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Canet (Hérault)

Canet [ka.ne] (en occitan : [ka.'net]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Canet
Canet (Hérault)
Vue d'ensemble.
Blason de Canet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Maire
Mandat
Claude Revel
2020-2026
Code postal 34800
Code commune 34051
Démographie
Gentilé Canétois
Population
municipale
3 540 hab. (2020 en augmentation de 1,35 % par rapport à 2014)
Densité 484 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 06″ nord, 3° 29′ 26″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 57 m
Superficie 7,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Canet
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Canet
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Canet
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Canet
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Canet

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Lergue, le Garel, le ruisseau de Lussac, le ruisseau du Lieutre et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de l'Hérault ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Canet est une commune rurale qui compte 3 540 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Canet et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Canétois ou Canétoises.

    Géographie

    Les communes limitrophes sont Aspiran, Brignac, Clermont-l'Hérault, Nébian, Le Pouget, Pouzols, Saint-André-de-Sangonis et Tressan.

    Au bord du fleuve Hérault, elle est située à environ km de Clermont-l'Hérault.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 18 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 679 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 27 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[14], d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[16] : la « rivière de l'Hérault de Gignac à Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du département[17] et la « vallée de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [16] : le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[19].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Canet.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Canet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [20] - [I 1] - [21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Canet, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 540 habitants en 2020, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,4 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), eaux continentales[Note 9] (4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %), forêts (0,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Canet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault et la Lergue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 1997, 2003, 2011, 2014, 2016 et 2019[25] - [23].

    Canet est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 10] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Canet.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 427 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 427 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

    La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 11] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : Canetum (884), in Canneto (vers 1070), de Caneto (1162), termini de Cannet (1185), ad Canetum (1195), de Caneto (1203), ecclesia S. Martini de Caneto (1252), au chasteau de Canet (1584), Cannet (1622), Canet (1626).

    Le nom vient du latin cannetum qui devient en occitan canet, au sens de « lieu planté de roseaux »[32].

    Histoire

    Le site originel de Canet se situait plus près du fleuve, à l'emplacement actuel de la tour Saint-Martin (ancienne église du XIIIe siècle), à côté de laquelle fut construit un château aujourd'hui disparu. (Référence nécessaire).

    À cause des inondations de l'Hérault, les habitants ont reconstruit le village plus à l'écart du cours d'eau, à l'intérieur de murailles. Actuellement, cet emplacement correspond au vieux village aux rues étroites.

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en floréal an II[33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Yves Salasc[34] DVG Maire honoraire
    [35] En cours
    (au 18 mai 2020)
    Claude Revel UMP → LR Viticulteur
    Président de la CC du Clermontais (2020 → )
    Réélu en 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020

    Jumelages

    Canet est jumelée avec :

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 3540 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6686807479191 0031 0088759481 009
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0211 1021 0961 0841 044799807925941
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0039919279291 003989950866818
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9601 0221 0611 2061 4021 5982 8683 3613 511
    2020 - - - - - - - -
    3 540--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 355 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 3 553 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 750 â‚¬[I 7] (20 330 â‚¬ dans le département[I 8]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]10,7 %10,4 %11,1 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 2 091 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 477 emplois en 2018, contre 430 en 2013 et 359 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 360, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %[I 13].

    Sur ces 1 360 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 310 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    250 établissements[Note 15] sont implantés à Canet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble250100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    135,2 %(6,7 %)
    Construction6024 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6526 %(28 %)
    Information et communication31,2 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance31,2 %(3,2 %)
    Activités immobilières104 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3212,8 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4216,8 %(14,2 %)
    Autres activités de services228,8 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26 % du nombre total d'établissements de la commune (65 sur les 250 entreprises implantées à Canet), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

    • Camping Les Rivieres, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (650 k€)
    • La Riviere, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (346 k€)
    • Ecs France, location de terrains et d'autres biens immobiliers (299 k€)
    • SARL Boulangerie Patisserie Reverbel, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (251 k€)
    • Les Services Bretons, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (142 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations122963937
    SAU[Note 18] (ha)708717405435

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 122 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 96 en 2000 puis à 39 en 2010[41] et enfin à 37 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[42] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 708 ha en 1988 à 435 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 12 ha[41].

    Culture locale et patrimoine

    à supprimer car non pertinent
    Vue générale de Mas Canet (commune de Mérifons) (1903).

    Lieux et monuments

    • Ancienne église Saint-Martin de Canet, abandonnée en 1761. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[43].
    • Église Notre-Dame-de-Bethléem de Canet ou Église Assomption de Notre-Dame de Canet, anciennement église des dominicains. Le chÅ“ur est construit en 1636. Le clocher date de 1838. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[44]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[44].
    • Église Notre-Dame-de-Bethléem de Canet
      Église Notre-Dame-de-Bethléem de Canet
    • Le chÅ“ur de l'Église Notre-Dame-de-Bethléem de Canet
      Le chœur de l'Église Notre-Dame-de-Bethléem de Canet
    • Église Saint-Martin de Canet
      Église Saint-Martin de Canet
    • Tours des anciens remparts.
    • Pont suspendu sur l'Hérault.

    Personnalités liées à la commune

    • François-Joseph Fulcrand (1875-1959), capitaine qui a participé à la création de la télégraphie sans fil.
    • René Caylus, cigale d'argent c'est-à-dire maître d'Å“uvre du Félibrige.

    Héraldique

    Blason de Canet

    Les armes de Canet se blasonnent ainsi : D'azur semé de joncs d'or, à un mur crénelé d'argent brochant, mouvant de la pointe, maçonné de sable et chargé d'une épée haute de sable[45].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [Blanc 1979] José Blanc, « Les épidémies à Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 13,‎
    • [Blanc-1 1986] José Blanc, « Canet : le bac (première partie) », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 40-41,‎ , p. 8-11
    • [Blanc-2 1986] José Blanc, « Canet : le bac (deuxième partie) », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 39-40,‎ , p. 8-11
    • [Blanc 1978] José Blanc, « Canet : Canet au moyen âge », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 10,‎ , p. 16-17
    • [Blanc 1980] José Blanc, « Histoire et folklore de notre région : Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 18,‎ , p. 4-7
    • [Boyer 2009] Hubert Boyer, Canet d'Hérault : à travers ses noms de lieux, Millau, Hubert Boyer, , 103 p.
    • [Luthard 1913] Maurice Luthard, « Le protestantisme dans quelques communautés du Bas-Languedoc : Canet (Hérault) (1607-1873) », Société de l'Histoire du Protestantisme Français : Bulletin, 5e série, t. 11,‎ , p. 109-128 (lire en ligne)
    • [Mentor 1994] Gustave Mentor de Coolman, « La tour d'horloge de Canet », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 70-72,‎ , p. 68-73
    • [Mentor 1996] Gustave Mentor de Coolman, « Tour d'horloge de Canet », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 2,‎ , p. 129-137
    • [Mentor 1994] Gustave Mentor de Coolman, Histoire moderne de Canet du XVIIe au XXe siècle, Gignac, Bibliothèque 42, coll. « Racines », , 190 p.
    • [Vabre 1917] Louis Vabre, Canet-l'Hérault, Béziers, Impr. Jeanne d'Arc, , 221 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[30].
    12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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    35. « Municipales à Canet : Claude Revel brigue un sixième mandat dans l’union », Midi Libre,‎ (lire en ligne)
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    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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