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Champcourt

Champcourt est une commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Colombey-les-Deux-Églises et une ancienne commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Haute-Marne en rĂ©gion Grand Est.

Champcourt
Champcourt
Entrée du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Commune Colombey-les-Deux-Églises
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Philippe Babouot
2020-2026
Code postal 52330
Code commune 52100
DĂ©mographie
Population 41 hab. (2020 en diminution de 26,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 16â€Č 32″ nord, 4° 57â€Č 02″ est
Superficie 8,29 km2
Élections
DĂ©partementales ChĂąteauvillain
Historique
Fusion
Commune(s) d'intĂ©gration Colombey-les-Deux-Églises
Localisation
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Champcourt
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Champcourt
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Champcourt

    GĂ©ographie

    Localisation

    Champcourt, commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Colombey-les-Deux-Églises, est situĂ©e dans le dĂ©partement de la Haute-Marne en rĂ©gion Grand-Est.

    À vol d'oiseau, elle se situe Ă  7,39 km de Colombey-les-Deux-Églises, chef-lieu de la commune[Note 1]. Elle est distante de 22,98 km de Chaumont, prĂ©fecture du dĂ©partement[Note 2]. Elle se trouve Ă  201,85 km de Paris[Note 3].

    Avant sa fusion avec Colombey-les-Deux-Églises, Champcourt Ă©tait limitrophe de cinq communes : Beurville, Blaise, Curmont, Daillancourt et Harricourt.

    Parmi ces communes, Blaise et Harricourt sont devenues des communes dĂ©lĂ©guĂ©es Ă©galement de Colombey-les-Deux-Églises.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune Ă©tait de 829 hectares[1]. Son altitude varie d'environ 250 mĂštres Ă  370 mĂštres. L'altitude moyenne se situe entre 265 mĂštres et 270 mĂštres au niveau de la localitĂ©[2].

    Le sous-sol géologique de la commune déléguée date du jurassique, avec la présence d'un sol d'argiles, de calcaire et de marne[3].

    Le risque sismique est considéré comme trÚs faible soit en zone 1 selon la carte du zonage définie par le gouvernement[4]

    La localité se trouve dans la vallée de la Blaise et la partie nord-est du territoire se situe sur un plateau[5].

    Hydrographie

    Champcourt est traversĂ© par la Blaise au sud-est de la localitĂ© mais la riviĂšre ne passe pas dans le village[6]. Long de 85,5 km, le cours d'eau prend sa source Ă  Gillancourt dans la Haute-Marne et conflue avec la Marne Ă  Arrigny dans la Marne. La commune dĂ©lĂ©guĂ©e se situe sur le bassin versant de la Seine.

    Pour faire face au risque d'inondation, un atlas des zones inondables a été adopté en 2009 pour la Blaise, adopté par le préfet du département[7] - [8] - [9].

    Climat

    La station climatique la plus proche est celle de Saint-Dizier[10], situĂ© sur la base aĂ©rienne 113 Ă  40 km Ă  vol d'oiseau au nord de Champcourt. Une autre station climatique se situe Ă  BlĂ©court Ă  15 km de la commune dĂ©lĂ©guĂ©e, mais les donnĂ©es ne sont pas publiques[11].

    Relevé Saint-Dizier - Robinson 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −0,3 0,2 1,9 4,3 8,1 11,2 12,9 12,7 10,2 7,1 2,8 0,4 6
    Température moyenne (°C) 2,5 3,8 6,4 9,5 13,5 16,7 18,7 18,3 15,5 11,5 6,2 3,3 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 5,3 7,4 10,8 14,7 18,8 22,1 24,5 23,9 20,8 16 9,6 6,2 15
    Ensoleillement (h) 51,1 83,7 120,9 165,1 206,7 219,4 246,3 217 170,7 122,6 67,6 54 1 725,1
    Précipitations (mm) 74,7 61,1 65,4 55,2 75,8 72,8 66,5 70,1 64,2 68,1 72,4 80 826,3
    Source : Infoclimat : Saint-Dizier - Robinson (1961-1990)[12]

    Voies de communication

    Champcourt se situe sur deux axes secondaires. La localitĂ© se trouve sur la route dĂ©partementale 233, reliant Buchey (5,6 km) Ă  Blaise (1,8 km) et sur la route dĂ©partementale 235, partant de la commune dĂ©lĂ©guĂ©e pour rejoindre la route dĂ©partementale 133 Ă  1,6 km, qui traverse la commune. Cette route permet d'aller de Juzennecourt Ă  Blaise en passant par Lamothe-en-Blaisy. La route dĂ©partementale 2, reliant Colombey-les-Deux-Églises Ă  Doulevant-le-ChĂąteau, passe Ă  l'Ă©cart du village. Elle permet de rejoindre la route dĂ©partementale 619 Ă  Colombey-les-Deux-Églises, pour aller Ă  Chaumont, prĂ©fecture du dĂ©partement. L'autoroute la plus proche de Champcourt est l'A5 par la sortie 23 (Ville-sous-la-FertĂ©).

    Transports

    La commune dĂ©lĂ©guĂ©e ne dispose pas d'autres moyens de transport comme le ferroviaire et le transport en commun. La gare ferroviaire, la plus proche, est celle de Bologne Ă  23,1 km par la route, situĂ©e sur la ligne de Blesme - HaussignĂ©mont Ă  Chaumont et elle est desservie par la ligne 6 (Reims ↔ ChĂąlons-en-Champagne ↔ Saint-Dizier ↔ Chaumont ↔ Dijon) du TER Champagne-Ardenne. Une autre gare, celle de Bar-sur-Aube, qui se trouve Ă  24,2 km de la commune dĂ©lĂ©guĂ©e par la route, est desservie par la ligne 3 (Paris-Est ↔ Troyes ↔ Chaumont ↔ Langres ↔ Vesoul ↔ Belfort) du TER Champagne-Ardenne.

    Urbanisme

    La forme urbaine de la commune déléguée ressemble à celle d'un village-rue étirée le long de la route départementale 233 et de la route départementale 235, mais son habitat est surtout groupée autour de l'église du village[13] - [14].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les noms de Chaunicurtis en 1050 ou 1052, Ecclesia de Chancort en 1202, Chamcort en 1210, Campicuria en 1221, Champcourt en 1447, Chancourt en 1598, Champecour en 1732 et Champcourt sur la carte de Cassini[15].

    Le nom de la localisation avec une formation en -court, caractĂ©ristique du haut Moyen Âge et du nord de la France. Le mot court (curt, cort en ancien français) avait autrefois le sens de « cour de ferme, ferme, domaine rural » (parallĂšle au mot germanique hof cf. allemand Hof « cour, ferme »). Il est issu du bas latin cƍrtem[16], ou gallo-roman CƌRTE, issus du latin classique cohors, cohortis. Le mot « cour » qui en procĂšde, a une orthographe diffĂ©rente par analogie avec le latin curia.

    Il est gĂ©nĂ©ralement prĂ©cĂ©dĂ© d'un nom de personne germanique au cas rĂ©gime, pour le toponymiste Ernest NĂšgre, il s'agit peut-ĂȘtre du nom germanique Chaldo(n) qui dispose d'une forme latine Coldini. Ce mot serait composĂ©e du nom de la personne germanique accompagnĂ© d'une forme en -iaca et du mot cortem, d'oĂč le sens global de « domaine rural de Chaldo(n) »[17].

    Histoire

    Champcourt est mentionnĂ©e dans une charte de 1236, oĂč le seigneur de Champcourt, Gautier de Vignory et son beau-frĂšre Rodolphe, abbĂ© de MontiĂ©render, affranchissent les habitants de la paroisse[18]. La localitĂ© faisant partie de la seigneurie de Vignory et un autre fief, appelĂ©e Trigny se trouve sur le territoire de la commune dĂ©lĂ©guĂ©[18].

    Un prieurĂ© a existĂ© Ă  Champcourt au XIIe siĂšcle[19] - [18]. Celui-ci appartenait Ă  l'abbaye de MontiĂ©render. Il est connu sous le vocable de prieurĂ© de Saint-Bon ou Saint-Bonet et Ă©galement de la Sainte-TrinitĂ©. Le prieurĂ© bĂ©nĂ©ficie du soutien de la part des seigneurs de Vignory, qui ont soutenu sa fondation, surtout celle de Gautier de Vignory et son Ă©pouse Berthe[19] - [18]. En 1202, il leur accorde dans une charte exemptant de nombreux droits mĂ©diĂ©vaux. Pour l'Ă©glise, le prieurĂ© Saint-Bon n'est pas reconnu. Il faut attendre 1236 pour la lĂ©galisation de l'acte de fondation par l'Ă©vĂȘque de Langres avec la clause que tous les revenus du prieurĂ© soient consommĂ©s sur place comme l'abbaye de MontiĂ©render appartenait au diocĂšse de ChĂąlons[19] - [18]. Au dĂ©but du XVIe siĂšcle, le prieurĂ© commence Ă  perdre en importance jusqu'Ă  sa dissolution Ă  la RĂ©volution française, mais ils gardent des revenus importants[18].

    Avant la Révolution française, Champcourt ressort de la généralité de Chùlons, de l'élection et de la prévÎté de Bar-sur-Aube[18]. Elle appartenait également au bailliage de Chaumont. Au niveau ecclésiastique, la paroisse fait partie du diocÚse de Langres et de l'archidiaconé de Bar-sur-Aube[18].

    Lors de la Révolution française, la paroisse est transformée en une commune indépendante à la suite du décret du et de la loi du . Champcourt est intégrée au département de la Haute-Marne, au district de Chaumont et au canton de Blaise[20]. En 1801, elle est rattachée au canton de Vignory et à l'arrondissement de Chaumont[20].

    Avant sa fusion avec Colombey-les-Deux-Églises, Champcourt est une commune appartenant au canton de Vignory. Elle a portĂ© le code commune 52100. Par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , la commune est rattachĂ©e le Ă  Colombey-les-Deux-Églises sous la forme d'une fusion-association. Depuis cette date, elle est une commune associĂ©e Ă  Colombey-les-Deux-Églises.

    Par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , la commune est rattachĂ©e le Ă  Colombey-les-Deux-Églises sous la forme d'une fusion-association, oĂč elle devient une commune associĂ©e Ă  Colombey-les-Deux-Églises. En 1976, la commune associĂ©e est officiellement transfĂ©rĂ©e dans le canton de Juzennecourt, dont Colombey-les-Deux-Églises faisait partie.

    Par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , la crĂ©ation de la commune nouvelle de Colombey-les-Deux-Églises entraĂźne, le , la transformation du statut de Champcourt en commune dĂ©lĂ©guĂ©e au sein de la nouvelle commune[21].

    Administration

    Administration municipale

    Depuis le , Champcourt ne dispose plus d'un conseil municipal et d'un maire, gĂ©rant les affaires municipales. Les dĂ©cisions sont prises en conseil municipal de Colombey-les-Deux-Églises. Avec la fusion-association, elle garde cependant une section Ă©lectorale, une section du CCAS, une commission consultative, une mairie annexe et un maire dĂ©lĂ©guĂ©, ayant autoritĂ© sur le territoire de la commune associĂ©e. Elle peut Ă©galement avoir un conseil consultatif.

    La transformation du statut de commune associée en commune déléguée au entraßne la fin de la commission consultative, du sectionnement électoral et du CCAS, mais Champcourt conserve sa mairie annexe et un maire délégué avec la possibilité de l'institution d'un conseil de la commune déléguée par la commune nouvelle.

    Les habitants de Champcourt disposent Ă©galement d'une liste Ă©lectorale propre et d'un bureau de vote dans la mairie annexe, pour les Ă©lections[22].

    Liste des maires

    Le monument aux morts.

    La liste ci-dessous recense le nom des maires avant la fin de son autonomie au :

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1795 Isodore Chambrey
    1795 1799 Jacques Brunet
    1799 1802 Isodore Chambrey
    1802 1808 Jacques Brunet
    1808 ? Denis Boulland
    ? 1843 Claude Dupuis
    1843 1848 Bernard Milliard
    1848 1852 Joseph Chappuis
    1852 1860 Bernard Milliard
    1860 1879 LĂ©on Rolland
    1879 1887 Jean Alexandre Fournier
    1887 1904 Alexandre Baveux
    1904 ? FĂ©lix Buat
    Les données manquantes sont à compléter.

    Liste des maires délégués

    La liste ci-dessous indique le nom des maires délégués depuis le jusqu'à aujourd'hui :

    Liste des maires délégués successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    En cours
    (au 26 juillet 2020)
    Jean-Philippe Babouot Agriculteur
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    Les habitants de Champcourt relÚvent de la juridiction du tribunal de grande instance de Chaumont (préfecture du département), du tribunal administratif de Chùlons-en-Champagne et de la Cour d'appel de Dijon[23] - [24].

    En matiĂšre de commerce, les habitants de Champcourt relĂšvent Ă©galement de la juridiction du tribunal de commerce de Chaumont qui ressort du tribunal de grande instance de Dijon[25].

    La commune dĂ©lĂ©guĂ©e est du ressort de la circonscription de gendarmerie de la brigade de proximitĂ© de Colombey-les-Deux-Églises[26].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Avant la mise en place des recensements individuels, les registres paroissiaux de Champcourt, connus Ă  partir de 1676[27], indiquent une population de 36 feux en 1709[28], soit environ 180 habitants[Note 4]. Le nombre de feux passe Ă  33 feux, soit 165 habitants en 1720[29]. Ce chiffre reste stable en 1753[30] et en 1763[31]

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune entre 1793 et 1973, dans la commune associĂ©e de 1973 Ă  2016 et dans la commune dĂ©lĂ©guĂ©e depuis 2017. À partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l'Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune dĂ©lĂ©guĂ©e, le premier recensement exhaustif, liĂ© Ă  celui de Colombey-les-Deux-Églises, entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[33].

    En 2016, la commune dĂ©lĂ©guĂ©e comptait 56 habitants[Note 5], en diminution de 1,75 % par rapport Ă  2011 (Haute-Marne : −2,35 %, France hors Mayotte : +2,44 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    184185156198220227223207203
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    153183201189175209206192184
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    182179164153132109909292
    1962 1968 1982 2006 2011 2016 2020 - -
    75536861575641--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Étant commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Colombey-les-Deux-Églises, Champcourt est rattachĂ©e Ă  l'acadĂ©mie de Reims. Cette acadĂ©mie fait partie de la Zone B pour son calendrier de vacances scolaires.

    Aucun Ă©tablissement d'enseignement n'est prĂ©sent sur la commune dĂ©lĂ©guĂ©e, mais le groupe scolaire Yvonne de Gaulle Ă  Colombey-les-Deux-Églises, regroupent les Ă©lĂšves de maternelle et de cours Ă©lĂ©mentaire de l'ensemble de la commune. Il compte 153 Ă©lĂšves en 2017[35].

    Pour le secondaire, les collégiens se rendent au collÚge du chef-lieu de commune[36]. Les lycées publics d'enseignement général et d'enseignement technique se trouvent à Chaumont[37]. Un lycée privée d'enseignement général et d'enseignement technique est également présent à Chaumont[38].

    Pour l'enseignement supérieur, des établissements se trouvent, dans l'académie de Reims, à Chaumont, à Troyes, à Chalons-en-Champagne et à Reims. Les étudiants peuvent aussi aller vers des établissements situés à Dijon dans l'académie homonyme.

    Santé et service d'urgence

    Au 1er janvier 2017, aucun mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste n'exerce Ă  Champcourt, mais un praticien exerce Ă  Colombey-les-Deux-Églises, chef-lieu de la commune. Il en est de mĂȘme pour l'officine pharmaceutique. Pour des mĂ©decins spĂ©cialisĂ©s et des dentistes, il faut se rendre Ă  Chaumont, ou Ă  Bar-sur-Aube. Dans le domaine paramĂ©dicale, des infirmiĂšres se trouvent, l'un Ă  Harricourt et l'autre Ă  Colombey-les-Deux-Églises.

    Pour les hospitalisation, les urgences et la chirurgie, le centre hospitalier le plus proche est celui de Chaumont, mais les habitants peuvent se rendre Ă  celui de Bar-sur-Aube. Les deux EHPAD les plus proches se situent l'un Ă  Maranville et l'autre Ă  Bayel.

    Pour la sĂ©curitĂ© en matiĂšre d'incendie et de sauvetage, les pompiers du centre de secours de Colombey-les-Deux-Églises, rattachĂ© au SDIS de la Haute-Marne, sont compĂ©tent[39].

    Médias et télécommunication

    Le quotidien local Le Journal de la Haute-Marne et le journal hebdomadaire Voix de la Haute-Marne diffuse leur journal sur la région de Chaumont et le département de la Haute-Marne.

    Parmi les chaines de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) accessibles à tous les habitants de Champcourt, depuis l'émetteur de Troyes-Les Riceys situé aux Riceys, France 3 Champagne-Ardenne relaient les informations locales. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer France Bleu Champagne-Ardenne.

    En 2017, l'internet haut débit via la technique ADSL 2+ est possible pour tous les abonnés à un réseau de téléphonie fixe depuis le NRA installée à Buchey, commune associée de Rizaucourt-Buchey[40].

    Cultes

    Le territoire de la commune dĂ©pend de la paroisse Saint Bernard, au sein du diocĂšse de Langres, au mĂȘme titre que les trente-une autres paroisses[41]. En 2017, l'Ă©glise NativitĂ© de Notre-Dame est l'un des lieux de culte de cette paroisse[42]. Monseigneur Joseph de Metz-Noblat est Ă  la tĂȘte du diocĂšse de Langres depuis 2014[43].

    Concernant d'autres religions, les lieux de cultes les plus proches sont le temple de Chaumont pour les protestants, la synagogue de Troyes pour les juifs et la mosquée de Joinville pour les musulmans.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise paroissiale NativitĂ© de Notre-Dame date de la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle[44]. Cet Ă©difice est une reconstruction totale, entre 1854 et 1856, d'une Ă©glise antĂ©rieure, qui a Ă©tĂ© dĂ©molie[44]. Une rĂ©fection a lieu en 1895 sur le toit du clocher et d'une tourelle[44]. L'Ă©glise possĂšde un plan allongĂ© avec des murs extĂ©rieurs en pierre de taille et de moellons[44]. Elle fait actuellement partie de la paroisse Saint-Bernard du diocĂšse de Langres, regroupant Colombey-les-Deux-Églises et des communes alentour[41].

    Galerie

    • Le lavoir.
      Le lavoir.
    • La place de l'Ă©glise.
      La place de l'Ă©glise.
    • L'Ă©glise.
      L'Ă©glise.

    Site naturel

    Une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) est recensĂ©e sur le territoire de Lavilleneuve-aux-Fresnes: le massif boisĂ©s de Blinfey et de Cirey-sur-Blaise[45].

    La zone de la ZNIEFF du massif boisĂ© de Blinfey et de Cirey-sur-Blaise couvre la commune dĂ©lĂ©guĂ©e au nord-ouest. Cette ZNIEFF de type 2 couvre plusieurs vallons encaissĂ©s, se trouvant sur les communes de Beurville, Charmes-en-l'Angle, Doulevant-le-ChĂąteau, Rizaucourt-Buchey. La topographie et la gĂ©ologie dĂ©termine la vĂ©gĂ©tation forestiĂšre. Le massif recĂšle de nombreuses espĂšces vĂ©gĂ©tales comme le hĂȘtre, le chĂȘne, le pin sylvestre, l'Ă©rable champĂȘtre. La ZNIEFF abrite Ă©galement des espĂšces animales dont l'alouette lulu, la pie-griĂšche Ă©corcheur, le pic cendrĂ©[46].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    AbbĂ© Roussel, Le diocĂšse de Langres : Histoire et statistique, t. II, Langres, Jules Dallet, , 625 p. (lire en ligne), p. 151-152 : Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. L'orthodromie considĂ©rĂ©e, sĂ©parant Champcourt de Colombey-les-Deux-Églises, est issue d'un calcul et indiquĂ©e par « Orthodromie entre Champcourt et Colombey-les-Deux-Églises », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    2. L'orthodromie considérée, séparant Champcourt de Chaumont, est issue d'un calcul et indiquée par « Orthodromie entre Champcourt et Chaumont », sur fr.distance.to (consulté le ).
    3. L'orthodromie considérée, séparant Champcourt de Paris, est issue d'un calcul et indiquée par « Orthodromie entre Champcourt et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
    4. Sous l'Ancien RĂ©gime, le feu dĂ©signe un foyer pour dĂ©nombrer la population et servir Ă  la fiscalitĂ©. Pour estimer, le nombre d'habitants, certains appliquent le coefficient multiplicateur de 5, mĂȘme si cela n'est pas une rĂšgle, mais un indicateur moyen. Ici, le coefficient utilisĂ© est de 5.
    5. Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .

    Références

    1. MinistÚre de l'Intérieur, « La situation financiÚre des communes de France et d'Algérie en 1912 », (consulté le ), p. 427.
    2. « Site de géodésie de l'IGN », sur http://geodesie.ign.fr/ (consulté le ).
    3. Direction départementale des Territoires de la Haute-Marne, « Référentiel des paysages de la Haute-Marne » [PDF], sur http://www.haute-marne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 24-28.
    4. BRGM, « Zonage sismique sur planseisme.fr » (consulté le ).
    5. Direction départementale des Territoires de la Haute-Marne, « Référentiel des paysages de la Haute-Marne » [PDF], sur http://www.haute-marne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 70-79.
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fiche cours d'eau - La Blaise (F53-0400) (F53-0400) » (consulté le )
    7. « Bouquet prĂ©vention risques majeurs sur prim.net de Colombey-les-Deux-Églises », sur www.prim.net (consultĂ© le ).
    8. « Atlas des zones inondables de la Blaise entre sa source et Arnancourt - Carte d'aléa n°5/10 » [PDF], sur http://www.haute-marne.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Atlas des zones inondables de la Blaise entre sa source et Arnancourt - Carte d'aléa n°6/10 » [PDF], sur http://www.haute-marne.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Fiche d'information de la station climatique de Saint-Dizier Robinson », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Fiche d'information de la station climatique de Blécourt », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Relevé Saint-Dizier - Robinson 1961-1990 », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
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