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Rue Pierre-Castagnou

La rue Pierre-Castagnou est une voie située dans le quartier du Petit-Montrouge du 14e arrondissement de Paris, en France.

14e arrt
Rue Pierre-Castagnou
Voir la photo.
La rue longe la mairie annexe (Ă  gauche) et la mairie (au fond Ă  droite) de l'arrondissement.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Petit-Montrouge
DĂ©but 3, rue Charles-Divry
Fin rue Brézin
avenue du Maine
Morphologie
Longueur 170 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1871
DĂ©nomination 2011
Ancien nom rue Durouchoux
GĂ©ocodification
Ville de Paris 3079
DGI 3047
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Pierre-Castagnou
GĂ©olocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Rue Pierre-Castagnou
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Situation et accès

La rue Pierre-Castagnou est une voie publique du 14e arrondissement de Paris. Rectiligne, elle débute au nord-est au 3, rue Charles-Divry et se termine au sud-ouest au débouché de la rue Brézin dans l'avenue du Maine. Elle longe, côté impair, le square Ferdinand-Brunot puis, au-delà de son croisement avec la rue Mouton-Duvernet, le square de l'Aspirant-Dunand, qu'elle sépare de la place Gilbert-Perroy.

Origine du nom

Pierre Castagnou en 2007.

Elle porte le nom de Pierre Castagnou, Ă©lu du Parti socialiste, maire de l'arrondissement de 2001 Ă  sa mort en 2009[1] - [2].

Historique

La rue est ouverte en 1871, par la ville de Paris, et reçoit par décret du le nom de « rue Durouchoux », en mémoire de Pierre Durouchoux[3].

Pierre Durouchoux

Pierre Durouchoux, né en 1809[4], est un colonel de la Garde nationale loyal au gouvernement réfugié à Versailles ; il est mort des suites des combats de la Semaine sanglante, dans la vague de répression qui mit fin à la Commune de Paris[5].

Après la proclamation de la Commune, le , Pierre Durouchoux reste dans Paris à la tête d'un petit groupe de soldats fidèles au gouvernement. Jusqu'au , il maintient les communications avec les forces versaillaises. Le , il lance dans le 7e arrondissement une opération dont le but est de faire la jonction avec les troupes régulières qui investissent les 15e et 14e arrondissements. Rue du Bac, son groupe se heurte aux fédérés et se disperse. Lui-même est mortellement atteint au cours du combat[1].

Sur proposition du ministre de la Guerre, un décret du le fait chevalier de la Légion d'honneur[6]. Il meurt neuf jours plus tard des suites de ses blessures[7].

Changement de nom

Élu en 2001 sur une liste d'union de la gauche, Pierre Castagnou s'était engagé à débaptiser cette rue[4] qui honorait la mémoire de l'« un des meilleurs espions de Thiers[8] ». Le souhait n'est réalisé qu'après sa mort, par le changement de nom qui lui rend hommage : le , la voie prend le nom de « rue Pierre-Castagnou », nonobstant les menaces de recours devant le tribunal administratif des descendants de Pierre Durouchoux[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Salle des fêtes de la mairie annexe, dont la verrière donne rue Pierre-Castagnou.

Notes et références

  1. « Nos rues et nos places : la rue Pierre-Castagnou (ex-rue Durouchoux) », sur La Voix du 14e, ; documentation sur l'histoire du colonel Durouchoux extraite du no 35 de la revue de la Société historique et archéologique du 14e arrondissement.
  2. AFP, « Paris : le maire PS du 14e est décédé », sur Le Figaro.fr, .
  3. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re Ă©d. 1960), 1 476 p., 2 vol. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 450.
  4. « La rue Durouchoux enfin débaptisée ! », sur Paris14.PCF.fr, .
  5. Miguel S. Ruiz, Dictionnaire des rues de Paris, BoD, (ISBN 978-2-322-22869-0, lire en ligne), « Rue Pierre-Castagnou », p. 473.
  6. Fiche de la nomination de Pierre Durouchoux au grade de chevalier de la LĂ©gion d'honneur (base LĂ©onore).
  7. Bulletin de l'Institut catholique de Paris, (lire en ligne), p. 134.
  8. Georges Ferdinand Gautier, Paris en 1971 et la Commune, Académie d'histoire, , 32 p. (présentation en ligne), p. 12.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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