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Bully-les-Mines

Bully-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Bully-les-Mines
Bully-les-Mines
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Bully-les-Mines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA de Lens-Liévin
Maire
Mandat
François Lemaire
2020-2026
Code postal 62160
Code commune 62186
DĂ©mographie
Population
municipale
12 080 hab. (2020 en diminution de 3,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 577 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 26â€Č 33″ nord, 2° 43â€Č 31″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 92 m
Superficie 7,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bully-les-Mines
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 12e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Bully-les-Mines
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Bully-les-Mines
Liens
Site web bullylesmines.fr

    Ses habitants sont appelés les Bullygeois.

    La commune fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Lens-LiĂ©vin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est traversĂ©e, Ă  l'ouest, par l'autoroute A21 et, au sud, par l'autoroute A26, et Ă  10 km, Ă  l'ouest de Lens et limitrophe de LiĂ©vin. Elle est situĂ©e en Gohelle.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

    Communes limitrophes de Bully-les-Mines
    Mazingarbe
    Sains-en-Gohelle Bully-les-Mines Grenay
    Aix-Noulette Liévin

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversĂ©e par le Surgeon, un cours d'eau naturel de 14 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le Canal d'Aire Ă  La BassĂ©e au niveau de la commune de Cuinchy[1]. Le fossĂ© des quatre Hallots, cours d'eau naturel de km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles, se jette dans le Surgeon au niveau de la commune de Bully-les-Mines[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[3].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 793 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,9 j

    Urbanisme

    Entrée de la commune.

    Typologie

    Bully-les-Mines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Douai-Lens, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 67 communes[7] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Douai-Lens est la dixiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - LiĂ©vin dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (70,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (63,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (59,4 %), terres arables (29,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,2 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,5 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[13].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 58, D 165 et D 166, et par les autoroutes A21 et l'A26 via la sortie no 6.2[14].

    Transport ferroviaire

    La gare de Bully - Grenay.

    Sur la commune se trouve la gare de Bully - Grenay, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, desservie par des trains TER Hauts-de-France.

    La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à La Bassée - Violaines, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, depuis 1862 (une petite partie de la ligne est toujours en exploitation), la commune de Bully-les-Mines à La Bassée (Nord), ainsi que sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Bulgi en 1135 ; Bugi en 1152 ; Builli en 1154 ; Bulli en 1266 ; Builly en 1295 ; Buylly en 1410 ; Builly-lez-Grenay en 1513 ; Builli-en-Gohelle au XVIIIe siÚcle ; Bully-en-Gohelle en 1847[15], Bully en 1793 et 1801.
    Bully-les-Mines depuis 1925, en raison de la vigueur de l'activité miniÚre de l'époque[16].

    Le nom, selon plusieurs sources, serait d’origine gauloise.

    Bully-les-Mines est issue de la scission de Bully-Grenay[15].

    La gare, située à cheval sur la commune de Bully-les-Mines et la commune de Grenay, a gardé le nom de Bully-Grenay, ce qui entraßne parfois des confusions.

    Histoire

    Bien que la région ait été habitée dÚs la préhistoire, on ne trouve rien à Bully-les-Mines. La plus ancienne découverte est un bracelet celte. Les découvertes gallo-romaines sont en revanche nombreuses. Bully-les-Mines appartient au Pagus Silvinus, région administrative des Atrébates, la future Gohelle. En 2006, des fouilles effectuées lors de la construction d'un lotissement ont mis au jour une nécropole gallo-romaine[17].

    Moyen Ăąge et Ă©poque moderne

    Au VIe siĂšcle, Bully est rattachĂ© spirituellement Ă  l'Ă©vĂȘque de Cambrai-Arras en rĂ©sidence Ă  Cambrai et civilement Ă  l'Artois primitif, chef-lieu Arras.

    Bully fait partie intĂ©grante de l'Artois. Le village appartient au comtĂ© de Flandre. Il n'est rattachĂ© au domaine royal qu'avec l'annexion des Pays-Bas bourguignons par le roi de France en 1477. En 1492, la rĂ©gion est cĂ©dĂ©e aux Habsbourg qui la conserve jusqu'en 1659, oĂč elle est cĂ©dĂ©e Ă  la France dans le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es.

    Bully est une commune située à proximité des cités et place fortes d'Arras, Béthune et de Lens. Les siÚges et attaques contre ces villes font que Bully est réguliÚrement le théùtre de combats et subit le passage des armées.

    En 1213, lors de la campagne de Philippe II Auguste contre les flamands, le village est ravagé par les armées de l'ost royal.

    En 1303, lors de la guerre de Flandre menée par Philippe IV contre les flamands révoltés, Bully est attaquée par l'ost royal et détruit. Les destructions y sont notamment plus importantes, les bois constituant une des ressources de la paroisse sont coupés par les armées royales françaises, possiblement afin de construire des machines de siÚge ou des lignes de circonvalations.

    En 1348, un tiers de la population meurt de la peste noire. La peste sévit encore quatre fois durant le siÚcle, alternant avec des disettes et les guerres opposant Français, Anglais et Bourguignons.

    En 1537, Bully est ravagée par les troupes du roi de France qui emportent tout et les malheurs continuÚrent jusqu'à la prise de Lens par les Français en 1556-1557. Le receveur ne peut prélever aucun impÎt à Bully, tant la population est éprouvée. En 1648, le village supporte la présence des armées pour la bataille de Lens.

    De 1709 Ă  1712, Bully subit les marches et contremarches des armĂ©es lors de la guerre de succession d’Espagne. La situation est aggravĂ©e par une Ă©pidĂ©mie qui fit vingt-quatre morts. En 1796, un incendie dĂ©truit la moitiĂ© du village (en souvenir un lieu-dit est nommĂ© ‘’Chemin brĂ»lé’’).

    Quelques propriétaires encaissant des revenus de terres à Bully en 1792 (hors seigneurs et particuliers) :

    • la PauvretĂ© d'Aix-Noulette (bureau de bienfaisance de l’époque)
    • la commanderie de l'Ordre de Malte
    • les chanoines d'Arras
    • le chapitre d'Arras (ou chapelains d’Arras)
    • les chapelains de Lens
    • les chanoines de Lens
    • les chanoines de BĂ©thune
    • les religieuses et abbesse de l'abbaye d'Anchin
    • la prĂ©vĂŽtĂ© de Gorre
    • l’abbaye de BeauprĂ©
    • le curĂ© de Gouy-Servins
    • l’hĂŽpital Saint-Jean de BĂ©thune

    Histoire industrielle

    La Fosse n° 1 - 1 bis - 1 ter de la Compagnie des mines de Béthune était un charbonnage constitué de trois puits situé à Bully-les-Mines.

    La ville se développe avec l'exploitation des mines de charbon.

    Le , une machine et sa chaudiÚre déclenchent un incendie dans la fosse n°1 de Bully-Grenay appartenant à la compagnie des mines de Béthune. La catastrophe fait 19 morts[18] - [19].

    Lors de la grÚve de 1948, le maire et un mineur jaunes sont tabassés par des grévistes[20].

    PremiĂšre Guerre Mondiale

    La salle des fĂȘtes de la compagnie des mines de BĂ©thune (toujours existante aujourd'hui sous le nom de salle Jean Vasseur) sert d'hĂŽpital militaire pour les troupes françaises puis pour les troupes britanniques[21]. La ville se situe Ă  proximitĂ© de la ligne de front, et subit d'importantes destructions. Les combats pour la prĂ©servation des mines, vitales pour le complexe militaro-industriel français, Ă©prouvent la rĂ©gion.

    Seconde Guerre Mondiale

    Lors de la bataille de France, les troupes allemandes atteignent la ville le 29 mai 1940, prenant le maire Pierre Baillot et 10 autres personnes en otage pendant une journée[22].

    Lors de la rafle du 11 septembre 1942, la famille Schwarz, composĂ©e d'IsraĂ«l (nĂ© le 12 janvier 1899) et de son Ă©pouse Gitla (nĂ©e Dzialoszynska le 14 dĂ©cembre 1901), sont arrĂȘtĂ©s Ă  Bully-les-Mines parce que juifs, puis dĂ©portĂ©s le 15 septembre 1942 depuis le camp de rassemblement de Malines en Belgique Ă  Auschwitz. IsraĂ«l sera le seul Ă  rentrer de dĂ©portation[23] - [24].

    La ville est libérée par les troupes britanniques et canadiennes les 2 et 3 septembre 1944[25]. Le 2 septembre, un adolescent de 13 ans, Pierre Carton, est accidentellement tué par le ricoché d'une balle, tirée par un membre des FFI qui cherchait à ouvrir la voie à un convoi[26].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune de 1801 à 1961, et, depuis 1962, dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[16].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Lens de 1801 à 1903, au canton de Lens-Nord-Ouest de 1904 à 1961, au canton de Liévin-Nord-Ouest de 1962[16] à 2014, puis au canton de Bully-les-Mines depuis 2015.

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douziÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis mai 1945
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 octobre 1947 Casimir Tourbet
    octobre 1947 1951 Alcide Dubois
    1951 mars 1983 Jean-Wilfrid Mallet SFIO puis PS Ouvrier mineur
    3e vice-prĂ©sident du DU de l'agglomĂ©ration de Lens-LiĂ©vin (1968 → )
    mars 1983 janvier 2002
    (démission)
    Michel Vancaille PS ContrÎleur PTT retraité
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Bully-les-Mines (1994 → 2014)
    1er vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral (2004 → 2014)
    PrĂ©sident de la CA Lens-LiĂ©vin (2001 → 2010)
    janvier 2002 En cours
    (au 3 février 2022)
    François Lemaire PS Cadre supérieur
    2e vice-prĂ©sident de la Communaupole de Lens-LiĂ©vin (2014 → )
    Conseiller départemental du Canton de Bully-les-Mines (depuis 2021)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[28] - [29] - [30]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[31] - [32]

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats de Bully-les-Mines.
    VillePaysPĂ©riode
    Elsdorf[33]Allemagnedepuis
    WisƂa[34]Pologne

    Équipements et services publics

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[35].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Bullygeois[36].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[37] - [Note 5].

    En 2020, la commune comptait 12 080 habitants[Note 6], en diminution de 3,68 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    410380431447495469428430453
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8961 4481 7272 0402 5292 7973 0723 8273 947
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 7225 8516 6717 5519 2809 5979 25910 50013 138
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 18314 05212 23612 53312 57712 04511 98512 72612 299
    2020 - - - - - - - -
    12 080--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  36,7 %, soit Ă©gal Ă  la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). De mĂȘme, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 24,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 5 695 hommes pour 6 422 femmes, soit un taux de 53 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,5 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    1,7
    5,9
    75-89 ans
    10,4
    14,4
    60-74 ans
    16,6
    20,9
    45-59 ans
    19,3
    19,4
    30-44 ans
    17,6
    17,6
    15-29 ans
    16,8
    21,4
    0-14 ans
    17,7
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Économie

    L'Ă©conomie de commune Ă©tait issue, pour l'essentiel, des houillĂšres du Nord-Pas-de-Calais et de la Compagnie des mines de BĂ©thune.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine mondial

    Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, rĂ©partis sur 109 lieux inclus dans le pĂ©rimĂštre du bassin minier, le site no 82 est composĂ© Ă  Bully-les-Mines et Mazingarbe de la citĂ© no 2, Ă  Mazingarbe de l'Ă©cole de la citĂ© no 2 et du dispensaire de la SociĂ©tĂ© de Secours MiniĂšre de cette mĂȘme citĂ©, Ă  Bully-les-Mines de la salle des fĂȘtes, de maisons d'ingĂ©nieurs, et de la clinique Sainte-Barbe ; le site no 83 est constituĂ© par le monument aux morts de la Compagnie des mines de BĂ©thune, avec la liste des morts, sur les murs de l'Ă©cole, et la grille de la citĂ© des Brebis ; le site no 86 est formĂ© par le monument au soldat Fernand-Joseph-Édouard Marche, prĂšs de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de BĂ©thune[41] - [42].

    • La citĂ© no 2 de BĂ©thune.
      La cité no 2 de Béthune.
    • La citĂ© no 2 de BĂ©thune.
      La cité no 2 de Béthune.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • La liste des morts, sur les murs de l'Ă©cole.
      La liste des morts, sur les murs de l'Ă©cole.
    • Le monument.
      Le monument.

    Monuments historiques

    • L'Ă©glise Saint-Maclou : la tour-clocher fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [43].
    • Le monument aux morts de la Compagnie des Mines de BĂ©thune : le monument avec ses plaques placĂ©es sur les murs des Ă©coles et les grilles de la citĂ© des Brebis font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [44].
    • Le monument au soldat Marche : fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [45] et est inscrit depuis 2012 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
    • L'ancienne clinique-maternitĂ© Sainte-Barbe, ou des Marronniers, de la compagnie des mines de BĂ©thune (aujourd'hui centre de psychothĂ©rapie et psychogĂ©riatrie Les Marronniers) : fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [46].
    • L'Ă©glise Saint-Maclou.
      L'Ă©glise Saint-Maclou.
    • Le monument aux morts de la Compagnie des mines de BĂ©thune.
      Le monument aux morts de la Compagnie des mines de BĂ©thune.
    • Le monument au soldat Marche.
      Le monument au soldat Marche.

    Autres lieux et monuments

    • Le terril no 52, 2 de BĂ©thune Est, ancien terril conique de la fosse no 2 des mines de BĂ©thune. ExploitĂ©, il n'en reste que la base.
    • Le terril no 52A, 2 de BĂ©thune Ouest, ancien terril plat de la fosse no 2 des mines de BĂ©thune. ExploitĂ©, il n'en reste quasiment plus aucune trace.
    • Le terril no 53, 1 de BĂ©thune, situĂ© Ă  Bully-les-Mines, est le terril de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de BĂ©thune. ExploitĂ©, il a Ă©tĂ© reconverti en espace vert.
    • Le terril n° 52, 2 de BĂ©thune Est.
      Le terril n° 52, 2 de Béthune Est.
    • Les restes du terril n° 52A, 2 de BĂ©thune Ouest.
      Les restes du terril n° 52A, 2 de Béthune Ouest.
    • Le terril n° 53, 1 de BĂ©thune, reconverti.
      Le terril n° 53, 1 de Béthune, reconverti.
    • L'Ă©glise Sainte-Barbe de la citĂ© des Brebis, dĂ©molie en 1982. Une chapelle est rĂ©amĂ©nagĂ©e sous ce vocable.
    • L'Ă©glise Sainte-ThĂ©rĂšse, Ă  la citĂ© des Alouettes, dĂ©saffectĂ©e en 1974 pour devenir le centre culturel Jean-MacĂ©.
    • Le monument aux morts[47].
    • La plaque commĂ©morative Suzanne Blin, enseignante et rĂ©sistante française, morte le Ă  la suite des blessures infligĂ©es par la Gestapo[48].
    • La plaque aux fusillĂ©s d'Arras[49].
    • La stĂšle aux victimes civiles tuĂ©es lors d'un bombardement[49].
    • Le cimetiĂšre militaire Français, 332 tombes[47].
    • Le Bully-Grenay Communal Cemetery British Extension, 855 tombes[47].
    • L'Ă©glise Sainte-Barbe vers 1910.
      L'Ă©glise Sainte-Barbe vers 1910.
    • L'ancienne Ă©glise Sainte-ThĂ©rĂšse, reconvertie.
      L'ancienne église Sainte-ThérÚse, reconvertie.

    Personnalités liées à la commune

    • Paul Vanuxem (1904-1979), gĂ©nĂ©ral, nĂ© Ă  Bully-Grenay.
    • Édouard Pignon (1905-1993), peintre, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • Suzanne Blin (1913-1944), enseignante et rĂ©sistante française, nĂ©e Ă  Bully-en-Gohelle.
    • CĂ©sar Marcelak (1913-2005), cycliste sur route, polonais puis français, mort Ă  Bully-les-Mines.
    • Jules Bigot (1915-2007), footballeur, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • Henri Trannin (1919-1974), footballeur, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • Roger Meerseman (1924-2008), footballeur, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • Liliane Berton (1924-2009), artiste lyrique, soprano colorature, nĂ©e Ă  Bully-les-Mines.
    • Albert Eloy, (1927-2008), footballeur, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • AndrĂ© Strappe (1928-2006), footballeur, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • RenĂ© Dereuddre (1930-2008), footballeur international, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • Yves Devraine (1939-2008), scĂ©nographe et musĂ©ographe, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • Jean-Marie Vanlerenberghe (1939-), homme politique, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • Alain Milon (1947-), mĂ©decin et homme politique, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.
    • Martine RouzĂ© (1954-), athlĂšte, championne de France et recordwoman de France du 3000 mĂštres, nĂ©e Ă  Bully-les-Mines.
    • Guillaume Ducatel (1979-), footballeur, nĂ© Ă  Bully-les-Mines.

    HĂ©raldique

    Blason de Bully-les-Mines Blason
    Chevronné d'argent et de gueules de douze piÚces[50].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Devise
    Labor et concordia (travail et fraternité)
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la SaÎne). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E3510600) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé des quatre Hallots (E3510622) » (consulté le )
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    14. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consultĂ© le ).
    15. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 77.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    17. rapport d'activitĂ© 2006 de l’Inrap page 107
    18. « Bully-les-Mines : une stÚle pour les 150 ans de la catastrophe miniÚre du 18 novembre 1869 », sur La Voix du Nord, (consulté le )
    19. Almanach du Pas-de-Calais,
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    21. « Bully, un riche heritage », sur www.bullylesmines.fr (consulté le )
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    28. Nicolas Chauty, « Le bilan de François Lemaire, maire de Bully-les-Mines: « Globalement, nous avons atteint 80 % des objectifs que l’on s’était fixĂ©s » : François Lemaire va boucler ces prochaines semaines un deuxiĂšme mandat Ă  la tĂȘte de la commune de Bully. Aujourd’hui, l’élu se prĂȘte Ă  l’exercice du bilan depuis 2008. Et dans le rĂ©troviseur, quelques rĂ©ussites se mĂȘlent Ă  d’autres frustrations pour celui qui aimerait bien repartir pour un tour (ou deux) au printemps prochain. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    29. Virginie Pruvost, « Bully-les-Mines: François Lemaire entame son troisiĂšme mandat : C'est samedi matin Ă  la mairie de Bully-les-Mines que François Lemaire a officiellement commencĂ© son troisiĂšme mandat de maire. À la tĂȘte de la ville depuis 2002, il compte bien, avec sa nouvelle Ă©quipe, continuer le travail entamĂ© depuis maintenant douze ans. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Pas-de-Calais (62) », (consultĂ© le ).
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    42. « Liste des 109 lieux et des 353 sites qui les composent » [PDF] (217 Mo), sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
    43. « église Saint-Maclou », notice no PA00108241, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    44. « monument aux morts de la Compagnie des Mines de Béthune », notice no PA62000127, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    45. « monument au soldat Marche », notice no PA62000113, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    46. « ancienne clinique-maternité Sainte-Barbe », notice no PA62000079, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    47. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    48. « plaque commémorative Suzanne Blin », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    49. « plaque aux fusillés d'Arras », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
    50. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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