Parcey
Parcey est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Parcey | |||||
L'Ă©glise Saint-Germain. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Dole | ||||
Maire Mandat |
CĂ©line Labourot 2020-2026 |
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Code postal | 39100 | ||||
Code commune | 39405 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 004 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 112 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 01âČ 24âł nord, 5° 29âČ 15âł est | ||||
Altitude | Min. 192 m Max. 215 m |
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Superficie | 8,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Dole-2 | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | parcey.fr | ||||
Ses habitants sont surnommés les Parcillons et Parcillonnes.
GĂ©ographie
L'altitude moyenne de Parcey est de 199 mĂštres environ. Sa superficie est de 8.94 kmÂČ. Sa latitude est de 47.023 degrĂ©s Nord et sa longitude de 5.484 degrĂ©s Est. Les villes et villages proches de Parcey sont : Villette-lĂšs-Dole (39100) Ă 2.73 km, Nevy-lĂšs-Dole (39380) Ă 3.48 km, Gevry (39100) Ă 3.51 km, Rahon (39120) Ă 4.50 km, Choisey (39100) Ă 4.80 km. (Les distances avec ces communes proches de Parcey sont calculĂ©es Ă vol d'oiseau
Parcey est limité au nord et à l'est par la route nationale 5, au sud par la Loue, à l'ouest par le Doubs.
Communes limitrophes
Crissey | Villette-lĂšs-Dole | Dole La Loye | ||
N | ||||
O Parcey E | ||||
S | ||||
Gevry | Rahon | Nevy-lĂšs-Dole |
Urbanisme
Typologie
Parcey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (60,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), zones urbanisĂ©es (16,9 %), forĂȘts (15,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[7].
Histoire
Anciennement Parrecey, dont l'église fut donnée à l'Abbaye Saint-Marcel-lÚs-Chalon vers 1090[8]
LĂ©gende
Parcey Ă©tait autrefois, selon la lĂ©gende, un immense lac bordĂ© de sombres forĂȘts avec sur les rives de belles bĂątisses seigneuriales.
Euriette fut enfermĂ©e par son pĂšre dans une haute tour qui domine le lac. En face son amant vivait dans le village de Montbarrey. Par une nuit noire, le chevalier tente de traverser le lac, guidĂ© par un flambeau que malheureusement le vent Ă©teint. Le chevalier est englouti par les eaux. DĂ©sespĂ©rĂ©e, la jeune fille fait vider le lac pour le retrouver : le lac est percĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© dâoĂč le nom de Perrecey puis Parcey.
Seconde Guerre mondiale
En 1940 aprĂšs une guerre Ă©clair, l'Alsace et une partie de la Lorraine sont annexĂ©es Ă l'Allemagne. Dans la France occupĂ©e, la Franche-ComtĂ©, rĂ©gion frontaliĂšre, occupe une place stratĂ©gique. C'est la seule rĂ©gion Ă ĂȘtre Ă©clatĂ©e en trois zone : interdite au nord, occupĂ©e sur une petite partie du pays dolois, et libre au sud. En effet, les accords d'Armistice du 22 juin 1940 ont coupĂ© la France en deux, le long d'une ligne en forme de M qui part du versant atlantique des PyrĂ©nĂ©es et traverse la Franche-ComtĂ© suivre la Loue, puis passer entre Arbois et Poligny, couper le Haut-Jura en diagonale et aboutir Ă la frontiĂšre suisse.
DĂšs 1940, un poste de police qui contrĂŽle le passage est installĂ© sur le pont de Parcey. Des douaniers sont cantonnĂ©s Ă proximitĂ©. Rendre visite Ă ses parents du village voisin, ou mĂȘme cultiver ses champs de l'autre cĂŽtĂ© de la ligne, ne peut se faire que muni d'un laissez-passer. Tous ceux qui sont recherchĂ©s par les Allemands, rĂ©fractaires au STO (service du travail obligatoire), rĂ©sistants, dĂ©serteurs, prisonniers Ă©vadĂ©s, passent clandestinement, souvent en barque.
Des passeurs organisent le franchissement. Parmi les plus efficaces, Fernand Valnet, marchand de fourrage d'une cinquantaine d'annĂ©es, nĂ© Ă La BreteniĂšre (Doubs), a dĂ©jĂ passĂ© fin 1941 environ 10 000 personnes, 600 prisonniers Ă©vadĂ©s, et 60 000 lettres, souvent dans le secteur de Mouchard. Il accepte les dons, selon les moyens des clandestins, et donne de l'argent Ă ceux qui en ont besoin. ArrĂȘtĂ© en , il ne reviendra pas du camp de Buchenwald (source MĂ©diathĂšque de Dole).
Deux stÚles de chaque cÎté du pont en souvenir des évadés, résistants passeurs rappellent cette ligne de démarcation que la Loue matérialisait.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[12].
En 2020, la commune comptait 1 004 habitants[Note 4], en augmentation de 3,29 % par rapport Ă 2014 (Jura : â0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 414 en 2007. Ces logements se composent de 382 résidences principales, 6 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 26 logements vacants.
Ăconomie
Les Moulins de Parcey existent depuis 1529. La minoterie prospĂšre grĂące Ă la force hydraulique de la riviĂšre La Loue.
En 1724, le seigneur de la Loye autorise Joseph Roland, le propriétaire du site à construire un barrage sur La Loue. Au fil du temps, meules et turbines améliorent la productivité. Il faut dire que la situation géographique entre Dole et Lons-le-Saunier est idéale.
Ensuite, le site Ă©tait la propriĂ©tĂ© de la famille Cantenot, qui possĂšde jusquâĂ trois unitĂ©s de production dans la rĂ©gion. Dans les annĂ©es 1980, Paul Cantenot adhĂšre au groupement de Banette. Câest un prĂ©curseur qui dĂ©veloppe en parallĂšle une activitĂ© de commercialisation de silos Ă farine. Comme il nâa pas de successeur, il se tourne vers Joseph Nicot, meunier Ă Chagny, qui acquiert 51 % du capital aux cĂŽtĂ©s des coopĂ©ratives Beaune - Verdun - Seurre et Interval. Les Moulins de Parcey rejoignent les Moulins Joseph Nicot en 1990.
Les Moulins de Parcey conservent leur autonomie et leur culture franc-comtoise, le sens du service et de la proximité.
Culture et patrimoine
RĂ©serve naturelle
Une réserve naturelle se trouve sur la commune, une réserve naturelle nationale (RNN) :
- la RĂ©serve naturelle nationale de l'Ăle du Girard[15], (RNN61), dĂ©crĂ©tĂ©e en 1982, rĂ©serve partagĂ©e avec les communes de Molay, Gevry et Rahon.
Voies
40 odonymes recensés à Parcey au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cours | Impasse | Montée | Passage | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Autres | Total |
0 | 0 | 0 | 2 [Note 5] | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 [Note 6] | 36 [Note 7] | 0 | 0 [Note 8] | 40 |
Notes « N » | |||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura |
Le pont enjambant la Loue a toujours été un lieu important. Son histoire a été marquée par de nombreuses évolutions.
Le premier pont Ă©rigĂ© date du XVIIIe siĂšcle. Il a subi dâaprĂšs des documents dâĂ©poque de gros dĂ©gĂąts vers 1844, Ă cause des radeaux de bois qui descendaient de la haute-Loue. Ceux-ci venaient taper les piles du pont, les affaiblissant du mĂȘme coup.
Puis un pont type fil de fer a remplacĂ© le pont de pierre. Pour lâanecdote, il ne supportait pas de charges de plus de six tonnes.
Un premier pont au XVIIIe siĂšcle
Au début des années trente, il a été à son tour remplacé par un pont dit «à arches» qui fût détruit au tout début du mois de par les Allemands.
Des vestiges demeurent encore au fond de la riviĂšre. On peut voir sur le clichĂ© que le pont ne disposait pas de trottoirs.â
Les AmĂ©ricains ont construit un pont provisoire avant quâun nouveau soit reconstruit. Pendant la pĂ©riode de la ligne de dĂ©marcation, il Ă©tait un point important, car il dĂ©finissait la zone occupĂ©e de la zone libre. Il fut dĂ©truit par les Allemands en
Le pont construit aprÚs la guerre est toujours présent au début du XXIe siÚcle et accueille chaque jour 13 000 véhicules légers ou poids lourds.
Ădifices et sites
- Ăglise Saint-Germain : Ă©difiĂ©e en 1557, les parties les plus anciennes de l'Ă©glise sont le transept, le maĂźtre-autel et son retable, les lambris du chĆur primitif et sa chaire, inscrits aux M. H.. L'Ă©difice sera restaurĂ© en 2000. En forme de croix latine, l'extrĂ©mitĂ© du bras du transept ainsi que le chĆur sont Ă pans coupĂ©s. Le clocher avec son dĂŽme "Ă l'impĂ©riale", est en tuiles vernissĂ©es
HĂ©raldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur au pont d'or, accompagnĂ© en chef d'une tĂȘte de loup d'argent et en pointe d'une roue de moulin du mĂȘme. |
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Notes et références
Bibliographie
- Alphonse Rousset et Frédéric Moreau (architecte), Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département, Bintot, 1855, lire en ligne, réédité (ISBN 2-87760-981-2)
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Chemin de la Loye et Chemin du Val d'Amour.
- Route de Rahon (non mentionnée sur annuaire-mairie.fr) et l'ancienne Route nationale 5 (actuelle D 905).
- Dont la Rue du 19-Mars-1962.
- Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, etc.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Cartulaire de l'Abbaye Saint-Marcel-lĂšs-Chalon, Carta Guidonis de Verduno de Ecclesia de Naviliaco (XLII)
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- « PARCEY - Céline Labourot élue maire », sur leprogres.fr, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Décret de la réserve naturelle.