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Talloires

Talloires est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes. Située sur la rive est du lac d'Annecy, la commune est membre de la communauté de communes de la Tournette.

Talloires
Talloires
Talloires, au bord du lac d'Annecy.
Blason de Talloires
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté de communes de la Tournette
Maire délégué Bettina Garberoglio
Code postal 74290
Code commune 74P03
DĂ©mographie
Gentilé Talloiriens / Talloiriennes
Population 1 733 hab. (2013)
DensitĂ© 84 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 50′ 28″ nord, 6° 12′ 52″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 2 320 m
Superficie 20,69 km2
Élections
DĂ©partementales Faverges
Historique
Commune(s) d'intégration Talloires-Montmin
Localisation
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Talloires
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Talloires

    Au , la commune fusionne avec celle de Montmin pour former la commune nouvelle de Talloires-Montmin[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Talloires et les communes voisines.
    Talloires et les communes voisines.

    Talloires se situe sur la rive Est du Lac d'Annecy, Ă  447 mètres d'altitude, Ă  13 km d'Annecy, au pied des Dents de Lanfon (1 824 m) et de la Tournette (2 351 m) point culminant du massif entourant le lac.

    La commune est délimitée d'un côté par le lac et de l'autre par les montagnes.

    Sa superficie est de 20,69 km2 [2] et si on ajoute la partie du lac incluse dans la commune d'environ 25,50 km2.

    Climat

    Vue depuis les rives de Talloires sur le lac et le sud.

    Le climat y est de type montagnard, mais adouci en pĂ©riode hivernale par la prĂ©sence du lac d'Annecy. Globalement, la commune est exposĂ©e Ă  l'Ouest et au Sud et protĂ©gĂ©e du vent du Nord par les montagnes et le Roc de Chère. Le plateau du bas avec une altitude d'environ 500 m Ă©tait couvert de vignes au dĂ©but du XXe siècle.

    Voies de communication et transports

    La commune de Talloires est situĂ©e sur la dĂ©partementale D 909A, longeant le lac d'Annecy sur sa rive Est. L'autoroute A41 pour ChambĂ©ry, Grenoble, Lyon ou Genève est situĂ©e Ă  15 km (en allant vers Annecy) et l'autoroute A43 pour la vallĂ©e de la Maurienne, l'Italie, Grenoble est joignable Ă  une quarantaine de kilomètres (en direction d'Albertville).

    Talloires est à presque équidistance des tunnels routiers du Mont-Blanc et du Fréjus pour accéder à l'Italie.

    La commune est reliée au reste du département par un service d'autocar journalier assurant la liaison Annecy-Talloires, exploité par la société Voyages Crolard (Groupe Transdev), membre du réseau Lihsa (lignes interurbaines de Haute-Savoie). Il s'agit de la ligne 61 dont les autocars effectuent de façon quotidienne 12 allers-retours avec Annecy, desservant les arrêts "Angon, Écoles, Les Granges et Echarvines".

    Pendant l'été, une ligne nautique par bateau relie Annecy à Talloires, et une « éco-navette » gratuite relie les différents hameaux de la commune au bourg.

    Ă€ partir d'Annecy, on peut se connecter au rĂ©seau ferrĂ© de la plate-forme multimodale de la gare d'Annecy. Les aĂ©roports les plus proches sont l'aĂ©roport Genève Cointrin en Suisse (54 km) et l'aĂ©roport Lyon-Saint-ExupĂ©ry (136 km). L'aĂ©roport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc (17 km) situĂ© sur la commune de Meythet est tournĂ© vers l'aviation d'affaires et de loisirs uniquement.

    Urbanisme

    Vue des hameaux des Granges et d'Echarvines.

    L'occupation humaine de l'espace communal se répartit sur le bourg et dix hameaux, près du lac et sur les deux plateaux alpins :

    • le plateau du bas avec Le Bourg, Balmette et Angon ;
    • le plateau du milieu avec Les Granges, Perroix et Écharvines ;
    • le plateau du haut avec Verel, la Sauffaz, la Piraz, Rovagny et Ponnay.

    Le reste du territoire est constitué d'alpages et de montagne.

    Toponymie

    Talloires est un toponyme d'origine inconnue[3].

    Les premières mentions remontent au IXe siècle. On trouve ainsi Talgurium en 867[3], dans une charte du roi Lothaire II de Lotharingie où il fait une donation à sa femme Thieteberge[4] - [5], puis cellam quae vocatur Talgeria en 879[3], où le roi Boson de Provence donne à l'abbaye de Tournus le lieu-dit Talgeria[6]. La donation est confirmée en 916 par Charles-le Simple, avec la forme Talgariam[3] - [7].

    Au XIe siècle, les documents utilisent les étymons Tallueriis villa entre 1016-1018, Talueriis en 1031-1032[3]. L'église paroissiale est mentionnée sous la forme ecclesia Sanctae Mariae Tallueriis en 1108 et le prieur, prior Tallueriarum, vers 1344[3].

    La forme Tallueriis attestée vers l’an mille pourrait être composée des deux étymons gaulois tala et ueru. Tala[8] est une racine qui signifie « soutien ». Elle appartient au registre militaire du vocabulaire Celte. Elle a servi à former des mots désignant les troupes auxiliaires, les troupes de soutien. Ueru[9] signifie « large ». La forme Tallueriis pourrait être la traduction en latin vulgaire du nom d’une personne qui signifiait « celui qui a de larges soutiens », « celui qui a beaucoup de troupes auxiliaires ».

    La justification de la racine tala pourrait se trouver à sept kilomètres de Talloires, à la limite entre les communes de Veyrier du Lac et d’Annecy le Vieux, avec la colline du Talabar dont l'étymologie est inconnue. D’après les travaux de Xavier Delamarre, Talabar signifie la « colline de soutien[8] » (la colline où se trouve les troupes auxiliaires de soutien). Bar[9] est un mot gaulois signifiant « colline » ou "sommet". La colline du Talabar surplombe une étroite bande de terre entre le lac d’Annecy et le rocher du Biclop. C’était un lieu stratégique pour contrôler l’accès à la rive orientale du lac d’Annecy. De plus ce lieu est lié à un toponyme qui est caractéristique d’une frontière de l’époque Celte.

    En gaulois un des mots désignant la frontière est « morga ». A travers son travail, Xavier Delamarre a montré que ce mot s’est transformé au cours du temps pour devenir par exemple la Morge, les Marches, Margerie, Marguerite (composé de morga et ritu : le passage de la frontière)[10]. Ces noms de lieux constituent des indices de l’existence de limites de territoires Celtes. Sous le Talabar, sur la limite actuelle entre les communes de Veyrier du Lac et d’Annecy le Vieux, le rocher détaché de la falaise du Biclop se nomme « Pierre de Margeria ».

    La racine tala est plutĂ´t rare dans la toponymie savoyarde. Pourtant Ă  quelques kilomètres au-dessus de Talloires, dans la montagne, on trouve un autre exemple de toponyme contenant la racine tala. C’est la pointe de Talamarche. Elle est situĂ©e sur la limite entre les communes de Talloires et de ThĂ´nes. Talamarche est donc  « Le soutien Ă  la frontière », «les troupes auxiliaires de la frontière ». C’est un lieu stratĂ©gique pour contrĂ´ler le passage Ă  la vallĂ©e de ThĂ´nes.

    À 16 kilomètres de Talloires, Thônes n’a pas non plus d’étymologie clairement établie. Au XIIe siècle, la forme Tolno est attestée pour Thônes. Jusqu’à présent les toponymistes ont exploité la racine celte talu pour tenter d’expliquer les formes anciennes de Thônes. Tolno serait un mot désignant un village installé sur une pente. Cependant, d’une part, les toponymes Celtes sont très rarement descriptifs, en particulier quand il s’agit de lieux peuplés. Les travaux de Xavier Delamarre[8] ont montré que les toponymes Celtes sont soit issus de noms propres, soit des noms de lieux qui ont une fonction économique, politique, militaire ou religieuse. D’autre part, le suffixe no indique que c’est un mot désignant une fonction. La racine tala semble donc plus adaptée que la racine talu pour expliquer Tolno. Et Tolno signifierait donc : « Celui qui fait fonction de soutien », « celui qui remplit la fonction de troupe auxiliaire ».

    Au bout du compte, on remarque de nombreux indices de territoire Celte (frontières) autour de Talloires. Dans la même zone, la toponymie suggère l’existence d’un dispositif militaire Celte destiné à conquérir ou contrôler le territoire (présence de la racine tala). De plus les indices de dispositif militaire sont cohérents avec les indices de frontière.

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Talouère (graphie de Conflans) ou Talouères (ORB)[11].

    Histoire

    Vue plongeante sur le village et la rive ouest du lac, le château de Duingt, le sommet du Semnoz

    Périodes préhistorique et antique

    Les archéologues ont observé une présence de populations dès le Néolithique sur les bords du lac et dans quelques grottes situées sur les rives.

    Le territoire se trouve en territoire des Allobroges qui contrĂ´lent l'avant-pays plat, entre le RhĂ´ne et les Alpes[12].

    Les Romains interviennent dans les environs à partir du IIe siècle av. J.-C.. Une fois le territoire pacifié, ils construisent des routes afin de commercer et notamment la route secondaire reliant Turin à Genève, passant par le village de Verthier en provenance de la mansio Casuaria (village de Viuz sur la commune de Faverges), qui se développe au Ier siècle, sur la rive droite du lac[13].

    Période médiévale

    Talloires est mentionné dès le IXe siècle, lorsque la villa est donnée en 867 par le roi Lothaire à son épouse Thiedberge[4]. La donation de l'église faite à l'abbaye de Tournus par le roi Boson en est confirmée en 916[6] par le roi Charles-le Simple[7] et en 941 par Louis-d'Outremer.

    Rodolphe III de Bourgogne donne en 1018, sous l'impulsion de sa femme Ermengarde, le domaine de Talloires (église dédiée à cette époque à sainte Marie, saint Pierre et saint Maurice, dépendances) aux moines de Savigny[14]. Le prieuré s'installe sur la rive du lac d'Annecy, face au prieuré de Saint-Jorioz (fondé au IXe siècle) dans le pagus de l'Albanais (in pago Albanense in villa quæ vocatur Talueriis). La reine complète la donation en 1030[14]. Celle-ci l'offre à l'abbé bénédictin Itier ou Itier (1018-1044) de Savigny (attestée en 817), qui envoie quatre moines : Ismius, Ismidon, Ruph et Germain[14] - [15]. L'abbaye est investie par des moines de Cluny[16]. Les papes Pascal II en 1107, Calixte II en 1123 et Eugène III en 1145 confirment sa création. Le premier prieur de l'abbaye, Germain de Talloires, vécut en ermite de 1033 à 1060 dans une grotte au-dessus de Talloires[17]. Parmi les autres prieurs, on trouve dans le Régeste genevois, les mentions de Ismidus (début du XIIe siècle), Odilon (milieu du XIIe siècle), Jean (début du XIIIe siècle), Guillaume (milieu du XIIIe siècle), Jacques de Lully (fin du XIIIe siècle).

    Les bâtiments actuels de l'abbaye ont commencé à être érigés en 1681 et comprenaient un hôpital et une maladrerie sur le site d'Angon.

    PĂ©riode contemporaine

    En 1860, l'impératrice Eugénie est hébergée à la villa Santa Maria, construite en 1850 avec des pierres de l'église de l'abbaye brûlée lors de la Révolution française.

    En 1902, le premier cliché de photographie en couleurs fut réalisé dans le cloître de l'abbaye par le physicien français Gabriel Lippmann.

    En février 1986, le dictateur Jean-Claude Duvalier, sa famille et sa suite, fuyant Haïti dont il était président depuis 1971, s'installent pour trois semaines à l'abbaye, après réquisition de l'hôtel par l'État.

    Les 5 et 6 juin 2004, les ministres de la Recherche de l'Union européenne se sont réunis à l'abbaye de Talloires.

    Politique et administration

    HĂ´tel de ville.

    Situation administrative

    La commune appartient au canton de Faverges, qui depuis le redécoupage cantonal de 2014, est composé de 27 communes dont Alex, Lathuile, La Balme-de-Thuy, Chevaline, Le Bouchet-Mont-Charvin, Les Clefs, Cons-Sainte-Colombe, La Clusaz, Doussard, Entremont, Giez, Dingy-Saint-Clair, Marlens, Le Grand-Bornand, Montmin, Lathuile, Saint-Ferréol, Seythenex, Manigod, Saint-Jean-de-Sixt, Les Villards-sur-Thônes, Lathuile, Thônes, Veyrier-du-Lac, Serraval. La ville de Faverges en est le bureau centralisateur[18]. Auparavant la commune était attachée au canton d'Annecy-le-Vieux.

    Elle est aussi membre de la Communauté de communes de la Tournette, qui comporte quatre communes.

    La commune relève de l'Arrondissement d'Annecy et de la Deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

    Liste des maires, puis des maires délégués

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 mars 1989 Joseph Burdeyron[19] RPR Chirurgien-dentiste
    mars 1989 2015[20] Jean Favrot DVD (Union de la droite) MĂ©decin
    Les données manquantes sont à compléter.
    Liste des maires délégués, depuis 2016
    Période Identité Étiquette Qualité
    Mai 2020 En cours Bettina Garberoglio Entrepreneuse
    Janvier 2016 Mai 2020 Daniel Boa Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Talloires est jumelée avec :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Talloiriens[21].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[23] - [Note 1].

    En 2013, la commune comptait 1 733 habitants, en augmentation de 6,58 % par rapport Ă  2008 (Haute-Savoie : 7,32 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    1 1071 0951 0821 1261 2071 3271 2141 1831 172
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 1581 1251 0711 051892844730695645
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    581563594598641754623700785
    1982 1990 1999 2005 2010 2013 - - -
    9311 2871 4481 4691 6901 733---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Talloires est situĂ©e dans l'acadĂ©mie de Grenoble. En 2016, elle administre une Ă©cole maternelle et une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire regroupant 150 Ă©lèves[25].

    Manifestations culturelles et festivités

    • La fĂŞte du livre (mai). Une trentaine d'auteurs sont venus en 2010 Ă  la rencontre du public pour la première Ă©dition crĂ©Ă©e par Jean-Marie Gourio.
    • Les « Pyroconcerts», (dernière semaine d'aoĂ»t) associent sur l'eau des musiques (classique/jazz) et des feux d'artifice qui magnifient la baie de Talloires.
    • « MontĂ©e de la Tournette », course en montagne (septembre).
    • Concerts de musique classique dans le cadre mĂ©diĂ©val de l'abbaye de Talloires et du prieurĂ© (toute l'annĂ©e)
    • Expositions de sculpture et de peinture (toute l'annĂ©e)
    • ConfĂ©rences au PrieurĂ© (Ă©tĂ©)
    • MarchĂ© hebdomadaire en Ă©tĂ© le jeudi
    • CinĂ©ma
    • Bibliothèque
    • Feu d'artifice et bals

    Santé

    La pharmacie la plus proche se situe à 5 minutes à Menthon-Saint-Bernard, en direction d'Annecy. Talloires dispose également d'un cabinet médical, d'un cabinet d'infirmières, d'un cabinet d’ostéopathie et d'un kinésithérapeute.

    Sports et loisirs

    Radios et télévisions

    La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

    Économie

    Tourisme

    Talloires est réputée depuis le siècle dernier pour être un lieu apprécié de villégiature. La commune compte une dizaine d'hôtels et de restaurants, dont plusieurs renommés pour leur emplacement exceptionnel au bord du lac.

    En 2015, la capacitĂ© d'accueil de la commune, estimĂ©e par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 4 315 lits touristiques rĂ©partis dans 476 structures[Note 2]. Les hĂ©bergements marchands se rĂ©partissent comme suit : 34 meublĂ©s ; une rĂ©sidence de tourisme ; 11 hĂ´tels ; 4 structures d'hĂ´tellerie de plein air et une auberge de jeunesse[27]. Le secteur non marchand reprĂ©sente environ 2 000 lits touristiques, situĂ©s dans 425 rĂ©sidences secondaires[27].

    • Baie de Talloires.
      Baie de Talloires.
    • Baie de Talloires.
      Baie de Talloires.
    • Baie de Talloires.
      Baie de Talloires.
    • Un des hĂ´tels-restaurants renommĂ©s.
      Un des hôtels-restaurants renommés.

    Commerces

    Le village possède :

    • une boulangerie, une supĂ©rette, une maison de la presse-tabac, un coiffeur, deux galeries de peinture, un magasin de dĂ©coration, un magasin de souvenirs et vĂŞtements ;
    • plusieurs bars avec restauration.
    • une salle de cinĂ©ma d'une capacitĂ© de 120 places.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments civils

    • Maison de l'artiste-peintre Suzanne LansĂ©.
      Maison de l'artiste-peintre Suzanne Lansé.
    • Villa Santa-Maria et l'inscription GLORIOSES VIRGINIMRIES et BATOMVRITIO (1528).
      Villa Santa-Maria et l'inscription GLORIOSES VIRGINIMRIES et BATOMVRITIO (1528).
    • Villa des Roses, demeure de charme du XVIIIe siècle.
      Villa des Roses, demeure de charme du XVIIIe siècle.
    • Mairie, maison natale de Claude Louis Berthollet.
      Mairie, maison natale de Claude Louis Berthollet.
    • Maison Depommier (peintures du XVIIe s.[28]).
    • Le pont mĂ©diĂ©val des fĂ©es
    • Inscriptions romaines

    Monuments religieux

    • Église Saint-Maurice et cimetière communal.
      Église Saint-Maurice et cimetière communal.
    • Croix de 1779, du hameau des Granges.
      Croix de 1779, du hameau des Granges.
    • La chapelle Saint-Germain.
      La chapelle Saint-Germain.
    • DĂ©tails de mobilier de l'Ă©glise Saint-Maurice.
      DĂ©tails de mobilier de l'Ă©glise Saint-Maurice.
    • L'abbaye de Talloires, inscrite au titre des Monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [29]
    • Ermitage ou chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint Germain et le « Saut du Moine ». Germain de Montfort, bĂ©nĂ©dictin, premier prieur de l'abbaye de Talloires, prĂ©cepteur de Bernard de Menthon, meurt ermite dans une grotte Ă  proximitĂ© en 1060. Pèlerinage depuis le XIe siècle. Chapelle restaurĂ©e en 1621 sur l'instigation de François de Sales qui y installe les reliques du saint. Statue de la Vierge[30]. En 2009, l'association cultuelle "Rayonnement de Saint-Germain" a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour accueillir des personnes qui sentent le besoin de se ressourcer dans la maison de l'Ermitage.
    • L'Ă©glise du Bourg, dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Maurice, Ă©difiĂ©e Ă  la fin du XVIIIe siècle, en remplacement de l'abbatiale[31]. contient des sculptures sur bois polychromes, des cloches, un plat Ă  aumĂ´ne et un calice de grand intĂ©rĂŞt[32].
    • L'oratoire de Thoron, inscrit au titre des Monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [33]
    • La chapelle Saint-Claude (1592), rĂ©cemment rĂ©novĂ©e, se situe Ă  Angon.
    • Maladière de Talloires, dĂ©diĂ©e Ă  sainte Madeleine[34]
    • Angon :
      • PrieurĂ© d'Angon
      • La croix d'Angon, la croix des Granges.

    Patrimoine naturel

    L'illustraton est une photographie ancienne colorisée. Elle montre un village accolé au lac d'Annecy. Tous les coteaux aux premier et deuxième plans sont couverts de vigne. En arrière-plan, les pentes fortes sont boisées.
    Vignoble autour de Talloires à la fin du XIXe siècle.
    • Parc du prieurĂ©, de deux hectares, de l'universitĂ© Tufts. Jardin expĂ©rimental des plantes autonomes, crĂ©Ă© en 2003 regroupant quelque 2 500 plantes, proposant les alternatives aux mĂ©thodes d'entretien courante grâce Ă  la diversitĂ© Ă©cologique (entrĂ©e payante)
    • La rĂ©serve naturelle du Roc de Chère
    • La cascade d'Angon
    • Les vignes ont disparu Ă  Talloires depuis les annĂ©es 1960, mĂŞme si quelques-unes sont restĂ©es Ă  Angon et aux Granges jusque dans les annĂ©es 1970. Mais dĂ©but 2022 ont Ă©tĂ© replantĂ©es près de 6 500 pieds de vigne avec des cĂ©pages savoyards (Mondeuse blanche, Molette, Douce noire et Altesse) sur une parcelle de 1,2 hectare[35].

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Germain de Talloires ou Germain de Montfort (XIe siècle), premier prieur de l'abbaye, prĂ©cepteur de Bernard de Menthon.
    • Claude-Étienne Nouvellet (1545-1613), docteur de Sorbonne, prĂ©dicateur, poète et un des premiers membres de l’AcadĂ©mie florimontane[36] - [37] - [38].
    • Jean-Claude Fontaine (1715-1807), prĂŞtre, philosophe et enseignant, laurĂ©at de l'AcadĂ©mie de Leyde[39] - [40].
    • Claude Louis Berthollet (1748-1822), chimiste. Il naquit Ă  Talloires en 1748 et dĂ©couvrit entre autres la composition de l'ammoniaque, l'eau de Javel. On peut voir sa statue dans le petit square se trouvant en face de la mairie, sa maison natale.
    • Hippolyte Taine (1828-1893), philosophe et historien, achète en 1872 la propriĂ©tĂ© Boringes, pour y venir tous les Ă©tĂ©s travailler Ă  son ouvrage Les Origines de la France. Il deviendra conseiller municipal et fut enterrĂ© au Roc de Chère Ă  Menthon-Saint-Bernard.
    • AndrĂ© Theuriet (1833-1907), Ă©crivain lorrain qui sĂ©journa plusieurs Ă©tĂ©s Ă  partir de 1866 au bord du lac. Il vĂ©cut Ă  Talloires et en consacra la rĂ©putation touristique. Plusieurs de ses romans se situent Ă  Talloires ou dans les environs (Amour d'automne, CĹ“urs meurtris, Le Manuscrit du chanoine, Josette…).
    • Paul CĂ©zanne (1839-1906), peintre impressionniste, sĂ©journa six semaines Ă  l'abbaye lors de l'Ă©tĂ© 1896 et y peignit 3 huiles et 21 aquarelles[41].
    • Gabriel Lippmann (1845-1921), physicien français, laurĂ©at du prix Nobel de physique en 1908.
    • Albert Besnard (1849-1934), artiste peintre, qui fit construire sur le lac une villa toujours connue sous le nom de « Villa Besnard » et dĂ©corĂ©e par ses fils d'une fresque visible du lac.
    • AndrĂ©-Charles Coppier (1866-1948), peintre et graveur, qui fit construire sur le port une villa nommĂ©e « la Pergola ».
    • Suzanne LansĂ© (1898-2002), artiste peintre de Talloires.
    • Jean-Marie Gourio, Ă©crivain et scĂ©nariste.

    Talloires et la peinture

    L'anse de Talloires, perle du lac d'Annecy, a inspiré de nombreux peintres dont Paul Cézanne qui y peint Le Lac bleu (1896 Institut Courtauld - Londres), Albert Besnard, Paul Chabas, Mathey, Édouard Cortès[42], André-Charles Coppier et visité par de nombreuses célébrités mondaines, l'impératrice Eugénie et Napoléon III, la reine mère d'Angleterre et l'Aga Khan, Hippolyte Taine, Ernest Renan, Alphonse de Lamartine, Winston Churchill, le Shah d'Iran , Grace Kelly et le prince Rainier de Monaco, Richard Nixon.

    Talloires et la littérature

    J'ai vu un paysage merveilleux, tout baigné de lumière bleue et de clartés dormantes. La Roche-Murraz, la Tournette semblaient aériennes, irréelles, perdues dans une brume d'argent qui grandissaient les formes en estompant les contours. Une planète d'or scintillait au-dessus des crêtes dentelées de Lanfon.

    Gaston Deschamps, Le Chemin fleuri

    Talloires et le cinéma

    Plusieurs films ont été tournés à Talloires :

    Campus Européen de l'université Tufts

    L'université Tufts (en anglais : Tufts University) est une institution éducative de Somerville et Medford, près de Boston,Massachusetts aux États-Unis, fondée en 1852. Elle possède à Talloires son campus européen (The Tufts European Center) dans d'anciens bâtiments religieux du XIe siècle, achetés en 1958 par Donald MacJannet et son épouse. En 1978, le couple en a fait don à la Tufts[43].

    Plaque de l'université Tufts.

    Chaque année, le campus européen reçoit des étudiants pour un programme d'études en juillet, destiné à des étudiants en études supérieures qui apprennent le français. En complément le campus reçoit d'autres étudiants de mai à fin juin. Le site est aussi un lieu de rassemblement de conférences internationales, notamment la Déclaration de Talloires[44] (Talloires Declaration (en)). Celle-ci s'est déroulée en 1990, réunissant 22 universités provenant de 23 pays. Le texte engage les établissements d'enseignement supérieur à être des leaders dans le développement, la création et le maintien de la sustainability (soutenabilité, durabilité). Ce texte a été signé par des institutions d'enseignement supérieur de 49 pays. En 2005, une nouvelle conférence du « Réseau Talloires » a adopté une autre déclaration Sur les rôles civiques et les responsabilités sociales de l'enseignement supérieur.

    Le campus de Talloires est classé aux États-Unis comme un des meilleurs campus étrangers par l'association nationale des administrateurs de campus universitaires (National Association of Branch Campus Administrators)[45].

    HĂ©raldique

    Armes de Talloires

    Les armes de Talloires se blasonnent ainsi : De gueules à la croix d'argent; à un cygne contourné aussi d'argent nageant sur une champagne ondée d'azur brochant sur le tout.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 21-25, « Les cantons d'Annecy - Annecy-le-Vieux - Seynod », p.204-210 « Talloires ».

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    2. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, des meublés,des auberges de jeunesse, des villages vacances; et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale, principalement des résidences secondaires[27].

    Site de la mairie

      Autres sources

      1. « INFOS DE LA MAIRIE », sur www.montmin-col-forclaz.com (consulté le ).
      2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      3. Henry Suter, « Article « Talloires » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009 (consulté le ).
      4. RĂ©geste genevois, no 95, acte du , cĂ´te REG 0/0/1/095, sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org.
      5. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 397 (tome III). (lire en ligne).
      6. RĂ©geste genevois, no 101, acte du , cĂ´te REG 0/0/1/101, sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org.
      7. RĂ©geste genevois, no 118, acte du , cĂ´te REG 0/0/1/118, sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org.
      8. Delamarre, Xavier, Les noms des Gaulois, Vaucresson, Les Cent Chemins, , 411 p. (ISBN 978-1-5468-6932-0 et 1-5468-6932-8, OCLC 1023509935, lire en ligne)
      9. Delamarre, Xavier., Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles, Éditions Errance, 2018, ©2003, 440 p. (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056, lire en ligne)
      10. Delamarre, Xavier, Dictionnaire des thèmes nominaux du gaulois Volume 1 Ab : /Ixs(o)- : Index des thèmes de l'onomatique celtique ancienne établis d'aprèes les noms de personnes, de dieux, de peuples, de lieu et de rivières ; approche morphologique et sémantique : Xavier Delamarre, Paris, les Cent chemins, 398 p. (ISBN 978-1-7980-5040-8 et 1-7980-5040-4, OCLC 1127387694, lire en ligne)
      11. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13
        Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      12. Henri Ménabréa, Histoire de la Savoie, Bernard Grasset, (réimpr. 1960, 1976, 2009), p. 10.
      13. Alain Piccamiglio et Maxence Segard, « Le site de Viuz-Faverges/Casuaria (Haute-Savoie) : agglomération, sanctuaire et villa dans la cluse d'Annecy », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 38, no 39,‎ , p. 105 (lire en ligne).
      14. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 204-210 « Talloires ».
      15. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 283.
      16. Francis Wey, La Haute Savoie. RĂ©cits d'histoire et de voyage, 1866, p.145
      17. Jean Prieur et Hyacinthe Vulliez, Saints et saintes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 191 p. (ISBN 978-2-84206-465-5, lire en ligne), p. 42-43.
      18. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
      19. Avis de décès du Docteur Joseph BURDEYRON, sur libramemoria.com (consulté le 10 octobre 2018)
      20. fusion avec Montmin au 1er janvier 2016
      21. « Talloires », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
      22. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
      23. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
      24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
      25. « Haute-Savoie (74) > Talloires > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté en ).
      26. R. Durieux Escalade Choisie aux environs du lac d'Annecy (Haute Savoie), 2007 - fiche de la falaise d'Angon sur le site FFME
      27. « La capacitĂ© d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com : « Les donnĂ©es dĂ©taillĂ©es par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hĂ©bergements »
      28. Notice Base MĂ©moire
      29. Notice no PA00118445, base Mérimée, ministère français de la Culture
      30. Paroisse de Menthon-Saint-Bernard - Saint-Germain du lac, « Saint-Germain sur Talloires », sur www.diocese-annecy.fr, (consulté en ).
      31. Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L'enquête de Mgr Rendu, Pringy, Académie salésienne - Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, , 502 p. (ISBN 978-2-901102-01-4, lire en ligne), p. 210.
      32. « Œuvres mobilières de Talloires », base Palissy, ministère français de la Culture.
      33. Notice no PA00118446, base Mérimée, ministère français de la Culture
      34. Abbé Gonthier, « Les évêques de Genève du Grand Schisme a la Reformation », Mémoires & documents publiés par l'Académie salésienne, t. 22,‎ , p. 144 (lire en ligne).
      35. Alexia Bontron, « La vigne renaît sur la baie de Talloires », L'Essor savoyard,‎ , p. 12 (lire en ligne).
      36. Jules Philippe, Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie, Annecy, J. DĂ©pollier, , 123 p. (lire en ligne), p. 12-13.
      37. Notice sur data.bnf.fr
      38. Fiche sur Sabaudia.org
      39. Jules Philippe, Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie, Annecy, J. DĂ©pollier, , 123 p. (lire en ligne), p. 16.
      40. Notice sur data.bnf.fr
      41. L'Essor savoyard du 21 juillet 2016, pages 8 :L'héritage laissé par Paul Cézanne sur le bassin annécien par Florian Pottiez
      42. Chalets Ă  Talloires, vente Camard 14-6-2013, Drouot
      43. Anne Sauer, Tufts University, Arcadia Publishing, , 128 p. (ISBN 978-0-7385-0853-5, lire en ligne), p. 61.
      44. (en) « Tufts University European Center in Talloires, France » (consulté le ).
      45. (en) Abigail Feldman, « Talloires program ranked among best branch campuses » [archive du ].
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