Gevry
Gevry est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Gevry | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Dole | ||||
Maire Mandat |
Thomas Ryat 2020-2026 |
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Code postal | 39100 | ||||
Code commune | 39252 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gevrotins | ||||
Population municipale |
714 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 134 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 02′ 24″ nord, 5° 26′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 192 m Max. 198 m |
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Superficie | 5,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Tavaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dole-2 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Elle a été mentionnée sous différents noms : Geveriacum (785), Villa Givriacensis, Gèvre, Givry, Givry-sur-le-Doubs, Gevrey, Gevrey-sur-le-Doubs.
Géographie
Situation
Gevry se situe dans la plaine doloise, avant les premiers plateaux jurassiens.
La ville est située à environ 8 km au sud-ouest de Dole.
Hydrographie
La commune est traversée par le Doubs, en zone humide, avec deux plans d'eau et une Réserve naturelle.
Urbanisme
Typologie
Gevry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tavaux, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 7 304 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16 %), prairies (13,7 %), zones urbanisées (11,8 %), eaux continentales[Note 3] (8,6 %), forêts (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Jadis mentionné sous le nom de Geveriacum, en 785[11], Gevry (ou Givry) est une seigneurie démembrée de la châtellenie de Dole.
Les terres de Montbauzon, Gevry et Sampans furent cédées en 1341 par le duc Eudes IV de Bourgogne à sa belle-sœur Isabelle de France, (fille de Philippe V de France) pour mettre fin à des querelles d'apanage.
Isabelle de France épousa en 2e noces Jean III de Faucogney. Restés sans postérité, leur nièce Jeanne de Faucogney apporta en dot, lors de son mariage, le château de Gevry, à Henri De Longwy, chevalier, sire de Rahon, l'un des principaux officiers attachés à la cour de Marguerite, comtesse de Flandres et de Bourgogne.
Cette union resta aussi stérile, mais la seigneurie de Gevry resta dans la famille De Longwy (cf. Neublans > branche de Chaussin-Longwy), jusqu'en 1526. Date du mariage de Françoise de Longwy, fille de Jean de Longwy (Baron de Pagny et Seigneur de Gevry- ou Givry-sur-le-Doubs , c'est-à -dire notre Gevry) et de Jeanne d'Angoulême, avec Philippe Chabot.
Les terres de Pagny et de Gevry passent ensuite dans la famille de Lorraine, lors du mariage de Marguerite de Chabot (fille de Léonor Chabot), avec Charles 1er d'Elbeuf de Lorraine.
Le village est dévasté par les armées de Louis XI au XVe siècle et les protestants au XVIe. Le château fort, un des plus puissants de Franche-Comté, est détruit en 1636 lors du siège de Dole. Il n'est plus habitable en 1659. Le château est vendu pour matériaux en 1793. Les pestes du XVIIe siècle ruinent à nouveau le village. Il ne restait plus que 12 maisons habités en 1659.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 714 habitants[Note 4], en augmentation de 4,39 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
- L'aéroport de Dole-Tavaux est en partie sur la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La réserve naturelle de l'île du Girard (partagée avec les communes voisines de Molay, Parcey et Rahon).
- Le village compte de nombreux habitats anciens : maisons individuelles constituées de deux niveaux et fermes typiques (datant de l'époque gallo-romaine et médiévale) dont la plupart ont été entièrement rénovées.
Personnalités liées à la commune
- Philippe Chabot, (Amiral de France) venait régulièrement dans son château de Gevry depuis Pagny.
- Gevry est lié à la seigneurie de Longwy-sur-le-Doubs. (seigneur de Longwy et de Givry). Plusieurs personnalités porte le nom de Givry dans leur titre : Claude de Longwy de Givry (Cardinal), Anne de Pérusse d'Escars de Givry (Cardinal)
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tavaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « cegfc », sur www.cegfc.net (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.