AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Parcey

Parcey est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Parcey
Parcey
L'Ă©glise Saint-Germain.
Blason de Parcey
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Dole
Maire
Mandat
CĂ©line Labourot
2020-2026
Code postal 39100
Code commune 39405
DĂ©mographie
Population
municipale
1 004 hab. (2020 en augmentation de 3,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 112 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 01â€Č 24″ nord, 5° 29â€Č 15″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 215 m
Superficie 8,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dole
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Dole-2
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Parcey
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Parcey
GĂ©olocalisation sur la carte : Jura
Voir sur la carte topographique du Jura
Parcey
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Parcey
Liens
Site web parcey.fr

    Ses habitants sont surnommés les Parcillons et Parcillonnes.

    GĂ©ographie

    L'altitude moyenne de Parcey est de 199 mĂštres environ. Sa superficie est de 8.94 kmÂČ. Sa latitude est de 47.023 degrĂ©s Nord et sa longitude de 5.484 degrĂ©s Est. Les villes et villages proches de Parcey sont : Villette-lĂšs-Dole (39100) Ă  2.73 km, Nevy-lĂšs-Dole (39380) Ă  3.48 km, Gevry (39100) Ă  3.51 km, Rahon (39120) Ă  4.50 km, Choisey (39100) Ă  4.80 km.  (Les distances avec ces communes proches de Parcey sont calculĂ©es Ă  vol d'oiseau

    Parcey est limité au nord et à l'est par la route nationale 5, au sud par la Loue, à l'ouest par le Doubs.

    Situation de Parcey.

    Hydrographie

    Le Doubs, la Loue, la Clauge sont les principaux cours d'eau qui traversent Parcey.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Parcey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (60,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), zones urbanisĂ©es (16,9 %), forĂȘts (15,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Anciennement Parrecey, dont l'église fut donnée à l'Abbaye Saint-Marcel-lÚs-Chalon vers 1090[8]

    LĂ©gende

    Parcey Ă©tait autrefois, selon la lĂ©gende, un immense lac bordĂ© de sombres forĂȘts avec sur les rives de belles bĂątisses seigneuriales.

    Euriette fut enfermĂ©e par son pĂšre dans une haute tour qui domine le lac. En face son amant vivait dans le village de Montbarrey. Par une nuit noire, le chevalier tente de traverser le lac, guidĂ© par un flambeau que malheureusement le vent Ă©teint. Le chevalier est englouti par les eaux. DĂ©sespĂ©rĂ©e, la jeune fille fait vider le lac pour le retrouver : le lac est percĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© d’oĂč le nom de Perrecey puis Parcey.

    Seconde Guerre mondiale

    En 1940 aprĂšs une guerre Ă©clair, l'Alsace et une partie de la Lorraine sont annexĂ©es Ă  l'Allemagne. Dans la France occupĂ©e, la Franche-ComtĂ©, rĂ©gion frontaliĂšre, occupe une place stratĂ©gique. C'est la seule rĂ©gion Ă  ĂȘtre Ă©clatĂ©e en trois zone : interdite au nord, occupĂ©e sur une petite partie du pays dolois, et libre au sud. En effet, les accords d'Armistice du 22 juin 1940 ont coupĂ© la France en deux, le long d'une ligne en forme de M qui part du versant atlantique des PyrĂ©nĂ©es et traverse la Franche-ComtĂ© suivre la Loue, puis passer entre Arbois et Poligny, couper le Haut-Jura en diagonale et aboutir Ă  la frontiĂšre suisse.

    DĂšs 1940, un poste de police qui contrĂŽle le passage est installĂ© sur le pont de Parcey. Des douaniers sont cantonnĂ©s Ă  proximitĂ©. Rendre visite Ă  ses parents du village voisin, ou mĂȘme cultiver ses champs de l'autre cĂŽtĂ© de la ligne, ne peut se faire que muni d'un laissez-passer. Tous ceux qui sont recherchĂ©s par les Allemands, rĂ©fractaires au STO (service du travail obligatoire), rĂ©sistants, dĂ©serteurs, prisonniers Ă©vadĂ©s, passent clandestinement, souvent en barque.

    Des passeurs organisent le franchissement. Parmi les plus efficaces, Fernand Valnet, marchand de fourrage d'une cinquantaine d'annĂ©es, nĂ© Ă  La BreteniĂšre (Doubs), a dĂ©jĂ  passĂ© fin 1941 environ 10 000 personnes, 600 prisonniers Ă©vadĂ©s, et 60 000 lettres, souvent dans le secteur de Mouchard. Il accepte les dons, selon les moyens des clandestins, et donne de l'argent Ă  ceux qui en ont besoin. ArrĂȘtĂ© en , il ne reviendra pas du camp de Buchenwald (source MĂ©diathĂšque de Dole).

     Deux stĂšles de chaque cĂŽtĂ© du pont en souvenir des Ă©vadĂ©s, rĂ©sistants passeurs rappellent cette ligne de dĂ©marcation que la Loue matĂ©rialisait.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    vers 1842 18.. Cour
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Christine Jeannin
    mars 2008 mars 2014 Brigitte Bonnard-Ongenaed[9]
    mars 2014 mai 2020 Jean-Pierre Faivre DVD Retraité
    mai 2020 En cours CĂ©line Labourot [10]

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[12].

    En 2020, la commune comptait 1 004 habitants[Note 4], en augmentation de 3,29 % par rapport Ă  2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    572685605664734800777814756
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    730745725651672666613623595
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    603560512506545534537589562
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    663676659735818838918937943
    2014 2019 2020 - - - - - -
    9729991 004------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le nombre de logements sur la commune a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  414 en 2007. Ces logements se composent de 382 rĂ©sidences principales, 6 rĂ©sidences secondaires ou occasionnels ainsi que 26 logements vacants. 

    Économie

    Les Moulins de Parcey existent depuis 1529. La minoterie prospĂšre grĂące Ă  la force hydraulique de la riviĂšre La Loue.

    En 1724, le seigneur de la Loye autorise Joseph Roland, le propriétaire du site à construire un barrage sur La Loue. Au fil du temps, meules et turbines améliorent la productivité. Il faut dire que la situation géographique entre Dole et Lons-le-Saunier est idéale.

    Ensuite, le site Ă©tait la propriĂ©tĂ© de la famille Cantenot, qui possĂšde jusqu’à trois unitĂ©s de production dans la rĂ©gion. Dans les annĂ©es 1980, Paul Cantenot adhĂšre au groupement de Banette. C’est un prĂ©curseur qui dĂ©veloppe en parallĂšle une activitĂ© de commercialisation de silos Ă  farine. Comme il n’a pas de successeur, il se tourne vers Joseph Nicot, meunier Ă  Chagny, qui acquiert 51 % du capital aux cĂŽtĂ©s des coopĂ©ratives Beaune - Verdun - Seurre et Interval. Les Moulins de Parcey rejoignent les Moulins Joseph Nicot en 1990.

    Les Moulins de Parcey conservent leur autonomie et leur culture franc-comtoise, le sens du service et de la proximité.

    Culture et patrimoine

    RĂ©serve naturelle

    Une réserve naturelle se trouve sur la commune, une réserve naturelle nationale (RNN) :

    Voies

    40 odonymes recensés à Parcey
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Square Autres Total
    0 0 0 2 [Note 5] 0 0 0 0 0 0 0 2 [Note 6] 36 [Note 7] 0 0 [Note 8] 40
    Notes « N »
      Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

      Le pont enjambant la Loue a toujours été un lieu important. Son histoire a été marquée par de nombreuses évolutions.

      Le premier pont Ă©rigĂ© date du XVIIIe siĂšcle. Il a subi d’aprĂšs des documents d’époque de gros dĂ©gĂąts vers 1844, Ă  cause des radeaux de bois qui descendaient de la haute-Loue. Ceux-ci venaient taper les piles du pont, les affaiblissant du mĂȘme coup.

      Puis un pont type fil de fer a remplacĂ© le pont de pierre. Pour l’anecdote, il ne supportait pas de charges de plus de six tonnes.

      Un premier pont au XVIIIe siĂšcle

      Au début des années trente, il a été à son tour remplacé par un pont dit «à arches» qui fût détruit au tout début du mois de par les Allemands.

      Des vestiges demeurent encore au fond de la riviĂšre. On peut voir sur le clichĂ© que le pont ne disposait pas de trottoirs. 

      Les AmĂ©ricains ont construit un pont provisoire avant qu’un nouveau soit reconstruit. Pendant la pĂ©riode de la ligne de dĂ©marcation, il Ă©tait un point important, car il dĂ©finissait la zone occupĂ©e de la zone libre. Il fut dĂ©truit par les Allemands en

      Le pont construit aprÚs la guerre est toujours présent au début du XXIe siÚcle et accueille chaque jour 13 000 véhicules légers ou poids lourds.

      Édifices et sites

      L'Ă©glise Saint-Germain.
      • Église Saint-Germain : Ă©difiĂ©e en 1557, les parties les plus anciennes de l'Ă©glise sont le transept, le maĂźtre-autel et son retable, les lambris du chƓur primitif et sa chaire, inscrits aux M. H.. L'Ă©difice sera restaurĂ© en 2000. En forme de croix latine, l'extrĂ©mitĂ© du bras du transept ainsi que le chƓur sont Ă  pans coupĂ©s. Le clocher avec son dĂŽme "Ă  l'impĂ©riale", est en tuiles vernissĂ©es

      HĂ©raldique

      Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

      D'azur au pont d'or, accompagnĂ© en chef d'une tĂȘte de loup d'argent et en pointe d'une roue de moulin du mĂȘme.

      Notes et références

      Bibliographie

      • Alphonse Rousset et FrĂ©dĂ©ric Moreau (architecte), Dictionnaire gĂ©ographique, historique et statistique des communes de la Franche-ComtĂ© et des hameaux qui en dĂ©pendent, classĂ©s par dĂ©partement, Bintot, 1855, lire en ligne, rĂ©Ă©ditĂ© (ISBN 2-87760-981-2) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

      Notes

      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
      4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
      5. Chemin de la Loye et Chemin du Val d'Amour.
      6. Route de Rahon (non mentionnée sur annuaire-mairie.fr) et l'ancienne Route nationale 5 (actuelle D 905).
      7. Dont la Rue du 19-Mars-1962.
      8. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, etc.

      Références

      1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      2. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
      3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
      6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
      7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
      8. Cartulaire de l'Abbaye Saint-Marcel-lĂšs-Chalon, Carta Guidonis de Verduno de Ecclesia de Naviliaco (XLII)
      9. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
      10. « PARCEY - Céline Labourot élue maire », sur leprogres.fr, .
      11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
      14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      15. Décret de la réserve naturelle.

      Voir aussi

      Articles connexes

      Lien externe

      Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.