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Ligne de Blesme - Haussignémont à Chaumont

La ligne de Blesme - Haussignémont à Chaumont est une ligne ferroviaire française à écartement standard et à double voie située dans le département de la Haute-Marne.

Ligne de
Blesme - Haussignémont à Chaumont
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Saint-Dizier
Concessionnaires Cie du chemin de fer de Blesme et Saint-Dizier à Gray (18521852)
Cie du chemin de fer de Paris à Strasbourg (18521854)
Est (18541937)
SNCF (19381997)
RFF (19972014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 020 000
Longueur 89,3 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 25 kV – 50 Hz
de Blesme à Saint-Dizier
Pente maximale 6,3 
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Schéma de la ligne

Elle constitue la ligne 020 000[1] du réseau ferré national.

Historique

Cette ligne a été concédée à MM Eugène et Alfred de Vandeul, Jean-Marie de Grimaldi, Josiah Wilkinson, Georges Burge, Georges Hennet et James Rhodes comme ligne de Blesmes à Saint-Dizier et à Gray par le décret du [2]. Le tracé spécifié dans le cahier des charges passait par Saint-Dizier, Joinville, Chaumont et Langres. Les concessionnaires ont fondé la Compagnie du chemin de fer de Blesme et Saint-Dizier à Gray autorisée par le décret du [3]. Le [4], la concession est transférée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg. Cette compagnie a pris le nom de Compagnie des chemins de fer de l'Est le [5].

Après la section de Blesme-Haussignémont à Saint-Dizier (ouverte le ), la Compagnie des chemins de fer de l'Est a ouvert à la circulation la section de Saint-Dizier à Donjeux[6], le . La section suivante de Donjeux à Chaumont a été ouverte le [7].

Le , à la suite de la nationalisation des grandes compagnies, la ligne devient la propriété de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) jusqu'au où elle est transférée à Réseau ferré de France (RFF) puis à SNCF Réseau.

Description de la ligne

Infrastructure

La section de Blesme - Haussignémont à Saint-Dizier a été électrifiée en 25 kV - 50 Hz (mise sous tension le [8].

La totalité de la ligne est limitée à 120km/h[9].

Notes et références

  1. Classement sonore des infrastructures de transport de la Marne arrêté
  2. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État / J. B. Duvergier, année 1852, page 397.
  3. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État / J. B. Duvergier, année 1852, page 436.
  4. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État / J. B. Duvergier, année 1853, page 447.
  5. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État / J. B. Duvergier, année 1854, page 54.
  6. François Palau, Maguy Palau, Le rail en France: 1852-1857, Palau, 1998, p. 116 extrait (consulté le 2 février 2012).
  7. François Palau, Maguy Palau, Le rail en France: 1852-1857, Palau, 1998, p. 174 extrait (consulté le 2 février 2012).
  8. Revue : Chemins de fer, éditée par l'AFAC, n° 393 de 1988, page 263.
  9. « Vitesse maximale nominale sur ligne », sur data.sncf.com (consulté le )
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