Liebvillers
Liebvillers est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Liebvillers | |||||
Liebvillers#HĂ©raldique | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Maîche | ||||
Maire Mandat |
Catherine Racine 2020-2026 |
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Code postal | 25190 | ||||
Code commune | 25335 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
150 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 20′ 10″ nord, 6° 47′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 356 m Max. 650 m |
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Superficie | 3,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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En patois : Liebvelai.
GĂ©ographie
Toponymie
Libunwiller en 1136 ; Libunvillar, Lebonvillar en 1139 ; Libovilare en 1179 ; Libiviler en 1187, 1194 ; Libunvilar en 1224 ; Liebvillers en 1242 ; Liebvillaire en 1702 ; Liebevillers en 1765[1].
Communes limitrophes
Montécheroux | ||||
Noirefontaine | N | |||
O Liebvillers E | ||||
S | ||||
Bief | Saint-Hippolyte |
Urbanisme
Typologie
Liebvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,1 %), prairies (44,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
En 1242, le village entre dans la seigneurie de Clemont, comté de Montbéliard et y restera jusqu'à l'annexion française en 1699.
En 1790, le village est incorporé au département du Doubs.
Le , une attaque allemande du maquis du Lomont fait neuf prisonniers dont deux seulement rentreront de Ravensbrück. Un monument[9] et un odonyme local (« Place du 19-Août-1944 ») rappellent cet événement. Le monument est orné d'une sculpture de Jean-Pierre Moreau : Résistance, qui rend hommage à ces hommes et à la Résistance. Elle a été érigée en 1994 par la commune, lors du « 50e anniversaire de la Montée au Lomont », manifestation organisée par l'association Le Carrousel.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 150 habitants[Note 3], en diminution de 10,18 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'arche et la grotte du Bisontin : arche naturelle de 28m de large et 8m de haut due Ă l'effondrement partiel d'un vaste abri sous roche.
- La centrale hydroélectrique construite en 1927 qui turbine l'eau retenue par le barrage de Grosbois grâce à un canal d’amenée souterrain de 6 km terminé par quatre conduites forcées de 91.60 m de long et 2 m de diamètre.
- Fontaine et lavoir restaurés
La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.
- Arche du Bisontin.
- Porche de la grotte du Bisontin, vu de l'intérieur.
- La fontaine-lavoir.
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la roue de moulin d'argent, remplie d'or, à quatre rais en sautoir d'azur bordé d'argent, le moyeu circulaire du même percé en carreau du champ, l'or chargé, en chef, d'un masque de renard de gueules et d'une queue de renard du même, mouvant à senestre de la tête et brochant en bande sur le rai supérieur et, en pointe, de deux glands d'argent, feuillés de sinople à dextre, la feuille brochant en bande sur le rai inférieur ; la roue surmontée du nom de la localité en lettres capitales d'argent ; le tout enfermé dans une filière du même[16]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- (it) « Lievvillers > Tombe & monumenti », sur it.geneanet.org le site italien de Geneanet (consulté le ).
- [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Liebvillers (Doubs) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).