Clermont-l'Hérault
Clermont-l'Hérault (en occitan Clarmont d'Erau) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
Clermont l'Hérault | |
L'église Saint-Paul de Clermont-l'Hérault. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontais (siège) |
Maire Mandat |
Gérard Bessière 2020-2026 |
Code postal | 34800 |
Code commune | 34079 |
Démographie | |
Gentilé | Clermontais[1] |
Population municipale |
9 126 hab. (2020 ) |
Densité | 281 hab./km2 |
Population agglomération |
10 565 hab. (2017) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 37′ 41″ nord, 3° 25′ 59″ est |
Altitude | Min. 40 m Max. 322[2] m |
Superficie | 32,49 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Clermont-l'Hérault (ville-centre) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault (bureau centralisateur) |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-clermont-herault.fr |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Lergue, le Salagou, le Garel, le Ronel, le ruisseau de Creissels, le ruisseau du Lieutre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Clermont-l'Hérault est une commune urbaine qui compte 9 126 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est ville-centre de l'agglomération de Clermont-l'Hérault et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Clermontais ou Clermontaises.
Géographie
Chef-lieu de canton, Clermont-l'Hérault est situé à 48 km environ à l'ouest de Montpellier[3], à mi-chemin entre la mer Méditerranée au sud et le parc national des Cévennes au nord.
Hydrographie
La Lergue, le Salagou, le ruisseau des Servières sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Le Bosc, Brignac, Canet, Celles, Ceyras, Lacoste, Liausson, Mourèze, Nébian, Octon et Villeneuvette.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[10] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[11] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 33 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[14], à 15,4 °C pour 1981-2010[15], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[16].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux :, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[18], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[20] :
- l'« embouchure de la rivière du Salagou » (24 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
- le « massif de la Ramasse » (391 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;
- les « plateaux de l'Auverne et du puech Rouch » (800 ha), couvrant 5 communes du département[23] ;
- les « Ruffes du Salagou » (1 170 ha), couvrant 5 communes du département[24] ;
- la « vallée de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du département[25] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [20] :
- le « bassin du Salagou » (8 089 ha), couvrant 12 communes du département[26] ;
- le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[27] ;
- le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » (8 126 ha), couvrant 13 communes du département[28].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Clermont-l'Hérault est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [29] - [I 1] - [30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-l'Hérault, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 10 565 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (23,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), forêts (14,9 %), eaux continentales[Note 9] (12,4 %), zones urbanisées (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %), prairies (0,3 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Clermont-l'Hérault est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lergue et le Salagou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1994, 2003, 2006, 2014, 2015, 2016 et 2019[34] - [32].
Clermont-l'Hérault est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 10] - [35].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[36]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 343 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 218 sont en en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[39].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 11] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[42].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[43]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[44].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Clermont-l'Hérault est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[45].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : via publica mercatorum Claromontensium (vers 1140), apud Claromontem castrum (1158), lo castel de Clarmon (1168), Clermont de Lodève (1529), etc
Selon Combarnous : clarum montem, hauteur orientée vers le soleil levant[46].
En 1790, le nom est devenu Clermont-l'Hérault[47].
Histoire
La commune de Clermont-l'Hérault est occupée depuis la Protohistoire : durant l'âge du fer (VIIIe – IIe siècle av. J.-C.), Clermont constitue avec « La Ramasse » l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[48].
Durant les années 2000, en collaboration avec l'Inrap, des fouilles archéologiques ont démontré son importance durant l'Antiquité[49]. Il existait alors une agglomération principale de cinq à six hectares ainsi qu'une zone habitée périphérique de 12 hectares. Les vestiges d'un établissement thermal ont été mis au jour.
La ville était anciennement dénommée Clermont-Lodève. Toute proche, la manufacture des draps de Villeneuvette[50] fut créée, ou plutôt relancée, en 1667 par Colbert pour développer l'industrie du drap en France, en profitant des eaux de la Dourbie.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la liberté », créée en décembre 1790[51] et par réaction, une société contre-révolutionnaire se constitue en [51].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 4 172 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 8 967 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 870 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 36 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 11,4 % | 14,6 % | 16,1 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 181 personnes, parmi lesquelles on compte 71,5 % d'actifs (55,4 % ayant un emploi et 16,1 % de chômeurs) et 28,5 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 4 753 emplois en 2018, contre 4 445 en 2013 et 4 052 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 939, soit un indicateur de concentration d'emploi de 161,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,8 %[I 13].
Sur ces 2 939 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 344 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 80,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 11,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
1 204 établissements[Note 15] sont implantés à Clermont-l'Hérault au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 204 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 80 | 6,6 % | (6,7 %) |
Construction | 129 | 10,7 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 356 | 29,6 % | (28 %) |
Information et communication | 23 | 1,9 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 49 | 4,1 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 64 | 5,3 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 176 | 14,6 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 213 | 17,7 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 114 | 9,5 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6 % du nombre total d'établissements de la commune (356 sur les 1204 entreprises implantées à Clermont-l'Hérault), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :
- Nigautan, hypermarchés (23 597 k€)
- Diffusion Automobile Clermontaise - Dac, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (12 363 k€)
- Celestin Materiaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (9 239 k€)
- Le Marcory, construction d'autres bâtiments (9 208 k€)
- Comptoir Agricole Leon Valette Et Cie, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits chimiques (6 457 k€)
Clermont-l'Hérault est place commerciale d'envergure au cœur de l'Hérault, accueillant plus de 800 entreprises[59]. Le marché du mercredi et le tourisme avec le camping du lac du Salagou sont des moteurs pour l'économie clermontaise.
Le marché du mercredi matin existe depuis le Moyen Âge. Une centaine de commerçants s'y retrouve pour proposer des produits locaux et alimentaires, vêtements et fleurs, etc.
En 2012, un important centre logistique de Système U est créé, recrutant plus de 100 emplois temps plein et 50 saisonniers.
Malgré ces atouts, le taux de chômage est au-dessus des 20 %, avec un taux à 20,5 % en 2014[60].
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 274 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 157 en 2000 puis à 130 en 2010[63] et enfin à 49 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 82 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[64] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1076 ha en 1988 à 747 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 4 à 15 ha[63].
Jumelages
Clermont-l'Hérault est jumelée avec :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La collégiale Saint-Paul de Clermont-l'Hérault (XIVe et XVe siècles), belle élévation intérieure et présence de bas-côtés, chose rare dans le gothique méridional. Grande rosace en façade. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840[65]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[65].
- Chapelle Notre-Dame du Peyrou. (XIVe siècle). L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1990[66].
- Église Saint-Dominique du couvent des dominicains ou Chapelle des Pénitents de Clermont-l'Hérault. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1939[67].
- Chapelle du couvent des Récollets de Clermont-l'Hérault. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2007[68].
- Chapelle Notre-Dame de Gorjan de Clermont-l'Hérault.
- Chapelle Notre-Dame-de-Consolation de Clermont-l'Hérault.
- Temple de l'Église protestante unie de France de Clermont-l'Hérault.
- Oppidum de la Ramasse[69] ;
- Le château des Guilhem ;
- Tour des anciens remparts ;
- Le monument aux morts : il s'agit d'un cénotaphe avec à l'intérieur un gisant veillé par une femme nue, a priori une danseuse de cabaret des années 1920. Les interprétations sont multiples et compte tenu de la personnalité du sculpteur Paul Dardé, cette provocation semble l'expression d'une révolte qui rattache cette œuvre aux monuments aux morts pacifistes ;
- Grange Verny.
- À proximité
- Lac du Salagou ;
- Cirque de Mourèze.
Galerie
- La façade nord de la collégiale Saint-Paul.
- Chapelle des Pénitents de Clermont-l'Hérault
- Chapelle de Notre-Dame du Peyrou
- Château.
Personnalités liées à la commune
- Raymond Guilhem de Budos (? - 1363), neveu de Clément V, seigneur de Clermont, Lodève, Budos, Beaumes-de-Venise, Bédoin, Caromb, Entraigues, Loriol et Mormoiron, gouverneur de Bénévent, maréchal de la Cour pontificale et recteur du Comtat Venaissin de 1310 à 1317.
- Jules Boissière (1863-1897), écrivain et journaliste.
- Charles Delpon de Vissec (1835-1894), préfet du Morbihan (1871), d'Ille-et-Vilaine (1873), de la Dordogne (1876) et de Seine-et-Oise (1877).
- Jean-Antoine Peyrottes (1813-1858), poète et potier occitan.
- Gustave Delpon (1817-1894), écrivain et journaliste non conformiste.
- Jean Delpon (1773-1847), maire de Clermont-l'Hérault en 1837.
- René Gosse (1883-1943), mathématicien et résistant né dans la commune
- Saturnin Léotard (1835-1912), poète, nouvelliste, libraire, imprimeur.
- Jean-Joseph Ernest Martin (1833-1897), historien de la ville de Lodève.
- Gabriel Alphaud (1879-?), écrivain et journaliste né le 30 juillet 1879 à Clermont-l'Hérault
- Fernand Mery (1897-1983), vétérinaire.
- Dominique Garcia, archéologue, professeur des universités, président de l'Institut national de recherches archéologiques préventives.
- René Ginouvès (1926-1994), archéologue clermontais, inhumé au cimetière de Clermont-l'Hérault.
- Marie Sagnier (1898-1996), Juste parmi les nations.
- Famille Bec 5 frères : Justin (1900-1977), Albert (1910-1984), Joseph (1914-1986), Paul (1917-1987), Émile (1921-2005), fondateurs de l'entreprise du même nom. Leur histoire est racontée dans L’Œuvre des Frères Bec, écrit par André Bec & Martine Pilate, Éditions Les Presses Littéraires (avril 2009).
- Roland Leroy (1926-2019), homme politique, plusieurs fois député du Parti communiste français et domicilié à Clermont-l'Hérault.
Cinéma
- En 2015, des scènes du film La Belle Saison de Catherine Corsini ont été tournées à Clermont-l'Hérault ;
- En , une grande partie du téléfilm Tuer un homme d'Isabelle Czajka a été tournée dans la ville, notamment rue du Doyen-René-Gosse[70].
Héraldique
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Les armoiries de Clermont-l'Hérault se blasonnent ainsi : d'argent à la fasce de gueules accompagnée de deux mouchetures d'hermines en chef et d'un tourteau aussi de gueules en pointe, au chef d'azur chargé de deux fleurs de lys d'or. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[41].
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
- Cartes
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Voir aussi
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Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Clermont-l'Hérault (1789-2010) [169,7 ml]. Clermont-l'Hérault : Mairie de Clermont-l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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