Saint-André-de-Sangonis
Saint-AndrĂ©-de-Sangonis [sÉÌ.tâżÉÌ.dÊe dÉ sÉÌÉĄÉnis] (Sant Andrieu de SangĂČnis ['sant an'driew de san'ÉĄÉnis] en occitan), est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.
Saint-André-de-Sangonis | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | LodĂšve |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de l'Hérault |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Gabaudan 2020-2026 |
Code postal | 34725 |
Code commune | 34239 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saint-Andréens |
Population municipale |
6 334 hab. (2020 ) |
Densité | 323 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 39âČ 02âł nord, 3° 30âČ 15âł est |
Altitude | Min. 26 m Max. 122 m |
Superficie | 19,6 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-André-de-Sangonis (ville isolée) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Gignac |
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie.saintandredesangonis.com |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, la Lergue, le ruisseau de Lagamas, le ruisseau de l'Argenteille, le ruisseau de Tieulade et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de l'HĂ©rault ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-André-de-Sangonis est une commune urbaine qui compte 6 334 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-André-de-Sangonis et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens ou Saint-Andréennes.
GĂ©ographie
Situé à 34 km de Montpellier, Saint-André-de-Sangonis se trouve dans la vallée de l'Hérault à mi-chemin entre la Méditerranée et l'Aveyron. De magnifiques paysages se trouvent à proximité de cette ville : le Lac du Salagou, le pic Saint-Loup.
Le village, situé sur la route trÚs passante entre Montpellier et Millau, était jusqu'en 2005 la seule agglomération traversée par l'autoroute A750. Une déviation a permis depuis de désengorger le village de ces flots incessants de voitures et de camions devenus trÚs dangereux et nuisibles pour les habitants.
Communes limitrophes et proches
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 680,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă 31 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 15,8 °C pour 1991-2020[13].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gorges de l'HĂ©rault »[15], d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forĂȘt de Pins de Salzman et chĂȘnaie verte) et rupicoles sont bien conservĂ©s. La pinĂšde de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-DĂ©sert est une souche pure et classĂ©e comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forĂȘt dĂ©veloppĂ©e sur des roches dolomitiques[16].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[17] : la « riviĂšre de l'HĂ©rault de Gignac Ă Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[18] et la « vallĂ©e de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] : le « cours moyen de l'HĂ©rault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du dĂ©partement[20].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-André-de-Sangonis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [21] - [I 1] - [22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-André-de-Sangonis, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 5 927 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (89,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,3 %), zones urbanisĂ©es (10,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,1 %), forĂȘts (2,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'HĂ©rault, la Lergue et le ruisseau de Lagamas. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2011, 2014, 2015 et 2019[26] - [24].
Saint-AndrĂ©-de-Sangonis est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 83,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 167 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 108 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].
La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 10] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mĂštres cubes. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[32].
Histoire
On trouve la citation de la ville en 934 dans le cartulaire de Gellone no 74 sous le nom parochia sancti Andreas Sanguivomensis, et, en 996, dans le cartulaire d'Aniane sous le nom villa de Sangonias. Les restes d'une villa montrent que l'occupation du lieu remonte au moins Ă l'Ă©poque romaine. Il subsiste les vestiges d'un pont romain Ă 300 m du pont de Gignac qui permettait Ă la voie NĂźmes Ă Toulouse de franchir l'HĂ©rault. Le village semble appartenir en 1031 Ă l'abbaye de Gellone, puis Ă l'Ă©vĂȘque de LodĂšve.
L'Ă©vĂȘque de LodĂšve installe un castrum sur le site autour duquel va s'installer des habitations. Le village va ĂȘtre entourĂ© d'une enceinte et de fossĂ©s. Au XIIIe siĂšcle, la communautĂ© du village est administrĂ©e par trois consuls. Les consuls administrent aussi la communautĂ© voisine de La Garrigue. La communautĂ© dĂ©pend de deux paroisses, la paroisse de Saint-AndrĂ© dont le curĂ© est prĂ©sentĂ© par l'Ă©vĂȘque, et la paroisse de Notre-Dame-de-Camboux, dont le curĂ© est nommĂ© par l'abbaye Saint-Guilhem-le-DĂ©sert[33].
Pendant la guerre de Cent Ans, le pays est touché par des épidémies de peste. Il est traversé par de nombreuses troupes et subit leurs exactions.
Les guerres de religion le pays subi des troubles. Les troupes protestantes commandĂ©es par Claude de Caylus, baron de FaugĂšres et Lunas, pillent et ravagent le diocĂšse, en 1573. Le ils ont pris LodĂšve. Une communautĂ© protestant est attestĂ©e au village en 1577 qui possĂšde un temple administrĂ© par un consistoire. Les protestants ont obtenu de parvenir aux charges de consul en 1582. La communautĂ© protestante est reconnue par l'Ădit de Nantes, en 1598. Elle recrute un maĂźtre d'Ă©cole protestant en 1600. Ă partir de la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle, les conversions entraĂźnent une diminution de la communautĂ© protestante, avant la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes, en 1685. Le temple protestant est ensuite dĂ©truit.
Ă partir du XVIe siĂšcle, le village fait partie de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de BĂ©ziers et de l'intendance du Languedoc. Il dĂ©pend du ressort du parlement de Toulouse. L'Ă©vĂȘque de LodĂšve est toujours le seigneur du lieu. Le village connaĂźt une pĂ©riode de dĂ©veloppement au XVIIIe siĂšcle facilitĂ©e par l'amĂ©lioration des communications grĂące Ă la construction du pont de Gignac.
En 1720, la peste atteint la région du Gévaudan (département de la LozÚre actuelle), des mesures sont prises dans tout le territoire du Languedoc pour éviter la propagation « du mal contagieux ». à Saint-André-de-Sangonis, des barriÚres sont construites et les habitants sont confinés strictement[34].
Entre 1790 et 1794, Saint-André-de-Sangonis absorbe les communes de Cambous et de Sainte-Brigitte[35].
Au cours de la Révolution française, entre et , la commune porte provisoirement le nom de Beaulieu[35]. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution », créée en et comptant 207 membres en nivÎse an II[36].
Le XIXe siÚcle , surtout dans sa deuxiÚme moitié, est celui de grandes modifications avec la construction de l'HÎtel de ville ( à la fois école, maison commune et petite halle), l'ouverture des cours Grégoire et de l'actuel cours de la liberté puis la construction des nouvelles écoles, etc. Ces changements, malgré la crise du phylloxera, attestent la relative stabilité économique de la vigne productrice de richesse. Mais à partir des années 1840 et pendant environ 40 années, St André a vu également se développer, de façon originale, des filatures de soie. Les filatures Douysset-Bancilhon et Puech sont parmi les plus importantes. Ces ateliers de filature ont provoqué le développement de l'élevage des vers dans de nombreuses familles, non seulement à St André mais dans les villages environnants également. C'était une ressources complémentaire trÚs importante surtout pour les petits viticulteurs et cela a certainement contribué à réduire l'impact de la crise du phylloxera. Jusqu'à 250 employés ( des femmes principalement) ont travaillé, dans de difficiles conditions, exposées à la chaleur, l'humidité et la poussiÚre, dans ces ateliers. L'industrie de la soie à St André comme en Cévennes - centre majeur de la production- a été durement frappée par la concurrence internationale et le développement de nouveaux produits de synthÚse. Un seul atelier subsistait encore à St André au tout début du XXe siÚcle [37]
L'emblĂšme du village est le porc nĂšgre (le cochon noir).
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la croix de Saint André d'or ; au chef cousu d'azur chargé d'une palme en barre brochant sur une flÚche en bande la pointe en bas, accostées des lettres S et C capitales, le tout d'argent. |
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DĂ©tails | D'aprĂšs un document aimablement transmis par J-P Fernon. |
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Au dernier recensement, la commune comptait 6334 habitants.
Vie locale
Sports
Le village possÚde un complexe sportif Raymond-Boisset (gymnase, salle de danse, dojo, terrain de football stabilisé, plateau sportif) avec le stade Sangonis (terrain de football synthétique, deux terrains de tennis, demi-terrain de tennis avec mur d'entraßnement).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 489 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 6 193 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 360 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 40 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 10,7 % | 11,4 % | 10,3 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 3 656 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 10,3 % de chÎmeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 254 emplois en 2018, contre 1 247 en 2013 et 1 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 448, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 13].
Sur ces 2 448 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 539 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
519 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-André-de-Sangonis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 519 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 43 | 8,3 % | (6,7 %) |
Construction | 89 | 17,1 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 138 | 26,6 % | (28 %) |
Information et communication | 15 | 2,9 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 13 | 2,5 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 23 | 4,4 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 75 | 14,5 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 76 | 14,6 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 47 | 9,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,6 % du nombre total d'établissements de la commune (138 sur les 519 entreprises implantées à Saint-André-de-Sangonis), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
- Oxylio, commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (124 270 kâŹ)
- Maman Natur Elle, vente Ă distance sur catalogue spĂ©cialisĂ© (3 558 kâŹ)
- Citec Assainissement - Controle, Inspection, Tests, Etancheite, Canalisation, Assainissement, collecte et traitement des eaux usĂ©es (2 775 kâŹ)
- TBM, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (1 580 kâŹ)
- Fabregat, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et Ă©quipements industriels divers (1 319 kâŹ)
Agriculture
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siÚge dans la commune est de 63 lors du recensement agricole de 2020[Note 16] et la surface agricole utilisée de 612 ha[Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise de la NativitĂ©-de-la-Sainte-Vierge de Cambous.
- Ăglise Saint-AndrĂ© de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis. Grande Ă©glise paroissiale entiĂšrement remaniĂ©e dans les annĂ©es 1880 possĂ©dant un puissant clocher Ă la flĂšche particuliĂšrement altiĂšre de 55 mĂštres, repĂ©rable de fort loin dans la plaine de l'HĂ©rault. Ce clocher ressemble d'ailleurs quelque peu, dans son allure gĂ©nĂ©rale, Ă celui de l'Ă©glise Sainte-Anne de Montpellier ; vaste et haute nef qui conserve une bonne partie de son dĂ©cor du XIXe siĂšcle. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[42]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[42].
- Chapelle des Pénitents de Saint-André-de-Sangonis ;
- Chapelle Sainte-Brigitte de Sainte-Brigitte ;
- Beffroi communal surmonté dun campanile en fer forgé ;
- Grande fontaine monumentale possédant vasques, statues et colonnes en fonte de fer datant de la fin du XIXe siÚcle ;
- Important patrimoine lié à la viticulture.
- L'Ă©glise.
- La tour de l'horloge : carte postale (1re moitié du XXe siÚcle).
Personnalités liées à la commune
- Toussaint Bertrand (1793-1870), député de l'Hérault de 1848 à 1849 ;
- Joseph Boussinesq (1842-1929), hydraulicien et mathématicien ;
- Aimé Agussol (1875-1907), félibre ;
- Maurice Roche-Agussol (1877-1934), avocat, Ă©conomiste ;
- Ernest Gaubert (1881-1945), journaliste, poĂšte et romancier.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[31].
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
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Voir aussi
Bibliographie
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Fonds d'archives
- Série : Délibérations consulaires et communales (1608-1921) [22 registes]. Fonds : Archives communales de Saint-André-de-Sangonis; Cote : 34 PUB. Saint-André-de-Sangonis : Mairie de Saint-André-de-Sangonis (lire en ligne).
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie ;
- Office de Tourisme ;
- Saint-André-de-Sangonis sur le site de l'Institut géographique national.