Bully-les-Mines
Bully-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Bully-les-Mines | |||||
L'hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | CA de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
François Lemaire 2020-2026 |
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Code postal | 62160 | ||||
Code commune | 62186 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
12 080 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 577 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 26âČ 33âł nord, 2° 43âČ 31âł est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 92 m |
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Superficie | 7,66 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bully-les-Mines (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 12e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | bullylesmines.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Bullygeois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est traversée, à l'ouest, par l'autoroute A21 et, au sud, par l'autoroute A26, et à 10 km, à l'ouest de Lens et limitrophe de Liévin. Elle est située en Gohelle.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le Surgeon, un cours d'eau naturel de 14 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Cuinchy[1]. Le fossé des quatre Hallots, cours d'eau naturel de 3 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles, se jette dans le Surgeon au niveau de la commune de Bully-les-Mines[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[3].
ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Urbanisme
Typologie
Bully-les-Mines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[7] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixiÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (70,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (63,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (59,4 %), terres arables (29,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,2 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,5 %)[12].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[13].
Voies de communication
La commune est desservie par les routes départementales D 58, D 165 et D 166, et par les autoroutes A21 et l'A26 via la sortie no 6.2[14].
Transport ferroviaire
Sur la commune se trouve la gare de Bully - Grenay, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, desservie par des trains TER Hauts-de-France.
La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à La Bassée - Violaines, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, depuis 1862 (une petite partie de la ligne est toujours en exploitation), la commune de Bully-les-Mines à La Bassée (Nord), ainsi que sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bulgi en 1135 ; Bugi en 1152 ; Builli en 1154 ; Bulli en 1266 ; Builly en 1295 ; Buylly en 1410 ; Builly-lez-Grenay en 1513 ; Builli-en-Gohelle au XVIIIe siÚcle ; Bully-en-Gohelle en 1847[15], Bully en 1793 et 1801.
Bully-les-Mines depuis 1925, en raison de la vigueur de l'activité miniÚre de l'époque[16].
Le nom, selon plusieurs sources, serait dâorigine gauloise.
Bully-les-Mines est issue de la scission de Bully-Grenay[15].
La gare, située à cheval sur la commune de Bully-les-Mines et la commune de Grenay, a gardé le nom de Bully-Grenay, ce qui entraßne parfois des confusions.
Histoire
Bien que la région ait été habitée dÚs la préhistoire, on ne trouve rien à Bully-les-Mines. La plus ancienne découverte est un bracelet celte. Les découvertes gallo-romaines sont en revanche nombreuses. Bully-les-Mines appartient au Pagus Silvinus, région administrative des Atrébates, la future Gohelle. En 2006, des fouilles effectuées lors de la construction d'un lotissement ont mis au jour une nécropole gallo-romaine[17].
Moyen Ăąge et Ă©poque moderne
Au VIe siĂšcle, Bully est rattachĂ© spirituellement Ă l'Ă©vĂȘque de Cambrai-Arras en rĂ©sidence Ă Cambrai et civilement Ă l'Artois primitif, chef-lieu Arras.
Bully fait partie intĂ©grante de l'Artois. Le village appartient au comtĂ© de Flandre. Il n'est rattachĂ© au domaine royal qu'avec l'annexion des Pays-Bas bourguignons par le roi de France en 1477. En 1492, la rĂ©gion est cĂ©dĂ©e aux Habsbourg qui la conserve jusqu'en 1659, oĂč elle est cĂ©dĂ©e Ă la France dans le traitĂ© des PyrĂ©nĂ©es.
Bully est une commune située à proximité des cités et place fortes d'Arras, Béthune et de Lens. Les siÚges et attaques contre ces villes font que Bully est réguliÚrement le théùtre de combats et subit le passage des armées.
En 1213, lors de la campagne de Philippe II Auguste contre les flamands, le village est ravagé par les armées de l'ost royal.
En 1303, lors de la guerre de Flandre menée par Philippe IV contre les flamands révoltés, Bully est attaquée par l'ost royal et détruit. Les destructions y sont notamment plus importantes, les bois constituant une des ressources de la paroisse sont coupés par les armées royales françaises, possiblement afin de construire des machines de siÚge ou des lignes de circonvalations.
En 1348, un tiers de la population meurt de la peste noire. La peste sévit encore quatre fois durant le siÚcle, alternant avec des disettes et les guerres opposant Français, Anglais et Bourguignons.
En 1537, Bully est ravagée par les troupes du roi de France qui emportent tout et les malheurs continuÚrent jusqu'à la prise de Lens par les Français en 1556-1557. Le receveur ne peut prélever aucun impÎt à Bully, tant la population est éprouvée. En 1648, le village supporte la présence des armées pour la bataille de Lens.
De 1709 Ă 1712, Bully subit les marches et contremarches des armĂ©es lors de la guerre de succession dâEspagne. La situation est aggravĂ©e par une Ă©pidĂ©mie qui fit vingt-quatre morts. En 1796, un incendie dĂ©truit la moitiĂ© du village (en souvenir un lieu-dit est nommĂ© ââChemin brĂ»lĂ©ââ).
Quelques propriétaires encaissant des revenus de terres à Bully en 1792 (hors seigneurs et particuliers) :
- la PauvretĂ© d'Aix-Noulette (bureau de bienfaisance de lâĂ©poque)
- la commanderie de l'Ordre de Malte
- les chanoines d'Arras
- le chapitre d'Arras (ou chapelains dâArras)
- les chapelains de Lens
- les chanoines de Lens
- les chanoines de BĂ©thune
- les religieuses et abbesse de l'abbaye d'Anchin
- la prévÎté de Gorre
- lâabbaye de BeauprĂ©
- le curé de Gouy-Servins
- lâhĂŽpital Saint-Jean de BĂ©thune
Histoire industrielle
La ville se développe avec l'exploitation des mines de charbon.
Le , une machine et sa chaudiÚre déclenchent un incendie dans la fosse n°1 de Bully-Grenay appartenant à la compagnie des mines de Béthune. La catastrophe fait 19 morts[18] - [19].
Lors de la grÚve de 1948, le maire et un mineur jaunes sont tabassés par des grévistes[20].
PremiĂšre Guerre Mondiale
La salle des fĂȘtes de la compagnie des mines de BĂ©thune (toujours existante aujourd'hui sous le nom de salle Jean Vasseur) sert d'hĂŽpital militaire pour les troupes françaises puis pour les troupes britanniques[21]. La ville se situe Ă proximitĂ© de la ligne de front, et subit d'importantes destructions. Les combats pour la prĂ©servation des mines, vitales pour le complexe militaro-industriel français, Ă©prouvent la rĂ©gion.
Seconde Guerre Mondiale
Lors de la bataille de France, les troupes allemandes atteignent la ville le 29 mai 1940, prenant le maire Pierre Baillot et 10 autres personnes en otage pendant une journée[22].
Lors de la rafle du 11 septembre 1942, la famille Schwarz, composĂ©e d'IsraĂ«l (nĂ© le 12 janvier 1899) et de son Ă©pouse Gitla (nĂ©e Dzialoszynska le 14 dĂ©cembre 1901), sont arrĂȘtĂ©s Ă Bully-les-Mines parce que juifs, puis dĂ©portĂ©s le 15 septembre 1942 depuis le camp de rassemblement de Malines en Belgique Ă Auschwitz. IsraĂ«l sera le seul Ă rentrer de dĂ©portation[23] - [24].
La ville est libérée par les troupes britanniques et canadiennes les 2 et 3 septembre 1944[25]. Le 2 septembre, un adolescent de 13 ans, Pierre Carton, est accidentellement tué par le ricoché d'une balle, tirée par un membre des FFI qui cherchait à ouvrir la voie à un convoi[26].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune de 1801 à 1961, et, depuis 1962, dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[16].
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton de Lens de 1801 à 1903, au canton de Lens-Nord-Ouest de 1904 à 1961, au canton de Liévin-Nord-Ouest de 1962[16] à 2014, puis au canton de Bully-les-Mines depuis 2015.
Circonscriptions Ă©lectorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douziÚme circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[35].
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de la commune sont appelés les Bullygeois[36].
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[37] - [Note 5].
En 2020, la commune comptait 12 080 habitants[Note 6], en diminution de 3,68 % par rapport Ă 2014 (Pas-de-Calais : â0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 36,7 %, soit Ă©gal Ă la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). De mĂȘme, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 24,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 5 695 hommes pour 6 422 femmes, soit un taux de 53 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
L'Ă©conomie de commune Ă©tait issue, pour l'essentiel, des houillĂšres du Nord-Pas-de-Calais et de la Compagnie des mines de BĂ©thune.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine mondial
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial lâUNESCO. Parmi les 353 sites, rĂ©partis sur 109 lieux inclus dans le pĂ©rimĂštre du bassin minier, le site no 82 est composĂ© Ă Bully-les-Mines et Mazingarbe de la citĂ© no 2, Ă Mazingarbe de l'Ă©cole de la citĂ© no 2 et du dispensaire de la SociĂ©tĂ© de Secours MiniĂšre de cette mĂȘme citĂ©, Ă Bully-les-Mines de la salle des fĂȘtes, de maisons d'ingĂ©nieurs, et de la clinique Sainte-Barbe ; le site no 83 est constituĂ© par le monument aux morts de la Compagnie des mines de BĂ©thune, avec la liste des morts, sur les murs de l'Ă©cole, et la grille de la citĂ© des Brebis ; le site no 86 est formĂ© par le monument au soldat Fernand-Joseph-Ădouard Marche, prĂšs de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de BĂ©thune[41] - [42].
- La cité no 2 de Béthune.
- La cité no 2 de Béthune.
- Le monument aux morts.
- La liste des morts, sur les murs de l'Ă©cole.
- Le monument.
Monuments historiques
- L'Ă©glise Saint-Maclou : la tour-clocher fait lâobjet dâune inscription au titre des monuments historiques depuis le [43].
- Le monument aux morts de la Compagnie des Mines de BĂ©thune : le monument avec ses plaques placĂ©es sur les murs des Ă©coles et les grilles de la citĂ© des Brebis font lâobjet dâune inscription au titre des monuments historiques depuis le [44].
- Le monument au soldat Marche : fait lâobjet dâune inscription au titre des monuments historiques depuis le [45] et est inscrit depuis 2012 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
- L'ancienne clinique-maternitĂ© Sainte-Barbe, ou des Marronniers, de la compagnie des mines de BĂ©thune (aujourd'hui centre de psychothĂ©rapie et psychogĂ©riatrie Les Marronniers) : fait lâobjet dâune inscription au titre des monuments historiques depuis le [46].
- L'Ă©glise Saint-Maclou.
- Le monument aux morts de la Compagnie des mines de BĂ©thune.
- Le monument au soldat Marche.
Autres lieux et monuments
- Le terril no 52, 2 de Béthune Est, ancien terril conique de la fosse no 2 des mines de Béthune. Exploité, il n'en reste que la base.
- Le terril no 52A, 2 de Béthune Ouest, ancien terril plat de la fosse no 2 des mines de Béthune. Exploité, il n'en reste quasiment plus aucune trace.
- Le terril no 53, 1 de Béthune, situé à Bully-les-Mines, est le terril de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Béthune. Exploité, il a été reconverti en espace vert.
- Le terril n° 52, 2 de Béthune Est.
- Les restes du terril n° 52A, 2 de Béthune Ouest.
- Le terril n° 53, 1 de Béthune, reconverti.
- L'église Sainte-Barbe de la cité des Brebis, démolie en 1982. Une chapelle est réaménagée sous ce vocable.
- L'église Sainte-ThérÚse, à la cité des Alouettes, désaffectée en 1974 pour devenir le centre culturel Jean-Macé.
- Le monument aux morts[47].
- La plaque commémorative Suzanne Blin, enseignante et résistante française, morte le à la suite des blessures infligées par la Gestapo[48].
- La plaque aux fusillés d'Arras[49].
- La stÚle aux victimes civiles tuées lors d'un bombardement[49].
- Le cimetiÚre militaire Français, 332 tombes[47].
- Le Bully-Grenay Communal Cemetery British Extension, 855 tombes[47].
- L'Ă©glise Sainte-Barbe vers 1910.
- L'ancienne église Sainte-ThérÚse, reconvertie.
Personnalités liées à la commune
- Paul Vanuxem (1904-1979), général, né à Bully-Grenay.
- Ădouard Pignon (1905-1993), peintre, nĂ© Ă Bully-les-Mines.
- Suzanne Blin (1913-1944), enseignante et résistante française, née à Bully-en-Gohelle.
- César Marcelak (1913-2005), cycliste sur route, polonais puis français, mort à Bully-les-Mines.
- Jules Bigot (1915-2007), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Henri Trannin (1919-1974), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Roger Meerseman (1924-2008), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- Liliane Berton (1924-2009), artiste lyrique, soprano colorature, née à Bully-les-Mines.
- Albert Eloy, (1927-2008), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- André Strappe (1928-2006), footballeur, né à Bully-les-Mines.
- René Dereuddre (1930-2008), footballeur international, né à Bully-les-Mines.
- Yves Devraine (1939-2008), scénographe et muséographe, né à Bully-les-Mines.
- Jean-Marie Vanlerenberghe (1939-), homme politique, né à Bully-les-Mines.
- Alain Milon (1947-), médecin et homme politique, né à Bully-les-Mines.
- Martine Rouzé (1954-), athlÚte, championne de France et recordwoman de France du 3000 mÚtres, née à Bully-les-Mines.
- Guillaume Ducatel (1979-), footballeur, né à Bully-les-Mines.
HĂ©raldique
Blason | Chevronné d'argent et de gueules de douze piÚces[50].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Bully-Les-Mines », Ma commune, MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Bully-Les-Mines » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la SaÎne). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E3510600) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé des quatre Hallots (E3510622) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- © les contributeurs dâOpenStreetMap, « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consultĂ© le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 77.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- rapport d'activitĂ© 2006 de lâInrap page 107
- « Bully-les-Mines : une stÚle pour les 150 ans de la catastrophe miniÚre du 18 novembre 1869 », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- Almanach du Pas-de-Calais,
- Marion Fontaine, Xavier Vigna « La grÚve des mineurs de l'automne 1948 en France », VingtiÚme SiÚcle. Revue d'histoire, 2014/1 no 121, p. 28.
- « Bully, un riche heritage », sur www.bullylesmines.fr (consulté le )
- « 29 Mai 1940 - Arrivée des Allemands - Le Maire de Bully-les-Mines pris en otage - Bully-les-Mines d'hier et d'aujourd'hui », sur histobullymines.canalblog.com, (consulté le )
- « Bully-les-Mines en 1939-1945 », sur www.ajpn.org (consulté le )
- « Liste des déportés victimes de persécutions raciales (Juifs et Tsiganes) », sur memoiresdepierre.pagesperso-orange.fr (consulté le )
- « LibĂ©ration de Bully-les-Mines: on se souvient de la fĂȘte, mais aussi du deuil », sur La Voix du Nord (consultĂ© le )
- « Pierre CARTON - victime innocente de la Libération de Bully - Bully-les-Mines d'hier et d'aujourd'hui », sur histobullymines.canalblog.com, (consulté le )
- Les maires successifs, site de la mairie
- Nicolas Chauty, « Le bilan de François Lemaire, maire de Bully-les-Mines: « Globalement, nous avons atteint 80 % des objectifs que lâon sâĂ©tait fixĂ©s » : François Lemaire va boucler ces prochaines semaines un deuxiĂšme mandat Ă la tĂȘte de la commune de Bully. Aujourdâhui, lâĂ©lu se prĂȘte Ă lâexercice du bilan depuis 2008. Et dans le rĂ©troviseur, quelques rĂ©ussites se mĂȘlent Ă dâautres frustrations pour celui qui aimerait bien repartir pour un tour (ou deux) au printemps prochain. », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Virginie Pruvost, « Bully-les-Mines: François Lemaire entame son troisiĂšme mandat : C'est samedi matin Ă la mairie de Bully-les-Mines que François Lemaire a officiellement commencĂ© son troisiĂšme mandat de maire. Ă la tĂȘte de la ville depuis 2002, il compte bien, avec sa nouvelle Ă©quipe, continuer le travail entamĂ© depuis maintenant douze ans. », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
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