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Le Bosc (Hérault)

Le Bosc (en occitan Lo Bòsc) est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie.

Le Bosc
Le Bosc (Hérault)
Vue sur le village et l'église Saint-Pierre de Loiras
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Daniel Guibal
2020-2026
Code postal 34700
Code commune 34036
Démographie
Gentilé Boscois
Population
municipale
1 371 hab. (2020 en augmentation de 3,16 % par rapport à 2014)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 27″ nord, 3° 23′ 40″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 432 m
Superficie 28,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Le Bosc
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Le Bosc
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Le Bosc
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Le Bosc

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Lergue, la Marguerite, le Maro, le Salagou, la Bouire, la Garelle, le Merdanson, le Roubieu, le ruisseau de Rivernoux, le ruisseau de Rivièral et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Le Bosc est une commune rurale qui compte 1 371 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Boscois ou Boscoises.

    Géographie

    Carte

    La commune regroupe, outre le village fortifié du Bosc, 11 villages ou hameaux : Salelles, Saint-Martin, Saint-Julien, Saint-Fréchoux, le Viala, Laulo, Loiras, Saint-Alban, Mas Lavayre, le Bosc et Cartels[1].

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 15,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 976 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soumont », sur la commune de Soumont, mise en service en 1991[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 981,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[15], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la Montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[16].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[17] :

    • les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » (249 ha), couvrant 4 communes du département[18] ;
    • les « plateaux de l'Auverne et du puech Rouch » (800 ha), couvrant 5 communes du département[19],
    • la « vallée de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du département[20] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] :

    • le « bassin du Salagou » (8 089 ha), couvrant 12 communes du département[21] ;
    • le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[22] ;
    • le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[23].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 au Bosc.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Bosc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [24] - [I 1] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,5 %), cultures permanentes (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), prairies (2,2 %), zones urbanisées (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune du Bosc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lergue, le Salagou, la Marguerite et le Maro. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 2003, 2006, 2014 et 2015[29] - [27].

    Le Bosc est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Bosc.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 668 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 324 sont en en aléa moyen ou fort, soit 49 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

    La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 10] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].

    Risque particulier

    L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[36]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[37].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Bosc est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].

    Toponymie

    En occitan, le mot bosc signifie « bois, forêt ».

    Histoire

    De nombreux sites préhistoriques ont été retrouvés par le Groupe archéologique lodévois. Un des plus grands dolmens de la région se trouve sur la commune.

    Cette commune de piémont était sur le passage d’une voie romaine reliant Nîmes à Lodève. Elle est donc riche en vestiges gallo-romains dont l’un des plus importants du Ier siècle a été fouillé en 1967 par l’abbé Maistre et son équipe. Un important mobilier archéologique a ainsi été exhumé, dont plus de 400 récipients reconstituables. Une partie de ces objets est visible au musée de Lodève.

    Au XVe siècle, c’est une branche des Guilhem, les Clermont-Négri, qui achète la seigneurie du Bosc. D’importants vestiges de fortifications sont encore visibles : l’enceinte, deux tours et une porte (XIIe siècle).

    Entre 1790 et 1794, la commune absorbe les communes voisines de Saint-Frichoux, Saint-Alban et Le Bosc-d'Avoiras[39].
    Celles-ci, au cours de la Révolution française, portèrent provisoirement des noms révolutionnaires :

    • Combe-de-Cergues pour Saint-Frichoux[40].
    • Ruberlac pour Saint-Alban[41].
    • Ruyernous pour Le Bosc-d'Avoiras[42].
    Plan de l'école de garçons et de filles du hameau de Saint-Martin de 1876

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours
    (au 23 mai 2020)
    Daniel Guibal[43] PRG[44] puis LREM Démissionnaire, il est remplacé par
    son 1er adjoint Jérôme Valat en 2021[45] - [46].
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

    En 2020, la commune comptait 1 371 habitants[Note 11], en augmentation de 3,16 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    714749686764729770766761761
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    818819825776779715648656614
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    642749691665553640622586613
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6346585876516797391 0461 1341 307
    2018 2020 - - - - - - -
    1 3531 371-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 610 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 429 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 200 â‚¬[I 4] (20 330 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]7,4 %10,2 %9,6 %
    Département[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 813 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 280 emplois en 2018, contre 317 en 2013 et 240 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 567, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 10].

    Sur ces 567 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 115 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    138 établissements[Note 14] sont implantés au Bosc au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble138100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    2014,5 %(6,7 %)
    Construction2518,1 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    3928,3 %(28 %)
    Information et communication10,7 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance32,2 %(3,2 %)
    Activités immobilières32,2 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2316,7 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    107,2 %(14,2 %)
    Autres activités de services1410,1 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (39 sur les 138 entreprises implantées au Le Bosc), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Un parc photovoltaïque de 16 hectares établi sur le territoire communal et celui de la commune voisine de Soumont doit voir le jour en et fournir 9,2 mégawatts-crête[50].

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations92755739
    SAU[Note 17] (ha)814807583465

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 92 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 75 en 2000 puis à 57 en 2010[53] et enfin à 39 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[54] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 814 ha en 1988 à 465 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 12 ha[53].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Fructueux du hameau de Saint-Fréchoux.

    Plusieurs monuments sont inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel :

    • Fortifications du Bosc (enceinte dont il reste des vestiges de courtine, d'une porte et deux tours pouvant dater du XIIe siècle).
    • Plusieurs fermes et maisons au village du Bosc ou aux hameaux de Saint-Julien, Saint-Martin, Loiras, Mas Lavayre ou Salelles.
    • Église Saint-Pierre au hameau de Loiras. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[55].
    • Ancienne église Saint-Pierre de Loiras.
    • Église Saint-Vincent-de-Saragosse de Sallèles-du-Bosc au hameau de Salelles. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[56].
    • Église Saint-Martin de Saint-Martin et presbytère au hameau de Saint-Martin. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[57].
    • Église Saint-Fructueux de Saint-Fréchoux au hameau de Saint-Fréchoux. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[58].
    • Plusieurs croix de chemin.
    • Pont sur la Lergue du milieu du XVIIIe siècle.
    • Dolmen au lieu-dit le Pigeonnier de Sallèles.

    Voir aussi

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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