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Estevelles

Estevelles [ɛstəvɛl] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants de la commune sont appelés les Estevellois.

Estevelles
Estevelles
La mairie.
Blason de Estevelles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Estelle Szabo
2020-2026
Code postal 62880
Code commune 62311
Démographie
Gentilé Estevellois
Population
municipale
2 031 hab. (2020 en diminution de 1,79 % par rapport à 2014)
Densité 800 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 34″ nord, 2° 54′ 31″ est
Altitude Min. 21 m
Max. 46 m
Superficie 2,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Wingles
Législatives 3e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Estevelles
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Estevelles

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.

    Elle est arrosée par la Deûle canalisée, longue de plus de 60 km. En 1931, la Compagnie des mines de Courrières y installe sa fosse no 24 - 25. Elle figure parmi les dernières fosses fermées du bassin minier.

    Géographie

    Localisation

    La commune située dans l'ancien bassin minier, au bord de la Deûle, se situe à km au nord-est de la commune de Lens (chef-lieu d'arrondissement) et fait partie de l'Aire d'attraction de Lille (partie française).

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

    Communes limitrophes d’Estevelles
    Meurchin
    Pont-à-Vendin Estevelles Carvin
    Annay

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée, au sud, par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 689 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le site du cavalier du terril no 98 d'Estevelles au terril d’Harnes, d’une superficie de 71 hectares et d'une altitude variant de 21 à 122 mètres. Le site est constitué, au nord, par le terril d'Estevelles de forme trapézoïdale, et, au sud, par le terril d’Harnes de forme conique. Les deux terrils sont reliés par un cavalier, ancienne voie ferrée, ces cavaliers sont très souvent transformés en sentier de randonnée et certains font partie de la trame verte et bleue[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Estevelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[7] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,3 %), zones urbanisées (29,4 %), mines, décharges et chantiers (13,5 %), eaux continentales[Note 6] (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), forêts (0,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Voies de communication

    La commune est desservie par la route départementale D 164 E2 et se trouve à proximité de l'A21, également appelée rocade minière, et de l'autoroute A 1 reliant Paris et Lille[14].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve à km, à l'est, de la Gare de Pont-à-Vendin, située sur la ligne de Lens à Don - Sainghin, desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[15].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Steflas XIe siècle[16] ; Stevles, Steveles et Esteviles en 1203 ; Estevenes en 1264 ; Estevles au XIIIe siècle[17] - [18], Estevelles depuis 1793 et 1801[19]..

    Estevelles connaissait également une forme alternative Estèves et jusque dans les années 1980, les habitants âgés l’appelaient encore « Etef », par évolution phonétique régulière de cette forme.

    Étymologie

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de type germano-roman, au pluriel, Steflas, Stevles « étables », terme emprunté au latin vulgaire *stabula[16] (latin stabulum) et qui a donné le français étable (anciennement estable). Albert Dauzat a proposé sans grande conviction pour ce toponyme un *Æstivalis (villa) « lieu d'estivage » auquel il adjoint Esteville (Seine-Maritime)[17] pour lequel il ne connaît aucune forme ancienne, alors qu'elles s'opposent à cette explication.

    Histoire

    Le terril d'Estevelles

    Historique : Les terrils résultent de l’ancienne activité minière de la région, arrêtée en 1971. Le terril d’Estevelles est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, à titre culturel et mémoriel et est entretenu par l’association Eden62. Les végétaux qui s’y trouvent sont laissés en place (d’autres terrils ont été reconvertis) mais le terrain demande un entretien face aux risques naturels. De ce fait, le terril, à la base de forme conique, a été scalpé(sommet plat) pour éviter les éboulements constituant un risque pour le village en aval. On peut y trouver des déchets de l’ancienne exploitation de charbon, des traces de cette précédente roche et tout ce qui n’était pas intéressant énergétiquement pour cette activité économique. 

    Il est impossible de parler d'Estevelles sans aborder la question du charbon. Avant ce combustible, il y eut la tourbe. Cette tourbe a été très largement exploitée dans notre région. Son extraction remonte à des temps très reculés. Elle était utilisée comme combustible de ménage dans notre département et ceci jusqu’à la découverte du charbon. Elle était tout d’abord découpée en blocs, genre de briquettes, que l’on mettait en « meule » en vue du séchage durant l’été. Déjà en 1704 l’intérêt pour la tourbe provoqua des excès, des rivalités même des violences. Nombreux furent les abus à cette époque, où les étrangers venaient chez nous, faisant un véritable commerce de produit du sol. Pour remédier aux plaintes et empêcher la ruine entière des terrains tourbeux, il est dit dans un acte daté de 1720 trouvé aux archives, que les États d’Artois décidèrent que la tourbe devait uniquement servir à l’usage commun pour le chauffage des habitations du lieu.

    Fosse 24 d'Estevelles en activité (A).

    Des arrêtés sévères interdirent donc de faire commerce de la tourbe avec les étrangers. Puis arriva l’ère du charbon, charbon qui contribua à la prospérité de notre région. Estevelles a vu sa population doubler, quand la fosse 24 qui est sur notre territoire commença à extraire du charbon.

    Après 1929, Estevelles a connu un important bond lors du creusement du puits no 24. Cette fosse fut creusée lors de la crise de 1929 et représenta un bol d'air économique pour le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

    Dès le creusement du puits no 24, la construction d'une cité minière fut entreprise par la Compagnie des mines de Courrières. La cité s'est étendue sur un axe principal, « l'avenue de la Fosse 24 », qui mène à l'entrée principale de la fosse. Les deux autres rues ont été baptisées par les noms de villes d'Algérie, du fait de la forte immigration algérienne qu'a connu Estevelles : celle d'Alger, longeant le parc à matériel de la fosse et celle de Constantine, menant au village. Une autre cité est construite pour les mineurs de la fosse 24, au hameau de Saint-Paul à Carvin.

    La fosse 24 fut un siège de production important pour la Compagnie des mines de Courrières. Le charbon étant de bonne qualité, l'essentiel de la production fut dirigé vers les fours à coke de Harnes, situés sur le site des fosses 21 et 22 de Courrières. Une voie ferrée est donc construite pour relier les deux sites.

    En parallèle du puits no 24 est construit le puits no 25 en 1935.

    Après la Seconde Guerre mondiale, le général de Gaulle décida de nationaliser les Houillères pour favoriser le redémarrage de l'économie française, ruinée par des années de guerre. Les Charbonnages de France furent ainsi créées. La Compagnie des mines de Courrières disparut et devint « le Groupe d'Hénin-Liétard ». La fosse 24 fut choisie pour devenir un siège de concentration vis-à-vis de la production des puits voisins, et reçut de nouveaux équipements pour augmenter sa production. Jusqu'en 1956, de nombreuses modifications furent apportées à la fosse 24 : modification du chevalement, changement de machines ou remplacement de moteurs, construction d'un nouveau lavoir pour le traitement de la production, mécanisation des chantiers du fond. Cet âge d'or se répercuta sur Estevelles, fort de commerces, vivant indirectement grâce au monde de la mine.

    Le déclin s'amorça dans les années 1960, fruit de la baisse de la consommation. Peu à peu, les mines et les usines disparaissent. En 1971, la fosse 24 fut concentrée sur le siège d'Oignies, et cessa toute production de charbon. Cependant, la fosse n'abandonna pas toutes ses activités, les mineurs et le matériel continuant à y descendre pour abattre le charbon dans des quartiers éloignés des puits. Finalement, la fosse 24 ferma le . Le puits no 24 fut remblayé, mais le puits no 25 fut conservé pour l'aérage jusqu'en 1991. Il sera d'ailleurs le dernier puits ouvert du bassin nordiste.

    En 1992, le réalisateur Claude Berri tourna une scène de son film Germinal dans la salle abandonnée des compresseurs de la fosse 24. Lors du dernier semestre 1992, la démolition des bâtiments commença. Les chevalements des puits 24 et 25 furent abattus respectivement en décembre 1992 et février 1993.

    Dernières marques de l'activité minière du village, les bureaux, les bains de douches pour ouvriers, la salle de paye, l'infirmerie, les ateliers-magasins et l'imposant terril subsistent encore actuellement.

    [réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Localisation d'Estevelles dans l'arrondissement de Lens.

    Découpage territorial

    La commune d'Estevelles se situe dans le département du Pas-de-Calais et fait partie de la région Hauts-de-France. Elle appartient à l'arrondissement de Lens depuis 1962, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Béthune[19].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.

    Circonscriptions administratives

    La commune fait partie du canton de Wingles.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie, depuis 1986, de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1809 Jean-François Huttin
    1809 1825 Adrien Delvalley
    1825 1855 Jean-Robert Courtecuisse
    1855 1871 Antoine Decarnin
    1871 1880 Nicolas Druelles
    1880 1919 Alfred Théry
    1919 1929 M. Camille Delvalley
    1929 1941 Maurice Loison
    1941 1945 Joseph Bocquet
    1945 1947 Séraphin Pennequin
    1947 1979 Robert Ryckelynck
    1979 1989 Narcisse Lepreux Agent de maîtrise
    mars 1989 juin 1995 Daniel Frémaux
    juin 1995 mars 2008 Léon Boutillier PCF
    mars 2008 janvier 2016
    (démission)
    René Poivre DVG Retraité de la fonction publique
    janvier 2016 En cours
    (au 17 février 2022)
    Alain puis Estelle Szabo[20]
    (processus de transition de genre en cours)
    DVG puis MDC Cadre supérieur
    Réélue pour le mandat 2020-2026[21] - [22]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    La commune administre l'école primaire Jacques Prévert[23].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[24].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Estevellois[25].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

    En 2020, la commune comptait 2 031 habitants[Note 7], en diminution de 1,79 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    659596120131134129136136
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    134166182172181208221205240
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3043413364424335618321 1761 183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 2251 2371 1831 1511 6291 6871 7151 7192 069
    2018 2020 - - - - - - -
    2 0392 031-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 993 hommes pour 1 046 femmes, soit un taux de 51,3 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,7
    3,2
    75-89 ans
    5,4
    13,2
    60-74 ans
    12,5
    20,3
    45-59 ans
    20,0
    22,4
    30-44 ans
    23,5
    17,2
    15-29 ans
    15,7
    23,7
    0-14 ans
    22,2
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Économie

    Ressources et productions : céréales, endives, betteraves, ovins, porcins.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine mondial

    Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 51 d'Estevelles est formé par la cité pavillonnaire de la fosse no 24, et le terril no 98, 24 Nord de Courrières[31] - [32].

    • Le terril no 98.
      Le terril no 98.
    • La cité de la fosse no 24 - 25.
      La cité de la fosse no 24 - 25.
    • Des habitations groupées par deux.
      Des habitations groupées par deux.

    Autres lieux et monuments

    • L'église Notre-Dame-de-la-Paix.
      L'église Notre-Dame-de-la-Paix.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Indra Lal Roy (1898-1918), as de l'aviation indienne mort le au-dessus du village, et enterré au cimetière communal d'Estevelles (nl).

    Héraldique

    Blason de Estevelles Blason
    D'azur à un lion en pointe surmonté d'un pont isolé de trois arches, le tout accompagné en chef d'un fer à cheval accosté de deux épis de blé affrontés, celui de dextre posé en barre et celui de senestre en bande, le tout d'or[34].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle (E3--021-) » (consulté le )
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « ZNIEFF 310014027 - Site du cavalier du terril no 98 d'Estevelles au terril d’Harnes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    15. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance entre la commune et la gare de Pont-à-Vendin », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    16. Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960 (lire en ligne)
    17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 274.
    18. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Céline Debette, « Exclusif : le maire d’Estevelles annonce sa transition pour devenir une femme », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
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