ForĂȘt de Coubert
La forĂȘt de Coubert est un massif forestier de plus de 1 800 hectares dont environ 375 hectares de forĂȘt domaniale, situĂ© en Seine-et-Marne.
ForĂȘt de Coubert | |||
AllĂ©e de Monsieur en forĂȘt de Coubert. | |||
Localisation | |||
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CoordonnĂ©es | 48° 41âČ 41âł nord, 2° 43âČ 15âł est[1] | ||
Pays | France | ||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||
GĂ©ographie | |||
Superficie | 1 800 ha[2] | ||
Longueur | 10 km[3] | ||
Largeur | 2,6 km[4] | ||
Altitude · Maximale · Minimale |
104 m[5] 106 m 100 m |
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Compléments | |||
Protection | ZNIEFF de type II[6] | ||
Statut | ForĂȘt domaniale, forĂȘt privĂ©e, forĂȘt communale | ||
Administration | Office national des forĂȘts, propriĂ©taires privĂ©s, communes | ||
Essences | ChĂȘne, charme, hĂȘtre | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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SituĂ©e sur le plateau briard, elle se trouve Ă 25 kilomĂštres au sud-est de Paris et Ă 10 km au nord de Melun. Elle se situe pour moitiĂ© sur le territoire de la commune de Presles-en-Brie au nord et nord-est, le reste Ă©tant partagĂ© entre Coubert au sud, Grisy-Suisnes au sud-ouest et Courquetaine au sud-est. Le massif forestier contigu Ă la forĂȘt domaniale s'Ă©tend Ă l'ouest Ă Chevry-Cossigny et vers le nord Ă Gretz-Armainvilliers.
GĂ©ographie
GĂ©ographie physique
La forĂȘt de Coubert est situĂ©e sur le plateau de la Brie. Elle se situe dans la partie sud de l'ancien massif couvrant la Brie occidentale comprenant les forĂȘts de CrĂ©cy, FerriĂšres, Armainvilliers, Notre-Dame, etc.
La forĂȘt domaniale de Coubert fait de nos jours partie d'un ensemble forestier plus vaste allant de Coubert et Courquetaine jusqu'aux grands massifs d'Armainvilliers et de FerriĂšres. Elle jouxte la forĂȘt de la LĂ©chelle situĂ©e au nord, assurant une continuitĂ© forestiĂšre vers le nord entre Chevry-Cossigny et Gretz-Armainvilliers puis Roissy-en-Brie en direction de la forĂȘt d'Armanvilliers malgrĂ© la prĂ©sence de la RD 471 du nord au sud et surtout de la voie rapide de la RN 4 d'ouest en est ainsi que de la ligne de Paris-Est Ă Mulhouse-Ville (ligne E du RER d'Ăle-de-France et ligne P du Transilien). On y retrouve notamment la forĂȘt communale de Chevry-Cossigny. Ă l'opposĂ© au sud-est vers l'est, une bande forestiĂšre rejoint les forĂȘts de Liverdy-en-Brie (bois des Seigneurs), de ChĂątres et de Fontenay-TrĂ©signy malgrĂ© la prĂ©sence de la ligne de Paris-Est Ă Mulhouse-Ville et de la RN 36.
C'est une forĂȘt autrefois compacte mais qui a Ă©tĂ© fragmentĂ©e en son cĆur par la crĂ©ation en 1996 du triangle de l'interconnexion TGV qui a conduit Ă la destruction de dizaines d'hectares de boisements et bĂąti une coupure Ă©cologique infranchissable en l'absence de liaisons Ă©cologiques (pont ou tunnel franchissant les voies du TGV). La forĂȘt domaniale Ă©tait l'origine composĂ©e de deux parties, une de 107 hectares au nord-ouest et une d'environ 400 hectares au sud-est sĂ©parĂ©es par le bois de la RenardiĂšre. Le triangle de l'interconnexion TGV fut Ă©tabli au cĆur de la grande partie, la scindant en quatre sous-parties : nord (95 hectares), est (72 hectares), centre (73 hectares) et sud (partie domaniale 28 hectares et parc de Coubert 72 hectares[7]). La partie centrale Ă l'intĂ©rieur du triangle de l'interconnexion a pour seule ouverture vers l'extĂ©rieur un accĂšs routier Ă la pointe sud donnant sur la RD 96.
La forĂȘt domaniale de Coubert est divisĂ©e en 49 sections dont 4 sections se trouvent dans le couloir des lignes Ă©lectriques, auxquelles s'ajoutent 14 sections appartenant Ă l'UGCAMIF (organisme de prĂ©voyance sociale Ă rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la SĂ©curitĂ© sociale) dans le parc de Coubert jouxtant le centre de rĂ©adaptation de Coubert au sud de la forĂȘt domaniale[8].
La forĂȘt, qui constitue une importante masse boisĂ©e, se dĂ©compose en plusieurs bois : parc de Coubert, pointe des Glands, bois des Marais et bois de Courquetaine au sud, bois de la Petite Grange au centre, bois de Serviolles, bois de Mertry, bois des Marais et bois des Chartreux Ă l'est, les Quints, les BruyĂšres, bois de la Fonderie, les RenardiĂšres, bois des Souches, bois de la Chapelle, bois Bateau, forĂȘt de la LĂ©chelle, bois des CarriĂšres, les Gaulis, la GredonniĂšre, bois de Maison Rouge, bois de la Butte, les Ventes aux Joncs, bois de l'Andouille, le ChĂątelet et le PavĂ© de Coubert au nord.
La forĂȘt domaniale de Coubert est bordĂ©e par la RD 96 au sud-est, la RD 471 au nord-ouest et la ligne de Paris-Est Ă Mulhouse-Ville au nord-est. Ă l'instar de la plupart des autres forĂȘts de la Brie, la forĂȘt est dĂ©coupĂ©e de maniĂšre gĂ©omĂ©trique par de nombreux chemins (allĂ©e des Princes, etc.).
La forĂȘt est trĂšs plate, sans relief, le centre de la forĂȘt culminant Ă 106 mĂštres d'altitude, avec des points bas Ă 100 mĂštres d'altitude au sud du parc de Coubert et 101 mĂštres d'altitude Ă l'ouest au niveau de la Barbançonne. Cette topographie favorise la prĂ©sence de nombreuses mares.
La forĂȘt de Coubert se situe intĂ©gralement dans le bassin de l'Yerres, affluent de la Seine en rive droite. La partie nord et ouest du massif est drainĂ©e par la Barbançonne, venant de Gretz-Armainvilliers, coulant vers le sud Ă Presles-en-Brie le long de la RD 471 et appelĂ© ru de Longuelet Ă Chevry-Cossigny, qui devient un ruisseau Ă la vallĂ©e marquĂ©e Ă Grisy-Suisnes et rejoint l'Yerres en aval de Suisnes. La partie sud du massif est drainĂ©e par le ru de Fontaine qui passe Ă Coubert et rejoint l'Yerres Ă Soignolles-en-Brie. La partie est du massif est drainĂ©e par la Marsange au niveau de Presles-en-Brie, qui rejoint l'Yerres Ă Ozouer-le-Voulgis.
GĂ©ographie administrative
La forĂȘt domaniale de Coubert s'Ă©tend sur quatre communes de Seine-et-Marne :
On retrouve plusieurs hameaux autour du massif forestier : Cossigny, la Petite Grange, Villepatour, etc. Plusieurs chùteaux se sont également implantés : la Grange le Roy, Coubert, Villepatour, la MarsaudiÚre.
GĂ©ologie
La forĂȘt de Coubert repose sur le plateau calcaire briard, au sol peu permĂ©able[9].
Le territoire a une assise de calcaire de Brie recouvert de limons. Les dalles de meuliĂšres enserrĂ©es dans le calcaire se dĂ©composent en superficie formant une couche gĂ©ologique impermĂ©able et donnant donc naissance Ă des mares perchĂ©es sur le plateau au sein de la forĂȘt domaniale de Coubert. Ces milieux recĂšlent une biodiversitĂ© riche et sont Ă protĂ©ger du fait de leur raretĂ© et de leur intĂ©rĂȘt Ă©cologique, mais ils sont parfois peu ou pas entretenus.
Histoire
Jadis, la forĂȘt de Coubert faisait partie intĂ©grante de la vaste Brigia Sylva qui regroupait entre autres les actuelles forĂȘts voisines de Malvoisine, CrĂ©cy, FerriĂšres, Armainvilliers et Notre-Dame[10].
Faune et flore
Flore
La forĂȘt de Coubert est constituĂ©e de feuillus d'essences variĂ©es, notamment le chĂȘne, le charme commun et le hĂȘtre commun. La partie boisĂ©e de 344,51 hectares des forĂȘts domaniales de Coubert, et de ChĂątres et Liverdy, est composĂ©e de chĂȘnes sessile et pĂ©donculĂ© (35%), chĂątaignier commun (26%), tilleul (14%), frĂȘne commun (5%) et d'autres feuillus (20%)[11]. La forĂȘt compte de nombreux arbres remarquables, notamment des chĂȘnes centenaires.
Les espÚces déterminantes de la ZNIEFF sont la limoselle aquatique, la grande utriculaire, la lentille d'eau sans racines, la Polystic à frondes soyeuses (fougÚre à feuilles persistantes ou semi-persistantes)
La forĂȘt abrite des milieux humides avec la prĂ©sence de nombreuses mares Ă sphaignes (plantes aquatiques Ă l'origine de la tourbe) et mares Ă utriculaires (plantes aquatiques carnivores). Certaines mares impactĂ©es par l'interconnexion ont Ă©tĂ© toutefois assĂ©chĂ©es ou non entretenues.
L'ONF procÚde au renouvellement progressif des peuplements par l'utilisation d'une technique sylvicole de régénération respectant les classes d'ùge. Elle permet de maintenir un équilibre entre arbres jeunes et ùgés.
Dans le couloir des lignes Ă©lectriques supportĂ©es par trois pylĂŽnes avec des cĂąbles de 400 000 V et 225 000 V qui constituent un maillon essentiel du rĂ©seau national contournant l'est de l'agglomĂ©ration parisienne, le gestionnaire RTE est chargĂ© du fauchage rĂ©gulier de la forĂȘt sous les lignes Ă©lectriques dans le cadre d'une gestion adaptĂ©e permettant le dĂ©veloppement d'espĂšces vĂ©gĂ©tales rares et protĂ©gĂ©e[12].
Faune
La faune est pour l'essentiel constituée de renards, sangliers, chevreuils, liÚvres, faisans, perdreaux, etc.
La forĂȘt compte Ă©galement des oiseaux endĂ©miques en Ăle-de-France comme les engoulevents chassant les insectes la nuit et des batraciens.
Les espÚces déterminantes de la ZNIEFF sont la libellule fauve, la pie-griÚche écorcheur et le lézard vivipare.
Chasse
La chasse est pratiquĂ©e en forĂȘt de Coubert.
Les accotements sont réguliÚrement élagués afin de préserver la faune entomologique et de mieux sécuriser les lignes de tirs lors des chasses.
Gestion
Gestion forestiĂšre
Les forĂȘts domaniales de Coubert, et de ChĂątres et Liverdy, d'un contenance totale de 384,57 hectares, font l'objet d'un unique amĂ©nagement groupĂ©. La forĂȘt domaniale de ChĂątres et Liverdy est composĂ©e de trois petites parcelles isolĂ©es dont deux Ă ChĂątres et une Ă Liverdy-en-Brie. L'ensemble comprend une partie boisĂ©e de 344,51 hectares. Le reste soit 40,06 ha, est constituĂ© d'emprises diverses (lignes Ă©lectrique et parking notamment). Elles sont affectĂ©es en prioritĂ© Ă la fonction de production de bois, tout en assurant leur fonction Ă©cologique et sociale, dans le cadre d'une gestion durable[11].
L'ONF a pour mission d'assurer la pĂ©rennitĂ© du massif grĂące Ă son entretien tout en garantissant un dĂ©veloppement durable. Elle se doit de concilier l'intĂ©rĂȘt sylvicole avec l'intĂ©rĂȘt du public. Son principal objectif est l'accueil du public, comme toutes les forĂȘts dites pĂ©riurbaines. Elle assure par ailleurs une mission de production de bois, dont la vente aux exploitants forestiers couvre partiellement le financement de l'entretien et de la prĂ©servation du massif. Cette mission est toutefois entravĂ©e dans la forĂȘt domaniale de Coubert par la fragmentation du massif par l'interconnexion TGV. La forĂȘt est de facto essentiellement destinĂ©e Ă la production sylvicole. La forĂȘt est intensivement exploitĂ©e avec de nombreuses parcelles exclusivement composĂ©es d'alignements rectilignes de jeunes arbres.
La gestion forestiÚre prend aujourd'hui en compte le développement durable, c'est-à -dire les enjeux biologiques et écologiques, ce qui n'était pas le cas il y a seulement trente ans. Plus spécifiquement dans le massif, les milieux écologiques spécifiques comme les mares sont protégées.
La forĂȘt ne compte pas de maison forestiĂšre.
Gestion administrative
La forĂȘt domaniale de Coubert est la propriĂ©tĂ© de l'Ătat français, qui en dĂ©lĂšgue la gestion Ă l'ONF. L'Ătat assure le financement de l'entretien mais les collectivitĂ©s locales sont Ă©galement associĂ©es aux dĂ©cisions. Le Conseil dĂ©partemental de Seine-et-Marne participe Ă©galement Ă l'effort financier.
Les massifs forestiers franciliens sont soumis Ă d'intenses pressions fonciĂšres et urbaines. Ce n'est pas le cas de la forĂȘt de Coubert situĂ©e en zone rurale oĂč l'habitat est peu dense et dispersĂ©, hormis les secteurs de Roissy-en-Brie et Gretz-Armainvilliers dont les agglomĂ©rations s'Ă©tendent en milieu forestier (Domaine d'Armainvilliers et Bois Vignolles).
Les forĂȘts de la LĂ©chelle et de Coubert sont classĂ©es zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type II d'une superficie de 2 069 hectares[13].
Interconnexion TGV
Le triangle de Coubert Ă CrĂ©teil et Valenton a Ă©tĂ© mis en service le . Il permet la jonction des rĂ©seaux Sud-Est, Nord et Atlantique. La ligne se dĂ©branche de la LGV Nord Ă Moussy-le-Neuf et rejoint Coubert, oĂč un barreau permet de rejoindre la LGV Sud-Est Ă Moisenay, la ligne traversant le secteur 4 de la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e. De Coubert, la ligne nouvelle relie d'une part Valenton et se reconnecte Ă la grande ceinture jusqu'Ă la gare de Massy - Palaiseau, oĂč elle rejoint la LGV Atlantique, et d'autre part CrĂ©teil, pour se raccorder Ă la ligne classique Paris-Lyon. La longueur de la LGV Interconnexion en Ăle-de-France est de 104 km. Le rĂ©capitulatif des secteurs les plus sensibles et des mesures prĂ©vues met en Ă©vidence trois zones de Seine-et-Marne : forĂȘt domaniale de Coubert, Villeneuve-Saint-Denis et FaviĂšres. Pour ces trois zones respectivement, des Ă©tudes complĂ©mentaires, des passages pour la faune et une restructuration forestiĂšre Ă©taient prĂ©vus pour limiter l'impact de la ligne. Dans la zone de Coubert, l'impact attendu Ă©tait le dĂ©boisement de 24 hectares environ (soit 10 % du couvert boisĂ©) entraĂźnant la disparition de trĂšs bonnes stations forestiĂšres et de peuplements ayant fait l'objet d'amĂ©liorations. Les dĂ©blais ont Ă©tĂ© accumulĂ©s au nord-est du triangle sur une ancienne zone forestiĂšre. La SNCF a fourni Ă l'ONF une compensation financiĂšre dâun montant de 3,6 MF correspondant Ă son engagement[14].
Le potentiel Ă©cologique du boisement a Ă©tĂ© notoirement rĂ©duit par l'interconnexion des voies ferrĂ©es des TGV. Ces voies ferrĂ©es en tranchĂ©es scindent le massif ; elles excluent tout passage de la faune terrestre et il n'y a pas sur le secteur d'amĂ©nagement pour la traversĂ©e des animaux. De ce fait, les grands mammifĂšres voient leur aire de dĂ©placement trĂšs rĂ©duite. MĂȘme si les oiseaux peuvent passer outre les coupures des voies ferrĂ©es, ils sont dĂ©pendant d'une chaĂźne Ă©cologique qui est ici rompue. La seule richesse Ă©cologique qui peut subsister se localise aux lisiĂšres des massifs. C'est sur les franges du boisement que se dĂ©veloppe bon nombre d'insectes qui dĂ©butent une chaĂźne Ă©cologique. Cependant l'absence de milieu humide et de clairiĂšre font que les lisiĂšres sont principalement en limite des champs et les traitements intensifs des cultures limitent fortement le dĂ©veloppement entomologique[15]. Aucun amĂ©nagement n'a Ă©tĂ© prĂ©vu Ă l'origine et n'est envisagĂ© en 2020.
L'interconnexion dispose d'un poste électrique branché sur la ligne à trÚs haute tension, ainsi que d'une antenne de télécommunications.
Aménagement
La forĂȘt de Coubert est sommairement amĂ©nagĂ©e pour le public. D'une part elle a Ă©tĂ© ruinĂ©e en son cĆur par les lignes du TGV et les lignes Ă©lectriques. D'autre part plusieurs sections sont non accessibles, notamment les parties de la forĂȘt en propriĂ©tĂ© privĂ©e. Deux accĂšs sur la RD 96 vers les bois de Mertry et de Servolles Ă l'est et un accĂšs sur la RD 471 situĂ© Ă la limite de la forĂȘt domaniale de Coubert et de la forĂȘt de la LĂ©chelle Ă l'ouest permettent toutefois de dĂ©couvrir des parties bien prĂ©servĂ©es du massif.
La forĂȘt accueille en pĂ©riphĂ©rie au sud le parc du centre de rĂ©adaptation de Coubert et au nord les Golfs ClĂ©ment Ader et golf de la MarsaudiĂšre.
Le chĂąteau de la Grange le Roy dont le domaine de 75 ha Ă©tait candidat en 2018 pour la rĂ©ception des tonnes de terres gĂ©nĂ©rĂ©es par la construction du Grand Paris. Elles doivent permettre de revitaliser des terrains polluĂ©s impropre Ă la culture. Des milliers de m3 de terres polluĂ©es extraites du sous-sol sur lequel reposait l'ancienne usine Ă gaz du Landy avaient Ă©tĂ© charriĂ©es sur le site lors de la construction du Stade de France Ă Saint-Denis. La pollution existante sera confinĂ©e en dĂ©posant dessus 1,1 million de m3 de terre neutre issue des travaux du Grand Paris. La SAFER avait prĂ©emptĂ© le site dĂšs 2012 Ă la demande de Grisy-Suisnes. Les terrains vont retrouver leur vocation agricole, une ferme pĂ©dagogique sera crĂ©Ă©e, la bĂątisse va ĂȘtre rĂ©habilitĂ©e et l'ensemble sera ouvert au public[16].
La SociĂ©tĂ© du Grand Paris et l'Office national des forĂȘts ont signĂ© le une convention sur les mesures compensatoires aux travaux de dĂ©frichement rĂ©alisĂ©s dans le cadre de la construction de la ligne 15 Sud. Cinq forĂȘts bĂ©nĂ©ficieront Ă ce titre de travaux sylvicoles, dont la forĂȘt domaniale de Coubert avec 18 hectares valorisĂ©s[17].
Sociologie
La forĂȘt de Coubert, situĂ©e en zone rurale mais Ă proximitĂ© de plusieurs agglomĂ©rations comme Gretz-Armainvilliers et Tournan-en-Brie au nord ou Brie-Comte-Robert Ă l'ouest, reste peu frĂ©quentĂ©e en raison de sa fragmentation, son accessibilitĂ© limitĂ©e et sa quasi-absence d'amĂ©nagement.
Notes et références
- Coordonnées relevées à l'aide de Google Maps.
- Superficie en incluant la forĂȘt de la LĂ©chelle et les forĂȘts au nord jusqu'Ă la forĂȘt d'Armainvilliers.
- Longueur totale de la forĂȘt de Coubert du nord Ă Roissy-en-Brie au sud Ă Courquetaine.
- Largeur de la forĂȘt domaniale de Coubert d'ouest en est.
- Altitude moyenne de la forĂȘt domaniale de Coubert.
- ZNIEFF d'une superficie de 2 069 hectares.
- Superficies relevées à l'aide du Géoportail.
- Carte forĂȘt Coubert sur le site Commune-Mairie.
- Association de lâaquifĂšre des calcaires de Champigny en Brie, « Etat des connaissances sur la nappe des calcaires de Brie », sur https://www.aquibrie.fr/, (consultĂ© le ).
- FerriĂšres sur le site de l'Agence des Espaces Verts de la rĂ©gion Ăle-de-France.
- ArrĂȘtĂ© du 29-12-2012 Approbation des documents d'amĂ©nagement des forĂȘts domaniale de Montcaut La Crouzette (09), de Coubert et de ChĂątres et Liverdy sur le site du MinistĂšre de l'agriculture et de l'alimentation.
- Des végétaux rares sous les lignes haute tension sur le site du journal Le Parisien.
- ForĂȘt de la LĂ©chelle et de Coubert (Identifiant national : 110020154) sur le site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel.
- Bilan LOTI de la LGV Interconnexion Ile-de-France sur le site du ministĂšre de la Transition Ă©cologique et solidaire.
- Plan Local d'Urbanisme de Coubert Diagnostic sur le site de la mairie de Coubert.
- Le chùteau de la Grange Le Roy reprend vie sur les déblais du Grand Paris sur le site du journal Le Parisien.
- Ligne 15 Sud du Grand Paris Express : prÚs de 17 000 arbres seront plantés sur le site de la Société du Grand Paris.