Saint-Jean-de-Fos
Saint-Jean-de-Fos (en occitan Sant Joan de FĂČrcs) est une commune française situĂ©e dans le nord du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.
Saint-Jean-de-Fos | |
Tour de l'Ă©glise | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | LodĂšve |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de l'Hérault |
Maire Mandat |
Pascal Delieuze 2020-2026 |
Code postal | 34150 |
Code commune | 34267 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Jeannifossiens |
Population municipale |
1 742 hab. (2020 ) |
Densité | 123 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 42âČ 06âł nord, 3° 33âČ 06âł est |
Altitude | Min. 30 m Max. 528 m |
Superficie | 14,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Gignac |
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, le ruisseau de l'Avenc et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de l'HĂ©rault » et les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-de-Fos est une commune rurale qui compte 1 742 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Jeannifossiens ou Jeannifossiennes.
GĂ©ographie
Saint-Jean-de-Fos est un village situĂ© Ă la sortie des gorges de l'HĂ©rault, lĂ oĂč le massif de la SĂ©ranne (massif calcaire) appelĂ© aussi causses du Larzac, rejoint la plaine de la vallĂ©e de l'HĂ©rault. Il se trouve sur les bords de l'HĂ©rault lĂ oĂč le pont du Diable enjambe le fleuve. Le climat est mĂ©diterranĂ©en, chaud et ensoleillĂ©.
Le village est en circulade et est à ce titre membre de l'association le réseau des Circulades.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[6] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 680,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă 35 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,8 °C pour 1991-2020[12].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- les « gorges de l'HĂ©rault », d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forĂȘt de Pins de Salzman et chĂȘnaie verte) et rupicoles sont bien conservĂ©s. La pinĂšde de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-DĂ©sert est une souche pure et classĂ©e comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forĂȘt dĂ©veloppĂ©e sur des roches dolomitiques[15]
et un au titre de la directive oiseaux[14] :
- les « hautes garrigues du Montpelliérais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[16].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[17] : la « riviĂšre de l'HĂ©rault de Gignac Ă Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] :
- le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[19] ;
- le « massif des gorges de l'Hérault et de la BuÚge » (21 342 ha), couvrant 17 communes du département[20].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Fos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [21] - [I 1] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (60,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (52,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (17,2 %), forĂȘts (12,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,4 %), zones urbanisĂ©es (6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Fos est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'HĂ©rault et le ruisseau de l'Avenc. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2002 et 2014[26] - [24].
Saint-Jean-de-Fos est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [27].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 63,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 848 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 383 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 45 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 751 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 1 732 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 550 âŹ[I 4] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,4 % | 11,3 % | 11,1 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 036 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 11,1 % de chÎmeurs) et 23 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 370 emplois en 2018, contre 258 en 2013 et 230 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 697, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 10].
Sur ces 697 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 263 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 79,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 10,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
164 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-de-Fos au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 164 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 18 | 11 % | (6,7 %) |
Construction | 35 | 21,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 39 | 23,8 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 1,2 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 6 | 3,7 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 7 | 4,3 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 21 | 12,8 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 26 | 15,9 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 10 | 6,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (39 sur les 164 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Fos), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :
- Le Roc Pointu, hĂ©bergement mĂ©dicalisĂ© pour personnes ĂągĂ©es (1 261 kâŹ)
- Oyas Environnement, fabrication d'articles cĂ©ramiques Ă usage domestique ou ornemental (1 256 kâŹ)
- Grotte De Clamouse Societe G Vila, gestion des sites et monuments historiques et des attractions touristiques similaires (762 kâŹ)
- Chateau De Valloubiere, culture de la vigne (301 kâŹ)
- Emmanuelle Beze Architecture, activitĂ©s d'architecture (36 kâŹ)
La principale économie du village est la viticulture, l'oléiculture, la production de poterie (11 ateliers et galeries de potiers) et le tourisme avec les visiteurs du pont du Diable et Argileum. De nombreux hébergements touristiques sont proposés.
L'artisanat y est aussi bien implanté. Chaque année le Marché des Potiers réunit 50 exposants pour le plus grand rassemblement autour de la céramique du département[32].
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 113 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă 94 en 2000 puis Ă 75 en 2010[35] et enfin Ă 66 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[36] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 704 ha en 1988 Ă 507 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 6 Ă 8 ha[35].
Histoire
On trouve les premiĂšres mentions du lieu en 804 sous le nom Litenis.
Le village s'est ensuite développé autour de l'église de St-Jean entre 1031 et 1060 à la suite de la construction du Pont du Diable qui constitue un relais important entre Saint-Guilhem-le-Désert et Aniane.
La place a Ă©tĂ© successivement fortifiĂ©e au Moyen Ăge.
Saint-Jean-de-Fos a connu la renommée grùce à ses potiers du XIVe au XVIe siÚcle. Cette tradition de poterie, notamment la poterie vernissée verte, s'est perpétuée et est toujours visible dans les rues du village au travers d'éléments de faßtages, de descentes de chenaux et de gouttiÚres par exemple.
Les potiers fabriquaient aussi des petites trompes en terre cuite (troĂŻna ou trumpet) qui furent utilisĂ©es de la seconde moitiĂ© du XVe siĂšcle jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle. Les cloches Ă©tant « parties Ă Rome », entre le Jeudi Saint et PĂąques, les enfants de chĆur, armĂ©s de ces petites cornes, trompetaient pour appeler les fidĂšles Ă la messe. Le dimanche de PĂąques une cĂ©rĂ©monie avait lieu sous la croix de la Vierge du Roc Pointu. Il fallait sâemparer de la corne de son voisin et la briser contre le rocher. Le bas du rocher est encore recouvert des tessons accumulĂ©s pendant des annĂ©es[37].
Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, crĂ©Ă©e en . Elle est baptisĂ©e « sociĂ©tĂ© populaire rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e » en florĂ©al an II. Elle compte 88 membres Ă cette date[38]. Pour suivre le dĂ©cret de la Convention du 25 vendĂ©miaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royautĂ©, de la fĂ©odalitĂ© ou des superstitions, Ă les remplacer par d'autres dĂ©nominations, la commune change de nom pour Fort-lâHĂ©rault[38].
Politique et administration
DĂ©mographie
Au dernier recensement, la commune comptait 1742 habitants.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La grotte de Clamouse, une des plus belles grottes de France
- Argileum, le musée de la Poterie
- Le Pont du diable sur l'HĂ©rault
- L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Fos, dâarchitecture romane et dont la construction a commencĂ© au XIe siĂšcle, complĂ©tĂ©e d'une tour au XIIe siĂšcle et agrandie au XVIe siĂšcle. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 2014[41].
- L'église Saint-GéniÚs de Litenis, église romane des XI-XIIe siÚcles et située à quelques kilomÚtres au sud du village. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[42]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[42].
Personnalités liées à la commune
- Louis Godefroy, alias « RiviÚre », né le à Barbaste (Lot-et-Garonne), décédé le à Saint-Jean-de-Fos, résistant français de la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération.
- Peter Lörincz est un peintre allemand nĂ© Ă Berlin en 1938. Il enseigne aux Beaux-Arts de Mayence en Allemagne. Il sâinstalle dans le centre de Saint-Jean-de-Fos en 1984, et fait de sa maison, la galerie du Moustique, un atelier. Se dĂ©finissant comme peintre PararĂ©aliste, il peint de nombreux Ă©difice de la rĂ©gion. Il meurt le Ă l'Ăąge de 75 ans. Il est inhumĂ© au cimetiĂšre communal de Saint-Jean-de-Fos[43].
- Michel Capmal est un poÚte français né en 1948 à Saint-Jean-de-Fos.
- Jean-Christophe Victor y serait décédé, fin 2016.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Saint-Jean-de-Fos se blasonnent ainsi : de vair au pal fuselé d'argent et d'azur. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-de-Fos » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-de-Fos » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-de-Fos » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-de-Fos » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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Voir aussi
Bibliographie
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- Groupe Mémoire de Saint-Jean-de-Fos, Cadastre de compois général de toute la paroisse de Saint Jean de Fos au diocÚse de LodÚve (anno 1678) : édition et transcription, S.l., Arts et traditions rurales, , 756 p.
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- Jean-Claude Richard Ralite, « Les moulins et la seigneurie de Clamouse : Saint-Jean-de-Fos », Les Moulins de l'HĂ©rault, no 17,â , p. 141-178
- Vayssettes Jean-Louis, Poteries de Saint-Jean-de-Fos, Gignac, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Région Languedoc Roussillon, (ISBN 2-910096-07-6)
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Saint-Jean-de-Fos (1314-1960) [9,99 ml]. Cote : 267 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Office de Tourisme
- Saint-Jean-de-Fos sur le site de l'Institut géographique national