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CĂ©dratier

Citrus medica

Citrus medica
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Fleurs et cédrats sur un cédratier.

EspĂšce

Citrus medica
L., 1753[1]

Le cĂ©dratier (Citrus medica L.) est une espĂšce d’arbres de la famille des RutacĂ©es. Son fruit, le cĂ©drat, est un agrume.

Description

Le cĂ©drat dans sa forme non digitĂ©e est un gros fruit ovale lisse ou bosselĂ©, parfois verruqueux, dĂ©coratif, et dans sa forme digitĂ©e il se divise en forme de doigts, d'oĂč le nom usuel de main de bouddha. Quand elle existe (les digitĂ©s n'en n'ont jamais), la pulpe peut ĂȘtre douce ou acide, verte Ă  jaune, souvent peu juteuse. Le parfum de son zeste est trĂšs agrĂ©able.

Le poids du fruit peut atteindre 5,5 kg pour les plus lourds des mĂ©diterranĂ©ens, D. Karp et X. Hu ont trouvĂ© un spĂ©cimen de la variĂ©tĂ©s Ninger Giant (aussi Zhou pi xiang - cĂ©drat ridĂ©) de 15 kg[2], le poids maximum de ce cĂ©drat d'altitude du Yunnan est habituellement de 8 Ă  10 kg[3]. Le fruit est consommĂ© dans sa zone de primo domestication et dans les cuisines mĂ©diterranĂ©ennes.

Étymologie - dĂ©nomination

Le nom de son fruit lui vient de l'italien cedrato, dérivé de cedro, du latin citrus[4].

En chinois æžžæ«ž, éŠ™æ«žă€éŠ™æ°ŽæȘžæȘŹ (Jǔ yuĂĄn, Xiāng yuĂĄn, xiāngshuǐ nĂ­ngmĂ©ng) cĂ©drat, citronnier parfumĂ©, en nĂ©palais à€Źà€żà€źà€żà€°à„‹ (Bimirƍ) je vais. CĂ©drat est utilisĂ© dans la plupart des langues, il devient cidra en portugais, puis l'anglais perd l'ancien terme cedrate (du français)[5] au profit de l'ambigu citron que le japonais reprend: ă‚·ăƒˆăƒ­ăƒł (Shitoron). Cederappel en nĂ©erlandais. Cedro en italien prĂȘte Ă  confusion car il dĂ©signe aussi le cĂšdre, on trouve aussi dans cette langue citro. L'arabe a de nombreux noms, le plus commun Ă©tant ŰŁŰȘ۱ۏ ('atrij) je prie, ۧŰȘŰ±Ù†ŰŹ (itranj), Ă  rapprocher de l'hĂ©breu ŚÖ¶ŚȘÖ°ŚšŚ•Ö覒 (etrog) du persan torong ou du sanskrit suranga.

Le français cédraterie désigne les jardins de cédratiers[6].

Taxinomie

Citrus medica a pour synonymes :

  • Aurantium medicum (L.) M. GĂłmez[7]
  • C. alata (Tanaka) Yu.Tanaka, C. balotina Poit. & Turpin, C. cedra Link, C. fragrans Salisb., C. gongra Raf., C. hassaku Yu.Tanaka, C. kizu Yu.Tanaka, C. limetta Risso, C. medica var. alata Yu.Tanaka, C. nana (Wester) Yu.Tanaka, Citrus odorata Roussel, Citrus pyriformis Hassk., Citrus sarcodactylus Siebold ex Hoola van Nooten, Citrus tuberosa Mill.[7]
  • Limon racemosum Mill.[7]
  • Limon spinosum Mill.[7]
  • Limon vulgare Mill.[7]

Phylogénie

Phylogénie des cédrats chez Chandrika Ramadugu et al. (2015), les 3 populations distinguées par 3 codes couleur

Le Dictionnaire des dictionnaires (1889) Ă©crivait « Arbre qui produit le cĂ©drat. Le cĂ©dratier forme, dans le grand genre oranger, une espĂšce voisine du citronnier ; il est originaire de l'Orient. La variĂ©tĂ© principale, celle du cĂ©dratier ordinaire (citrus medica vulgaris), de MĂ©die et peut-ĂȘtre d'Assyrie, fut cultivĂ©e en Italie par Palladius au IIe siĂšcle. On ne connaĂźt en Corse qu'une espĂšce de cĂ©dratier, le « cĂ©drat de Corse Â»[8]. L'apport de la gĂ©nĂ©tique contemporaine a permis d'identifier dans le clade C. medica une des 3 Ă  6 populations ancestrales dont dĂ©rivent la plupart des agrumes cultivĂ©s de nos jours[9]. Chandrika Ramadugu et al. (2015) distinguent Ă  l'aide des sĂ©quences rĂ©pĂ©tĂ©es de 47 variĂ©tĂ©s principalement chinoises 3 populations primitives: les groupes 1 (cĂ©drats sauvages du Yunnan et du Tibet), 2 (cĂ©drats digitĂ©s de Chine) et 3 (cĂ©drats mĂ©diterranĂ©ens). Ajit Uchoi et al. avec le mĂȘme mĂ©thode (2015) distinguent 5 groupes distincts chez les cĂ©dratiers indiens[10]. Li He et al. (2020) sur la base d'une comparaison des chromosomes Ă©tablissent un arbre phylogĂ©nĂ©tique oĂč C. medica apparait comme le 5e grand Ă©vĂšnement de spĂ©ciation chez les agrumes, il y a 6 millions d'annĂ©es quand les cĂ©drats se diffĂ©rencient du clade C. maxima (les pamplemoussiers)[11].

La phylogénie des agrumes chez Li He et al. (2020) le cédrat est une des 6 populations ancestrales, la derniÚre apparue avec C. maxima[11].

Histoire

Les cĂ©dratiers sont originaires des piedmonts himalayens orientaux[12] et mĂ©ridionaux oĂč leur domestication a dĂ©butĂ©[13]. TrĂšs tĂŽt la prĂ©sence de cĂ©drat est attestĂ©e au cƓur de l'empire Perse (fouille de Nippur, IIIe millĂ©naire av. J.-C.)[13] puis dans les peuples du sud de la Caspienne: les jardins impĂ©riaux achĂ©mĂ©nides (-560/-330) avec leurs collections de plantes cultivĂ©es ont inspirĂ© Ă  HĂ©rodote puis Virgile et Pline les noms de medica (des mĂšdes, peuples qui occupaient les rĂ©gions du nord-ouest, nord-est et orientale de la MĂ©sopotamie) et de pommier de MĂ©die que ce dernier dit assyrien. («La noblesse chez les Parthes le fait cuire pour avoir meilleure haleine»)[14]. Le nom de Malus Assyria demeure longtemps, de Dodoens (1583)[15] Ă  nos jours («Malus medica, qui est appelĂ© Malus Assyria» - 1995[16]). Quand les Perses annexent la Palestine ils construisent Ă  Ramat Rahel (Ve siĂšcle av. J.-C.) prĂšs de JĂ©rusalem, une RĂ©sidence et son jardin palatial plantĂ© des plus riches plantes babyloniennes. C'est dans les murs de ce jardin qu'est attestĂ© pour la premiĂšre fois en occident du pollen de cĂ©dratier[17]. Dafna Langgut (2017) pense que le cĂ©drat fut le premier agrume introduit en zone mĂ©diterranĂ©enne[18], depuis la Palestine il gagnera le monde romain vers le Ier siĂšcle av. J.-C. [19]. Ce sont les arabes qui introduiront beaucoup plus tard les nombreux agrumes cultivĂ©s et cuisinĂ©s au Moyen Âge[20]. Les Juifs pour qui le cĂ©drat est un fruit rituel contribuent Ă  le diffuser dans le monde mĂ©diterranĂ©en et yĂ©mĂ©nite.

En Chine, c'est plus tard, en 304, que Chi Han fait une premiÚre description du cédrat (Kuo Han), il s'agit d'une main de bouddha dont la diffusion est probablement liée à sa valeur rituelle chez les bouddhistes[21].

Au Moyen Âge, les jardiniers arabo-andalous connaissaient bien les cĂ©drats nommĂ©s pommes du YĂ©men (l'importante population juive yĂ©mĂ©nite avait sĂ©lectionnĂ© des cultivars Ă  gros fruits[22]), Ibn al-ÊżAwām dĂ©crit 3 cultivars andalous dont un verruqueux, il connait les cĂ©drats doux et les acides, mais il ne parle pas de la culture en pots[23].

Bartolomeo Bimbi Cédrats et citrons. 1715. Ses tableaux montrent la richesse de la collection de Come III qui font la célébrité des cédrats des Médicis

Les grandes collections d'agrumes, les cédrats des Médicis

Le cédrat de Florence, fierté des Medici (Volkamer 1708)

Le florentin Brunetto Latini (1270) qui visite pendant 2 ans l'Espagne oĂč la prĂ©sence arabe est encore forte, plante Ă  son retour un jardin d'agrumes jamais Ă©galĂ© en nombre de plantes 3 488 orangers, citronniers et cĂ©dratiers qui crĂ©e un prĂ©cĂ©dent[24]. Pierre de Mercollienne, jardinier des angevins de Naples (qui connaissent les jardins arabes de Sicile) met au point la culture en pot avec hivernage dans leurs villas La Duchesca («spalliere alte di cedri e di limoni pender giĂč da quei muri» dont les murs Ă©taient couverts d'espaliers de cĂ©drats et de citrons) et Poggio Reale[25], il sera le diffuseur des jardins en terrasses oĂč les florentins Ă©talent leurs collections. De lĂ  depuis ChĂąteau-Gaillard oĂč il crĂ©e la premiĂšre orangeraie septentrionale, l'usage des orangeraies et la diffusion durable du cĂ©dratier gagnent en Europe du Nord.

L'important travail rĂ©alisĂ© par Francesco Pavesi auteur de Gli agrumi dei Medici (2022) qui dĂ©crit 3 siĂšcles de passion de la famille florentine des Medicis pour les agrumes, de Cosme Ier et ses fils Francesco Ier et Ferdinando Ier, Ă  la agrumomanie ses cardinaux Giovan Carlo et Leopoldo, jusqu'Ă  Cosme III[26], a remis en lumiĂšre l'importance historique de ces collections. Ces riches aristocrates constituent et entretiennent la plus vaste variĂ©tĂ© europĂ©enne d'agrumes en pot (500 cultivars) spĂ©cialement dans les villas di Castello[27], le jardin de Boboli[28]. Les fruits deviennent des objets dĂ©coratifs recherchĂ©s dans toute l'Europe sous l'influence de Bartolomeo Bimbi, en premier lieu les cĂ©drats. Paolo Galeotti a conduit la restauration des jardins et retrouvĂ© les cultivars[29]. L'influence sera durable, le cĂ©drat est un objet de nature morte prisĂ©[30] jusqu'au XVIIĂ©me siĂšcle[31].

Production

Le cédratier est principalement cultivé au Maroc, en Italie le long de la cÎte tyrrhénienne à Tortora (Calabre)[32], en Algérie, en Tunisie, en Chine, en Amérique du Sud. La récolte s'effectue entre septembre et novembre dans le bassin méditerranéen. En Corse (essentiellement dans le Cap Corse) et en Occitanie, seuls subsistent aujourd'hui quelques petits vergers pour une toute petite production[33].

Culture

L'arbre est petit (jusqu'Ă  m)[34]. Les cĂ©dratier se plantent Ă  m de distance[35]. A. Boitel donne les recommandations suivantes: Planter en terre profonde, fertile, fraĂźche et permĂ©able, Ă©viter l'excĂšs d'humiditĂ©. Les arrosages doivent ĂȘtre copieux et rĂ©guliers en Ă©tĂ© en cas de sĂ©cheresses et de fortes chaleurs. Le cĂ©dratier ne supporte pas les vents violents et glacĂ©s de l'hiver, «il est plus sensible que les autres vĂ©gĂ©taux aux intempĂ©ries hibernales, ne peut prospĂ©rer que dans des endroits oĂč des abris naturels ou artificiels le dĂ©fendent du froid qui rĂ©sulte des courants d'air et du voisinage des montagnes». Il redoute tout autant les grandes chaleurs[6].

Pour la culture en pot, un milieu protégé est conseillé (sous une pergola) à l'abri du soleil intense, des intempéries. L'hivernage en serre froide est nécessaire pour la protection contre le gel et les vents froids[36]. La culture en pleine terre est recommandée car le systÚme racinaire est puissant[37]

La culture en espalier ou tuteurée aide les plantes à supporter le poids du fruit. Le étrogs rituels juifs sont arqués pour que les fruits poussent à l'ombre[38].

Utilisation

Parfumerie, cosmétique

Esprit de Fleurs de CĂ©drat (Guerlain - 1830)

Le Dictionnaire universel de Jacques Savary Des Bruslons Ă©crit Ă  l'article CĂ©drat «EspĂšce de Citronnier dont le fruit est de bonne odeur» puis dĂ©crit «l'Eau de CĂ©drat, qu'on estime extrĂȘmement, Ă  cause de son excellent parfum, et peut-ĂȘtre aussi Ă  cause de sa raretĂ©, [elle] se fait avec des zestes, ou petits morceaux, que l'on coupe de dessus l'Ă©corce des CĂ©drats, avant qu'ils soient dans leur entiĂšre maturitĂ© ; et dont, en les pressant, on exprime l'humeur, [ ] dans quelque vase, qu'on tient dessous» et qu'on mĂ©lange Ă  l'alcool[39]. De Piesse (1877) donne la formulation de l'eau de cĂ©drat : «dissoudre 50 g de cette huile essentielle de cĂ©drat dans 50 cl d'alcool, on obtient ce qu'on appelle l'extrait du cĂ©drat; quelques parfumeurs y ajoutent 15 grammes de bergamote [ ] On l'emploie principalement dans la fabrication des parfums ou extraits pour le mouchoir»[40]. L'eau de cĂ©drat est toujours un classique des eaux de toilettes (L'Occitane)[41], Cedro del Mediterraneo (Carpentieri[42]), (Roger & Gallet avec Cardamome - Bois de GaĂŻac), et de nombreuses versions en Italie.

La maison Guerlain avait sorti dans ses premiÚres années d'existence (1830) une eau de toilette parfumée Esprit de Fleurs de Cédrat[43] qui donnait à la peau «un doux velouté et une grande élasticité»[44] . En 1920, Jacques Guerlain la fait renaitre comme eau de Cologne indémodable: l'Eau de fleurs de cédrat[45], qui est héritiÚre d'une tradition d'eau de fleurs de cédrat à base d'essence de bergamote, d'essence du Portugal et d'infusion de tolu[46].

On se sert aussi du cĂ©drat pour parfumer les chambres et les vĂȘtements[47].

Alimentaire et boisson

Au NĂ©pal, pays oĂč le cĂ©dratier est endĂ©mique on mange le fruit le soir, en pickles aromatisĂ©s. Au Moyen Âge l'Anonyme andalou utilise abondement les feuilles fraĂźches de cĂ©dratier dans ses recettes salĂ©es et sucrĂ©es (sirop de cĂ©drat)[48].

Le cĂ©drat et la fleur de cĂ©drat sont sur les grandes tables italiennes, au repas donnĂ© pour la reine Christine de SuĂšde, Bartolomeo Stefani donne en 1662 des recettes au fleur de cĂ©dratier, il Ă©tait chef cuisinier des Gonzague de Mantoue : frittata avec tranches de cĂ©drat, hachis de chair de veau, pesto de pistaches macĂ©rĂ©e dans l'eau de fleur de cĂ©drat, pain de viande aux morceaux de cĂ©drat, fine pĂąte feuilletĂ©e farcie de d'Ɠufs, blanc-manger et oranges servi avec un peu d'eau florale de cĂ©drat[49]... confiture de fleur de cĂ©drat[50].

Dans les sources de langue française en 1839, le comte de Courchamps répertorie 54 usages du cédrat en cuisine, dont un seul concerne un plat salé, le jus du cédrat vert sur le foie gras « au moment de servir »[51]. La tendance à utiliser le cédrat uniquement en cuisine sucrée aboutit chez Joseph Favre à négliger le cédrat nature, ou en cuisine salée : marmelade, cédrat confit, compote, crÚme glacée, ratafia[52]. Le cédrat confit[53] est utilisé dans de nombreuses pùtisseries[54].

Boisson, sirops et aromates

  • En Chine on en fait une boisson fermentĂ©e (avec maltose et eau pendant quelques heures), une dĂ©coction - la rosĂ©e de cĂ©drat - et un hydromel de cĂ©drat : cĂ©drat, miel, vin blanc cuits ensemble, la solution est reposĂ©e un mois en bouteille avant consommation[55].
Liqueurs de cédrat italiennes
  • La cedrata est un soda italien crĂ©Ă© en 1956 avec des fruits du lac de Garde, de nos jours Ă  base d'extraits de cĂ©drat Diamante calabrais[56].
  • Cedrata
    Liqueurs de cĂ©drat : liqueur corse: la cĂ©dratine, liqueurs italiennes: Il cedro, Acqua di cedro (infusion de cĂ©drat 29°)[57], Liquore al cedro de la Riviera dei Cedri (un limoncello de cĂ©drat)[58], liqueur SalĂČ (qui donne l'acqua di cedro - la Cedrinca et la Cedral Tassoni -[59]; liqueur grecque: ÎšÎŻÏ„ÏÎżÎœ ÎÎŹÎŸÎżÏ… / Kitron Naxou CĂ©drat de Naxos (existe en couleur verte, en jaune et en intermĂ©diaire, Ă  base de fruits et de feuilles de cĂ©drat[60], elle est distillĂ©e depuis 1896 Ă  Halki[61]).
  • Les gin Ă  base de cĂ©drat en particulier de main de bouddha se rencontre en Grande-Bretagne[62], France[63] - [64], Ă  Monaco[65], en Belgique[66], etc.
  • Le sirop de cĂ©drat est donnĂ© chez l'Anonyme andalou (infusion d'Ă©cores sucrĂ©e), Ibn Zuhr met de l'Ă©corce de cĂ©drat dans son sirop bĂ©nĂ©fique pour la toux, dans son sirop contre l'hĂ©miplĂ©gie et aussi contre l'incontinence urinaire[67], puis plus tard en Italie, en 1769, (Acqua di cedro, Sirop po di scorze di cedro)[68],
  • Le vinaigre de cĂ©drat, et vinaigre de ravigote aux zestes de cĂ©drat sont des macĂ©ration dans du vinaigre[51].
  • Une expĂ©rimentation grecque (2023) a montrĂ© que l'ajout d'HE de cĂ©drat et de cannelle est approuvĂ©e par les panels de dĂ©gustateurs comme exhausteurs de gout dans les vins faiblement alcoolisĂ©s de type Sangria[69].
    L'analyse en composantes principales des substances volatiles mineures d'un vin faiblement alcoolisé est préférée avec un mélange (en mauve) d'HE de cédrat (en vert) et d'HE cannelle (en ocre) au vin sans HE (en bleu)[69]
Le cédrat dans le judaïsme
"Cedro col Pigolo" - Le cédrat dans le judaïsme del Johann Christoph Volckamer.

L’Etrog (hĂ©breu ŚŚȘŚšŚ•Ś’) est l'une des variĂ©tĂ©s de cĂ©drats. Il constitue l'une des quatre espĂšces utilisĂ©es lors d'une cĂ©rĂ©monie particuliĂšre de balancement durant la fĂȘte juive de Souccot, les trois autres Ă©tant le loulav (branche de dattier), le hadass (branche de myrte) et la aravah (branche de saule).

Le LĂ©vitique 23:40 se rĂ©fĂšre Ă  l’etrog comme un pri etz hadar (Ś€ŚšŚ™ ŚąŚ„ Ś”Ś“Śš), litt. « le fruit du bel arbre » ou « d'un bel arbre », Ă  moins que Hadar ne dĂ©signe une espĂšce particuliĂšre. L'hĂ©breu moderne traduit ce terme par « cĂ©drat », sur base de la dĂ©finition rabbinique de l’etrog comme Ă©tant le fruit rĂ©fĂ©rĂ© par la Torah. L’itranj est lui aussi favorablement mentionnĂ© dans les hadith.

Lorsqu'on l'achĂšte avant Soukkot, il est typiquement vert, et vire au jaune profond au cours de la semaine de la fĂȘte.

D'aprĂšs la Halakha, l’etrog utilisĂ© pour la mitzvah des quatre espĂšces doit ĂȘtre sans dĂ©faut, de forme et Ă©tat parfait. Un etrog qui possĂšde encore un pitom Ă  son bout (le pitom est constituĂ© du style et du stigmate de la fleur et tombe gĂ©nĂ©ralement au cours du processus de croissance) est considĂ©rĂ© comme particuliĂšrement prĂ©cieux. Les dĂ©tails exacts quant au meilleur etrog possible sont consignĂ©s dans les grands ouvrages de Halakha. Du fait de la raretĂ© des etroguim parfaits, leur prix peut monter jusqu'Ă  1 000 â‚Ź. De nombreuses histoires rapportent l'histoire d'humbles gens dans les shtetls d'Europe de l'Est dĂ©pensant des sommes princiĂšres pour avoir le privilĂšge de possĂ©der un etrog casher pour Soukkot. C'est aussi l'un des ressorts du film israĂ©lien Les Ushpizzin.

La forme du fruit, également appelée guidoul, est particuliÚrement importante, ainsi que la propreté de la partie supérieure du fruit. Différentes autorités de la loi juive se disputent quant à la définition exacte de la partie supérieure de l'etrog. On admet généralement qu'il s'agit du tiers supérieur du fruit.

La mitzvah premiĂšre de l'usage d'un etrog est le balancement des Quatre espĂšces juste avant la cĂ©rĂ©monie du Hallel. AprĂšs la fĂȘte, certains cuisent la pelure du fruit pour en faire de la confiture, des fruits confits ou des cakes aux fruits.

Le cédrat dans le bouddhisme

Le fruits main de bouddha à doigts fermés est une offrande traditionnelle sur l'autel du bouddha.

Le cédrat dans l'hindouisme

Au NĂ©pal, lors de la fĂȘte du Bhai Dooj et pour deux Ă  quatre jours de Tihar, on porte un collier de fleur avec au centre un cĂ©drat (à€Źà€żà€źà€żà€°à„‹ Bimirƍ) qui est vĂ©nĂ©rĂ©[70].

Le cédrat dans l'islam

Au Maroc, l'odeur de sainteté des saints de l'islam est celle du fruit de cédrat[38].

Pharmacologie, ethnomédecine

En 2022, Himalayan Fruits and Berries: Bioactive Compounds, Uses and Nutraceutical a fait une synthÚse des activités pharmacologiques et nutritionnelles connues du cédrat, on note la trÚs faible quantité d'études expérimentales randomisées sur humains[71].

La mĂ©decine ayurvĂ©dique en fait grand usage dans de nombreuses pathologies: c'est un antalgique, hypoglycĂ©miant, anticholinestĂ©rasique, anticancĂ©reux, antidiabĂ©tiques, hypocholestĂ©rolĂ©mique, hypolipidĂ©miant, insulino-sĂ©crĂ©tagogue, vermifuge, antimicrobien, antiulcĂ©reux et il a des propriĂ©tĂ©s oestrogĂ©niques (ces propriĂ©tĂ©s ne sont pas les mĂȘmes chez la feuille, le fruit, le zeste, les graines)[72].

Le fruit a de nombreux avantages nutraceutiques au dire des études pharmacologiques: anti-catarrhale, protecteur capillaire, antihypertenseur, diurétique, antibactérien, antifongique, vermifuge, antimicrobien, analgésique, antioxydant puissant, anticancéreux, antidiabétique, oestrogénique, antiulcéreux, cardioprotecteur et antihyperglycémiant (2018)[73].

Parmi les rares études double aveugle sur humains, une publication iranienne (2015) a vérifié l'allégation de la médecine traditionnelle selon laquelle la sirop de jus de cédrat combat la migraine. Les auteurs concluent que le sirop de cédrat réduit davantage l'intensité et de la durée des crises de céphalées que le placebo, mais ne fait pas mieux que le propranolol. De plus, ce médicament réduit significativement la fréquence des crises tandis que le sirop de cédrat ne le fait pas[74].

Liste des hybrides, variétés et cultivars

Les 3 populations de cédrat (Chandrika Ramadugu et al. 2015)[75]

La population des cédrats méditerranéens (vaste zone qui va de la Perse au Yémen à l'Andalousie et au Maroc) est divisés en 2 groupes : les cédrats doux et les cédrats acides. Il existe 2 autres groupes distincts: les cédrats sauvages asiatiques (Yunnan et Tibet méridional, Népal) et les cédrats digités[75].

Chez les botanistes

Chez Risso (1826)[76] et chez Gallesio (1811)[77]:

  • cĂ©dratier Ă  fruit en calebasse. Cultivar dĂ©crit par Ferrari, Ă  peau lisse, rare Ă  l'Ă©poque de Risso.
  • cĂ©dratier poncire
  • cĂ©dratier Ă  gros fruit ou cĂ©dratier de GĂšnes. Ce cĂ©drat est celui mentionnĂ© dans la monographie de par Vincenzo Riccobono sur les agrumes cultivĂ©es au Jardin Botanique de Palerme (1899) aussi nommĂ© cedro Gigante ou cĂ©drat Ă  gros fruit (a frutto grosso)[78]. Le nom de C. medica var. Maxima Risso lui est donnĂ© dans le bulletin de 1897 qui dĂ©crit le fruit ainsi «trĂšs gros fruit oblong, Ă©troit et concave Ă  la base, avec des sillons longitudinaux interrompus par des sillons transversaux, terminĂ©s par des mamelons plus ou moins hauts et sinueux, diam. 9 Ă  11 cm, longueur de 15 Ă  20 cm, peau avec gros tubercules, mĂ©socarpe jaune sulfureux, spongieux, grand, pulpe amĂšre»[79]. Curieusement J. B. Carpenter, le nomme var. dulcis[80].
CĂ©drat Gigante (maxima) moyen: hauteur 24 cm, diamĂštre 18 cm

Le cédrat maxima est une plante ornementale spectaculaire[81], trÚs vigoureuse. La peau du fruit se confit[82].

  • cĂ©dratier Ă  fruit cornu (la main de bouddha), quasi inconnu Ă  l'Ă©poque, la seule source est Ferrari (voir Main de Bouddha)
  • CĂ©drat di Salo
    cĂ©dratier de Salo, cedro di Roma[83], chidrato di SalĂČ ou di Garda ou del lago (Citrus medica salodiana, Citrum salodianum parvum Ferr.), pulpe savoureuse selon Risso, plus rustique que le cĂ©drat de Florence il poussait Ă  Nice[84], GallĂ©sio Ă©crit «est recherchĂ© pour l'arome de l'Ă©corce extĂ©rieure, et pour la dĂ©licatesse de l'Ă©corce intĂ©rieure. Il parait originaire de SalĂČ sur le lac de Garda, oĂč sa culture est trĂšs Ă©tendue; on en cultive aussi Ă  Nervi, Ă  Pegi, Ă  Final, oĂč on l'appelle cedrino»[85]. Risso dĂ©crit un fruit diffĂ©rent sous le nom de CĂ©drat de Rome dont il tire un exemplaire de l'orangerie de Versailles. Le fruit est profondĂ©ment mamelonnĂ© Ă  son sommet[86].

Il est de nos jours produit en Calabre, et utilisĂ© pour la production d'une huile essentielle. Son zeste a une teneur remarquable en polyphĂ©nols (1 002 Â”g/g) qui en font un antioxydant de premiĂšre importance, la prĂ©sence quercĂ©tine (150,9 Â”g/g) et d'apigĂ©nine dans le zeste contribuent Ă  son forte pouvoir anti-inflammatoire[87].

  • cĂ©dratier Ă  fruit doux
  • cĂ©dratier de Florence
  • CĂ©drat de Chine
    CĂ©drat aurantiata. Gallesio dĂ©crit (NoVI) un C. x medica cedra aurantiata Ă  fruit doux[88]. Probablement en rapport avec le cedro della Cina (cĂ©drat de Chine) italien (qui pourrait aussi ĂȘtre le cĂ©dratier Ă  fruits rugueux) qui est dĂ©crit comme spĂ©cialement rustique (−8 Ă  −10 °C)[89] et qui appartenait Ă  la collection des Medicis: C. medica aurantiata ou encore cedro aranciato pomo d’Adamo[90]. Le fruit de taille moyenne, avec une pulpe juteuse abondante[91], est trĂšs dĂ©coratif avec une peau finement et profondĂ©ment granuleuse. Comme chez celui de Gallesio l'albedo a une saveur douce (le flavedo - zeste - est amer). On en fait des confitures, des fruits confits ou on le mange cru, frais et en salade[92]. Sa chromatogramme a Ă©tĂ© publiĂ© (Îł-terpinene 12 %, limonĂ©ne 11 %, mircĂšne 8 %)[93].
  • CĂ©drat Ă  fruit sillonnĂ© (Volkamer, Risso), Citrus medica fructu sulcato, Nouv. Duhamel.
    cédratier à fruits sillonnés, décrit par Volkamer «fruits de moyenne grosseur, allongés en cÎne, terminés par un mamelon pointu, marqués dans leur longueur de profonds sillons et relevés de cÎtes verruqueuses».
  • cĂ©dratier Ă  fruit glabre
  • cĂ©dratier Ă  petits fruits

Selon BioLib (24 août 2020)[94] :

  • cultivar Citrus medica ‘Assads’
  • cultivar Citrus medica ‘Corsican’ : CĂ©drat de Corse

Le cédrat en Corse

CĂ©drat de Corse.

La variĂ©tĂ© CĂ©drat de Corse (cĂ©drat se dit alimea en corse) Ă©tait intensivement cultivĂ©e en Corse Ă  la fin du XIXe siĂšcle dans des vergers en terrasses essentiellement dans le Cap Corse, protĂ©gĂ© du vent par des haies pour Ă©viter que les fruits soient abĂźmĂ©s par les Ă©pines des branches. Vers 1920, la production annuelle dĂ©passait 8 000 tonnes, sur environ 1 000 ha. Au dĂ©but des annĂ©es 1950, la Corse fournissait encore le tiers du marchĂ© mondial de cĂ©drat en saumure[95]. La production Ă©tait essentiellement destinĂ©e Ă  l'industrie du fruit confit d'Italie et d'Europe du Nord, quoique localement se produisait une liqueur, la cĂ©dratine. La cĂ©dratine est la liqueur corse par excellence : elle se compose d’alcool, de sucre, de cĂ©drats et d’extraits naturels vĂ©gĂ©taux et titre 24° d’alcool. Ailleurs, en MĂ©diterranĂ©e, on trouve d'autres liqueurs mettant Ă  l'honneur l'agrume, comme l'Italicus, composĂ© Ă  base de cĂ©drat et de bergamote.

  • cultivar Citrus medica ‘Digitata’ (voir main de Bouddha)
  • cultivar Citrus medica ‘Earle’
  • cultivar Citrus medica ‘Etrog’
  • cultivar Citrus medica ‘Limoniforme’
  • cultivar Citrus medica ‘Liscia Diamante’. Gros cĂ©drat Ă  peau lisse le plus cultivĂ© dans le sud de l'Italie.
  • Planche 35 de Duhamel Du Monceau, cĂ©drats et hybrides. La fig.2 reprĂ©sente un cĂ©drat peretta (source BNF)[96]
    cultivar Citrus medica ‘Peretta’, italien cedro piretto, cĂ©drat-poire. L'albedo qui constitue les 3/4 du fruit est excellent[97], avec un gout de poire et une texture croquante[98].
  • cultivar Citrus medica ‘Policarpa’
  • cultivar Citrus medica ‘Riccia’

Selon Tropicos (24 août 2020)[1] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes ou des erreurs - par exemple Hassaku est un agrume japonais sans rapport avec le cédrat, un hybride de pamplemoussier (C. maxima) et de Kunenbo (C. nobilis Lour. var. kunep Tanaka[99])

  • sous-espĂšce Citrus medica subfo. aurantiifolia (Christm.) HiroĂ«
  • sous-espĂšce Citrus medica subfo. dulcis (Risso & Poit.) M. Hiroe
  • sous-espĂšce Citrus medica subfo. hassaku M. Hiroe
  • sous-espĂšce Citrus medica subfo. hiroshimana M. Hiroe
  • sous-espĂšce Citrus medica subfo. junos (Siebold ex Tanaka) HiroĂ«
  • sous-espĂšce Citrus medica subfo. kizu M. Hiroe
  • sous-espĂšce Citrus medica subfo. pyriformis (Hassk.) HiroĂ«
  • sous-espĂšce Citrus medica subsp. bajoum H. Perrier
  • sous-espĂšce Citrus medica subsp. limonia (Risso) Hook. f.
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. acida Brandis
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. alata Tanaka
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. digitata Risso
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. dulcis Risso & Poit.
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. ethrog Engl.
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. limetta Engl.
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. limon L.
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. limonum (Risso) Brandis
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. medica
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. nana Wester
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. proper Hook. f.
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. sarcodactylis (Hoola van Nooten) Swingle
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. tarung Tanaka
  • variĂ©tĂ© Citrus medica var. yunnanensis S.Q. Ding
C. limonimedica pigmentata. CĂ©drat rouge

Hybrides et Lemonmedica

Gallésio (1811) écrit «Nous suivrons donc cette nomenclature [Cesalpin Camerarius, les Bauhin, Clusius et tous les autres historiens des végétaux], et pour y donner plus de précision, nous appellerons poncires les hybrides du limonier et du cédrat; limes les hybrides de l'oranger et du limonier, et lumies les hybrides du cédrat et de l'oranger».

En dehors des poncires et lumies, à noter des hybridations spontanées de citronnier et de cédratier

  • C. limonimedica pigmentata ou cĂ©drat rouge. Fruit riches en lycopĂšne[100]. Ecorce trĂšs parfumĂ©e utilisĂ©e en cuisine, ou en cosmĂ©tique[101].
Pompia hybride sarde

ex. Citrus medica var. Pompia, Citrus ×mostruosa, depuis 2013 Citrus limon var. pompia Camarda 2015. Hydride actuellement dĂ©crit comme croisement de bigarade C. aurantium (parent femelle) et de cĂ©rat C. medica (pollinisateur). DĂ©crit en 1780 par Andrea Manca dell Arca et cultivĂ© en Sardaigne pour y ĂȘtre confit entier. Hybride complexe.

  • C. limonimedica Mangiagli (Ă  manger) est un cultivar d'Italie mĂ©ridionale rĂ©putĂ© avoir un trĂšs bon gout, excellent en salade[102]. Ce serait un des meilleurs avec Crispifolia.[51]
  • Le cĂ©drat de Trabia ou pirittuni, piretto, cannerone est un hybride de citronnier (citron Spatafora) qui se mange entier en salade[103].

Citrus medica a contribué comme parent mùle direct en combinaison:

  • avec C. micrantha ou des espĂšces proches de papeda Ă  C. aurata , C. excelsa , C. macrophylla et C. aurantifolia
  • avec C. reticulata aux variĂ©tĂ©s C. limonia , C. karna et C. jambhiri y compris Rangpur, le citron Volkamer et au citron jambhiri
  • avec C. aurantium Ă  C. limetta et C. limon (type citron jaune)
  • les triploĂŻdes de C. aurantifolia (Tanepao citron vert et citron Madagascar) rĂ©sultent probablement d'un rĂ©trocroisement interspĂ©cifique (un ovule diploĂŻde de C. aurantifolia fĂ©condĂ© par C. medica)[104].

Liste des variétés et cultivars par pays

Francis Luro et al. ont mis en Ă©vidence (2012) un forte diversitĂ© gĂ©nĂ©tique chez les cĂ©dratiers probablement Ă©tĂ© favorisĂ©e par la multiplication par semis dans les pays mĂ©diterranĂ©ens (les juifs ne reproduisent pas leurs cĂ©drats rituels par greffe[38])[105], le mĂȘme phĂ©nomĂšne a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence en Inde (2016)[106].

Les cédrats italiens

CĂ©drat Crispifolia

La collection italienne actuelle est la plus riche et la plus Ă©tonnante. Le cĂ©drat d'Amalfi se confit[107], le Bajoura de Sicile a un albedo doux[108], Vozza-Vozza est rĂ©putĂ© trĂšs aromatique et un des plus gros disponible[109] de mĂȘme que rugoso[110], Gigante serait lui le plus lourd [111] avec Cedro Riccio d'Etna (jusqu'Ă  10 kg)[112]. Le cĂ©drat de Come ou d'Orsenigo est un canelĂ© remarquable[113], C. medica Crispifolia a feuilles gaufrĂ©es est nommĂ© cedro a floglia riccia[114].

CĂ©drat de Santa Maria del Cedro

Santa Maria del Cedro (province de Cosenza) produit environ 4000 t de cédrat par an à destination du marché des fruits rituels juifs et de la transformation[115]. Il est le seul cédrat européen à bénéficier depuis le 10 mai 2023 du label européen AOP[116]. Le cahier des charges exige un albédo trÚs régulier (de 51 à 85 % de la section du fruit)[117]. Santa Maria del Cedro possÚde un Musée du cédrat géré par le Consorzio del Cedro di Calabria à l'origine de l'AOP[118].

Les cédrats du Maroc

La culture du cĂ©drat y est traditionnelle, avec de nombreux cultivars locaux. Le fruit est consommĂ© en tajine. L'exportation de fruit rituels vers IsraĂ«l a pris une vaste extension (600000 cĂ©drats Etrog exportĂ©s en 2022[119]), le village marocain de Tayart (Imi N'tinbal) est le principal lieu de production de ces fruits[38] de nos jours. Henri Chapot (1950) a consacrĂ© une publication aux cĂ©drat d'Assads (village voisin, tous deux au Sud-Ouest de Taroudant, d'oĂč le nom usuel de cĂ©drat de Taroudant[120]) qu'il dit plus petit que celui d'Imi N'tinbal et dont il donne une description prĂ©cise[121].

La vallée des cédrats qu'on atteint à pied aprÚs Assads et Douar Tamguinsift est devenue un site touristique[122]. Le Maroc produit des parfums au cédrat[123].

  • Le cĂ©drat M'Guergueb, vrai cĂ©drat Ă©crit Chapoty, qui peut «rivaliser avec le cĂ©drat de Corse et avec le Diamante»[124]
  • Le cĂ©drat Rhobs el Arsa, pain du jardin (l'aspect Ă©voque une croute d'un pain local), agrume ornemental prisĂ© au Maroc, H. Chapot lui suppose une origine indienne et en fait un membre du groupe jamburi. Chapot le suppose ĂȘtre un double hybride de bigarade Ă  cause de la forme de la feuille et de citronnier (aciditĂ© de la pulpe), hĂ©rĂ©ditĂ© qui Ă©voque celle de Pompia dont il a l'apparence[124].

CĂ©drats du Moyen-Orient et YĂ©men

cédrats à Allep
  • Les cĂ©drats Kabbad (Ă©corce fortement bosselĂ©e mamelonnĂ©e type des cĂ©drats verruqueux) qui peut atteindre une taille «énorme» (Ă©crit Chapot dans sa monographie[125]) est parfois supposĂ© proche du jaune orange (Citrus Karna RAF[126].) et le cĂ©drat de Damas - gros fruit cylindrique d'une jaune franc - sont mentionnĂ©s comme cĂ©drats syriens. L'albedo et le zeste du Kabbad sont broyĂ©s et mĂ©langĂ©s pour faire des pĂąte de fruit.
  • Le cĂ©drat d'Antelias est cultivĂ© au Liban, le fruit est gros avec un Ă©tranglement au centre qui lui donne une forme de bobine ou de gourde d'aprĂšs Chapot[125].
  • Temoni ou cĂ©drat du YĂ©men a un fruit tardif, Ă  albĂ©do doux avec une saveur agrĂ©able peu marquĂ©e. La taille du fruit est moyenne et variable[127].

Les cédrats chinois

La Chine possÚde de trÚs nombreux cultivars et variétés de cédrats sauvages et cultivés[128]. Le Yunnan est la zone la plus riche, on y distingue 2 populations depuis longtemps différenciées: les cérats digités (main de Bouddha) et les non digités[129].

CĂ©drat sub-hymalayens

Distances génétiques et phylogénie de 12 populations de cédratiers indiens - code couleur magenta pour les cédrats sauvages[130] (les noms sont ceux de la région de provenance).

En Inde les analyses effectuĂ©es sur 219 accessions ont montrĂ© une plus diversitĂ© gĂ©nĂ©tique lĂ©gĂšrement supĂ©rieure chez les populations de cĂ©dratiers domestiquĂ©s (8 populations identifiĂ©es) par rapport aux populations sauvages (4 populations identifiĂ©es). La domestication a eu lieu dans le nord-est de l'Inde, d'oĂč l'on pense que l'espĂšce est originaire[106].

Themachhi' cĂ©drat sauvage de Garo Hills, Meghalaya, qui ressemble Ă  un citron a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© ĂȘtre un cĂ©drat[131].

Des accessions locales ont Ă©tĂ© mises en culture Ă  la station de l'Institut (BARI), Jaintapur, Sylhet, Bangladesh et leur diversitĂ© dĂ©crite (2019), elles sont trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšnes par exemple le poids du fruit varie selon les variĂ©tĂ©s de 140 Ă  797 g, la partie comestible de 59 Ă  80 % du fruit; la morphologie et les caractĂ©ristiques qualitatives sont Ă©galement variables[132].

Huile essentielle

De mĂȘme que la feuille de cĂ©dratier a un usage diffĂ©rent en cuisine que le fruit, l'huile essentielle de feuille (dominantes limonĂšne/gĂ©ranial/nĂ©ral) diffĂšre sensiblement de celle du fruits dont les principaux composants sont limonĂšne, limonĂšne/Îł-terpinĂšne[133]. La prĂ©sence du limonĂšne est de 48 % chez la Main de Bouddha suivi de 26 % d'Îł-terpinĂšne et de (Z) et (E) citral (5,7 et 6,3 % mais on peut aller Ă  23 %). Chez etrog limonĂšne et Îł-terpinĂšne reprĂ©sentent 5,7 et 6,3 %, on peut aller de 22 Ă  85 % selon les fruits pour le limonĂšne[134], et pour Îł-terpinĂšne de 4,2 Ă  28 % selon les cultivars[135]. Le myrcĂšne et le ÎČ-pinĂšne sont significativement prĂ©sent de l'H.E. de feuille de cĂ©dratier[135]. thegoodscentscompany rappelle que les H.E. naturelles riches en d-, l- et dl-limonĂšne ne doivent ĂȘtre utilisĂ©s que lorsque le niveau de peroxydes est le plus bas possible[136].

L'huile essentielle extraite de la peau du fruit contient encore de l'isolimonĂšne (39,37 %)[134]. Dans une publication spĂ©cialement consacrĂ©e au cultivar Diamante rĂ©coltĂ© vert ou jaune, l'oxypeucedanine Ă©tait le composant principal de la fraction hĂ©tĂ©rocyclique oxygĂ©nĂ©e dans les extraits de fruits verts. Gabriel Bartolo et al. montrent que l'oxypeucedanine (coumarine aglycone typique des Apiaceae[137]) est le principal composĂ© oxygĂ©nĂ© dans l'H.E. de cĂ©drat vert alors que le citroptĂšne (C11H10O4) commun chez la lime, le citron et la bergamote prend sa place dans le jaune[138].

Les principaux flavonoïdes de l'H.E. du cédrat de Corse sont la rutine et la néohespéridine, on les retrouve dans la liqueur locale[139].

L'hétérogénéité des résultats disponible est forte. Dans un article paru en 2015, Brian M. Lawrence cite les travaux sur l'influence

  • du stade de maturitĂ© du fruit. La plupart des propriĂ©tĂ©s sont affectĂ©e par le degrĂ© de maturitĂ©: baisse du niveau de neral avec la maturitĂ© de mĂȘme le limonĂšne, le rendement passe de 0,6 Ă  0,8 % volume quand le fruit murit. L'activitĂ© antioxydante la plus Ă©levĂ©e en sur maturitĂ©[140],
  • de la mĂ©thode d'extraction (pour le limonĂšne le niveau passe de 35,4 Ă  44,5 % selon qu'on utilise l'hydrodistillation oĂč la pression Ă  froid),
  • de la variĂ©tĂ© et la provenance[141].

Propriétés

L'activité antimicrobienne et antiproliférative de l'H.E. de cédrat est importante: Cette H.E. est un bactéricide puissant. Elle a une activité antiproliférative contre le cellules cancéreuses humaines (HepG2, Caco2, MCF-7 et THP-1)[142].

Anthologie

  • Halil el Masri, L'interprĂšte oriental des songes. E. Dentu. 1878. 422 p.[143]

« Cédrat, l'arbre. Homme pieux et renommé; femme étrangÚre, belle, honorée et de grande naissance. Couronne de cédrat: pour ceux qui ne sont pas mariés, signe de mariage avec une personne ayant les qualités susdites.

Le fruit. Héritage qui vient de loin. Un seul cédrat: naissance d'un fils; un grand nombre; louanges, honneurs. Ce fruit est pour certains auteurs signe d'hypocrisie.

CĂ©drats doux biens amassĂ©s; aigres lĂ©gĂšres maladies, un fils qui cause des chagrins. CĂ©drat vert; annĂ©e fertile. En cueillir de verts: bonne santĂ© pour qui les cueille; de jaunes: annĂ©e fertile, mais avec des maladies. Lorsqu'une femme rĂȘve d'en couper un ou deux : elle aura un garçon et une fille qui seront maladifs; si elle a des cĂ©drats dans son giron elle accouchera d'un fils heureux. Une femme qui donne un cĂ©drat Ă  son mari, lui donnera un fils. RĂȘver que l'on jette un cĂ©drat Ă  quelqu'un demande de mariage Ă  cette personne. »

  • Mlle TH. V. En Terre Sainte, Plon, Paris. 1903[144]

« Le PĂšre qui nous a reçus a une physionomie fine et distinguĂ©e. On nous a apportĂ© la petite tasse de cafĂ© d’usage et, aprĂšs la visite de politesse, j’ai voulu me retirer, craignant d’ĂȘtre indiscrĂšte, mais le PĂšre a dĂ©sirĂ© me montrer la chapelle plus en dĂ©tail. J’ai admirĂ© aussi un cĂ©drat de leur jardin, chargĂ© de fruits superbes. Un frĂšre m’a apportĂ© de ces fruits confits; c’est trĂšs bon. »

Notes et références

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Références biologiques

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