Famille de Saint-Mauris-en-Montagne
La Famille de Saint-Mauris-en-Montagne est une ancienne famille éteinte[1] de la Franche-Montagne ; elle reçut très tôt la gardienneté héréditaire des villes et châteaux de cette contrée avec les fiefs et les titres qui en dépendaient et qu'elle gardait plusieurs siècles durant[2].
Le manoir d'Ambon
Le manoir d'origine de la famille de Saint-Mauris-en-Montagne n'existe plus, il se dressait près d'Ambon (à peu de distance de Cour-Saint-Maurice où se trouve le belvédère du baron d'Ambon, au-dessus des gorges du Dessoubre[2]) ; là se réunissaient souvent les comtes de la Roche et de Montjoie avec lesquels la maison de Saint-Mauris contractait de fréquentes alliances, déjà en 1060 Richard de Saint-Mauris épousait Adeline de Montjoie[2]. Au cours du siècle suivant ils intervenaient souvent par des donations dans la ville de Saint-Hippolyte et dès lors ils portèrent le titre de seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne[2]. Les biens de la famille de Saint-Mauris était considérable en ce XIe siècle car en 1040 Hugues Ier de Salins, archevêque de Besançon, donnait à l'abbesse de Baume-les-dames, sa tante, la propriété de quatorze églises dont celle de Saint-Maurice en Ajoie[2].
Armoiries
- de sable à deux fasces d'argent, timbrées d'une couronne de marquis, sommée d'un heaume grillé d'argent (taré de front à sept grilles), damasquiné d'or, ornées d'une couronne antique de baron et de ses lambrequins aux émaux de l'écu, et ayant pour cimier un maure naissant (issant de carnation), tenant de la main dextre un badelaire menaçant, et de la senestre une banderole flottante de sable, portant en lettres d'argent le cri : plus de deuil que de joye.
- Tenants : Deux maures ceints et tortillés d'argent, tenant d'une main l'écu et une bannière en pénon, au blason de l'écu, et de l'autre, un bandelaire nu, et autour ou au-dessus de l'écu la devise : antique, fier et sans tache.
- Devise : Antique, fier et sans tache. La devise primitive était : De la mor je me ris[3].
- Cri : Plus de deuil que de joye.
- Adage : Léaleté (loyauté) de Saint-Mauris[4]
La branche aînée (élevée à la pairie) posait les armoiries sur un manteau de pair, de velours bleu, brodé d'or, doublé d'hermine, sommé de la toge ou bonnet de pair aussi en velours bleu, à houppe d'or, cerclé de la couronne de marquis[5] - [6].
Les villages de Saint-Mauris
La maison de Saint-Mauris avait été élevée à la pairie en 1827 par Charles X[6], elle était une des plus anciennes de la haute noblesse de Franche-Comté[5]. Elle avait donné son nom à trois villages du bailliage de Baume-les-Dames : Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-les-Saint-Mauris et Saint-Mauris-sur-le-Doubs[5]. Les deux premiers étaient possédés jusqu'en 1792 par la branche des marquis de Saint-Mauris dite des "barons de Châtenois" et dont les membres avaient été admis aux honneurs de la cour en 1787[5]. Le fief de Saint-Mauris-sur-le-Doubs avait été retiré des possessions de cette famille depuis 1530 sans raison apparente[6]. Parmi ses domaines se trouvait les marquisats de Genevrey et de Spincourt en Lorraine, les comtés de Saulx et de Lambrey, les baronnies de Châtenois et de la Villeneuve, les châteaux forts de Mathay, Bermont, Roye, Allenjoye, Bambrouch, ainsi qu'un très grand nombre de villages, de terres ou de fiefs seigneuriaux en plus d'hôtels et de maisons à Besançon, Dole, Remiremont, Vesoul, Montbéliard, Saint-Hippolyte, Mirecourt, et Louvain[5]. Ils se distinguaient lors de la guerre entre Armagnac et Bourguignons, au siège d'Orléans, à la bataille de Pavie où Hugues de Saint-Mauris était armé chevalier par Charles Quint et lors de la révolte des Pays-Bas où deux des seigneurs de Saint-Mauris étaient tués en 1583[2].
Saint-Georges et Saint-Louis
Elle comptait plusieurs chevaliers croisés qui avaient accompagné les comtes de La Roche et de Montjoie aux croisades des XIIe siècle et XIIIe siècle, un membre du conseil de régence du duché de Bourgogne sous Philippe de Rouvre ainsi qu'un grand nombre de chevaliers et d'hommes d'armes[5]. Elle avait été reçue dans les ordres des chevaliers de Saint-Georges (fondé en 1315 par Odoard de Montagu[2]), de Saint-Louis, cette famille a compté des abbesses à Saint-Jean, Saint-Étienne, Remiremont, Lyon, Murbach, Guebwiller, Lure, Maubeuge et Liège[5]. Après la guerre de dix ans à laquelle participaient plusieurs des Saint-Mauris cette famille continuait son ascension dans la noblesse Franc-Comtoise grâce à sa renommée militaire jusqu'à la Révolution française qui lui faisait perdre son antique résidence des montagnes du Doubs[2].
Les croisades
Jean III de Saint-Mauris, à la tête d'une troupe de francs-montagnards[2], avait accompagné le comte Jean de La Roche, qui était son parrain, dans l'une des dernières croisades et celui-ci pour le remercier de sa bravoure lui faisait épouser Simonne de Vennes, une parente, et lui confiait des droits considérables dans les terres du comté de La Roche[2]. Jean III devenait le premier membre de la maison de Saint-Mauris-Châtenois, son frère aîné créait la branche des Saint-Mauris-Berchenet qui se séparait de la première vers la fin du XIIIe siècle[2]. C'est en souvenir de ces croisades que la maison de Saint-Mauris portait dans son blason, en cimier, un maure brandissant une épée d'argent[2].
Généalogie
La famille de Saint-Mauris donna naissance à trois branches au cours des siècles :
- Celle issue d'Albert de Saint-Mauris, au XIe siècle, qui avait eu pour enfants Bernard, Guy et Vuillaume tous nommés frères et fils d'Albert dans des chartes de 1130, 1134 et 1138 ; de laquelle sortirait Marguerite de Saint-Mauris épouse de Richard II, sire de Saint-Mauris en 1250.
- Celle des seigneurs de Saint-Mauris-sur-le-Doubs qui s'éteignait en 1360.
- Celle des Saint-Mauris-Berchenet, seigneurs châtelains de Mathay, Roye, Bermont, Bustal, Allenjoie avec le gouvernement de L'Isle-sur-le-Doubs et de Neuchâtel qui s'éteignait au cours du XVIe siècle[2].
Richard de Saint-Mauris, Henry et Albert, tous frères, vivaient vers 1060. Ils sont les trois premiers seigneurs de cette maison dont il a été possible de retrouver la trace.
Richard Ier de Saint-Mauris, chevalier, vivait vers 1060. Vers la fin du XIe siècle il fait le don d'un canton de vigne situé au Mont-des-Vandales (Vregille) à l'abbaye Saint-Paul de Besançon.
Mariage et succession :
Il épouse Adeline de Montjoie de qui il a :
- Bernard qui suit,
- Pierre, (? - 1169), chanoine à Besançon,
- Lambert, vivant en 1130,
- Hugues, chevalier, chambellan de l'archevêché, mentionné dans une charte de l'abbaye Notre-Dame de Belchamp en 1134,
- Vuillaume, religieux de l'abbaye de Lieu-Croissant en 1138,
- Corvaur, vivant en 1134,
- Rodolphe, chevalier, il épousait Damnaz de Parcey vers 1140.
Bernard de Saint-Mauris, (? - 1180), écuyer. Il fait des dons à l'abbaye des trois rois en 1134, il est mentionné dans le nécrologe de l'abbaye Saint-Paul de Besançon où il est dit que le 6 des calendes de , est mort Bernard de saint-Mauris, qui, avec Pierre et Martin, ses fils, nous ont par ci-devant donné une vigne, cise au Mont des Vandales ; comme Adeline, femme de Richard de Saint-Mauris, chevalier, son père, nous avait déjà donné un chazal à Nancray....
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a
- Pierre Ier qui suit,
- Martin, mentionné dans le nécrologe de l'abbaye Saint-Paul de Besançon en 1180,
- Lambert, chanoine de Saint-Étienne en 1184,
- Jean, (? - 1160), chanoine et garde des sceaux de Besançon,
- Vuillaume, religieux des trois rois en 1177.
Pierre Ier de Saint-Mauris, écuyer puis chevalier, mentionné dans une charte de donation faite par Evrard de Villers et, avec son père, dans des titres de l'abbaye des trois rois en 1169 et 1180.
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a
- Jean Ier qui suit,
- Rodolphe, chevalier,
- Humbert, chevalier,
- Conrad, chevalier,
- Pierre, chevalier, mort en 1223 selon le nécrologe de Saint-Étienne de Besançon.
Jean Ier de Saint-Mauris, écuyer puis chevalier, il est mentionné dans des titres de 1200 selon un titre du cabinet du roi, de 1221 et de 1250.
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :
- Jehan II qui suit,
- Humbert, vivant en 1250,
- Thiébaud, chevalier, vivant en 1230,
- Conrad, chevalier, il fonde la branche des seigneurs de Saint-Mauris-sur-le-Doubs dite "de Sauvaget" éteinte en 1530.
Jehan II de Saint-Mauris, écuyer puis chevalier, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court, Fleurey et Roye, mentionné dans des titres de 1250 et de 1251.
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :
- Richard II qui suit,
- Richard, chevalier, il épouse Agnès de Quenoche,
- Perrin, damoiseau et écuyer, vivant en 1300,
- Odat, damoiseau et écuyer, vivant en 1286,
- Guy, damoiseau et écuyer,
- Hugues, chevalier en 1268,
- Virgile, damoiseau et écuyer, vivant en 1275.
Richard II de Saint-Mauris, (? - 1304), écuyer puis chevalier. Seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court, Lomont, Roye, Accolans, Trévillers, Belleherbe et Battenant.
Mariage et succession :
Il épouse Marguerite de Saint-Mauris sa parente, de qui il a :
- Jean, dit "l'ainé", chevalier, il fonde la branche dite "de Berchenet", seigneur châtelains de Mathay, de Bermont et de Bustal éteinte au XVIe siècle,
- Hugues, chevalier,
- Guy, chevalier en 1340,
- Henri, chevalier,
- Jehan III dit "le Jeune" qui suit,
- Othenin, damoiseau, il achète en 1304 à son frère Jean la seigneurie de Belleherbe et devient homme d'armes puis en 1350 un des seigneurs de la cour du duc de Bourgogne,
- Colin, il épouse Clémence de Montjoie-le-Château en 1318,
- Pierre, abbé de Bonlieu en 1325 et 1348,
- Jacquette, abbesse Béguine,
- Isabelle, dame de Baume
Jehan III de Saint-Mauris, chevalier croisé, dit "le Jeune", seigneur de Saint-Mauris, de Cour-Saint-Maurice, de Battenant et de Lomont. Il accompagne en Palestine Jean de La Roche son parent et parrain. ce dernier pour le remercier de sa bravoure à la Septième croisade[7] le marie à Simone de Vennes en 1302 et lui donne à perpétuité les droits de pêche, de chasse, de sépulture, de préséance à l'église de Saint-Hippolyte etc. Il hérite des biens de son père qu'il transmet à ses héritiers sauf le fief de Lomont qu'il vend à Renaud de Bourgogne, comte de Montbéliard, en 1288.
Mariage et succession :
Il épouse le Simonette, fille de Jacques de Vennes et d'Anne de Présentevillers, de qui il a :
- Richard III, dit "le Viel" qui suit,
- Richard dit "le jeune", écuyer,
- Michel, damoiseau, il épouse en 1386 Etiennette/Etevenette de La Porte,
- Étienne, damoiseau, gentilhomme de la cour et de l'hôtel du Duc de Bourgogne,
- Perrin, écuyer, homme d'armes, vivait en 1333,
- Thiébaud, homme d'armes, vivait en 1372,
- Gauthier, homme d'armes, gentilhomme de la cour du duc de Bourgogne,
- Renaud, damoiseau, il épouse Jeannette de Falon,
- Alix, dame de Tournans et Trouvant, elle épouse en 1355 Richard de Vennes, chevalier,
- Simone/Simonette, dame de Vellerot et Delezvy, elle épouse en 1339 à Vuillaume de Vennes, écuyer,
- Agnès, dame du Fays, elle épouse en premières noces en 1330 Jean Ier de Montjoie, baron de Montjoie, puis en secondes noces en 1338 Jean de Trévillers, écuyer,
- Jeanne, elle épouse en 1350 Pierre/Odat de Crosey.
Richard III de Saint-Mauris, damoiseau puis chevalier, dit le viel, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Fleurey, Accolans et Rahon. Il fait partie du nombre des seigneurs qui composent le conseil de régence pendant la minorité du duc Philippe de Rouvre en 1349 et participe à la libération, en 1366, de l'abbé de Saint-Paul de Besançon détenu à Besançon.
Mariage et succession :
Il épouse en 1355 Jeanne/Alix de Vuillafans de qui il a :
- Guillaume qui suit,
- Jeanne, abbesse de Notre-Dame de Migette,
- Colin, damoiseau, homme d'armes en 1417, il épouse en 1440 Jeanne, fille de Jean de Provenchères,
- Jeannette, dame de Liebvillers, elle épouse en 1417 Philippe de Renédale,
- Marguerite, elle épouse en 1406 Jacques de Breurey, damoiseau,
- Marc, chevalier de la confrérie de Saint-Georges,
- Estevenin.
Guillaume de Saint-Mauris, damoiseau et homme d'armes du duc de Bourgogne, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-Saint-Mauris, Battenant, Accolans, à Rahon, de la Grosse-Maison de Belvoir, à Sancey et à Vellerot.
Mariage et succession :
Il épouse en 1396 Jeanne, dame de Sancey et de Vellerot, fille de Jacques d'Aucelle et de Jeanne de Sancey. tous deux inhumés dans la chapelle de l'église de Saint-Mauris. Il a :
- Jean IV qui suit,
- Huguenin, homme d'armes en 1418
- Étienne, écuyer-panetier du duc de Bourgogne et l'un de ses capitaines, il épouse Huguette de Grammont, dame de Remiremont,
- Michel, religieux à l'abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs en 1450,
- Vuillemette, elle épouse en 1440 Odat, sire d'Esnans,
- Anne, dame de l'abbaye Notre-Dame de Migette,
- Marguerite, dame de l'abbaye Notre-Dame de Migette,
- Louise, (? - ), elle épouse le Nicolas de Saint-Martin, (? - ), écuyer.
Jean IV de Saint-Mauris, (? - après 1460), chevalier de Saint-Georges en 1437, homme-d'armes puis écuyer du duc Philippe III de Bourgogne en 1460, chambellan du duc Charles le Téméraire en 1470 et de Louis XI. Seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-Saint-Maurice, à Sancey, Fleurey, Accolans et Battenant.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1450 Guillemette, fille d'Hugues de Blandans et de Jeanne de Montureux, puis en secondes noces en 1478 Louise de Rougemont. Du premier mariage il a :
- Pierre II qui suit,
- Philibert, damoiseau, homme d'armes, il épouse en 1488 Agnès de Bauffremont,
- Isabelle,
- Pernette.
Pierre II de Saint-Mauris, (? - après 1494), chevalier de Saint-Georges, capitaine gouverneur du château de Chatillon en 1494. Seigneur de Saint-Mauris, Cour-Saint-Maurice, à Sancey, Fleurey, Battenant, Bief, Accolans et de la Grosse Maison de Belvoir mouvante de la seigneurie de Belvoir.
Mariage et succession :
Il épouse en 1478 Françoise, fille d'Henry de Rougemont et de Béatrix de Sainte-Agnès, de qui il a :
- Hugues qui suit,
- Huguenin, dit "le jeune", il épouse en 1550 Catherine de Montjoie,
- Pierre, (? - 1560), grand-prieur de Murbach et de Lure,
- Guillaume,
- Claudine, elle épouse en 1510 Jean de Mathay, chevalier,
- Rose, dame de Migette en 1516,
- Marguerite, elle épouse en 1515 Étienne de Crosey, (? - ).
Hugues de Saint-Mauris, seigneur de Saint-Mauris en Montagne, de Cour-Saint-Maurice, à Sancey, de Fleurey, de Belherbe, de Battenant, de Roye, d'Accolans, à Rahon et de la Grosse maison de Belvoir. Capitaine-gouverneur de la Franche-Montagne et des comté, villes et châteaux de la Roche, Saint-Hippolyte et Maîche. Armé chevalier par Charles Quint après la bataille de Pavie, chevalier de Saint-Georges.
Mariage et succession :
Il épouse le à Claudine, fille de Thiébaud de Mugnans et de Claude d'Amance, de qui il a :
- Jean V, il fonde la branche dite "de Sancey", seigneur à Sancey et de la Grosse Maison de Belvoir.
- Pierre III qui suit,
- Nicolas, il fonde la branche dite "de Lambrey",
- Hugues, il épouse en 1580 Catherine de Courbessaint,
- Jean, grand-prieur et vicaire-général au monastère de Condat et abbé de l'abbaye Notre-Dame du Miroir,
- Jean-Claude-Marc, grand-prieur et vicaire-général au monastère de Condat et abbé de l'abbaye Notre-Dame du Miroir,
- Pierre, (? - 1525), grand-prieur de l'abbaye de Murbach et de l'abbaye de Lure,
- Claudine, elle épouse en premières noces le Thiébaud de Jussey, puis en secondes noces François de Leugney, gouverneur de Montfaucon,
- Lucie, elle épouse Pierre de Vaudrey,
- Isabelle.
Pierre III de Saint-Mauris, (? - après 1603), baron de Chatenoy. Co-seigneur avec ses frères de Saint-Mauris-en-Montagne, chevalier de Saint-Georges, capitaine et gouverneur de la Franche-Montagne, député des états du comté en Flandre et en Espagne.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1550 à Anne de Courbessaint, puis en secondes noces en 1564 Philiberte, fille de Louis de Vuillafans et de Jeanne de Lambrey. Du second mariage il a :
- Adam qui suit,
- Claude-Gaspard, il épouse en 1585 Marguerite de Champagne,
- Chrétienne, elle épouse en 1600 Pierre du Houx de Vioménil,
- Jeanne, elle épouse le Antide-Gaspard, comte de la Verne, commandant de Dole,
- Marguerite, dame de Montigny,
- Étienne, dame de l'abbaye Notre-Dame de Migette,
- Philipotte.
Adam de Saint-Mauris, (? - vers 1633), baron de Chatenoy et de Saint-Mauris, seigneur de Saulx, Sainte-Marie, Lambrey..., chevalier de Saint-Georges, colonel de cavalerie, commandant de la Franche-Montagne.
Mariage et succession :
Il épouse le Bonne, (vers 1577 - ?), chanoinesse novice à Baume jusqu'en mars 1603, fille de Pierre de Cointet et de Claudine de La Tour Saint-Quentin, de qui il a :
- François qui suit,
- Adrien, capitaine et commandant de deux cents chevau-légers du terce (en Bourgogne : régiment de deux mille hommes d'infanterie et de mille de cavalerie) de bourgogne,
- Luc, capitaine d'un terce aux Pays-Bas en 1647,
- Nicolas,
- Benigne, capitaine de deux cents Bourguignons,
- Béatrix, elle épouse en premières noces en 1626 Jean-Jacques de Blicterswick, (? - 1636), baron de Montclef, chevalier de Saint-Georges, capitaine de cent cuirassiers au régiment de Saint-Mauris, puis en secondes noces Antoine, baron de La Bérardière,
- Anne, abbesse de Montigny en 1651,
- Jacqueline, dame de l'abbaye Notre-Dame de Migette en 1626.
François de Saint-Mauris, baron de Châtenoy, de Lavilleneuve et de Saulx, chevalier de Saint-Georges en 1662, général-major de bataille, commandant au comté de Bourgogne, maître de camp d'un terce d'infanterie et d'un corps de dragons.
Mariage et succession :
Il épouse en 1645 Hermelinde, dame du Château fort de Bombronch, comtesse d'Oyenbrugge et de Duras, chanoinesse du chapitre de Maubeuge, fille de Jacques d'Oyenbrugge et d'Anne de Berlo, de qui il a :
- Charles-Emmanuel qui suit,
- Claude-Louis, il fonde la seconde branche de Lambrey
- Antoine-Pierre, Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1672[8], chevalier de Saint-Georges en 1682 et de Saint-Louis en 1694, colonel d'un régiment de cavalerie de son nom,
- Martine, elle épouse en 1664 François-Gabriel de Jouffroy-Gonsans,
- Anne, dame de l'abbaye Notre-Dame de Migette,
- Claudine, dame de l'abbaye Notre-Dame de Migette.
Charles-Emmanuel de Saint-Mauris, comte de Saint-Mauris, baron de Châtenois, Lavilleneuve et de Saulx, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Georges en 1680, maréchal des camps, major-général de toute la cavalerie des armées du roi.
Mariage et succession :
Il épouse en 1679/82 Marie-Françoise, (vers 1648 - ?), comtesse de Ligniville, chanoinesse d'Épinal, fille de Nicolas de Lignéville et de Catherine de Pouilly, de qui il a :
- Paul-François qui suit,
- Joseph-Louis/Loup, (? - 1735), Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1701[9] et de Saint-Louis en 1734, capitaine puis chef de brigade des carabiniers de France,
- Jeanne-Claude, (vers 1685 - ?), chanoinesse du haut chapitre de Remiremont en 1699, elle épouse en 1728 Humbert, (? - ), comte de Précipiano, baron de Soye, chevalier de Saint-Georges, capitaine de cavalerie au régiment de Saint-Mauris,
- Marie-Thérèse, dame grande tourière du chapitre de l'abbaye de Remiremont, lieutenante de la princesse Anne-Charlotte de Lorraine, abbesse de l'Abbaye de Remiremont en 1696.
Paul-François de Saint-Mauris, (vers 1683 - ?), marquis de Saint-Mauris, baron de chatenois, Lavilleneuve et de Saulx, capitaine de cavalerie puis capitaine des cuirassiers du roi, titré marquis en 1705.
Mariage et succession :
Il épouse en 1707 Bernardine-Joséphine, comtesse de Lallemand, fille de Gaspard Bonaventure de Lallemand et d'Anne-Thérèse de Rahon, de qui il a :
- Charles-Emmanuel-Xavier qui suit,
- Ardouin-Alexandre, comte de saint-Mauris, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, il épouse en 1759 Charlotte, fille de Gabriel d'Eshierres de Bonneval et de Justine d'Agoult,
- Charles-Emmanuel, comte Lambrey-Sainte-Marie, seigneur de Jasney et de Courcelles, lieutenant-général des armées du roi, maréchal des camps et armées du Roy, commandant-général général des îles du Vent du Mexique, gouverneur des ville et châteaux de Péronne, inspecteur d'infanterie, colonel d'un régiment de son nom et Ordre de Saint-Jean de Jérusalem le [10], de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de Saint-Georges, il faisait héritiers des terres de Saint-Mauris-en-Montagne, entre autres, ses neveux en 1787,
- Louise-Martine, chanoinesse et doyenne du chapitre de l'abbaye Notre-Dame de Migette,
- Anne-Thérèse, chanoinesse et doyenne du chapitre de l'abbaye Notre-Dame de Migette.
Charles-Emmanuel-Xavier de Saint-Mauris, (Châtenois le - Châtenois le ), marquis de Saint-Mauris, baron de chatenois et de Lavilleneuve, comte de Saulx, capitaine de cavalerie puis colonel et officier-général des armées du roi.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces le Henriette, fille de Wilhelm Heinrich Quad von Landskron et de Julie d'Albert, puis en secondes noces en /53 il épouse Gabrielle-Françoise-Bernarde, (? - avant 1788), marquise de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont, fille de Louis-Antoine de Raigecourt et d'Anne-Marie de Gournay. Du second mariage il a :
- Charles-Emmanuel-Polycarpe qui suit,
- Louis-Emmanuel-Alexandre, il fonde la troisième branche de Lambrey,
- Gabriel-Bernard, ( - ?), comte de Saint-Mauris, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de Saint-Georges, ancien page de Louis XVI, officier supérieur de cavalerie, colonel, chef de l'état-major général des gardes nationales du département.
Charles-Emmanuel-Polycarpe de Saint-Mauris, (Saulx le - Colombier le ), marquis de Saint-Mauris, baron de chatenois, de Lavilleneuve, de Saulx et de Genvray, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne et des possessions primitives de sa famille, membre associé correspondant de l'Académie des Sciences, Belles Lettres, et Arts de Besançon, pair de France, maréchal des camps et armées du roi, inspecteur-général des gardes nationales, chevaliers des ordres de Saint-Louis, chef et gouverneur de celui de Saint-Georges.
Mariage et succession :
Il épouse le Élisabeth-Marie-Charlotte-Léopolde, (Metz le - Colombier le ), marquise de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont), fille de Christophe de Raigecourt et de Marie Josèphe de Saintignon, de qui il a :
- Christophe-Marie-Charles-Emmanuel-Auguste qui suit,
- Charles-Emmanuel-Anne-Gabriel-Achille, (Châtenois le - 1794), officier à l'armée de Condé,
- Charlotte-Catherine-Alexandrine, chanoinesse de Remiremont, morte en 1831,
- Charlotte-Mélanie-Athénaïs, chanoinesse de Remiremont née en 1782,
- Thérèse-Joséphine-Zoé, (1783 - Remiremont le ), chanoinesse de Maubeuge en 1786.
Christophe-Marie-Charles-Emmanuel-Auguste de Saint-Mauris, ( - ?), marquis de Saint-Mauris-Chatenois, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Georges et de Saint-Louis.
Mariage et succession :
Il épouse le Ferdinande-Françoise-Nicole, (Clomont le - ?), fille de Simon de Villers La Faye et de Dorothée de Grammont, de qui il a :
- Marie-Charles-Emmanuel-Edouard, (Colombier - ?), marquis de Saint-Mauris-Châtenois, officier de dragons, au service de sardaigne, dans le régiment de la reine, appelé à la pairie héréditaire, gentilhomme de la chambre du roi Charles X. Il épouse le Adélaïde-Caroline-Antide, (Paris le - Paris le ), fille de Clément-Édouard de Moustier et de Marie-Caroline de La Forest, de qui il a :
- Charles-Emmanuel, (1829 - ?), il épouse en janvier 1863 Théoduline Marie Françoise, fille d'Alfred-Marie-Charles-Emmanuel de Saint-Mauris et de Caroline de Chavagnac,
- Marie-Ferdinande-Caroline-Odélie-Claire, ( - ), elle épouse le Claude-Charles Florimond de Namur, ( - ),
- Claire, ( - ?), elle épouse le Charles Mouchet de Battefort, ( - Dracy ),
- Alfred-Marie-Charles-Emmanuel, (Clervans 1810 - Saint-Sulpice le ), page de Charles X puis sous-lieutenant dans les dragons de la garde, il démissionnait en 1830 pour refus de serment. marquis de Saint-Mauris. Il épouse le Caroline, (Saint-Sulpice le - Clervans le ), fille de Gabriel de Chavagnac et de Clémentine de Champagné de qui il a :
- Théoduline-Marie-Françoise, elle épouse en janvier 1863 Charles-Emmanuel de Saint-Mauris,
- Charles, (1840 - après 1899), marquis de Saint-Mauris,
- Emmanuel Clément Edouard, (1851 - 1876).
Conrad de Saint-Mauris, chevalier, seigneur de Saint-Mauris en Montagne et de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, il est le fils de Jean Ier de Saint-Mauris[11].
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :
- Jean qui suit,
- Marguerite, elle épouse son parent Richard de Saint-Mauris, (? - 1304), écuyer, fils de Jehan de Saint-Mauris.
Jean de Saint-Mauris, dit "Sauvaget", chevalier, seigneur de Saint-Mauris en Montagne et de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, de Colombier, Chevroul, Amancey, Villars-sous-Écot, la Côte-Sauvageot[11].
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a Jean Sauvaget qui suit.
Jean de Saint-Mauris Sauvaget, damoiseau, seigneur de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, Dambelin, Colombier, Savoureux et de l'Isle. Homme d'armes dans les armées de Bourgogne, écuyer de Thièbaud de Neuchâtel-Bourgogne, chevalier en 1359[11].
mariage et succession :
Il épouse Marguerite, fille de Jeannin de Dambelin et d'Alix de Raincourt, de qui il a :
- Jean qui suit,
- Catherine, elle épouse Guillaume de Bustal,
- Marguerite, elle épouse Pierre d'Aigremont.
Jean de Saint-Mauris Sauvaget, damoiseau et écuyer, homme d'armes dans les armées de Bourgogne en 1417, seigneur de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, Dambelin, Mésandans et Montmartin[11].
Mariage et succession :
Il épouse en premières noces Marguerite de Trévillers, puis en secondes noces N... d'Epenoy, du second mariage il a Claude qui suit.
Claude de Saint-Mauris Sauvaget, écuyer, homme d'armes en 1473. En 1495 et 1497 il achète de ses cousines Bonne et Adeline leurs parts dans les seigneuries de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, Colombier, Savoureux, Villars-sous-Écot et la Côte-Sauvageot[11].
Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a Thiébaud, écuyer, seigneur de Saint-Mauris-sur-le-Doubs, Colombier, Savoureux, le Châtelot, la Côte-Sauvageot et l'Isle. Il épouse Jeannette. La postérité n'est pas connue.
Seconde branche de la maison de Saint-Mauris en Montagne, parfois désignée par les surnoms de Saint-Mauris de Mathay, de Roye, de Bermont et par le surnom de Berchenet[11] - [12].
Jean de Saint-Mauris en Montagne, dit "l'Aîné" ou "le Vieil", écuyer, fils de Richard II de Saint-Mauris et de Marguerite.
Mariage et succession :
Il épouse Jeanne, fille de Fromont de Tramelay et de Jeanne de Vaudrey, de qui il a Berchin qui suit.
Berchin de Saint-Mauris, écuyer, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Saint-Mauris-sur-le-Doubs, des châteaux de Mathay et de Roye et des fiefs de Longevelle, le Châtelot, Colombier, Montécheroux, lougne, Boncourt, Neufchâtel et Bustal.
Mariage et succession :
Il épouse en 1348 Jeanne de Trévillers, dame de Battenant, de qui il a Jean qui suit.
Jean de Saint-Mauris en Montagne, damoiseau, dit le Berchenet, seigneur des forteresses de Mathay, de Roye et des fiefs de Sancey, Longevelle, Bustal, Brétigney, Montécheroux, Colombier, le Châtelot, Réclère, Fleurey, Battenant, Mésandans, Lougne, Saichent et Boncourt. Homme d'armes en 1372 dans les armées Bourguignone, écuyer de Thiébaud de Neuchâtel.
Mariage et succession :
Il épouse en 1388 Jeanne de Janney, dame de Janney, Valonne, Huanne, Romain et Montmartin de qui il a :
- Thiébaud Ier Berchenet qui suit,
- Henry, écuyer,
- Béatrix.
Thiébaud Ier Berchenet de Saint-Mauris-en-Montagne, damoiseau, seigneur des forteresses de Mathay, de Roye et des fiefs de Courcelles et Dung, homme d'armes dans les armées de Bourgogne.
Mariage et succession :
Il épouse en 1410/19 Jeanne de Durney de qui il a :
- Thiébaud II Berchenet qui suit,
- Gérard, dit "Berchenet", il fonde la branche dite "de Bustal" (Beutal),
- Jean, chevalier de Saint-Georges,
- Pierre, chanoine du chapitre métropolitain de Besançon et de l'église de Montbéliard,
- Antoine, écuyer du duc Philippe III de Bourgogne en 1460.
Thiébaud II Berchenet de Saint-Mauris-en-Montagne, (? - après 1482), écuyer, seigneur des forteresses de Mathay et de Roye, homme d'armes en 1444, chevalier de Saint-Georges en 1467.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1440 Jacqueline Dufourg, puis en secondes noces en 1448 Henriette de Boigne.
Du premier mariage il a :
Du second mariage il a :
- Adrien qui suit,
- Jeanne, dame à l'abbaye Sainte-Odile en 1482,
- Marguerite, elle épouse vers 1498 Jacques, baron de Grammont-Granges.
Adrien de Saint-Mauris-en-Montagne, (? - 1536), seigneur des forteresses de Mathay et de Bermont, chevalier de Saint-Georges en 1498, lieutenant pour le roi de Bohème au comté de Bourgogne, capitaine et gouverneur de l'Isle-sur-le-Doubs, Neuchâtel. Enterré à Mathay.
Mariage et succession :
Il épouse en 1480 Marie, fille d'Antoine de Grammont et de Marguerite de Vellefaux, de qui il a :
- Thiébaud III qui suit,
- Henriette, elle épouse en 1520 Anathoile de Vy, chevalier de Saint-Georges, seigneur de Vy et de Fresse,
- Jacquette, dame de l'abbaye noble de Baume, prébendière en 1523,
- Marguerite, (? - 1526), elle épouse en 1520 Claude de Montureux-Ferrette, chevalier, baron de Mélisey.
Thiébaud III de Saint-Mauris en Montagne, seigneur des forteresses de Mathay et de Bermont, chevalier de Saint-georges en 1528, capitaine, gouverneur et grand-bailli de Neuchâtel.
Mariage et succession :
Il épouse en 1526 Claudine, fille de Jacques de Colombier, seigneur du dit lieu et d'Allenjoie, de qui il a :
- Jean qui suit,
- Claudine, dame de Belmont et de Brémondans, elle épouse le Jean de Mugnans, seigneur de Mugnans, Laissez, Luz, Villerspôt et Saulx,
- Isabelle, dame de l'abbaye de Baume en 1550,
- Madeleine,
- Jean,
- Balthasard, prêtre.
Jean de Saint-Mauris en Montagne, seigneur des forteresses et seigneuries de Mathay, Bermont, Roye, la Côte, Longevelle-sur-le-Doubs..., chevalier de Saint-Georges en 1556.
Mariage et succession :
Il épouse en 1557 Françoise de Grammont, de qui il a :
- François,
- Simon, Valentin et Remi, tous trois mort très jeune,
- Gaspard, officier au service de l'empereur, tué à l'âge de dix-neuf ans,
- Marguerite, dame du chapitre noble de Baume en 1590.
François de Saint-Mauris en Montagne, seigneur des forteresses et seigneuries de Mathay, Bermont, Roye, la coste, Courcelles, Allenjoie, Dung, Longevelle, officier de l'empereur, tué en 1583.
François de Saint-Mauris ainsi que son frère Gaspard étaient les derniers de cette branche. Ils avaient fait leurs testaments en faveur de Françoise de Grammont, leur mère, elle apporta cet héritage lors de son mariage en secondes noces avec Claude-François, comte d'Arberg et de Valangin. De là les biens, dont Mathay, passèrent dans la maison de Lallemand lors du mariage d'Olimpe-Hippolyte d'Arberg et de Valengin avec Charles-Baptiste, comte de Lallemand. Cette famille les possédait encore en 1790.
Troisième branche de la maison de Saint-Mauris-en-Montagne sortit de la seconde, et qui, comme elle, adopta un moment le surnom de Berchenet, dérivé de Berchin, nom de baptême d'un de leurs premiers membres. Lors de leur séparation de la souche elle prenait aussi le surnom de Bustal par l'héritage des maisons de Beutal et d'Allenjoie, et écartela de Bustal (d'or, à trois fasces de sable)[11].
Gérard Berchenet de Saint-Mauris-en-Montagne, écuyer, il est le fils de Thiébaud Ier Berchenet de Saint-Mauris (branche de Berchenet) et de Jeanne de Durney.
Mariage et succession :
Il épouse en 1460 Agnès de Bustal (Beutal), dernière et héritière de cette maison, de qui il a :
- Jean qui suit,
- Philippe,
- Pierre, chanoine de la métropole de Besançon,
- Jacquette, elle épouse en 1488 Gengoux Leboeuf, seigneur de Guyonvelle, chevalier de Saint-Georges dont elle a Nicolas Leboeuf, commandeur de La Romagne de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Jean de Saint-Mauris-en-Montagne, (? - 1513), écuyer, chevalier de Saint-Georges en 1485, capitaine et gouverneur de Neufchâtel et de l'Isle, seigneur des châteaux de Bustal, d'Allenjoie, et de fiefs à Beaumotte, Lomontot et Longevelle.
Mariage et succession :
Il épouse en 1483, Gillette, fille de Jacques d'Orsans et de marguerite de Vellefaux, de qui il a :
- Marc qui suit,
- Guillaume,
- Catherine, elle épouse en premières noces en 1414 Jean, sire de Beaujeu, gouverneur de Mousthier, fils de Jean de Beaujeu, chevalier, et de Catherine de Mont-Saint-Léger, puis en secondes noces en 1421 Guillaume de Mellingen, écuyer, gentilhomme allemand, capitaine au service de l'empereur,
- Jacquette, elle épouse Didier de Diesse en 1508, seigneur de la Tour et de la montagne de Diesse,
- Marguerite, elle épouse en premières noces en 1514 à Antoine de Leugney, chevalier de Saint-George, seigneur de Leugney et Landresse, fils d'Étienne de Leugney, et d'Alix de Clairon, puis en secondes noces en 1531 Jean de Mousthier, fils de Jean de Mousthier Ier et de Marguerite de Grandvillers.
Marc de Saint-Mauris-en-Montagne, chevalier de Saint-Georges en 1524, lieutenant en 1636 de Gaspard d'Asuel pour le commandement d'un corps d'élite de trois cents compagnons, choisis pour le service de l'empereur, seigneur des châteaux de Bustal et d'Allenjoie et des fiefs de Beaumotte, Lomontot, Faimbe, Saint-Mauris et Mésandans.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces vers 1520 Philiberte de Séroz, puis en secondes noces en 1526, Pierrette, fille d'Othenin de Cléron et de marie de Changy de Clairon. Il a :
- Claude, mort en bas âge,
- Anne, dame de Bustal, Allenjoie, Beaumotte, Faimbe, Lomontot, héritière et dernière de cette branche, elle épouse en 1546 Guillaume de Méligny, baron de Dampierre-sur-le-Doubs et Thil, chevalier de Saint-Georges en 1550, mort en 1556, puis en secondes noces en 1557 à Simon, baron et seigneur de Grammont, chevalier de Saint-Georges en 1558, frère de François-Joseph de Grammont, archevêque de Besançon, chevalier de Saint-Georges et en troisièmes noces en 1563 à Jean III de Gilley, chevalier, baron de Marnoz. Elle a du troisième mariage :
- Claude-Philippe de Gilley, baron de Marnoz,
- Ursulle, elle épouse François, comte de la Tour Saint-Quentin.
Quatrième branche de la maison de Saint-Maurice-en-Montagne, elle continue à prendre ce nom distinctif, en y ajoutant parfois celui de Sancey, Saint-Hippolyte et Court. Celui de Sancey parce qu'elle en possède les fiefs depuis le mariage de Guillaume de Saint-Mauris en 1396 avec Jeanne d'Ancelle, fille de Jeanne de Sancey, dernière de cette maison, qui lui en avait apporté les biens ; de Saint-Hippolyte parce qu'elle y a un fief et un hôtel et qu'elle a possédé durant deux siècles la charge de capitaine-gouverneur de la Franche-Montagne dont cette ville est la capitale et celui de Court, parce que ce village est contigu à celui de Saint-Mauris-en-Montagne[11].
Jean V de Saint-Mauris, écuyer, fils aîné d'Hugues de Saint-Mauris et de Claudine de Mugnans.
Mariage et succession :
Il épouse, en 1565/66, Anne, fille de Gérard d'Aroz et de Louise de Jouffroy, de qui il a :
- François qui suit,
- Marc, il fonde la branche dite de "Saint-Hippolyte",
- Jean-Claude, chanoine, vicaire-général de l'abbaye noble de Saint-Claude en 1620,
- Didier,
- Marguerite, elle épouse en 1694 Claude-François Alemand, chevalier, seigneur de Molprey, Mussia, chevalier de Saint-Georges,
- Claudine, elle épouse en 1580 François de Leugney, écuyer,
- Jeanne, (Saint-Hippolyte le - ?), elle épouse Jacques de Crosey, écuyer.
François de Saint-Mauris, (Saint-Hippolyte le - ?), chevalier de Saint-Georges en 1597, capitaine, gouverneur de la Franche Montagne, du comté de la Roche et de Neufchâtel, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court-lès-Saint-Mauris et Sancey.
Mariages et succession :
Il épouse en premières noces en 1594 Vandeline de Cusance, fille de Claude donné de Cusance, seigneur de Cheuge (Côte d'Or) et de Vellerot en partie, et de Jeanne de Breuille, puis en secondes noces en 1606 Catherine, fille de Claude de Poligny et de Claudine de Montrichard.
Du premier mariage il a :
- Jean, officier an service de l'empereur, tué en 1619, âgé de vingt-un ans,
- Jean-Eléonor, tué la même année, officier au service d'Espagne, âgé de dix-neuf ans,
- Ermenfroy,
- Béatrix, baptisée à Sancey le 25/09/1595, marraine Perrine de St-Mauris pour Béatrix de Vergy, femme de Vandelin-Simon de Cusance, baron de Belvoir, épouse Léonard (Huot) d'Ambre, seigneur à Laviron, Doubs.
Du second mariage il a :
- Antoine-Claude, grand-prieur, vicaire-général de Saint-Claude en 1659,
- Clande, capitaine de cent arquebusiers, tué au siège de Thionville en 1643,
- Ermenfroy qui suit,
- Désle-Jean-Claude, grand-prieur de Baume, en 1642,
- Claude-Étienne-Baptiste, capitaine de cent hommes au régiment de Bourgogne, au servies de France en 1668,
- Anne, dame de Migette,
- Jeanne,
- Vaudeline, elle épouse Anselme de Marenches, chevalier de Saint-Georges,
- Eléonore,
- Léonarde-Jeanne,
- Déslotte.
Hermenfroy de Saint-Mauris, (Cour Saint-Mauris le - Cour Saint-Mauris le ), dit le baron de Saint-Mauris, maître-de-camp, en 1669, d'un terce de quinze cents hommes de pied, commandant et inspecteur d'un quartier de la province, et de la Franche Montagne, villes châteaux et places en dépendants en 1673, pour le service de Sa Majesté Catholique.
Mariage et succession :
Il épouse en 1646, Anne-Marie d'Sybricht, baronne de Sibricht-Neverburg, chanoinesse du haut chapitre de Munsterbilzen, petite-nièce de Nicolas de Sibricht, grand-commandeur de l'ordre Teutonique en 1690. Il a :
- Charles, capitaine-major du terce du baron de Vienne, en 1669, mort jeune,
- Charles-César qui suit,
- Claude-Joseph, brigadier des armées du roi, colonel d'un régiment de cavalerie de son nom, chevalier des ordres de Saint-Louis et de Saint-Georges, grièvement blessé, en enlevant une batterie à la tête de son régiment, à la bataille de La Marsaille, en 1693. Il meurt sans alliance en 1718,
- Anne-Elisabeth, elle épouse en 1672 Claude-François de Grivel-Perrigny, chevalier, fils de Claude et d'Ursule de Marnix.
Charles-César de Saint-Mauris, (? - Château de Châtenois (Haute-Saône) mai 1704), marquis de Saint-Mauris, lieutenant-général des armées du roi en 1702, inspecteur-général de toute sa cavalerie et dragons en 1696, commandant de la province d'Alsace, et gouverneur des deux Brisack en 1702, commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1703, chevalier de Saint-Georges en 1700, fait en 1702 chef et gouverneur de cet ordre de noblesse, colonel d'un régiment de cavalerie de son nom, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court-lès-Saint-Mauris, Sancey, Fleurey, Battenant, La Grange, Belherbe, Mont de Vougney, Varin, Friolais, Vauclusotte, Le Magny, Droit-Fontaine, Menotey, Rainans et Gredisans. Les terres passèrent à Claude-Joseph de Saint-Mauris, son frère, puis et de là en partie dans la maison de Grivel-Perrigny, vers 1720, qui les revendit, vers 1760, à Charles-Emmanuel, comte de Saint-Mauris-Châtenois. Il épouse Françoise de Millet.
Cinquième branche de la maison de Saint-Mauris-en-Montagne, qui a conservé le surnom de "en Montagne", elle est véritablement la ligne aînée et directe. Cette cinquième branche s'intitulait quelquefois de Saint-Mauris-Saint-Hippolyte parce que cette ville dut son salut à Marc de Saint-Mauris, chef de ce rameau, qui, comme gouverneur de la Franche Montagne et de cette ville, la défendit en 1656[11].
Marc De Saint-Mauris. Il est le fils de Jean V de Saint-Mauris (branche de Sancey) et d'Anne d'Aroz. Chevalier de Saint-Georges, capitaine de cent cuirassiers au service de S. M. catholique, capitaine, gouverneur de la Franche-Montagne, châteaux, comtés et places en dépendants, notamment de la ville de Saint-Hippolyte qu'il sauva lors du siège de 1636, par le général de Grancey. Seigneur de Friolais, Fleurey, Saint-Mauris, Court, etc.
Mariage et succession :
Il épouse en 1602 Reine-Guillemette, dite "de Poligny", fille de Renobert de Pardessus et de Jeanne de Beaujeu. Il a :
- Jean-Antoine,
- Charles qui suit,
- Alix, elle épouse vers 1630 M. de Neuvelin, écuyer, capitaine au service de S. M. impériale,
- Denise, (Saint-Hippolyte le - ?),
- Jacqueline, (1606 - Cour Saint-Mauris le ), dame de Migette,
- Claudine.
Charles De Saint-Mauris, chevalier, d'abord capitaine, lieutenant-colonel du corps des cuirassiers de l'empereur, puis colonel, lieutenant, sous le général de Gallas, des troupes de sa majesté impériale, capitaine et gouverneur de la Franche-Montagne, châteaux et places en dépendants. Il est enterré à Saint-Hippolyte le dans un "tombeau en marbre noir, chargé de ses armoiries, sculptées et entourées d'un cartouche de lauriers, ayant des nègres pour tenants, l'écu fascé de cinq pièces, timbré d'un casque en fasce, à sept grilles, couronné d'un cercle en perles, orné de lambrequins, ayant pour cimier un nègre naissant, et entouré de ses huit quartiers: Saint-Mauris, fascé de cinq pièces ; Mugnans, bandé de sept pièces ; Aroz, une bande chargée de trois molettes d'éperons ; Jouffroy, fascé de six pièces, la seconde chargée de deux croisettes ; Pardessus-Poligny, un chevron accompagné de trois coquilles (comme brisures) ; Vaivre, un sautoir chargé de cinq losanges ; Beaujeu, burelé de dix pièces ; Poligny, un chevron".
Mariage et succession :
Il épouse vers 1650 Martine de Quevert de Montjoux, dame dudit lieu, dont on ne connaît pas la postérité.
Sixième branche de la maison de Saint-Mauris-en-Montagne, dite première des comtes de Lambrey, ou de Lorraine, parce qu'elle s'attacha au service de ses ducs pour y remplir les offices de grands-officiers de leur maison. Elle y contracta de grandes alliances et prit rang parmi la haute et ancienne noblesse de cet état[11].
Nicolas de Saint-Maunis-en-Montagne, fils de Hugues de Saint-Mauris et de Claudine de Mugnans. Écuyer du duc de Lorraine, seigneur de Faux, Valesme, Bifontaine ; co-seigneur avec ses frères de Saint-Mauris, Court, Fleurey, Sancey, Chassey, Belleherbe et Battenant.
Mariage et succession :
Il épouse, en 1565 Françoise, baronne de Nogent-le-Roy, fille de Dominique, baron de Nogent-le-Roi, dit le Champenois, seigneur de Neuflotte, Bifontaine, Forcelle, Saint-Gargonne, conseiller d'état intime des ducs de Lorraine, capitaine, gouverneur des châteaux et des places de Valdervanges et de Bouconville, et de Madeleine de Girécourt, dame de Bouzey, de qui il a :
- Hugues qui suit,
- Françoise, elle épouse en premières noces en 1575 Marc d'Aigremont, chevalier, chambellan, héréditaire de l'archevêché depuis 1250, seigneur de Buzy et de Larnoz, puis en secondes noces le elle épouse Jean-Baptiste de Faletans, seigneur de Montaine, la Tour-de-Falerans, Arguel,
- Marguerite, elle épouse en premières noces en 1576 Mathieu de Courbessaint, chevalier, seigneur dudit lieu, de Chanvillerain, de Coravillers, de la Rochotte et du Saulcy, fils de Claude et d'Antoinette de Vy, puis en secondes noces en 1596 Claude, baron de Grammont-Granges.
Hugues de Saint-Mauris, chevalier, seigneur de Faux, Bifontaine, Valesme, Lambrey, Augicourt, Gesincourt, Purgerot et Combeau-Fontaino. Placé à l'âge de dix-neuf ans comme gentilhomme de la chambre de son altesse monseigneur le cardinal de Lorraine en 1596.
Mariage et succession :
Il épouse en octobre 1597 Renée, (? - après ), fille de Florentin Aubert et d'Hermeline de Vosges, de qui il a :
- Philippe qui suit,
- Jean,
- Françoise, elle épouse en 1630 Louis, baron de Saint-Vincent, chevalier, gouverneur de Monterby, les Ardennes, seigneur de Longwy et Grimaucourt, fils de Clériaudus, baron de Saint-Vincent, d'Aulnoy et Sorcy, chambellan du duc de Lorraine, et de Catherine de Toulongeon,
- Marie, elle épouse en 1630 François d'Oncourt, chevalier, seigneur de Récourt, Telcombourt, Julvécourt, fils de Pierre d'Oncourt, chevalier et de Jeanne de Rarécourt,
- Françoise dite la cadette, elle épouse N... d'Ambly,
- Eve.
Philippe de Saint-Mauris, Baron du lieu, chevalier, comte de Lambrey, Augicourt, Purgerot, gentilhomme du duc de Lorraine.
Mariage et succession :
Il épouse en 1628 Péronne, comtesse de Vaudrey, chanoinesse de Remiremont avant son mariage, fille de Jean de Vaudrey et de Béatrix de Grammont-Granges, de qui il a :
- Paul-François qui suit,
- Nicolas, mort jeune.
Paul-François de Saint-Mauris, baron du lieu, chevalier, capitaine des gardes-du-corps et gentilhomme de la chambre du duc de Lorraine, maître-de-camp d'un terce de cavalerie bourguignonne en 1674, sergent-major de bataille, lieutenant pour le roi et gouverneur de la ville de Gray. Il donne à son épouse ses terres de Lambrey, Augicourt, Gesincourt, Combeaufontaine, Equevilley, Port-d'Atelier, qu'elle rend par testament à Claude-Louis, baron de Saint-Mauris, fils de François de Saint-Mauris de lignée d'origine, qui devint tige de la seconde branche de Saint-Mauris Lambrey. Elle fait élever à Paul-François, dans l'église des Cordeliers d'Auxonne, un tombeau portant ses huit quartiers, Saint-Mauris, Nogent-le-Roi, Aubert, Vosges, Vaudrey, Grammout, Grammont et Joux.
Mariage et succession :
Il épouse Louise, fille de Jean-Baptiste de Montrichard et de Georgine de Montrichard.
Septième branche de Saint-Mauris-en-Montagne, dite seconde des seigneurs de Lambrey[11].
Claude-Louis de Saint-Mauris, second fils de François de Saint-Mauris et d'Ermelinde d'Oyenbrugge. Baron, sergent-major de bataille au service d'Espagne, précédemment capitaine, puis major, et colonel de cavalerie et guidon des chevau-légers du duc de Lorraine, comte et seigneur de Lambrey, Purgerot, Augicourt, Gesincourt, Port-d'Atelier, Sainte-Marie et Saint-Germain. Claude-Louis meure à Luxeuil dans son hôtel.
Mariage et succession :
Il épouse en 1682 Marie-Suzanne, (vers 1650 - ?), comtesse de Ligniville, chanoinesse d'Epinal, fille de Nicolas de Ligneville et de Catherine de Pouilly, de qui il a :
- Balthazard-Henri qui suit,
- Pierre-François dit Amarin, chanoine des chapitres nobles, princiers, équestraux et réunis de Murbach, Guebwillers et Lure,
- Louise-Martine, chanoinesse, comtesse du haut chapitre de Remiremont en 1699, dame grande-aumonière et trésorière du chapitre et dame lieutenante de la princesse de Lorraine,
- Barbe-Gabrielle, chanoinesse de Remiremont en 1700, puis chanoinesse de Baune en 703,
- Louise, chanoinesse de Remiremont.
Balthasard-Henri de Saint-Mauris, (? - vers 1770), comte, capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Etranger, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, comte et seigneur de Lambrey, Augicourt, Gesineourt, Sainte-Marie et Saint-Germain. Il meurt à Remiremont. Il légue ses terres, à Louise-Martine sa sœur, qui les donne par testament à Charles-Emmanuel, comte de Saint-Mauris-Châtenois, son neveu, lequel les donne à Louis-Emmanuel-Alexandre, comte de Saint-Mauris-Châtenois, son neveu, pour établir une seconde branche sous le surnom de Saint-Mauris Lambrey.
Mariage et succession :
Il épouse en 1755 Marie-Charlotte, (Récicourt le - ?), comtesse de Gourcy, chanoinesse d'Epinal et dame de l'ordre impérial de la Croix-Étoilée, fille d'Ignace-Hyacinthe de Gourcy et d'Anne Eléonore de Gourcy.
Huitième branche de Saint-Mauris-en-Montagne, dite troisième des seigneurs de Lambrey[11].
Louis-Emmanuel-Alexandre de Saint-Mauris-Lambrey, comte, présenté dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1771, il ne fera pas ses croisades et quittera l'Ordre pour pouvoir se marier[13], chevalier de l'ordre de Saint-Louis, capitaine de dragons au régiment de Durfort, comte et seigneur de Lambrey, Augicpurt, Gesincourt, Purgerot, Port-d'Atelier, Sainte-Marie, Saint-Germain, Langle, et co-seigneur avec ses frères, de Sellière, Spincourt, Saulny, la Moite. Second fils de Charles-Emmanuel Xavier de Saint-Mauris et de Gabrielle-Françoise-Bernarde de Raigecourt. Alexandre émigra dès 1791, avec ses frères et ses neveux, pour servir la cause du roi.
Mariage et succession :
Il épouse le Anne-Marie-Gabrielle-Josephine, (Metz le - ), marquise de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont, sa cousine-germaine, fille de Christophe de Raigecourt et de Marie-Josèphe de Saintignon, de qui il a :
- Victor-Alexandre qui suit,
- Bernardine-Joséphine-Alexandrine-Zénéïde, (Remiremont - ?),
- Amélie-Georgette-Joséphine-Florentine, (Kœnisbruch le -?).
Victor-Alexandre de Saint-Mauris-Lambrey, (Kœnisbruck le - 1868), garde du corps, officier de la garde royale, secrétaire d'ambassade, introducteur des ambassadeurs.
Mariage et succession :
Il épouse en premières noces en 1827 Elinie, (vers 1807 - 1833), fille d'Artus de Gratet de Dolomieu et de Christine Zoé de Montjoye, puis en secondes noces en 1833 il épouse Caroline, (? - ), fille de Johann-Nepomuk-Simon von Froberg genannt Montjoye et d'Éleonore-Laura von Fürstenbusch.
Sources
Bibliographie
- Annales Franc-Comtoises, volume 3, Nicolas François Louis Besson, 1865, p. 272 à 284.
- Annuaire historique, généalogique et héraldique de l'ancienne noblesse de France, M.de Saint-Allais, Nicolas Viton de Saint-Allais, 1835, p. 153, 157, 158, 160 à 177.
- Histoire universelle, Cesare Cantù, 1858, p. 681.
- Livre d'or de la noblesse, le marquis de Magny, 1846, p. 406 et 407.
- Nobiliaire universel de France, volume 6, N. de Saint-Allais, A. de la Chabeaussière, J. de Courcelles, abbé de Lespine, ..., 1815, p. 161 à 177
- Geneall
- Roglo
Notes et références
- vers anciens rappelant les principales maisons du Comté de Bourgogne : "Cil qui veult savoir cognoissance du vaisselaige et soffisance du noble comté de Bourgongne, ja n'est besoin qu'il s'embesongne : si le verra par cet escript que Jean le Roux en rime a mis. Premier Montagu... Tous frères au noble toison. Neufchatel... Sont du pays des grands barons. Montmartin... si preux et si hardy en guerres, aux barons ne redoivent guerres. Rochefort... Saint-Mauris sont escotés au même bois et ne cuite, sans vanterie, qu'il soit meilleure chevalerie...", Gallica, Généalogie historique de la maison de Saint-Mauris, du comté de Bourgogne, page XXIX,
- Annales Franc-Comtoises
- Généalogie historique de la maison de Saint-Mauris, page 8
- Généalogie historique de la maison de Saint-Mauris, page XXVIII
- Livre d'or de la noblesse
- Annuaire historique de l'ancienne noblesse de France
- Histoire universelle
- se La Roque, col.222
- de La Roque, col.222
- de Saint-Allais, p. 326
- Nobiliaire universel de France
- Histoire de l'université du comté de Bourgogne
- de La Roque, col.223