AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Donzac (Tarn-et-Garonne)

Donzac, connu sous la Révolution sous le nom de Donzac-la-Montagne[1], est une commune française située dans l'ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Donzac
Donzac (Tarn-et-Garonne)
L'Ă©glise Saint-Barthelemy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Rives
Maire
Mandat
Jean-Paul Terrenne (PRG)
2020-2026
Code postal 82340
Code commune 82049
DĂ©mographie
Gentilé Donzacais
Population
municipale
1 032 hab. (2020 en augmentation de 0,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 78 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 06â€Č 38″ nord, 0° 49â€Č 15″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 163 m
Superficie 13,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Donzac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Donzac
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Tarn-et-Garonne
Donzac
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Donzac
Liens
Site web http://www.donzac.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Garonne, le canal de Golfech, le ruisseau du Rat et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protĂ©gĂ© (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Donzac est une commune rurale qui compte 1 032 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Ses habitants sont appelĂ©s les Donzacais ou Donzacaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    À l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement de Tarn-et-Garonne, la commune de Donzac est situĂ©e dans la vallĂ©e de la Garonne, sur la rive gauche. Elle est limitrophe du dĂ©partement de Lot-et-Garonne et Ă  proximitĂ© du Gers.

    Son territoire est limité au nord par le fleuve et au sud par l'autoroute A62.

    Donzac est proche des grands axes de communication et de pĂŽles urbains importants : Montauban et Castelsarrasin, prĂ©fecture et sous-prĂ©fecture du dĂ©partement, ne sont distantes que de 53 et 25 km. Toulouse est Ă  moins de 100 km et Agen Ă  environ 20 km. La bretelle d'accĂšs Ă  l'autoroute A62 est Ă  km au sud-est.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Saint-Sixte, Dunes, Golfech, LamagistĂšre, Saint-Cirice, Saint-Loup et Sistels.

    GĂ©ologie et relief

    D'une superficie de 1 317 hectares, le territoire de Donzac s'inscrit entre deux ensembles de coteaux :

    • au nord, le Pays de Serres de l'Agenais ;
    • au sud, la Lomagne, ensemble de collines qui s'Ă©tend jusqu'au plateau calcaire du Lectourois et annonce la Gascogne.

    Le paysage de Donzac est représentatif de la structure géographique du département de Tarn-et-Garonne, à la rencontre des collines du pays de Lomagne et de la vallée de la Garonne.

    La commune est partagée entre la riche plaine alluviale au nord et les différents reliefs creusés au sud dans les coteaux et les plateaux.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Donzac.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainĂ©e par la Garonne, le canal de Golfech, le ruisseau du Rat, le ruisseau de Lamouyne, le ruisseau de l'Espagnol, le ruisseau de Sirech, le ruisseau de Steroux et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 16 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’ocĂ©an Atlantique[5].

    Le canal de Golfech, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'Ă©coule d'est en ouest. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 747 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[12] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 740,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă  44 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] Ă  14 °C pour 1991-2020[17].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[18] - [19].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »[22], d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ  Foix sur l'AriĂšge[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[24] : « la Garonne de MontrĂ©jeau jusqu'Ă  LamagistĂšre » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de MontrĂ©jeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[26].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Donzac.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Donzac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [27] - [I 1] - [28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (84,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (34,8 %), cultures permanentes (29,2 %), terres arables (15 %), forĂȘts (8,3 %), zones urbanisĂ©es (7,7 %), eaux continentales[Note 8] (4,9 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Donzac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Garonne et le canal de Golfech. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[32]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[33] - [30].

    Donzac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau d’alĂ©a moyen Ă  faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques d’incendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Donzac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 486 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 486 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2002, 2003, 2005, 2006, 2011, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[38].

    En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© de km autour de la centrale nuclĂ©aire de Golfech, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 2 km se mettent Ă  l'abri[Note 10]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d'iode[Note 11] - [39] - [40].

    Toponymie

    Le village est attesté sous la forme Domeciaco, dÚs l'époque mérovingienne[41].

    MĂȘme origine que les diffĂ©rents Donzacq, Donzac du domaine occitan, ainsi que certains Donzy (NiĂšvre, Domiciacus en l'an 600) et DancĂ© (Orne, Domciacus en l'an 840) du domaine d'oĂŻl[42].

    Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman dont la forme initiale devait ĂȘtre *DOMITIACU, nom en -ACU, basĂ© sur le nom de personne latin Domitius[41] (portĂ© par un indigĂšne gaulois).

    Durant la RĂ©volution, la commune porte le nom de Donzac-la-Montagne[43].

    Ses habitants sont appelés les Donzacais[44].

    Histoire

    Donzac est un trĂšs ancien village d'origine gallo-romaine, implantĂ© au terminus d'une route de crĂȘte venue des PyrĂ©nĂ©es.

    DÚs le XIIe siÚcle, le village constituait un poids économique considérable et possédait notamment un marché et une foire. Donzac avait également un port qui servait aux marchandises de la proche région, et jouissait du rare privilÚge du commerce du sel à partir du port de Bonneau (sur la route de Saint-Sixte, Lot-et-Garonne).

    Au XIIe siĂšcle, Donzac appartenait Ă  la trĂšs riche abbaye de Saint-Sernin Ă  Toulouse. Elle avait alors, Ă  l'Ă©poque oĂč l'unitĂ© du droit du royaume n'existait point, son propre droit coutumier dĂ©veloppĂ© par une charte.

    Au XIIe siÚcle, l'abbaye de Belleperche devint propriétaire terrien dans le territoire de l'actuelle commune, puis seigneur exclusif de Donzac en 1216. En 1270, dans le but d'ériger Donzac en bastide, l'abbaye contracte un paréage avec Alphonse de Poitiers, frÚre du roi Saint-Louis et comte de Toulouse.

    En 1271, il y a donc deux co-seigneurs, l'abbaye et la couronne de France. La premiĂšre restera seigneur principal jusqu'Ă  la RĂ©volution française, en 1789. Les Armagnac puis les Albret obtiendront la part du roi de France Les moines de Belleperche avaient leur chĂąteau seigneurial au centre du village, face Ă  l'actuelle mairie, ancienne maison Sazy. On peut encore voir une belle fenĂȘtre sculptĂ©e Ă  meneaux sur la façade de cette demeure, vĂ©ritable tĂ©moignage en pierre de cette Ă©poque. La bastide Ă©tait alors composĂ©e de deux carrĂ©s concentriques encerclant un espace autour du puits public. Les fossĂ©s ont disparu par destruction aux alentours de 1832.

    En 1279, l'Agenais passe aux Anglais et Donzac reçoit les consuls britanniques.

    Pour la petite histoire, l'hiver 1624 fut si terrible Ă  Donzac, le froid si glacial, que le vin se mit Ă  geler dans les barriques.

    Celles-ci d'ailleurs ne résistÚrent guÚre à cette glace : leurs bondes et leurs fonds sautÚrent et le vin se répandit dans les chais. Par ailleurs, le froid n'épargna pas non plus les arbres fruitiers puisqu'aucun figuier n'a pu résister, et les vignes ont gelé sur pied.

    Cette période de froid a duré la bagatelle de 6 mois...

    [réf. nécessaire]

    À la crĂ©ation des dĂ©partements, en 1790, Donzac faisait partie du dĂ©partement de Lot-et-Garonne. Mais le , pendant le Premier Empire, NapolĂ©on Ier dĂ©cide de crĂ©er un dĂ©partement supplĂ©mentaire, celui de Tarn-et-Garonne, en y incluant entre autres Donzac.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 En cours Jean-Paul Terrenne PRG Président de la fédération départementale du PRG (depuis 2021)
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].

    En 2020, la commune comptait 1 032 habitants[Note 12], en augmentation de 0,88 % par rapport Ă  2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    764909891852895871857832839
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    843809819839797803764682643
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    674622602545536549528560492
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5145645175886887989649881 013
    2017 2020 - - - - - - -
    1 0451 032-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 422 mĂ©nages fiscaux[Note 13], regroupant 1 055 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 950 â‚Ź[I 4] (20 140 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]6,4 %7,5 %9,8 %
    DĂ©partement[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  671 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (64,6 % ayant un emploi et 9,8 % de chĂŽmeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 14] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 161 emplois en 2018, contre 159 en 2013 et 137 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 439, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 59,4 %[I 10].

    Sur ces 439 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 94 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    50 établissements[Note 15] sont implantés à Donzac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble50
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    48 %(9,6 %)
    Construction1734 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1428 %(29,7 %)
    Activités immobiliÚres12 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    24 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    510 %(13,6 %)
    Autres activités de services714 %(9,3 %)

    Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 34 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (17 sur les 50 entreprises implantĂ©es Ă  Donzac), contre 14,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

    • Cavanie Facade, travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et gros Ɠuvre de bĂątiment (451 k€)
    • SARL Soulie, travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et gros Ɠuvre de bĂątiment (28 k€)
    • La cave de Donzac : L'histoire des cĂŽtes-du-Brulhois, le vin noir du sud-ouest. AuprĂšs de cette grande voie de communication qu'est la vallĂ©e de la Garonne, le vignoble et les vins du Brulhois sont repĂ©rĂ©s depuis l'Ă©poque gallo-romaine. Au dĂ©but du XIVe siĂšcle, sous l'occupation anglaise, ce terroir exporte 48 000 hectolitres de vin par le fleuve, mais aussi de cĂ©lĂšbres faĂŻences. Le pays du Brulhois, vicomtĂ© rebelle, est divisĂ© aprĂšs la RĂ©volution en trois dĂ©partements et plus tard en deux rĂ©gions. Au XXe siĂšcle, le nom mĂȘme du Brulhois est quasiment oubliĂ©. Mais la vigne s'accroche toujours Ă  cette terre. Depuis trente ans l'essor du vignoble lui redonne nom et fiertĂ©. En 1984, la reconnaissance en appellation d'origine (AOC) consacre la valeur des vins du Brulhois et la pugnacitĂ© des vignerons. La ConfrĂ©rie des vins du Brulhois cĂ©lĂšbre rĂ©guliĂšrement la qualitĂ© de ces vins tirĂ©s de l'oubli et contribue Ă  leur promotion.

    Agriculture

    La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations42302412
    SAU[Note 18] (ha)852786633518

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă  30 en 2000 puis Ă  24 en 2010[51] et enfin Ă  12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[52] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 852 ha en 1988 Ă  518 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 20 Ă  43 ha[51].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine Religieux

    • La chapelle Notre-Dame de Donzac[53] ou chapelle des Mariniers. Il existe Ă  l'entrĂ©e du village une chapelle voĂ»tĂ©e en berceau. Cet Ă©lĂ©gant Ă©dicule a remplacĂ©, au cours du XIXe siĂšcle, un ancien oratoire oĂč jadis les bateliers de la Garonne venaient invoquer Notre Dame de la PitiĂ©. En effet, dĂšs le XIVe siĂšcle, l'accĂšs Ă  la Garonne Ă©tait assurĂ© par un port majestueux qui servait Ă  la distribution de toutes les marchandises de la rĂ©gion, et Donzac tenait lieu d'oratoire pour les bateliers et moines navigateurs. Le transport fluvial a permis l'exportation du vin dĂšs 1306.
    • Église Saint-BarthĂ©lemy ou Église de l’Assomption[53]. Le clocher a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1925[54]. Cette Ă©glise a Ă©tĂ© rebĂątie en 1880 par ThĂ©odore Olivier dans le style nĂ©o-gothique. Le clocher, du XIVe siĂšcle, est une tour carrĂ© de deux Ă©tages en retrait et de hauteurs inĂ©gales. Avec les baies gĂ©minĂ©es inscrites dans une arcade et surmontĂ©es d'un oculus losangĂ©, on y retrouve les traditions des clochers toulousains. Le caractĂšre original de cette tour consiste en ce que deux de ses façades reposent sur les murs de l'Ă©glise, tandis que les autres sont supportĂ©s par un arc brisĂ© trĂšs robuste qui relie les cĂŽtĂ©s nord et ouest. Il ne reste de l'ancienne Ă©glise que le clocher du XIIIe siĂšcle, grosse tour trĂšs Ă©levĂ©e, surmontĂ©e d'un cĂŽne lĂ©gĂšrement tronquĂ© et flanquĂ© de quatre tourbillons reliĂ©s entre eux par une balustrade de forme romane.
    • Église Saint-Martial-en-Condomois de Donzac[53]. Elle fut donnĂ©e par Guillaume, Ă©vĂȘque d'Agen, en 1255 Ă  l'abbaye de Belleperche. Cette Ă©glise, construite en pierres appareillĂ©es, est d'origine romane. Elle a Ă©tĂ© trĂšs remaniĂ©e, surtout au XVIe siĂšcle. Seul le chevet semi-circulaire n'a pas Ă©tĂ© rebĂąti, du moins Ă  la base. On peut y voir des marques de tĂącherons. SituĂ©e en dehors du bourg, elle constitue une sorte d'annexe qui domine le petit ravin de le Caille.

    Patrimoine civil

    • Conservatoire des MĂ©tiers d'Autrefois.
    • Agir sur la terre, c'est agir sur l'esprit : Face Ă  l'hĂŽtel de ville, sculpture rĂ©alisĂ©e par Dominique Singer en 1992, elle reprĂ©sente un bras « fragment Â» sans doute d'appartenance divine, labour des sillons dans l'archĂ©ologie d'une intime profondeur. Sur le sol, subsiste l'empreinte de ce qui reste de l'effort, la marque Ă©vidente de la prĂ©sence humaine symbolisĂ©e par une trace de pied dans l'avant-bras. La vie de la vigne et de la terre se prĂ©pare en secret Ă  nous livrer au bonheur.
    • Le lac des sources et son arboretum : lieux de pĂȘche, de pique-nique et de camping-cars.
    • Grenier Ă  grains : Cette bĂątisse est le plus ancien grenier Ă  grains existant de nos jours. Elle fut la propriĂ©tĂ© exclusive de l'abbaye de Belleperche dĂšs 1216. Ce grenier serait reliĂ© par un souterrain au chĂąteau seigneurial qui servait de logement aux abbĂ©s cisterciens et moines navigateurs.
    • Le lavoir : Au-delĂ  de son utilitĂ© premiĂšre, les lessives, le lavoir Ă©tait un vĂ©ritable lieu de vie oĂč les paroles des lavandiĂšres se mĂȘlaient au clapotis de l'eau. Actuellement, la visite d'un lavoir laisse un brin de nostalgie, un souvenir un peu flou de nos aĂŻeules, savon de Marseille en main, effectuant un geste quotidien. De plus, il est important de savoir que celui-ci est alimentĂ© par plusieurs sources.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    10. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    11. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    13. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Donzac » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Donzac » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Donzac » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Donzac » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Donzac » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Roger de FiguÚres, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 35460306), p. 67
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    4. « Fiche communale de Donzac », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « la Garonne »
    6. Sandre, « le Canal de Golfech »
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Valence - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Donzac et Valence », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Valence - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Donzac et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    19. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    20. « le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Donzac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    24. « Liste des ZNIEFF de la commune de Donzac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « ZNIEFF « la Garonne de Montréjeau jusqu'à LamagistÚre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « ZNIEFF « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    30. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Donzac », sur Géorisques (consulté le )
    31. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    32. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    33. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    34. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    35. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    36. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    37. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Donzac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    38. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    39. EDF, « Plaquette « les bons rĂ©flexes en cas d’accident Ă  la centrale nuclĂ©aire de Golfech. », sur www.edf.fr (consultĂ© le )
    40. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    41. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979. p. 239.
    42. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    44. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    48. « Entreprises à Donzac », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    49. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    50. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    51. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Donzac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    52. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    53. « Communes en D », sur DiocÚse de Montauban (consulté le )
    54. « Eglise Saint-Barthélémy », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.