞmes est assez homogène par dĂ©cennie, seule a diminuĂ© sa tenue au sol, puisque lors de la première pĂ©riode entre 1878 et 1916 la neige recouvrait la terre pendant au moins 3 mois complets (dĂ©cembre-janvier-fĂ©vrier) presque tous les hivers Ă  600 mètres d'altitude.

    Voies de communication et transports

    La commune de Thônes est accessible, depuis Annecy, par route départementale 909. En amont, il est possible de rejoindre les différentes stations de ski des Aravis.

    Les premiers skieurs annéciens purent apprendre à skier sur les près de Thônes grâce à l'arrivée du tramway en 1898.

    Urbanisme

    Typologie

    ThĂ´nes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Thones, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[6] et 9 837 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,9 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    Évolution du nombre de logements par catégorie

    196819751982199019992009
    Ensemble1 3121 7452 1012 3262 7613 413
    RĂ©sidences principales8881 1211 3631 6722 0442 549
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels290474531582613618
    Logements vacants13415020772104246

    Source : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2009 exploitations principales

    Catégories et types de logements

    2009%1999%
    Ensemble3 413100,02 761100,0
    RĂ©sidences principales2 54974,72 04474,0
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels61818,161322,2
    Logements vacants2467,21043,8
    Maisons1 37940,41 20343,6
    Appartements2 01459,01 45852,8

    Source : Insee, RP1999 et RP2009 exploitations principales

    Toponymie

    Le toponyme de Thônes est répertorié pour la première fois au XIe siècle, dans un document relatant les démêlés qui opposaient le curé de la paroisse à l'abbé de Talloires[12] L'ecclesia Taunii est donnée vers l'année 1121[13]. On trouve les formes : Tollnum, Tolno sur le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du XIIe siècle- début du XIIIe siècle[14].

    Le nom de ThĂ´nes proviendrait d'un nom de domaine gallo-romain *Tonniacum, qui repose sur le nom de personne Tonnius, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum[13].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Toûno (graphie de Conflans) ou Touno (ORB)[15].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge et Ă©poque moderne

    Thônes est une commune née avec l'agriculture. Cette activité est présente dans la plupart des communes, de la communauté de communes du Val de Thônes. Comme dans beaucoup de communes, l'agriculture a perdu de l'importance au profit du tourisme.

    Depuis des temps très lointains la ville avait le droit de faire une grande foire en accompagnement de la fête du patron de la paroisse saint Maurice. Le bourg est sous le contrôle de la famille des Clets. En 1312, la ville obtient du comte Guillaume III la permission de tenir un marché hebdomadaire. En 1350, la ville obtient une charte de franchise du comte Amédée III et une autre foire de deux jours ; les bourgeois thônains revendiquent le privilège d'exemption de péage sur le marché.

    La ville est le siège d'une châtellenie, le châtelain étant dans le comté puis duché de Savoie un juge et administrateur, d'abord salarié par le comte, puis prenant à partir du XVIe siècle sa charge à ferme[16].

    Au XIVe siècle, une « maladière » ou léproserie, pour les malades de la lèpre puis de la peste est créée au hameau de Tronchine.

    Au XVe siècle, un hôpital est créé. Il existait aussi depuis peut-être dès le XIVe siècle un premier collège d'éducation dans lequel le jeune Pierre Favre (1506-1546) y fit ses études jusqu'à l'âge de 12 ans[17].

    En 1670, un nouveau collège, correspondant aux études secondaires, est fondé par le révérend Jacques Avrillon[18]. Les locaux étaient situés rue blanche et le collège comprenait 4 sections (petites écoles, 6e et 5e, 4e et 3e, classes d'humanités et de rhétoriques).

    La seconde moitié du XVIIe siècle est en Savoie une période de restauration seigneuriale et d'affrontements entre les communautés urbaines et rurales, et les tenants des droits seigneuriaux. La décennie 1670 voit à Thônes beaucoup de conflits naître entre les syndics de la communauté et le châtelain, Jean François Jacquet, qui s'efforce de restaurer les droits seigneuriaux tels que la leyde ou les perceptions sur les poids et mesures[18]. En 1681, Victor-Amédée II acense le mandement de Thônes, avec le titre de marquis[18], à Joseph de Valpergue. Celui-ci, durant les quatorze années de sa présence à Thônes, jusqu'à son décès en 1695, s'efforce de délimiter et asseoir son autorité et ses droits seigneuriaux sur le marquisat, occasionnant de nombreux procès, tant contre les syndics, que contre la noblesse d'épée locale, à commencer par les familles de Menthon et d'Arenthon - le seigneur Paul de Menthon allant jusqu'à menacer physiquement le châtelain Jacquet.

    À la mort du marquis de Valpergue, son testament lègue le titre de marquis à sa sœur, Christine de Valpergue, épouse du sieur de Bertrand de la Pérouse, et c'est le fils de cette dernière, Victor de Bertrand, qui hérite alors du marquisat.

    L'édit de 1771, promulgué par Charles-Emmanuel III puis appliqué par lettres patentes par son successeur en 1778, décrète le rachat des droits seigneuriaux. Les paysans qui le désirent peuvent alors racheter, moyennant une forte somme, la totalité des droits qui pèsent sur eux. A Thônes, la communauté entreprend en 1780 de racheter une partie de ces droits ; en effet, la suite des héritages les a divisés sur Thônes entre plusieurs seigneurs, et c'est à Christine Thérèse de Bertrand, fille du marquis Victor, que la communauté rachète les 2/5e des droits pesant sur elle[19]. La commune se trouve endettée pour plusieurs années, forcée de vendre une partie de ses biens communaux, et les remboursements ne sont pas terminés à l'arrivée des troupes françaises en 1792.

    Le , quelque 3 000 paysans se rĂ©voltent contre l'occupation française (voir Marguerite Frichelet-Avet).

    XIXe siècle

    Vers 1800-1900, Thônes est une petite ville de montagne qui vit de sa production de fromage local, le reblochon. Dans la vallée de Thônes, l'exploitation des vastes forêts est aussi très importante et jusqu'à 70 scieries au début du XXe siècle ont fait partie du paysage le long des cours d'eau. L'activité était alors à son maximum lors de la fonte des neiges ou après de fortes pluies car une forte quantité d'eau était essentielle pour faire fonctionner les engins mécaniques [20].

    En 1829, le collège de la rue blanche est transféré rue des Clefs sur l'emplacement de l'actuelle place du Vieux Collège, il fut surnommé la petite Sorbonne. Rénové en 1860, les collégiens se présentent au baccalauréat pour la première fois en 1879. Il fut démoli en 1936 après l'ouverture du nouveau collège en 1933[17]

    Au début du siècle, la vallée de Thônes disposait essentiellement que de chemins ruraux et de rares routes. D'importants travaux menés en 1830, 1876 et 1898, permirent d'améliorer la liaison routière principale depuis Thônes jusqu'à Annecy. Un service régulier de diligence permettait d'acheminer quelques voyageurs et le courrier, même après la création de la ligne de Tramway en 1898.

    Lors du rĂ©fĂ©rendum des 22 et pour le rattachement de la Savoie Ă  la France, les rĂ©sultats montrent un vĂ©ritable plĂ©biscite. Sur 2 430 votants des 9 communes du val de ThĂ´nes, il y eut 1 862 « oui », 565 « oui et zone » (favorable Ă  une grande zone franche) et seulement 3 « non » (2 au Grand-Bornand et 1 Ă  la Balme de Thuy). Le , la zone franche est mis en place et des postes de douanes sont Ă©tablies au Sappey (ThĂ´nes), au pont des Étroits (Saint-Jean-de-Sixt), au Chinaillon et au Plan (Grand-Bornand). Le , a lieu la fĂŞte de l'Annexion, et en , beaucoup d'habitants de la vallĂ©e se rendent Ă  Talloires pour saluer et acclamer le couple impĂ©rial naviguant sur le lac d'Annecy sur le bateau Ă  vapeur Le Savoie.

    En 1898, création du Tramway d'Annecy à Thônes, le TAT. Ce tramway à vapeur favorisait ainsi les déplacements entre la montagne et la ville. Ce transport a permis l'exportation du reblochon vers la grande ville locale : Annecy. Parallèlement, le TAT a ouvert la vallée aux touristes urbains.

    • Une rame près des cascades de la Belle Inconnue.
      Une rame près des cascades de la Belle Inconnue.
    • La gare terminus Ă  ThĂ´nes
      La gare terminus Ă  ThĂ´nes

    XXe siècle

    Au début du XXe siècle, l'activité manufacturière se développe à Thônes. La ville compte quelques tanneries, une fabrique de chapeaux, plusieurs horlogeries et scieries qui exploitent le bois.

    En 1906, la ville ouvre un syndicat d'initiative.

    En 1908, Francis Crolard, de la Compagnie du Tramway, crée un service touristique d'été avec des premiers cars équipés du moteur "Lorraine-Dietrich", mais qu'il fallut vite remplacer par des cars Berliet plus puissants. Cependant des courriers hippomobiles continuèrent à fonctionner, jusqu'à Manigod en 1925 ou Serraval (1928).

    En 1911, le Tour de France cycliste (9e édition) pénètre pour la première fois dans le massif en arrivant par la Giettaz, passant le col des Aravis et descendant la vallée de Thônes.

    En 1912 est créée la première salle de projection de films cinématographiques, rue de la Saulne. Cette même année est créé le premier tronçon de la fameuse route des Alpes reliant Évian-les-Bains, à Annecy par Thônes, mais aussi Chamonix par le col des Aravis et Saint-Gervais-les-Bains. Au-delà de Thônes, une liaison routière touristique avait été mise en place à partir de 1910 jusqu'au col des Aravis.

    En 1913, la commune possède sept hôtels.

    En : Inauguration du premier service régulier automobile entre Thônes et Le Grand-Bornand, nommée la Pergoline qui réduit à 35 minutes le voyage au lieu de 1h40 en voiture à cheval[22].

    Lors de la Première Guerre mondiale la vallée paya un lourd tribut avec 563 soldats morts au champ d'honneur, beaucoup plus que lors de la Seconde Guerre mondiale où quinze soldats trouvèrent la mort au champ d'honneur et plus de 200 autres se retrouvèrent pour cinq ans de captivité dans les camps de concentration en Allemagne.

    En , fermeture définitive de service du tramway à la suite de plusieurs années de déficit.

    La Seconde Guerre mondiale et la RĂ©sistance

    La vallée de Thônes est surtout connue pour la résistance opposée aux Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. La résistance s'organisa dans la vallée essentiellement après le et l'agression subie à Annecy par François de Menthon qui révolta par sa brutalité de nombreux Savoyards. En , Édouard Pochat organise les premiers maquis dans les chalets d'altitude pour recueillir les réfractaires du STO. Durant l'année 1943, les maquis se développent et s'opposent à la milice du régime de Vichy et aux forces d'occupation italiennes, en particulier le à Lanfon et le aux Confins.

    Le plateau des Glières.
    • , Tom Morel s'installe sur le plateau avec 120 maquisards. Ă€ la fin fĂ©vrier, il a sous ses ordres environ 300 hommes qu'il a organisĂ©s en trois compagnies. De nombreux faits d'armes et accrochages se produisent avec les G.M.R. et avec la milice du rĂ©gime de Vichy qui encerclent alors le plateau.
    • 1er aoĂ»t, un important parachutage alliĂ© a eu lieu sur le plateau des Glières tout proche; 72 avions ont dĂ©versĂ© 160 tonnes de matĂ©riels.
    • , la commune de ThĂ´nes est bombardĂ©e. Ă€ 18 heures, trois avions allemands survolent la citĂ© et une première bombe tombe sur la nef latĂ©rale de l'Ă©glise, tuant six personnes. Une heure plus tard, les avions reviennent et lâchent sept autres bombes alors que la population Ă©tait en train de dĂ©blayer les dĂ©gâts du premier bombardement. Au total, on recensera douze morts et le vieux pont sur le Nom est dĂ©truit[23] - [24].
    • , la ville est libĂ©rĂ©e par la RĂ©sistance. C'est la première commune de France Ă  ĂŞtre libĂ©rĂ©e par ses propres forces, grâce au parachutage du 1er aoĂ»t. La ville connut 80 jours de libertĂ© avant l'attaque de 15 000 allemands. Sur le plateau des Glières, 129 rĂ©sistants furent tuĂ©s sur les 400. Le , le gĂ©nĂ©ral de Gaulle passe par ThĂ´nes pour rendre hommage et se recueillir au cimetière militaire de Morette.
    La nécropole nationale de Morette.

    La nécropole nationale de Morette accueille 105 tombes de maquisards. Un musée retrace la résistance sur le plateau des Glières et de son maquis.

    Plaque apposée sur la mairie de Thônes par l'Association des Glières.

    La Médaille de la Résistance est décernée à la ville de Thônes par décret du 15 octobre 1945 et lui est remise le 2 décembre 1945 par le général Paul Doyen, gouverneur militaire de Lyon[Note 3]. Le 11 novembre 1948, la ville est citée à l'ordre du corps d'Armée et reçoit la Croix de guerre avec étoile de vermeil (décision no 78).

    Après la seconde guerre mondiale

    • En 1950, il ne reste plus que 50 scieries dans la vallĂ©e.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    Depuis l'annexion de la Savoie en 1860, la commune se trouve dans l'arrondissement d'Annecy du département de la Haute-Savoie.

    Elle était depuis la même époque le chef-lieu du canton de Thônes[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Thônes accueille une Trésorerie principale, antenne du Trésor public pour le canton.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Faverges-Seythenex[26].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

    Intercommunalité

    Thônes est le siège de la communauté de communes des Vallées de Thônes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Tendances politiques et résultats

    L'électorat de Thônes est à majorité de droite, comme le montrent les résultats des deux derniers scrutins présidentiels

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1860 1865 Louis-Alexandre Ackermann
    1865 1870 François Agnellet Manufacturier
    Nommé maire par Napoléon III
    DĂ©missionnaire
    mai 1871 27 octobre 1871 François Joseph Avet Décédé en fonction
    novembre 1871 décembre 1872 Jean Périllat Décédé en fonction
    fin octobre 1873 6 mai 1877 Joseph Marie Agnellet Propriétaire et manufacturier
    Conseiller général de Thônes (1861-1870)[27]
    Commandeur de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
    Chevalier de l'Ordre d'Isabelle la Catholique[28]
    Décédé en fonction
    juillet 1877 30 décembre 1877 Parfait Agnellet
    (1831-1890)
    Royaliste DĂ©missionnaire
    1877 ou 1878 mars 1879 Jean-François Machet Démissionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    30 avril 1882 mai 1886 Parfait Agnellet
    (1831-1890)
    Royaliste
    mai 1886 août 1890 Jean-François Favre Démissionnaire
    septembre 1890 27 novembre 1894 François Richard-Cugnet Pharmacien
    Officier d'académie
    Décédé en fonction
    fin janvier 1895 23 août 1899 Paul-Édouard Mérel[Note 4]
    (1861-1899)
    Notaire
    Décédé en fonction
    octobre 1899 mai 1904 Louis-Amédée Michel Républicain
    Progressiste
    Industriel
    Conseiller général de Thônes (1901 → 1913)[27]
    mai 1904 3 mars 1908 Guérin Favre Lieutenant des douanes en retraite
    Décédé en fonction
    début avril 1908 après janvier 1920 Christin Sylvestre
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1940 Louis Haase
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 mai 1953 Louis Haase
    mai 1953 mars 1959 Marcel Vulliet
    mars 1959 mars 1965 Antoine Bleyon
    mars 1965 1973 Joseph-François Angelloz
    (1893-1978)
    Recteur et germaniste
    1974 mars 1983 Jacques Golliet[29]
    (1931-2020 )
    UDF-CDS Maître de conférences
    Sénateur de la Haute-Savoie (1986 → 1995)
    Conseiller général de Thônes (1982 → 1992)
    mars 1983 mars 2014[30] Jean-Bernard Challamel
    (1945- )
    DVD puis UMP Retraité
    Président de la CC des Vallées de Thônes (2008 → 2014)
    mars 2014 En cours
    (au 29 juillet 2020)
    Pierre Bibollet[31]
    (1950- )
    UDI Géomètre-expert, expert judiciaire
    Vice-président de la CC des Vallées de Thônes (2014 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[32] - [33]

    Politique de développement durable

    Dans le cadre de la communauté de communes, Thônes adhère à la charte forestière du Territoire Fier-Aravis qui vise à la préservation et à la valorisation du patrimoine forestier[34].

    Distinctions et labels

    Thônes dispose du label Station Verte. Dans le cadre de cette charte de qualité, la commune s'engage à présenter un attrait naturel et à assurer l'accueil et le séjour des touristes dans un environnement préservé.

    Jumelages

    Drapeau de la France Theix (France).

    Population et société

    Les habitants de Thônes sont appelés les Thônaines et les Thônais[35] (parfois Thonains[36]). Les sobriquets pour qualifier les habitants étaient les Anglais, en lien avec les migrants américains[Note 5], et les Savatis, au XIXe siècle[37].

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

    En 2020, la commune comptait 6 599 habitants[Note 6], en augmentation de 3,64 % par rapport Ă  2014 (Haute-Savoie : +6,65 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    2 1822 2502 4162 2892 8082 8762 4992 5712 710
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    2 7702 7772 8882 8832 9352 9142 8712 8302 789
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    2 5532 5122 5372 5632 7352 8092 8413 1653 555
    1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 -
    4 1694 6195 2125 7955 8135 9606 5496 599-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de ThĂ´nes est situĂ©e dans l'acadĂ©mie de Grenoble. En 2015, elle administre une Ă©cole primaire et trois Ă©coles Ă©lĂ©mentaires — Glapigny, la Vacherie, Thuy-et-Arthur-Thurin — regroupant 615 Ă©lèves[41].

    • École maternelle et Ă©lĂ©mentaire publique Arthur-Thurin, situĂ©e rue des Clefs (509 Ă©lèves)[42], dĂ©sormais complexe scolaire et pĂ©riscolaire dont les nouveaux locaux ont Ă©tĂ© inaugurĂ©s en , situĂ©e rue du 8-Mai-1945[43].
    • Trois Ă©coles de hameaux : Thuy (16 Ă©lèves)[44], la Vacherie (45 Ă©lèves)[45] et Glapigny (45 Ă©lèves)[46].

    La commune compte deux collèges, un public et un privé[41] :

    La commune dispose d'un lycée privée, Saint-Joseph[48] - [49], ainsi que d'une maison familiale rurale du Villaret préparant aux diplômes BEPA, BAC professionnel, BAC technologique, diplôme d'État (environ 250 élèves)[50], d'un Centre de Formation aux Métiers de Montagne et d'un Centre de pratiques musicales (école de musique, environ 240 élèves, 16 instruments enseignés, groupe vocal les Cantathônes).

    Manifestations culturelles et festivités

    • Master des Neiges de raquettes (33e Ă©dition en ).
    • Salon d'art et d'artisanat, au mois d'avril. En 2007, 19 exposants et 2 000 visiteurs.
    • Vocales de ThĂ´nes (18e Ă©dition en )[51].
    • MarchĂ© de la laine en juillet.
    • Festival international du film Ă  la con (11e Ă©dition, ). Prix dĂ©cernĂ© : le « connard d'or »[52].
    • Foire de Saint-Maurice depuis 1312 (703e Ă©dition en ). Initialement après la descente des alpages, les Ă©leveurs pouvaient vendre leur production, leur bĂ©tail et acheter ce dont ils avaient besoin pour leurs fermes et leurs familles. Aujourd'hui la partie agricole occupe quelque 3 000 m2 et la partie commerciale, animĂ©e par 178 stands de commerçants occupe 1 200 m2. Un secteur « vide-grenier » offre plus de 100 emplacements et une fĂŞte foraine propose aussi des animations[53].
    • Foire cantonale aux moutons et aux chèvres (5e Ă©dition fin ) : concours pour une dizaine de races, concours des fromages, concours des chiens de troupeaux, exposition d'une quarantaine de commerçants et producteurs locaux[54].
    • Rencontres du film des rĂ©sistances, au mois de novembre : Ă  l'origine, une rĂ©flexion sur le travail de mĂ©moire liĂ© Ă  la Seconde Guerre mondiale - le cĂ©lèbre plateau des Glières est tout près - le festival s'est aujourd'hui ouvert Ă  toutes les rĂ©sistances.

    Sports

    Radios et télévisions

    La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, La Radio Plus. Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré (édition Annecy-Genevois), L'Essor savoyard, Le Messager, le Courrier savoyard.

    Économie

    Emploi

    Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2009

    Nombre %dont % temps partieldont % femmes
    Ensemble2 834100,019,247,4
    SalariĂ©s2 38084,020,150,5
    Non-salariés45416,014,431,6

    Source : Insee, RP2009 exploitation principale

    Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone

    2009 %1999 %
    Ensemble2 834100,02 343100,0
    Travaillent :
    dans la commune de rĂ©sidence1 47852,21 37058,5
    dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence1 35547,897341,5
    ...situĂ©e dans le dĂ©partement de rĂ©sidence1 26244,591839,2
    ...située dans un autre département de la région de résidence491,7351,5
    ...située dans une autre région en France métropolitaine130,5160,7
    ...située dans une autre région hors de France métropolitaine (Dom, Com, étranger)321,140,2

    Source : Insee, RP1999 et RP2009 exploitations principales

    Secteurs d'activités

    Agriculture

    L’agriculture représente un secteur numériquement diminué mais son dynamisme économique demeure, au prix d’une concentration des exploitations et du négoce du reblochon. Thônes est la capitale du reblochon et accueille à ce titre le siège du syndicat interprofessionnel du Reblochon. Le territoire de la commune de Thônes est également inclus dans la zone d'appellation d'origine protégée d'un autre fromage, le chevrotin.

    La commune a donné son nom à une race ovine, la Thônes et Marthod, qui avait pratiquement disparu au début des années 1970 et dont la sauvegarde a été relancée dès 1975.

    La forêt de Thônes s'étend sur de vastes surfaces et a longtemps été exploitée pour la construction, un écomusée lui est dédiée et elle occupe une importante place dans le paysage, la culture et l'imaginaire de la population. La forêt est en bonne santé mais les épicéas occupent une place bien trop importante (65%). Longtemps sous-exploitée, la forêt de Thônes et des Aravis peut fournir de nombreux gros épicéas, mais au vu des conséquences du changement climatique, ils devront remonter vers leur biotope naturel au-delà de 1.500 m et être remplacé par d'autres espèces comme le chêne.

    Artisanat et industrie

    L'artisanat et l'industrie sont représentés essentiellement par le travail du bois et de ses dérivés.

    Le siège social et les usines du Groupe Fournier sont implantés à Thônes depuis 1907. C'est un fabricant de meubles de cuisines (no 1 en France), salles de bains et rangements, commercialisés sous les marques "Mobalpa" (cuisines), "Pérène", "SoCoo'c", "Delpha" (salles de bains) et "Domactis" (vente aux grandes enseignes). Il dispose de six sites de production (quatre à Thônes, un à Poisy et un autre à Metz-Tessy). CA 2010 : 222 M.€, 1000 salariés.

    Créée en 1931, la régie d'électricité de Thônes, gère son propre réseau et fournit l'électricité aux clients des 14 communes membres du Syndicat intercommunal d'énergies de la vallée de Thônes (23.000 clients fin 2015), mais aussi en dehors de son territoire dans le cadre de l'offre de marché initié par l'Union européenne depuis juillet 2007 (filiale ENALP). Au niveau production dans les énergies renouvelables, en dehors de l'hydro-électricité fournit par la CNR, la régie investit dans la méthanisation depuis 2013 (filiale RETPROD). Pour assurer sa sécurité, la régie est ainsi reliée à RTE-EDF par 3 lignes haute-tension [55].

    Tourisme

    L’activitĂ© touristique atteint un niveau Ă©levĂ© avec le dĂ©veloppement progressif de l’accueil hivernal, s’ajoutant Ă  une saison d’étĂ© fort animĂ©e. Ce faisant, le commerce, les services et l’industrie du bâtiment ont reçu une impulsion considĂ©rable. Cet essor de l’activitĂ© Ă©conomique a poussĂ© la population thĂ´naine au-delĂ  des 5 000 habitants et s’est traduit par une extension considĂ©rable de l’habitat, au centre-ville comme dans les hameaux.

    • Quatre hĂ´tels au centre-ville
    • Deux campings
    • Trois hĂ´tels sur le plateau de Beauregard
    • Chambres d'hĂ´tes
    • Gites ruraux
    • Refuges
      • Refuge de Rosairy, situĂ© Ă  1 640 m d'altitude (commune des Clefs) sur le chemin qui monte au sommet de La Tournette, est accessible après 1 h 30 Ă  2 h de marche. Il peut accueillir 30 randonneurs.
      • Refuge du Lindion (massif de la Dent du Cruet)
      • Refuge de Larrieux (massif de la Dent du Cruet)
      • GĂ®te d'alpage de Praz D'Zeures (massif de la Tournette)

    En 2017, la commune est labellisée « Station verte »[56].

    Commerce

    Nombreux commerces au centre-ville et sur la route allant vers Annecy.

    Évènements

    En septembre 2020, la ville a reçu le Tour de France.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • l'ensemble formĂ© par la place Avet, la statue, les arbres derrière ladite place, le vieux Pont et les immeubles qui le bordent ;
    • l'ensemble formĂ© par les maisons Ă  arcades de la place Bastian, ladite place, l’église et la fontaine ;
    • la place au centre du hameau de la Vacherie, avec le four, la fontaine et la chapelle ;
    • le vieux pont de la Vacherie et la chapelle de la Bossenaz (ou Bossonaz) ;
    • le cimetière, les grottes et cascades de Morette.

    Sont inscrits au titre des monuments historiques :

    • l'Ă©glise Saint-Maurice, Ă  l’exclusion de sa façade : inscription partielle le 22/10/1971
    • NĂ©cropole de Morette : inscription le 23/03/2015

    Monuments et lieux civils

    La commune a accueilli plusieurs maison-fortes[57] :

    • le château comtal, ayant appartenu aux comtes de Genève ;
    • la maison-forte du Vivier (ruinĂ©e au tout dĂ©but du XVIIIe siècle), ayant appartenu Ă  la famille Ă©ponyme, avant de passer Ă  la famille de Charansonay ;
    • la maison-forte de Montregard (ruinĂ©e au tout dĂ©but du XVIIIe siècle), ayant appartenu Ă  la famille Cristan (Critan) ;

    La maison-forte de la Tornette, dans le bourg, ayant appartenu Ă  la famille Galley de Saint-Pierre ;

    • Thuy possède un lieu-dit « Le Châtelard Â», au nord des Barons et sur le Nant de Champriond, peut ĂŞtre en souvenir d'un Ă©difice mĂ©diĂ©val ;
    • la Tour du Villaret, ayant appartenu au Marquis de ThĂ´nes en 1717 ;
    • le château de la Cour (aux Dames Blanches), qui a servi de carrière pour la construction du château Avet ;
    • Le manoir de La Tour, Ă  Glapigny a Ă©tĂ© immortalisĂ© par Jean-Jacques Rousseau dans ses Confessions avec l'Ă©pisode de « l'idylle des cerises » qui a eu lieu le [58]. Il a Ă©tĂ© rachetĂ© en 2007 par la municipalitĂ© avec deux parcelles de terrain dans le but de crĂ©er un site touristique dĂ©diĂ© au philosophe d'ici 2012, la tour a Ă©tĂ© dĂ©truite par un incendie en 1810. Une cerisaie devrait ĂŞtre plantĂ©e dans l'ancien verger de 1 500 m², le cerisier de Rousseau avait Ă©tĂ© abattu en 1841.
    • Plusieurs fours Ă  pain, descendant des fours banaux du Moyen Ă‚ge : au Lencieux Ă  Glapigny, il s'agit d'un four communal restaurĂ© en 1986 et depuis utilisĂ© deux fois par an. D'autres existent au Sappey, Ă  Thuy, Ă  Tronchine, au CrĂŞt (Montremont) et aux Panthets.

    Monuments religieux [59]

    • Église Saint-Maurice, inscrite sur l'inventaire supplĂ©mentaire des Monuments historiques en 1971[60]. L'Ă©glise a Ă©tĂ© construite entre 1687 et 1697. L'orgue de type germanique est du facteur strasbourgeois Kurt Schwenkedel; il est constituĂ© de deux buffets sĂ©parĂ©s rĂ©unissant vingt jeux et quelque 1 500 tuyaux.
    • Chapelle de Thuy-dessus (1501), dĂ©diĂ©e Ă  saint Simon, saint Blaise puis saint Jude.
    • Chapelle du Calvaire (1515), dĂ©diĂ©e aux cinq plaies du crucifiement de Notre Seigneur.
    • Chapelle de Galatin (1592, rĂ©fection en 1901, 1974), dĂ©diĂ©e Ă  Notre Dame de PitiĂ©, sainte Croix, saint Christophe.
    • Chapelle de la Bossonaz (1605), dĂ©diĂ©e Ă  Notre Dame de PitiĂ©, saint Antoine de Padoue.
    • Chapelle du Sappey (1648), dĂ©diĂ©e Ă  saint Bernard de Menthon, Notre Dame, saint Grat.
    • Chapelle des Pesetz (avant 1674), dĂ©diĂ©e Ă  Notre Dame des Neiges, saint BarnabĂ©, saint Isidore.
    • Chapelle de Chamossière (avant 1700), dĂ©diĂ©e Ă  Notre Dame du Puy, saint Jacques, saint François puis sainte Anne, saint Christophe.
    • Chapelle de Glapigny - Lancieux (1746-4886), dĂ©diĂ©e Ă  Notre Dame de Lorette.
    • Chapelle de la Vacherie (1719), dĂ©diĂ©e Ă  saint Laurent.

    Divers sites de la commune abritent Ă©galement des oratoires :

    • Les Plans, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame de la DĂ©livrance, ou de la « DĂ©livrande » ;
    • Le Martinet, au pied de la route du Glapigny, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame du Rosaire. Reconstruction vers 1987 ;
    • la ForĂŞt du Mont, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame des Murailles. Construit en 1730 puis restaurĂ© au XXe siècle ;
    • La Racenière, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame des Ermites. RattachĂ© au culte de la Vierge d’Einsiedeln, il rappelle celui construit Ă  l’intĂ©rieur de la cathĂ©drale-abbaye d’Einsiedeln (Suisse) ;
    • Le plateau de Beauregard, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame de Lourdes. L’oratoire a Ă©tĂ© construit devant l’hĂ´tel du TĂ©lĂ©phĂ©rique en 1935 par Germain Masson ;
    • Vaunessin, dĂ©diĂ© Ă  saint-Jacques. Il a Ă©tĂ© reconstruit pour la fĂŞte de la Saint-Jacques de Ă  l’emplacement d’une ancienne chapelle, tombĂ©e en ruines probablement Ă  la fin du XVIIIe siècle ;
    • La Cour, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame de la Cour et Notre-Dame du Puy ;
    • Les Fours, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame des Fours. Construit en 1807 et restaurĂ© en 1984 ;
    • Morette, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame de la Salette. ÉrigĂ© en 1866, il a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© en 1938-40 lors de la construction, par l’armĂ©e française, des blockhaus destinĂ©s Ă  la dĂ©fense du pont de Morette ;
    • Le Sappey, dĂ©diĂ© Ă  la Mère de JĂ©sus. Construit en 1891 ;
    • Les Étouvières (VallĂ©e du Montremont), dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame de Lourdes. ÉrigĂ© en 1933 par M. Lucien Avet-l’Oiseau Ă  la suite d’une crue du Malnant qui ravagea les alentours mais protĂ©gea sa scierie ;
    • Les Pesetz (VallĂ©e du Montremont), dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame des Sept Douleurs ;
    • La Curiaz, dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame de Fourvière.
    • La chapelle de Murailles

    Espaces verts et fleurissement

    Thônes est une commune rurale au manteau boisé particulièrement étendu qui couvre plus de 3000 hectares, soit plus de 57 % de la superficie de la commune. Cet espace végétal est parcouru par de nombreux sentiers de randonnée balisés.

    En 2014, la commune de Thônes bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[61].

    Patrimoine culturel

    • Le MusĂ©e de la rĂ©sistance et la NĂ©cropole de Morette, retracent la rĂ©sistance pendant l'occupation et les combats du plateau des Glières. Le site de Morette accueille Ă©galement le MĂ©morial de la DĂ©portation.
    • Le musĂ©e du pays de ThĂ´nes retrace l’histoire de la vallĂ©e depuis les origines, ses coutumes, ses activitĂ©s et son folklore.
    • InstallĂ© sur le site de l'ancienne scierie hydraulique des Etouvières du XIXe siècle, l'EcomusĂ©e du Bois et de la ForĂŞt prĂ©sente le travail du bois en montagne d'hier Ă  aujourd'hui, ainsi que le patrimoine naturel de l'Ă©cosystème forestier. En 2019, la municipalitĂ© a acquis environ 10 hectares de parcelles forestières qui venaient d'ĂŞtre coupĂ©es dans la vallĂ©e de Montremont, pour que le musĂ©e puisse en faire un projet pĂ©dagogique pour des formations forestières et agroforestières.
    • InaugurĂ© le , l'espace culturel de la rue Blanche comprend une bibliothèque des livres et du multimĂ©dia, le musĂ©e (crĂ©Ă© en 1937) et les salles d'exposition (gĂ©ologie, archĂ©ologie, faune, guerre, sports d'hiver, pompiers, armes, Ă©poque Sarde, tableaux) et la galerie des maquettes des Amis du Val de ThĂ´nes[62].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Jacques Rousseau, de passage Ă  ThĂ´nes en 1730.
    • Nicolas Girod, natif de Cluses (1751), mais sa famille s'Ă©tablit ensuite Ă  ThĂ´nes, 6e maire de La Nouvelle-OrlĂ©ans en Louisiane, aux États-Unis[63].
    • Marguerite Frichelet-Avet (1756-1793), native, fusillĂ©e par les troupes rĂ©volutionnaires françaises Ă  Annecy. Une rue de sa ville natale porte son nom, au pied de la butte du calvaire.
    • Joseph Chatron, natif en 1805, entreprit des Ă©tudes de mĂ©decine Ă  Turin. C'est lĂ  qu'il prit connaissance de la nouvelle thĂ©orie de Samuel Hahnemann, dĂ©couvreur de l'homĂ©opathie. Devenu mĂ©decin en 1836, il se rend l'annĂ©e suivante Ă  Paris pour voir Hahnemann. Ce dernier le choisit comme Ă©lève, disciple puis successeur. Il exerce son art Ă  ThĂ´nes, Paris et ChambĂ©ry. Il dĂ©cède Ă  Talloires en 1876 et est inhumĂ© au cimetière de ThĂ´nes. Un modeste passage traboule de sa ville natale porte son nom et fait communiquer le 16 de la rue des Clefs avec la rue de la VoĂ»te[63].
    • Joseph Avet (1811-1871). natif, fait fortune Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans grâce au commerce. Revenu s'Ă©tablir Ă  ThĂ´nes, il fait bĂ©nĂ©ficier ses concitoyens de ses largesses, autant de son vivant qu'après sa mort, puisqu'il lĂ©gue ses biens Ă  la commune. Son "château" abrite actuellement la maison de retraite et l'Ă©cole maternelle qu'il a fait construire rue Blanche (l'asile Avet) accueille le musĂ©e et la bibliothèque municipale. La ville lui fait Ă©riger en 1879 une statue, situĂ©e sur la place baptisĂ©e Ă  son nom : la place Avet (anciennement place du Carroz)[63].
    • Marie Suize ( Ă  ThĂ´nes - † dans la rĂ©gion de Jackson (Californie)), alias Marie Pantalon, chercheuse d'or en Californie oĂą elle obtiendra l’autorisation officielle de porter le pantalon ;
    • AimĂ© Constantin ( Ă  ThĂ´nes - † Ă  Annecy), Ă©rudit savoyard spĂ©cialisĂ© dans l’étude du patois. Il n’oublie jamais sa ville natale et lui accorde une place de choix dans ses travaux notamment avec la prĂ©paration du premier dictionnaire de patois. Il est aussi un bienfaiteur de la ville, Ă  laquelle il donne en 1896 une rente annuelle de 1 100 francs pour l'hospice ; une promenade le long du Fier porte son nom.
    • AimĂ© Vaschy ( Ă  ThĂ´nes - † Ă  Tournon-sur-RhĂ´ne), ingĂ©nieur et mathĂ©maticien. Il entre Ă  l'École polytechnique en 1875 et y revient plus tard comme rĂ©pĂ©titeur du cours de physique et examinateur au concours d'entrĂ©e. Sorti dans les TĂ©lĂ©graphes, il se livre presque immĂ©diatement Ă  des travaux scientifiques en rĂ©solvant les problèmes posĂ©s par la propagation de l'Ă©lectricitĂ©, et dĂ©montre le rĂ´le de la self-induction dans la transmission du courant par lignes tĂ©lĂ©phoniques ; il est l'auteur du thĂ©orème de Vaschy-Buckingham, un des thĂ©orèmes de base de l'analyse dimensionnelle[64]. Une rue de ThĂ´nes porte son nom, près de sa maison natale, face Ă  la place du vieux collège.
    • Colonel Yves Godard (1911 -1975), militaire engagĂ© contre l'abandon de l'AlgĂ©rie française, inhumĂ© au cimetière de ThĂ´nes.
    • Yves Vincent, acteur, natif en 1921.
    • Jean Dufournet (1933-2012)[65] - [66], natif, universitaire spĂ©cialiste de la littĂ©rature du Moyen Ă‚ge, vice-prĂ©sident de la Sorbonne, il a publiĂ© quelque 70 ouvrages et 300 articles scientifiques.
    • AimĂ© Jacquet (1941), footballeur, entraĂ®neur puis sĂ©lectionneur de l'Ă©quipe de France de football, citoyen d'honneur de la ville de ThĂ´nes ou il possède un chalet de montagne.
    • Philippe Pollet-Villard (1960), comĂ©dien, Ă©crivain et rĂ©alisateur.
    • RĂ©gine Cavagnoud, natif en 1970, skieuse.
    • Alexandre Jous, joueur de cor des Alpes, champion international, sĂ©journant rĂ©gulièrement dans le village[67].

    HĂ©raldique

    Blason de ThĂ´nes Blason
    De gueules à une barrière (herse) d'or ou encore D'azur à la herse d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Au XVIIe siècle, les armes du mandement de Thônes se blasonnaient ainsi : Une claie d’argent sur gueules[68].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Les Amis du Val de ThĂ´nes : vingt-sept ouvrages depuis 1975 dont :
      • Michel Eimerich : Les Noms de nos paysages : 2 400 noms de lieux en vallĂ©e de ThĂ´nes, 2008.
      • Michel Eimerich : Les Mots de nos paysages, , 2 692 noms de lieux cadastrĂ©s.
    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 571-576, « Le canton de ThĂ´nes », 577-587, « ThĂ´nes ».
    • François Pochat-Baron, MĂ©moires et documents de l'AcadĂ©mie SalĂ©sienne : Histoire de ThĂ´nes depuis les origines jusqu'Ă  1792, vol. Tome 43e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 532 p. (lire en ligne)
    • François Pochat-Baron, MĂ©moires et documents de l'AcadĂ©mie SalĂ©sienne : Histoire de ThĂ´nes depuis les origines les plus lointaines jusqu'Ă  nos jours, vol. Tome 44e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 557 p. (lire en ligne)
    • François Pochat-Baron, MĂ©moires et documents de l'AcadĂ©mie SalĂ©sienne : Les paroisses de la vallĂ©e de ThĂ´nes, vol. Tome 60e, Belley, Imprimerie A. Chaduc, , 255 p. (lire en ligne)
    • François Pochat-Baron, MĂ©moires et documents de l'AcadĂ©mie SalĂ©sienne : Les paroisses de la vallĂ©e de ThĂ´nes (Suite), vol. Tome 61e, Belley, Imprimerie A. Chaduc, , 280 p. (lire en ligne)

    Fonds d'archives

    • Fonds : Inventaire des archives communales dĂ©posĂ©es de ThĂ´nes (1295-1884). Annecy : Archives dĂ©partementales de la Haute-Savoie (prĂ©sentation en ligne).
      Série SA : archives de l'ancien duché de Savoie • Série B : cours et juridictions • Série C : administration provinciale • Série E : familles, communes, notaires, état civil • Série F : manuscrits, travaux universitaires, recherches généalogiques • Série G : clergé séculier • Série H : clergé régulier • Série J : documents entrés par voie extraordinaire

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le 3 décembre 1945, Le Progrès se fait l'écho de cet événement : « Thônes est aujourd'hui en liesse, parée de ses plus beaux atours ; des drapeaux ornent à profusion les maisons que domine le vieux clocher ; le vent agite les emblèmes américains et anglais, les mêmes qui furent audacieusement accrochés un certain soir où sévissait l'occupation. Tout à côté se détache une oriflamme tricolore sur laquelle s'inscrit dans un V la croix de Lorraine et qui fut également hissée pendant l'Occupation. (...) Le général Doyen s'avance au milieu de la place ; cependant que le commandant Chellandon donne lecture de la citation décernée à l'héroïque cité, le général épingle la Médaille de la Résistance sur un coussin brodé aux armes de la Ville, que lui présente le maire, M. Haase. » [lire en ligne]
    4. Ce maire, élu à 33 ans et demi, a fait ses études à Dijon : « Registres militaires », sur le site des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.cg74.fr (consulté le ).
    5. Les Thonains partis en AmĂ©riques sont appelĂ©s les « Anglais de ThĂ´nes Â»[36].
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    • Cartes
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