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Lagamas

Lagamas [la.ɣa.mas] (en occitan Lagamars [la.ɣa.'mas]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.

Lagamas
Lagamas
La Mairie
Blason de Lagamas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault
Maire
Mandat
Christian Viloing
2020-2026
Code postal 34150
Code commune 34125
DĂ©mographie
Gentilé Lagamasiens
Population
municipale
111 hab. (2020 en augmentation de 0,91 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 25 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 40â€Č 29″ nord, 3° 31â€Č 26″ est
Altitude 40 m
Min. 33 m
Max. 142 m
Superficie 4,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gignac
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Lagamas
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Lagamas

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, le ruisseau de Lagamas, le ruisseau de l'Avenc. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de l'HĂ©rault ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelĂ©s les Lagamasiens.

    Lagamas est une commune rurale qui compte 111 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Lagamasois ou Lagamasoises.

    GĂ©ographie

    Carte

    Cette commune se situe dans la région Languedoc-Roussillon, département de l'Hérault dans le canton de Gignac. Ce village fait partie de la 4e circonscription de l'Hérault.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 16,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 849 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 680,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  33 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[12].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gorges de l'HĂ©rault »[14], d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forĂȘt de Pins de Salzman et chĂȘnaie verte) et rupicoles sont bien conservĂ©s. La pinĂšde de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-DĂ©sert est une souche pure et classĂ©e comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forĂȘt dĂ©veloppĂ©e sur des roches dolomitiques[15].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[16] : la « riviĂšre de l'HĂ©rault de Gignac Ă  Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [16] : le « cours moyen de l'HĂ©rault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du dĂ©partement[18].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Lagamas.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Lagamas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [19] - [I 1] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (77 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (40,4 %), forĂȘts (3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lagamas est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'HĂ©rault, le ruisseau de l'Avenc et le ruisseau de Lagamas. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994 et 2014[24] - [22].

    Lagamas est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lagamas.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 72 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 72 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 10] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[29].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : Agamarz (1163), Mas d'Agamas (1740), Mas Dagamas (1740), etc.

    La commune tire son nom du ruisseau de Lagamas qui la traverse. Pour ce ruisseau, on trouve les mentions : in Agamarz (1106), ultre aquam Marciam (1129), ruisseau d'Agamas (1740).

    Le nom Lagamas dérive de celui d'un homme germanique Agama avec agglutination récente d'un article devant le nom du ruisseau[30].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1988 mars 2001 Guy Ayral FN
    mars 2001 mars 2014 Alain Calas SE Retraité
    mars 2014 En cours Christian Viloing SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[32].

    En 2020, la commune comptait 111 habitants[Note 11], en augmentation de 0,91 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6072671206368787071
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    787087667371596070
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    716564747378654162
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    6146435671111113121114
    2015 2020 - - - - - - -
    110111-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]6,6 %8 %14,7 %
    DĂ©partement[I 5]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  68 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 14,7 % de chĂŽmeurs) et 19,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 49, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %[I 8].

    Sur ces 49 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,1 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    12 Ă©tablissements[Note 13] sont implantĂ©s Ă  Lagamas au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantĂ©es Ă  Lagamas), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations1013810
    SAU[Note 15] (ha)98140112143

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 10 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă  13 en 2000 puis Ă  8 en 2010[37] et enfin Ă  10 en 2020[Carte 5] % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[38] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 98 ha en 1988 Ă  143 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 10 Ă  14 ha[37].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Carte postale du pont de Lagamas (fin XIX e - début XXe siÚcle )

    Église Notre-Dame-de-la-Garrigue de Lagamas

    L’église de Lagamas, Notre-Dame-de-la-Garrigue, Ă©tonnamment imposante au regard de la taille du village, fut Ă©rigĂ©e Ă  la suite de la guerre de 1870, Ă  l’initiative d’une veuve Balsan en hommage Ă  son Ă©poux. La restauration complĂšte du monument fut achevĂ©e en 2007. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[39].

    Le pont de Lagamas

    Long de 116 métres, il fut construit en 1897.

    Il remplaçait l'ancien bac à font plat le long du chemin de Montpellier à Millau par la cÎte d'Arboras. Cette antique voie muletiére avait fait la fortune des marchands voituriers de Monpeyroux dont le village s'allonge superbement le long de cet axe de communication et que l'on avait surnommé « les safraniers » à cause du transport du safran. La construction du pont de Gignac commencée en 1774 et achvée en 1810 mit à mal l'activité de ce village dont le sobriquet collectif devint les « banqueroutiers ».

    La construction d'un pont devenait indispensable à la relance de cet axe stratégique. C'est ce à quoi s'employÚrent les élus dont Alfred Rousset, issu d'une grande famille de médecins montpelliérains, maire de Lagamas de 1865 à 1895 et conseiller général. DÚs qu'il reçut communication en 1870 d'un premier projet d'un pont à péage il fit voter au conseil municipal une participation de 650 F.

    Les événements retardant le projet, la municipalité décidait en 1893 de porter sa participation à 1000 F payables en cinq annuités.

    Il fallut encore attendre quelques années pour voir réaliser enfin le magnifique ouvrage que l'on utilise encore.

    Rappelons que par arrĂȘtĂ© du 20 septembre 1999, la prioritĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e aux vĂ©hicules venant de Lagamas et que le poids total roulant autorisĂ© des poids lourds est limitĂ© Ă  12 tonnes; que la largeur des vĂ©hicules est limitĂ©e Ă  2,50 m; que la vitesse y est strictement limitĂ©e Ă  30 km/h. Pour les vĂ©hicules lĂ©gers et Ă  5 km/h pour les poids lourds. Ceci Ă  cause de l'Ă©troitesse de l'ouvrage.

    Cela permet ainsi au tablier de se mettre en place sans frapper les buttées.

    Il faut aussi remecier le Département pour la remise à neuf de cet ouvrage (pour un coût total de 600 000 F qui devrait constituer un attrait supplémentaire aux automobilistes saturés d'autoroute désirant découvrir une fameuse et réputée route des vins.

    • Chapelle Notre-Dame de Lagamas.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Lagamas se blasonnent ainsi : d'or à deux rameaux d'olivier de sinople fruités de sable, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[28].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    Articles connexes

    Liens externes

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