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Saint-André-de-Sangonis

Saint-AndrĂ©-de-Sangonis [sɛ̃.tâ€żÉ‘Ìƒ.dʁe də sÉ‘ÌƒÉĄÉ”nis] (Sant Andrieu de SangĂČnis ['sant an'driew de san'ɡɔnis] en occitan), est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Saint-André-de-Sangonis
Saint-André-de-Sangonis
La mairie.
Blason de Saint-André-de-Sangonis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault
Maire
Mandat
Jean-Pierre Gabaudan
2020-2026
Code postal 34725
Code commune 34239
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Andréens
Population
municipale
6 334 hab. (2020 en augmentation de 12,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 323 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 39â€Č 02″ nord, 3° 30â€Č 15″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 122 m
Superficie 19,6 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-André-de-Sangonis
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gignac
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Sangonis
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Saint-André-de-Sangonis
Liens
Site web mairie.saintandredesangonis.com

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, la Lergue, le ruisseau de Lagamas, le ruisseau de l'Argenteille, le ruisseau de Tieulade et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de l'HĂ©rault ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-AndrĂ©-de-Sangonis est une commune urbaine qui compte 6 334 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-AndrĂ©ens ou Saint-AndrĂ©ennes.

    GĂ©ographie

    Carte.

    SituĂ© Ă  34 km de Montpellier, Saint-AndrĂ©-de-Sangonis se trouve dans la vallĂ©e de l'HĂ©rault Ă  mi-chemin entre la MĂ©diterranĂ©e et l'Aveyron. De magnifiques paysages se trouvent Ă  proximitĂ© de cette ville : le Lac du Salagou, le pic Saint-Loup.

    Le village, situé sur la route trÚs passante entre Montpellier et Millau, était jusqu'en 2005 la seule agglomération traversée par l'autoroute A750. Une déviation a permis depuis de désengorger le village de ces flots incessants de voitures et de camions devenus trÚs dangereux et nuisibles pour les habitants.

    Communes limitrophes et proches

    Communes limitrophes de Saint-André-de-Sangonis
    (Distances : Ă  vol d'oiseau / par la route)[1]
    St-Saturnin-de-Lucian (5.50 / 6,56 km)
    JonquiĂšres (3.61 / 4,40 km)
    Saint-Guiraud (4.84 / 5,85 km)
    Saint-FĂ©lix-de-Lodez (3.82 / 3,94 km)
    Montpeyroux
    (5.09 / 6,68 km)
    St-Guilhem-le-DĂ©sert (10.06 / 11,87 km)
    Lagamas (3.15 / 3,89 km)
    PuĂ©chabon (11.72 / 14,14 km)
    Aniane (8.39 / 9,82 km)
    Ceyras
    (3.72 / 3,88 km)
    Saint-André-de-Sangonis Gignac
    (3.96 / 4,27 km)
    Clermont-l'HĂ©rault (6.36 / 7,43 km)
    Brignac (3.85 / 4,49 km)
    Canet (5.52 / 13,22 km)
    Puilacher
    (9.22 / 15,19 km)
    Aumelas (9.33 / 14,11 km)
    St-Bauzille-de-la-Sylve (5.09 / 9,34 km)
    Popian (4.29 / 8,48 km)
    Pouzols (3.72 / 8,48 km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 15,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 784 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 680,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  31 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[13].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gorges de l'HĂ©rault »[15], d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forĂȘt de Pins de Salzman et chĂȘnaie verte) et rupicoles sont bien conservĂ©s. La pinĂšde de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-DĂ©sert est une souche pure et classĂ©e comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forĂȘt dĂ©veloppĂ©e sur des roches dolomitiques[16].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[17] : la « riviĂšre de l'HĂ©rault de Gignac Ă  Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[18] et la « vallĂ©e de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] : le « cours moyen de l'HĂ©rault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du dĂ©partement[20].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-AndrĂ©-de-Sangonis.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-AndrĂ©-de-Sangonis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [21] - [I 1] - [22]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 2] de 5 927 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (89,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,3 %), zones urbanisĂ©es (10,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,1 %), forĂȘts (2,8 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'HĂ©rault, la Lergue et le ruisseau de Lagamas. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 2011, 2014, 2015 et 2019[26] - [24].

    Saint-AndrĂ©-de-Sangonis est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-de-Sangonis.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 83,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 167 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 108 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 10] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[32].

    Histoire

    On trouve la citation de la ville en 934 dans le cartulaire de Gellone no 74 sous le nom parochia sancti Andreas Sanguivomensis, et, en 996, dans le cartulaire d'Aniane sous le nom villa de Sangonias. Les restes d'une villa montrent que l'occupation du lieu remonte au moins Ă  l'Ă©poque romaine. Il subsiste les vestiges d'un pont romain Ă  300 m du pont de Gignac qui permettait Ă  la voie NĂźmes Ă  Toulouse de franchir l'HĂ©rault. Le village semble appartenir en 1031 Ă  l'abbaye de Gellone, puis Ă  l'Ă©vĂȘque de LodĂšve.

    L'Ă©vĂȘque de LodĂšve installe un castrum sur le site autour duquel va s'installer des habitations. Le village va ĂȘtre entourĂ© d'une enceinte et de fossĂ©s. Au XIIIe siĂšcle, la communautĂ© du village est administrĂ©e par trois consuls. Les consuls administrent aussi la communautĂ© voisine de La Garrigue. La communautĂ© dĂ©pend de deux paroisses, la paroisse de Saint-AndrĂ© dont le curĂ© est prĂ©sentĂ© par l'Ă©vĂȘque, et la paroisse de Notre-Dame-de-Camboux, dont le curĂ© est nommĂ© par l'abbaye Saint-Guilhem-le-DĂ©sert[33].

    Pendant la guerre de Cent Ans, le pays est touché par des épidémies de peste. Il est traversé par de nombreuses troupes et subit leurs exactions.

    Les guerres de religion le pays subi des troubles. Les troupes protestantes commandĂ©es par Claude de Caylus, baron de FaugĂšres et Lunas, pillent et ravagent le diocĂšse, en 1573. Le ils ont pris LodĂšve. Une communautĂ© protestant est attestĂ©e au village en 1577 qui possĂšde un temple administrĂ© par un consistoire. Les protestants ont obtenu de parvenir aux charges de consul en 1582. La communautĂ© protestante est reconnue par l'Édit de Nantes, en 1598. Elle recrute un maĂźtre d'Ă©cole protestant en 1600. À partir de la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle, les conversions entraĂźnent une diminution de la communautĂ© protestante, avant la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes, en 1685. Le temple protestant est ensuite dĂ©truit.

    À partir du XVIe siĂšcle, le village fait partie de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de BĂ©ziers et de l'intendance du Languedoc. Il dĂ©pend du ressort du parlement de Toulouse. L'Ă©vĂȘque de LodĂšve est toujours le seigneur du lieu. Le village connaĂźt une pĂ©riode de dĂ©veloppement au XVIIIe siĂšcle facilitĂ©e par l'amĂ©lioration des communications grĂące Ă  la construction du pont de Gignac.

    En 1720, la peste atteint la rĂ©gion du GĂ©vaudan (dĂ©partement de la LozĂšre actuelle), des mesures sont prises dans tout le territoire du Languedoc pour Ă©viter la propagation « du mal contagieux ». À Saint-AndrĂ©-de-Sangonis, des barriĂšres sont construites et les habitants sont confinĂ©s strictement[34].

    Entre 1790 et 1794, Saint-André-de-Sangonis absorbe les communes de Cambous et de Sainte-Brigitte[35].

    Au cours de la RĂ©volution française, entre et , la commune porte provisoirement le nom de Beaulieu[35]. Les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, baptisĂ©e « sociĂ©tĂ© des amis de la constitution », crĂ©Ă©e en et comptant 207 membres en nivĂŽse an II[36].

    Le XIXe siÚcle , surtout dans sa deuxiÚme moitié, est celui de grandes modifications avec la construction de l'HÎtel de ville ( à la fois école, maison commune et petite halle), l'ouverture des cours Grégoire et de l'actuel cours de la liberté puis la construction des nouvelles écoles, etc. Ces changements, malgré la crise du phylloxera, attestent la relative stabilité économique de la vigne productrice de richesse. Mais à partir des années 1840 et pendant environ 40 années, St André a vu également se développer, de façon originale, des filatures de soie. Les filatures Douysset-Bancilhon et Puech sont parmi les plus importantes. Ces ateliers de filature ont provoqué le développement de l'élevage des vers dans de nombreuses familles, non seulement à St André mais dans les villages environnants également. C'était une ressources complémentaire trÚs importante surtout pour les petits viticulteurs et cela a certainement contribué à réduire l'impact de la crise du phylloxera. Jusqu'à 250 employés ( des femmes principalement) ont travaillé, dans de difficiles conditions, exposées à la chaleur, l'humidité et la poussiÚre, dans ces ateliers. L'industrie de la soie à St André comme en Cévennes - centre majeur de la production- a été durement frappée par la concurrence internationale et le développement de nouveaux produits de synthÚse. Un seul atelier subsistait encore à St André au tout début du XXe siÚcle [37]

    L'emblĂšme du village est le porc nĂšgre (le cochon noir).

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-André-de-Sangonis Blason
    De gueules à la croix de Saint André d'or ; au chef cousu d'azur chargé d'une palme en barre brochant sur une flÚche en bande la pointe en bas, accostées des lettres S et C capitales, le tout d'argent.
    DĂ©tails
    D'aprĂšs un document aimablement transmis par J-P Fernon.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 2008 GĂ©rard Delfau PS (jusqu'en 1998) puis PRG SĂ©nateur (1980-2008)
    mars 2008 mars 2014 Bernard Douysset UMP
    mars 2014 février 2017 Patrick Lambolez DVD Chirurgien-dentiste
    février 2017 En cours Jean-Pierre Gabaudan[38] DVD Viticulteur

    DĂ©mographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 6334 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5931 8171 9451 9842 1312 1502 1252 2692 264
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3872 3922 7062 6392 5652 5392 5482 6022 805
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6392 5542 6112 4672 4132 6652 6302 3342 136
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 2952 5942 5742 6753 4723 7824 5674 6905 319
    2015 2020 - - - - - - -
    5 6786 334-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    Sports

    Le village possÚde un complexe sportif Raymond-Boisset (gymnase, salle de danse, dojo, terrain de football stabilisé, plateau sportif) avec le stade Sangonis (terrain de football synthétique, deux terrains de tennis, demi-terrain de tennis avec mur d'entraßnement).

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 489 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 6 193 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 360 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 40 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]10,7 %11,4 %10,3 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  3 656 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 10,3 % de chĂŽmeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 254 emplois en 2018, contre 1 247 en 2013 et 1 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 2 448, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,2 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 13].

    Sur ces 2 448 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 539 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,2 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    519 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-André-de-Sangonis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble519100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    438,3 %(6,7 %)
    Construction8917,1 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    13826,6 %(28 %)
    Information et communication152,9 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance132,5 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres234,4 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    7514,5 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    7614,6 %(14,2 %)
    Autres activités de services479,1 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 26,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (138 sur les 519 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-AndrĂ©-de-Sangonis), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :

    • Oxylio, commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (124 270 k€)
    • Maman Natur Elle, vente Ă  distance sur catalogue spĂ©cialisĂ© (3 558 k€)
    • Citec Assainissement - Controle, Inspection, Tests, Etancheite, Canalisation, Assainissement, collecte et traitement des eaux usĂ©es (2 775 k€)
    • TBM, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (1 580 k€)
    • Fabregat, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et Ă©quipements industriels divers (1 319 k€)

    Agriculture

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siÚge dans la commune est de 63 lors du recensement agricole de 2020[Note 16] et la surface agricole utilisée de 612 ha[Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église de la NativitĂ©-de-la-Sainte-Vierge de Cambous.
    • Église Saint-AndrĂ© de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis. Grande Ă©glise paroissiale entiĂšrement remaniĂ©e dans les annĂ©es 1880 possĂ©dant un puissant clocher Ă  la flĂšche particuliĂšrement altiĂšre de 55 mĂštres, repĂ©rable de fort loin dans la plaine de l'HĂ©rault. Ce clocher ressemble d'ailleurs quelque peu, dans son allure gĂ©nĂ©rale, Ă  celui de l'Ă©glise Sainte-Anne de Montpellier ; vaste et haute nef qui conserve une bonne partie de son dĂ©cor du XIXe siĂšcle. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[42]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[42].
    • Chapelle des PĂ©nitents de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis ;
    • Chapelle Sainte-Brigitte de Sainte-Brigitte ;
    • Beffroi communal surmontĂ© dun campanile en fer forgĂ© ;
    • Grande fontaine monumentale possĂ©dant vasques, statues et colonnes en fonte de fer datant de la fin du XIXe siĂšcle ;
    • Important patrimoine liĂ© Ă  la viticulture.
    • L'Ă©glise.
      L'Ă©glise.
    • La tour de l'horloge : carte postale (1re moitiĂ© du XXe siĂšcle).
      La tour de l'horloge : carte postale (1re moitié du XXe siÚcle).

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[31].
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Saint-André-de-Sangonis » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-André-de-Sangonis » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-André-de-Sangonis » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-André-de-Sangonis » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-André-de-Sangonis » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Distances vers : Montpeyroux, Saint-Guilhem-le-Désert, Lagamas, Puéchabon, Aniane, Gignac, Aumelas, Saint-Bauzille-de-la-Sylve, Popian, Pouzols, Puilacher, Canet, Brignac, Clermont-l'Hérault, Ceyras, Saint-Félix-de-Lodez, Saint-Guiraud, JonquiÚres et Saint-Saturnin-de-Lucian, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Le Pouget - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    9. « Station Météo-France Le Pouget - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-André-de-Sangonis et SÚte », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    14. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-André-de-Sangonis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « site Natura 2000 FR9101388 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-André-de-Sangonis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF la « riviÚre de l'Hérault de Gignac à Canet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF la « vallée de la Lergue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    31. Article R214-112 du code de l’environnement
    32. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    33. CDG 34 : Archives de la commune de Saint-André-de-Sangonis. Répertoire numérique détaillé des archives communales de Saint-André-de-Sangonis (1608-2017)
    34. Michel-Édouard Bellet, « Saint-AndrĂ©-de-Sangonis et le mal contagieux de 1720 », Études HĂ©raultaises, Montpellier, no 55,‎ , p. 81-88 (ISSN 1621-4609, lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    36. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
    37. [Michel-Edouard Bellet, Filer la soie à Saint-André-de-Sangonis (Hérault) au XIXe siÚcle dans Bulletin du Groupe de recherches et d'Etudes du Clermontais, N°238, 1er semestre 2023, pages 61-76].
    38. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    40. « Entreprises à Saint-André-de-Sangonis », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    41. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    42. « Eglise paroissiale Saint-André », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alix Audurier Cros, « La chapelle de Sainte-Brigitte : un patrimoine rural sur le chemin de Compostelle, Ă  Saint-AndrĂ©-de-Sangonis », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'Ă©tudes du Clermontais, nos 195-197,‎ , p. 30-42
    • Michel-Edouard Bellet, "Saint AndrĂ© de Sangonis et le mal contagieux", dans Etudes hĂ©raultaises, N°55, 2020,pages 81–88.
    • Michel-Edouard Bellet, "Filer la soie Ă  Saint-AndrĂ©-de-Sangonis (HĂ©rault) au XIXe siĂšcle", dans Bulletin du Groupe de Recherches et d'Etudes du Clermontais, N°238, 1er semestre 2023, pages 62-76.
    • Marie-Christine Daude-Choizit, « Le groupe scolaire laĂŻc de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis a 102 ans », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'Ă©tudes du Clermontais, nos 70-72,‎ , p. 49-59
    • Jacques Durand, « EnquĂȘte sur un porc noir », Connaissance du pays d'Oc, no 23,‎ , p. 40-43
    • [Luthard 1913] Maurice Luthard, « Le protestantisme dans quelques communautĂ©s du Bas-Languedoc : Saint-AndrĂ© de Sangonis (HĂ©rault) 1562-1873 », SociĂ©tĂ© de l'Histoire du Protestantisme Français : Bulletin, 5e sĂ©rie, t. 11,‎ , p. 17-53 (lire en ligne)
    • [Luthard 1913] Maurice Luthard, « Appendice Ă  l'histoire de l'Église protestante de Saint-AndrĂ© de Sangonis (1585-1685) », SociĂ©tĂ© de l'Histoire du Protestantisme Français : Bulletin, 5e sĂ©rie, t. 11,‎ , p. 54-56 (lire en ligne)
    • Mission Archives 34, Archives communales de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis : rĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ©, Montpellier, Mission Archives 34, , 135 p.
    • Christian Palaysi, « Saint-AndrĂ©-de-Sangonis aux annĂ©es 1900 : d'aprĂšs les photographies originales d'Isidore Serin », Cahiers d’arts et traditions rurales,‎
    • Jean-Claude Roux, « Un habitat gallo-romain sur la commune de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'Ă©tudes du Clermontais, no 5,‎ , p. 16-18
    • AndrĂ© Soutou, « Sauvetage in extremis de la Meuse de Granoupiac (Commune de Saint-AndrĂ© de Sangonis) », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'Ă©tudes du Clermontais, nos 53-55,‎ 1989-1990, p. 53-55
    • Pierre Temple, « Un cimetiĂšre barbare Ă  Cambous (Commune de Saint-AndrĂ© de Sangonis) », Cahiers d'histoire et d'archĂ©ologie, t. 3,‎ , p. 28-33

    Fonds d'archives

    • SĂ©rie : DĂ©libĂ©rations consulaires et communales (1608-1921) [22 registes]. Fonds : Archives communales de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis; Cote : 34 PUB. Saint-AndrĂ©-de-Sangonis : Mairie de Saint-AndrĂ©-de-Sangonis (lire en ligne).

    Article connexe

    Liens externes

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