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Tressan

Tressan [tʁe.sɑ̃] (en occitan Treçan [tre.'san]) est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Tressan
Tressan
Vue sur la partie sud du village.
Blason de Tressan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault
Maire
Mandat
Daniel Jaudon
2020-2026
Code postal 34230
Code commune 34313
DĂ©mographie
Gentilé Tressanais
Population
municipale
685 hab. (2020 en augmentation de 11,38 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 175 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 34â€Č 32″ nord, 3° 29â€Č 27″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 100 m
Superficie 3,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gignac
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Tressan
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Tressan
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Tressan
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Tressan

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, la Dourbie. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Tressan est une commune rurale qui compte 685 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Tressanais ou Tressanaises.

    GĂ©ographie

    Carte.

    Située sur la route entre Gignac et Pézenas, Tressan s'étend sur une colline de la vallée de l'Hérault.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Tressan
    Canet Le Pouget
    Aspiran Tressan Puilacher
    Paulhan BĂ©larga

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 17,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 669 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 680,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  25 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[13] : la « riviĂšre de l'HĂ©rault de Gignac Ă  Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [13] : le « cours moyen de l'HĂ©rault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du dĂ©partement[15].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Tressan.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Tressan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [I 1] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (89,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (73,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,4 %), zones urbanisĂ©es (9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,8 %), eaux continentales[Note 8] (0,5 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Tressan est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'HĂ©rault et la Dourbie. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2002, 2003, 2011, 2014 et 2019[21] - [19].

    Tressan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tressan.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 342 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 342 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[24].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 10] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[26].

    Toponymie

    Attesté sous les formes Terrenciano(959), Terenciano villa (967), villa Trinciano (990), villa Terenciano (aprÚs 1010), honor de Trenciano (vers 1140), Tressanum (1202), Tressan (1529)...

    Domine gallo-romain, gentilice latin Terentium + suffixe -anum[27].

    Histoire

    Au temps de l'Empire Romain, Tressan a Ă©tĂ© une place forte et trĂšs stratĂ©gique d'attaque et de dĂ©fense. Les Romains y ont installĂ© leurs camps et y ont fondĂ© une base, puis une ville. Villa Terentius du nom sans doute du vĂ©tĂ©ran de la fin du premier siĂ©cle (Ă  qui fut attribuĂ© ce domaine en remerciement de ses services militaires). Au Moyen-Âge, de nouveaux habitants s'installĂšrent et construisit le village au charme mĂ©diĂ©val qu'on lui connaĂźt aujourd'hui.

    Rue du village : carte postale (1911)

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2008 Nicole Guerre
    mars 2008 novembre 2018 Jacky Galabrun SE Agriculteur
    2020 En cours Daniel Jaudon
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[29].

    En 2020, la commune comptait 685 habitants[Note 11], en augmentation de 11,38 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    437472516555535512504508525
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    513503461456462458389506507
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    531512461516515585553503450
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    465386318303299402467469539
    2015 2020 - - - - - - -
    637685-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Clocher de l'Ă©glise Saint-GeniĂšs-de-Rome

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le ChĂąteau de Tressan - Style du Moyen Âge - XVIIe siĂšcle.
    • Église Saint-GeniĂšs-de-Rome de Tressan. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[32]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[32].

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Tressan se blasonnent ainsi :

    D'or, au pairle losangé d'or et d'azur.

    Personnalités liées à la commune

    • Mgr Louis de La Vergne-Montenard de Tressan (Ă©vĂȘque du Mans),
    • Mgr Louis de La Vergne-Montenard de Tressan (archevĂȘque de Rouen).
    • Louis Elisabeth de la Vergne, comte de Tressan 1705-1783. Membre de l'acadĂ©mie des sciences (1749), et de l'AcadĂ©mie Française (1780).
    • Louis de Lavergne de Tressan Ă©vĂȘque de Vabres, puis du Mans 1630-1712.
    • JĂ©rĂ©mie I de Lavergne seigneur de Tressan, lieutenant-colonel du rĂ©giment de madame Royale de Savoie. FrĂšre du prĂ©cĂ©dent.
    • JĂ©rĂ©mie II de la Vergne, seigneur de Tressan, de l'Estang et de la Tour, neveu du prĂ©cĂ©dent, 1667-1750 marĂ©chal de camp et armĂ©es du roy.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 277 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 664 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 980 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]9 %12,5 %11,6 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  454 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (66,1 % ayant un emploi et 11,6 % de chĂŽmeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 84 emplois en 2018, contre 62 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 306, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 65 %[I 10].

    Sur ces 306 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    53 établissements[Note 14] sont implantés à Tressan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble53100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    47,5 %(6,7 %)
    Construction1018,9 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1018,9 %(28 %)
    Information et communication35,7 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance11,9 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres11,9 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1018,9 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    611,3 %(14,2 %)
    Autres activités de services815,1 %(8,1 %)

    Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 18,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (10 sur les 53 entreprises implantĂ©es Ă  Tressan), contre 17,1 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

    • SARL Bueno Freres, autres travaux de finition (150 k€)
    • Alteroeno Services, activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques diverses (50 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations67353325
    SAU[Note 17] (ha)376374328282

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 67 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă  35 en 2000 puis Ă  33 en 2010[36] et enfin Ă  25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[37] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 376 ha en 1988 Ă  282 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă  11 ha[36].

    Galerie

    • Mairie.
      Mairie.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Tour.
      Tour.
    • Chevet de l'Ă©glise.
      Chevet de l'Ă©glise.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[25].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bruno Jaudon, Tressan jusqu'en 1914 : la naissance d'un village viticole en Languedoc, Tressan, Association Au fil de l'histoire, , 214 p.
    • Bruno Jaudon, « Tressan de 1770 Ă  1826 : le demi-siĂšcle du changement agricole », Études hĂ©raultaises, Montpellier, Association Études sur l'HĂ©rault, nos 28-29,‎ 1997-1998, p. 89-96 (lire en ligne)
    • Bruno Jaudon, « Le vignoble de Tressan et ses mĂ©canismes de conquĂȘte de 1780 Ă  1870 », dans Vignobles du Sud, XVIe-XXe siĂšcle, actes du colloque de Montpellier (20-21 mars 2002), Montpellier, UniversitĂ© Paul ValĂ©ry, , p. 197-231
    • Bruno Jaudon, « La crosse de l'Ă©vĂȘque et la chaĂźne de l'arpenteur : Tressan autour de 1600 », Liame, no 11,‎ , p. 19-62

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    Articles connexes

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