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Courrières

Courrières est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Courrières
Courrières
La mairie.
Blason de Courrières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Christophe Pilch
2020-2026
Code postal 62710
Code commune 62250
Démographie
Gentilé Courrièrois
Population
municipale
10 360 hab. (2020 en diminution de 2,76 % par rapport à 2014)
Densité 1 200 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 31″ nord, 2° 56′ 53″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 38 m
Superficie 8,63 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Carvin
Législatives 11e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Courrières
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Courrières
Liens
Site web ville-courrieres.fr

    Ses habitants sont appelés les Courriérois.

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 965 habitants en 2019.

    La commune est connue pour la catastrophe de Courrières survenue dans les charbonnages de la Compagnie des mines de Courrières qui exploite alors ses fosses nos 1 et 8 - 16.

    Géographie

    Localisation

    Au cÅ“ur du bassin minier, Courrières est à proximité immédiate de Carvin (km), Lens (14 km), Arras (29 km) et Lille (34 km) grâce à un important réseau autoroutier. Elle est enserrée sur trois côtés par le canal de Lens et le canal de la Haute-Deûle.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par deux canaux :

    La commune est également drainée par les Préaux, petit cours d'eau de 1,28 km, qui prend sa source dans la commune de Carvin et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[4].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 698 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

    Urbanisme

    L'arc-en-ciel à Courrières de Jules Breton.

    Typologie

    Courrières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[8] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[9] - [10].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones urbanisées (33,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,5 %), forêts (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 46 et D 919 et est proche (km) de la sortie no 16 de la rocade minière reliant l'A26 au niveau de Bully-les-Mines à l'A2 au niveau de Douchy-les-Mines[15].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve à km, au nord, de la gare de Dourges, située sur la ligne de Lens à Ostricourt et desservie par des trains TER Hauts-de-France[16].

    La commune était située sur la ligne d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1879 à 1970, Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) à Bauvin (Nord).

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Currierum (1024) ; Coureriæ (1070) ; Coreriæ (1119) ; Cureriæ (1129) ; Coreres (1162) ; Corieres (1223) ; Kourieres (1229) ; Couriers (1240) ; Chourieres (1254) ; Courieres (1310) ; Courrierez (1330) ; Courierez (1336) ; Courriers (1638) ; Courrières (1766)[17].

    Le nom de la ville aurait pour origine, corulus ou corylus : coudrier (ancien nom du noisetier) ce qui aurait dérivé en Coorerise puis, Currierum, Courieraie et enfin Courrières[18].

    Histoire

    Moyen Âge

    En 1002, Anselme Ier, Comte de Lens et de Saint-Pol, fit construire à Courrières, un château-fort.

    Au XVe siècle, Courrières était dans la dépendance des ducs de Bourgogne.

    Époque moderne

    En 1532, Jean de Montmorency, seigneur de Courrières et chambellan de Charles Quint, chevalier de la Toison d'Or, gouverneur du château de la Motte-au-Bois en 1525[19], fit édifier l’église Saint-Piat dont le clocher et le côté gauche de la nef subsistent. Faisant partie des Pays-Bas espagnols, Courrières fut rattachée à la France en 1659 par le traité des Pyrénées.

    En 1665, Courrières est une baronnie appartenant à François Alexandre d'Oignies, marié à Angéline de Bryas. Angéline hérite de son frère Albert de Bryas une seigneurie située dans la châtellenie de Bourbourg.

    En 1724, la baronnie de Courrières est toujours aux mains de la famille d'Oignies : François Joseph d'Oignies, dont un fils François Joseph est baron de Robecq et un autre fils Louis Théodore, baron d'Oignies, est prêtre à l'église Saint-Donat de Bruges[20].

    Époque contemporaine

    L'histoire de la région reste marquée par une catastrophe minière improprement appelée catastrophe de Courrières, par référence au nom de la compagnie minière concernée. Ce dramatique accident fit 1099 morts le . Il ne se déroula pas sur le territoire courriérois mais sur celui des communes de Billy-Montigny, Méricourt et Sallaumines.

    Exploitation Charbonnière

    La fosse no 1 en 1899.

    Courrières est le nom d'une des plus importantes compagnies minières de France. Cependant, peu d'activités minières étaient situées sur le territoire communal, au regard de l'importance de la compagnie qui doit son nom à la création de son premier puits sur le territoire de Courrières.

    En , Vincent van Gogh après avoir été « mineur parmi les mineurs » et « pauvre parmi les pauvres », sa descente à 700 mètres dans le puits B du charbonnage de Marcasse, sa mission d'évangéliste non reconduite décide de venir à Courrières rencontrer Jules Breton qu'il avait déjà croisé à Paris à la galerie Goupil. Il prend le train de Mons à Valenciennes continue son voyage à pieds par un temps détestable. Arrivé à Courrières, Jules Breton n'est pas présent. Découvrant son atelier de briques, colonnades et statues, il le trouve certainement luxueux par rapport à ces conditions de prêtres-ouvriers.

    Désemparé, il passe par l'église ou il regarde un tableau (copie) de Jules Breton la mise au tombeau de Titien, découvre Don Quichotte au café des Beaux-Arts. Il s'en retourne à Cuesmes dans le Borinage à pieds avec un voyage pénible dormant dans de la paille, vendant quelques dessins pour subsister, et prend alors la décision de vouer sa vie à la peinture. Il lui reste dix ans de vie et 2 000 Å“uvres à réaliser[21]. Le 24 septembre 1880, il écrit à son frère Théo : « Il s’agit pour moi d’apprendre à bien dessiner, à être maître soit de mon crayon, soit de mon fusain, soit de mon pinceau, une fois cela obtenu je ferai de bonnes choses presque n’importe où, et le Borinage est tout aussi pittoresque que le vieux Venise, que l’Arabie, que la Bretagne, la Normandie, Picardie, ou Brie »[22] - [23].

    Fosse 1 de Courrières

    Mis en service en 1849, d'un diamètre de 3,50 m, ce puits fut le 1er du département du Pas-de-Calais. C'est grâce au personnel de la compagnie de Douchy que fut réalisé ce fonçage à l'entrée de Courrières sur la route d'Hénin-Beaumont. La fosse exploite un gisement de charbons maigres mais très grisouteux. La fosse est terminée en 1851 et le puits atteint 265 m en 1952. Cette fosse fut vite surnommée Poussière. Le houiller est atteint à 147 m. Le cuvelage est fait en bois de 8 à 90 m de profondeur. Des accrochages sont réalisés à -184,-211 et -231 m. La Fosse est arrêtée vers 1900, son gisement étant trop accidenté. Le puits servira aux recherches de gisement et à l'aérage pour être remblayé en 1914. En 2009 ne subsiste qu'un ancien atelier transformé en brasserie.

    La fosse no 8 - 16 de Courrières en 1920.

    Fosse 8 de Courrières

    Elle a été fondée en 1889 au diamètre de 4,60 m sur la commune de Courières en bordure du canal pour exploiter un gisement de charbons maigres. Le houiller est atteint à 137,35 m et les premiers accrochages à 153,188 et 225 m de profondeur. Le puits jumeau no 16 sera ajouté en 1906. Le chevalement est démoli en 1958 pour être remplacé par une tour de béton de 14 m. une installation de dégazage est installée en 1967. Le puits 16 (350 m) est remblayé en 1963, le 8 (361 m) l'est en 1974. Les ventilateurs seront démontés et réinstallés au 9 de Lens.

    Centrale de Courrières

    Centrale de Courrières en 1980.

    Troisième supercentrale des HBNPC (Houillères du Bassin du Nord - Pas-de-Calais), comme appelée à l'époque. Elle est mise en service en 1962. Jumelle des centrales de Violaines et d'Hornaing, Elle alimente les derniers sièges et la cokerie de Drocourt. Elle brûle les bas produits ainsi que les produits huileux, avant sa fermeture. Les Houillères décident l'implantation sur le site de SOTRENOR, incinérateur industriel des huiles et produits polluants, qui reprendra cette activité de la Centrale après son arrêt, qui interviendra en 1992. Elle est ensuite totalement détruite. Il ne subsiste que les murs et grilles d'entrée et d'enceinte, la fondation d'un des réfrigérant, intégré à un parc, le terril à cendres, en exploitation et le hangar des bulldozers, à proximité du terril.

    Seconde Guerre mondiale

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille de France, l'armée allemande mit le feu au village qui fut détruit à 90 %. Elle exécuta sommairement 45 otages. Après la guerre, la croix de Guerre 1939-1945 avec palme fut attribuée à Courrières, en tant que ville martyre.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais depuis 1962, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Béthune[24].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Carvin.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    En 2014, le maire sortant Christophe Pilch (LUG) est le seul à se présenter à sa succession. L'abstention s'élève alors à 46,97%[25].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945 juin 1981 Camille Delabre SFIO puis PS Instituteur
    Député du Pas-de-Calais (1954 → 1955 puis 1956 → 1958)
    Conseiller général du canton de Carvin (1949 → 1955 puis 1961 → 1973)
    juin 1981 mars 2003 Albert Facon PS Professeur
    Député de la 14e circonscription du Pas-de-Calais (1988 → 1993 puis 1997 → 2012)
    Conseiller général du canton de Courrières (1982 → 2001)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1986 → 1988)
    Président de la CA Hénin-Carvin (2001 → 2008)
    mars 2003 En cours
    (au 8 février 2022)
    Christophe Pilch PS Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2015)
    15e vice-président du conseil régional (2010 → 2015)
    2e vice-président (2014 → 2017) puis président de la CA Hénin-Carvin (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[26] - [27]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[28] - [29]

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Courrières.
    VillePaysPériode
    Aylesham[30]Royaume-Unidepuis
    Barlinek[30]Polognedepuis
    Weißenthurm[30]Allemagnedepuis

    Équipements et services publics

    La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[31].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 10 360 habitants[Note 6], en diminution de 2,76 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2972 4602 5042 6422 7602 6172 6102 5382 801
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8923 0103 0622 9813 2793 3323 4603 4703 908
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2744 9055 5594 2055 3965 3065 0535 0505 818
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 7389 29612 49112 61211 37610 58810 33010 61810 579
    2020 - - - - - - - -
    10 360--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 5 105 hommes pour 5 439 femmes, soit un taux de 51,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,1
    6,0
    75-89 ans
    8,3
    14,6
    60-74 ans
    18,0
    22,1
    45-59 ans
    18,6
    17,5
    30-44 ans
    19,0
    17,3
    15-29 ans
    16,0
    22,0
    0-14 ans
    19,0
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Vie associative

    La commune dispose de deux harmonies héritées du temps des mines : l'harmonie Union Fait la Force et l'harmonie Hilariter.

    Cultes

    Chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus.
    • l'église Saint-Piat (voir Monuments historiques). Elle est rattachée au diocèse d'Arras, à la paroisse Saints Pierre et Paul aux Portes du Nord qui regroupe Carvin, Courrières, Estevelles, Libercourt et Oignies, et au doyenné d'Hénin-Carvin.
    • la chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus
    • la mosquée Ennasr la plus proche située rue d'Harnes à Hénin-Beaumont.

    Économie

    Emploi

    Statistiques de l'INSEE[36] à Courrières
    Emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail en 2014 2 588
    dont part de l'emploi salarié au lieu de travail en 2014, en % 88,8
    Variation de l'emploi total au lieu de travail : taux annuel moyen entre 2009 et 2014, en % 0,6
    Taux d'activité des 15 à 64 ans en 2014 68,7
    Taux de chômage des 15 à 64 ans en 2014 17,6
    Établissements[37] à Courrières
    Nombre d'établissements actifs au 31 décembre 2015 566
    Part de l'agriculture, en % 0,9
    Part de l'industrie, en % 4,9
    Part de la construction, en % 11,5
    Part du commerce, transports et services divers, en % 66,1
    dont commerce et réparation automobile, en % 21,9
    Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale, en % 16,6
    Part des établissements de 1 à 9 salariés, en % 23,5
    Part des établissements de 10 salariés ou plus, en % 9,2

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine mondial

    Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 57 de Courrières est formé par le monument commémoratif à la catastrophe de Courrières[38] - [39].

    • Le monument.
      Le monument.
    • Le monument.
      Le monument.
    • « Coup de grisou ».
      « Coup de grisou ».

    Monument historique

    • L'église Saint-Piat, le clocher et bas-côté nord anciens, le reste reconstruit après 1945, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [40]. En 2015, elle voit ses vitraux rénovées[41].

    Autres lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Le peintre Jules Breton.

    Héraldique

    Blason de Courrières Blason
    D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, quatre dans chaque canton.
    Détails
    La commune de Courrières relève, et sans brisure, les armes de l'illustre maison de Montmorency.

    Adopté par la municipalité le .

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • La Voix du Nord, Courrières 10 mars 1906 : La terrible catastrophe, Courrières, La Voix du Nord, coll. « Les patrimoines » (ISBN 978-2-843-93100-0).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle (E3--021-) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Lens (E3010750) » (consulté le )
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - les Préaux (E3010970) » (consulté le )
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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