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Villa Medicea di Castello

La Villa Medicea di Castello est une villa médicéenne qui se situe dans la zone collinaire de Castello à Florence.

Villa Medicea di Castello
Présentation
Type
Partie de
Architecte
Surface
83 300 m2 ou 2 893 100 m2
Propriétaire
Patrimonialité
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ()
Site web
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Identifiant
Localisation
Pays
Commune
Coordonnées
43° 49′ 10″ N, 11° 13′ 41″ E
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
GĂ©olocalisation sur la carte : Toscane
(Voir situation sur carte : Toscane)
GĂ©olocalisation sur la carte : Florence
(Voir situation sur carte : Florence)
La Villa di Castello, médaillon de Giusto Utens, Museo di Firenze com'era
La façade

La villa, qui datait du XIVe siècle, fut acquise à la famille De Stufa vers 1480, par Lorenzo et Jean le Popolano, appartenant à la branche « populaire » de la famille Médicis, qui l'agrandirent et l'enrichirent d'œuvres d'art. Lorenzo[1], fut un des plus grands commanditaires de Sandro Botticelli : il lui commanda La Naissance de Vénus (1485) pour décorer cette villa, après avoir reçu pour son mariage, de Laurent le Magnifique son cousin et son tuteur, le Printemps et Pallas et le Centaure, de grandes peintures maintenant aux Offices.

À la mort de Jean, la Villa a été transmise par héritage à la veuve et à son fils Jean des Bandes Noires qui y résida avec sa femme Maria Salviati et son fils Cosme. À l'époque, la villa était constituée d'une cour, d'une sala terrena avec loggiato, de cuisines et d'étables.

En , de duc d'Urbin établissait son quartier général dans la villa : il dirigeait une armée composée de soldats, papistes et français, que Clément VII et François Ier avaient envoyé en aide à Florence, menacée par Charles Quint.

En 1529, les Otto di Guerra e di Balia commandèrent de détruire les récoltes, maisons, villas, églises, murs et arbres autour de la ville, pour empêcher l'ennemi de trouver des vivres, logements, constructions à fortifier : même les habitants du château durent évacuer le bourg et courir à Florence. La villa fut pillée et incendiée pendant le siège de Florence (1529-1530), comme la presque totalité des autres structures extra-muros, mais avec des dégâts mineurs pour la villa.

En 1538, Cosme, devenu Grand-Duc, fit restructurer la villa par Giorgio Vasari et commissionna Niccolò Tribolo pour le projet du jardin, un jardin à l'italienne qualifié par Vasari de ricchi giardini d'Europa.

La villa passa aux mains de Ferdinand Ier de Médicis, le fils de Cosme, qui la compléta entre 1588 et 1595, puis à Cosme III de Médicis qui y avait ses collections de tableaux de natures mortes.

Au maximum de sa splendeur, la villa fut visitée deux fois par Michel de Montaigne (en 1580 et en 1581), et une fois par Joseph Furttenbach.

Aujourd'hui la villa, est appelée Villa Reale, l'Olmo ou le Vivaio, et n'est pas ouverte au public car elle héberge l'Accademia della Crusca. Le jardin est géré par la Soprintendenza pour le pôle muséal de Florence.

Son jardin à l'italienne a été dessiné par Le Tribolo et on y trouve la statue d'Hercule et Antée sculptée par Bartolomeo Ammannati.

Œuvres déplacées

  • La Vierge Ă  l'Enfant avec les prophètes et saint Jean Baptiste (tempera sur bois, 170 cm Ă— 117,5 cm), aurait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e selon Vasari, Ă  l'intention de Laurent le Magnifique, vers 1495. Elle est conservĂ©e aujourd'hui au MusĂ©e des Offices depuis le [2].

Cosme III commanda pour sa décoration, des natures mortes représentant la flore à Bartolomeo Bimbi. Celles pour le pavillon de chasse de la Topaia, sur les hauteurs de la résidence, décrivaient très précisément les différentes variétés de fruits[3]. La plupart de ces œuvres se trouvent aujourd'hui dans le musée de la nature morte qui occupe le second et dernier étage de la Villa médicéenne de Poggio a Caiano. Il avait également dans la collection de cette Villa, une œuvre d'Andrea Scacciati, représentant un vase avec des fleurs, aujourd'hui au palais Pitti[4].

Notes et références

  1. ne pas le confondre avec son cousin Laurent le Magnifique
  2. Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Éditions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 128
  3. Marinella Mosco, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 659
  4. Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 421

Bibliographie

  • Le ville medicee. Guida completa, Isabella Lapi Ballerini, Giunti 2003.

Sources


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