MĂ©sandans
Mésandans est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
MĂ©sandans | |||||
École de Mésandans | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées Vertes | ||||
Maire Mandat |
Joseph Cuenot 2020-2026 |
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Code postal | 25680 | ||||
Code commune | 25377 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
232 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 25′ 54″ nord, 6° 22′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 305 m Max. 467 m |
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Superficie | 5,66 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Baume-les-Dames | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
À la porte du val de Montmartin, à la cassure du plateau entre Doubs et Ognon, le bourg est bâti sur une faible pente bien orientée au soleil couchant. Les ruisseaux de la Grande Noye et de Celery s'écoulent vers l'Ognon par la cluse d'Huanne. L'altitude de 426 mètres au Bois des Brosses tombe à 300 mètres au village. La partie haute du territoire est parsemée "d'empoues" (entonnoirs) dans lesquels disparaissent les rus. Le plus important est le gouffre de la Pucelle, non encore exploré.
Communes limitrophes
Huanne-Montmartin | Romain | Fontenelle-Montby | ||
Trouvans | N | |||
O MĂ©sandans E | ||||
S | ||||
Rillans, Vergranne | Viéthorey |
Urbanisme
Typologie
Mésandans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), terres arables (16,3 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (5,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Masendans en 1280 ; MĂ©sandant en 1284 ; Moissandans en 1392 ; Moisandans en 1440 ; Maisandans en 1462 ; MĂ©sandans depuis 1614.
La crête, à l'est du village, comporte de nombreux tumulus remontant au premier âge du fer (VIIe siècle av. J.-C.). Ces tombes, qui doivent encore mises au jour, ne renfermeraient que quelques rares parures ou armes en bronze et en fer. D'anciennes populations encore nomades, faisant paître leurs troupeaux mais sachant aussi se montrer guerrières, traversent la région, au gré des saisons, et s'y établissent progressivement. L'appellation des lieux-dits du Chateley et du Chatelot évoque, dans le val de Montmartin, la présence de postes de contrôle datant de l'époque gallo-romaine. Nombre de familles du village de Mésandans exercent, du XIVe au XVIIe siècle, des fonctions privilégiées à la cour des seigneurs de Montmartin. Les vestiges des maisons Renaissance au village, témoignent de ce prestigieux passé. Dès le XIVe siècle, grâce à l'excellente qualité du terroir et à la bonne orientation des coteaux, la viticulture constitue la principale activité économique, reléguant au second plan l'élevage et l'exploitation forestière. Quand survient la Révolution, deux familles de récente noblesse, les Noël de Mésandans et les Gaudy de Mésandans, sont maîtresses de la localité. À la fin du XIXe siècle, la vigne survit difficilement aux ravages du phylloxéra, malgré le repiquage de nouveaux plants. L'élevage, alors assez florissant, principalement destiné au trait et à la boucherie, prend la relève des activités viticoles. Ses céréales, au début du XXe siècle, sont recherchées, pour les semailles, par les cultivateurs des moyens plateaux du Doubs.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2020, la commune comptait 232 habitants[Note 2], en augmentation de 4,98 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.