Boule-d'Amont
Boule-d'Amont est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.
Boule-d'Amont | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Roussillon Conflent | ||||
Maire Mandat |
Claudine Botebol 2020-2026 |
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Code postal | 66130 | ||||
Code commune | 66022 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
58 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2,5 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 34âČ 50âł nord, 2° 36âČ 51âł est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 1 348 m |
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Superficie | 23,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Canigou | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le BoulĂšs et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Boule-d'Amont est une commune rurale qui compte 58 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 561 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Bouletains ou Bouletaines.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Boule-d'Amont se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe Ă 26 km Ă vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă 16 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture, et Ă 13 km d'AmĂ©lie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-TĂȘt[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Prunet-et-Belpuig (2,2 km), Casefabre (4,1 km), La Bastide (4,1 km), Saint-Marsal (4,7 km), Glorianes (5,0 km), Caixas (5,7 km), Calmeilles (5,8 km), Taulis (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Boule-d'Amont fait partie de la rĂ©gion des Aspres. Compris entre les sillons de la TĂȘt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[5].
- Situation de la commune.
GĂ©ologie et relief
La commune de Boule-d'Amont se situe dans la partie ouest de l'unité hercynienne des Aspres, une unité géologique bien définie qui se compose des roches dures et anciennes.
La commune repose sur des formations mĂ©tamorphisĂ©es datant d'environ 550 Ă 500 millions d'annĂ©es (les pĂ©riodes gĂ©ologiques de l'Ădiacarien et du Cambrien)[7] - [8].
Ces formations sont principalement constituées de schistes. Ils sont souvent gris-vert, mais parfois brunùtres, comme à Roca Roja ("roche rougeùtre"), ou noirs, comme au lieu dit "Cementiri dels Moros" (CimetiÚre des Maures), à deux kilomÚtres au sud de Roca Roja[9]. On trouve également dans la commune des quartzites et des "microconglomérats"[10].
Ces couches anciennes ont été déposées pour la plupart sous forme de sédiments dans des environnements marins profonds. Puis, à partir d'il y a environ 350 millions d'années, toutes ces formations ont été comprimées entre deux continents convergents, au cours de l'orogenÚse hercynienne (ou varsique). Pendant cette période de formation d'une chaßne de montagnes, les couches ont été durcies et fortement déformées par des plissements et des failles. Elles ont également été soumises au métamorphisme, donnant un aspect schisteux à plusieurs de ces formations.
Environ 200 millions d'annĂ©es plus tard, Ă partir d'environ 65 millions d'annĂ©es (ĂocĂšne), le bloc hercynien des Aspres s'est retrouvĂ© dans la partie centrale d'une autre zone de construction de montagnes. C'Ă©tait Ă l'Ă©poque oĂč la plaque tectonique ibĂ©rique convergeait avec la plaque eurasienne au nord, provoquant ainsi l'Ă©mergence de la chaĂźne de montagnes pyrĂ©nĂ©enne. Aujourd'hui, les Aspres, y compris la zone occupĂ©e par la commune de Boule-d'Amont, se trouvent Ă l'extrĂ©mitĂ© orientale de la "zone axiale" des PyrĂ©nĂ©es.
Des gisements d'or étaient autrefois exploités dans les pentes situées immédiatement en dessous et à l'est de Roca Roja[11] - [12].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[13] - [14].
La superficie de la commune est de 2 322 hectares. L'altitude varie entre 234 mÚtres (à l'extrémité nord de la commune, dans la vallée du BoulÚs) et 1348 mÚtres (à l'extémité sud-ouest de la commune, à Santa Anna dels Quatre Termes)[15]. Ce dernier sommet est d'ailleurs le point le plus élevé de l'unité des Aspres.
Toute la commune se trouve dans le bassin du BoulĂšs, qui descend au nord, vers la vallĂ©e de la TĂȘt. La limite occidentale de la commune suit une crĂȘte qui s'Ă©tend au nord de Santa Anna Ă Roca Roja et au-delĂ , le long d'un interfluve avec la vallĂ©e du BoulĂšs Ă l'est. La limite orientale de la commune suit le BoulĂšs lui-mĂȘme.
Le relief est partout vallonné, et abrupt par endroits. La topographie est typique des Aspres, c'est-à -dire un pays de collines avec des réseaux de vallées assez denses, profondément incisés.
- Boule-d'Amont sur une carte topographiqe des Pyrénées-Orientales.
- Vue vers le ouest depuis le chùteau de Belpuig sur la vallée du BoulÚs et vers le sommet de Santa Anna dels Quatre Termes (au centre).
- Le village dans les gorges du BoulĂšs.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[17].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[16].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[19] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[20] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Baillestavy », sur la commune de Baillestavy, mise en service en 1972[21] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[22] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 850,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[23]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 26 km[24], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[25], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[26], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[27].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[28] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[29].
Urbanisme
Typologie
Boule-d'Amont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [30] - [I 2] - [31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (95,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (59,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (36,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,3 %), prairies (1,2 %)[32].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Boule-d'Amont est desservie par la route dĂ©partementale 618 (ancienne route nationale 618). La gare la plus proche se trouve Ă Ille-sur-TĂȘt, celle de BouleternĂšre Ă©tant fermĂ©e.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Boule-d'Amont est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques particuliers, les risques radon et minier[33] - [34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[36].
Risque particulier
La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[37].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Boule-d'Amont est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[38].
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Bula d'Amunt[39].
Les premiĂšres mentions du nom donnent Bula en 942 et Bula Subirana en 1062[40]. On trouve enfin Bula de Munt au XVIIe siĂšcle[41].
Bula vient du nom de la riviÚre BoulÚs qui sépare Boule d'Amont et Prunet et Belpuig. L'origine du nom est sans doute dans la racine pré-latine Bul-Vol, employée pour les torrents ravinés, aux berges escarpées ou éboulées[41].
Histoire
Des vestiges mégalithiques, notamment au Coll de les Arques (pierres dressées) et de dolmen appelé Cementiri dels Moros, attestent d'une occupation humaine du territoire de la commune au Néolithique.
Boule-d'Amont est mentionné à partir du Xe siÚcle (Bula en 942, puis Bula Subirana en 1062) ; le village est rattaché à la vicomté du Vallespir à la fin du siÚcle. L'abbaye Saint-Michel de Cuxa y possÚde des terres à partir du XIe siÚcle. Au XIIIe siÚcle, Boule d'Amont fait partie de la seigneurie de Corsavy (droit seigneuriaux partagés avec le prieuré de Serrabone et l'abbaye Saint-Michel de Cuxa).
La population du village augmente au XIXe siĂšcle, notamment grĂące Ă lâabsorption de la commune de Serrabonne le [15] - [42] avant de diminuer en dessous de la barre des 50 dans les annĂ©es 1970 en raison de lâexode rural.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Boule-d'Amont est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[42] - [15].
à compter des élections départementales de 2015, la commune de Boule-d'Amont rejoint le nouveau canton du Canigou.
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Note : 1515 : pour La Bastide et Boule-d'Amont.
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[46].
En 2020, la commune comptait 58 habitants[Note 8], en diminution de 6,45 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
à partir de 1826, la population recensée inclut celle de Serrabonne.
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 10,3 % | 20,5 % | 23,7 % |
DĂ©partement[I 6] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 38 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (50 % ayant un emploi et 23,7 % de chÎmeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 9] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 2] - [I 8]. Elle compte 22 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 20, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,2 %[I 9].
Sur ces 20 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 45 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5 % les transports en commun, 15 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 35 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Activités hors agriculture
6 établissements[Note 10] sont implantés à Boule-d'Amont au [I 12]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 6 entreprises implantées à Boule-d'Amont), contre 13 % au niveau départemental[I 13].
Agriculture
La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 154 ha[55] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Dolmens :
Ăglises :
- PrieurĂ© de Serrabone : blotti au cĆur des Aspres, Ă 5 kilomĂštres du village, le prieurĂ© de Serrabone, construit aux XIe siĂšcle et XIIe siĂšcle, abrite une superbe tribune romane en marbre rose. Il s'agit d'un haut lieu de l'art roman roussillonnais. L'Ă©glise a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1875[56]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[56].
- Ăglise paroissiale Saint-Saturnin : mentionnĂ©e en 1011, c'est un Ă©difice roman agrandi au XVIIIe siĂšcle. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1972[57]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[57].
- Pont du Mas Can Xandre ;
- Ăglise Saint-Jean d'Arsus : Ă©glise romane.
- Prieuré de Serrabone
- Ăglise Saint-Saturnin de Boule-d'Amont
Personnalités liées à la commune
- Pierre Toubert, historien français spĂ©cialiste du Moyen Ăge
Voir aussi
Bibliographie
- GĂ©raldine Mallet, Ăglises romanes oubliĂ©es du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
- Jean Tosti, Boule d'Amont, page consultée le 24 novembre 2007
- Historique du village consulté dans l'église paroissiale.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Boule-d'Amont » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Boule-d'Amont » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Boule-d'Amont » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Boule-d'Amont » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Boule-d'Amont », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
- « Carte gĂ©ologique » sur GĂ©oportail. Avec notice explicative de la feuille CĂ©ret (1096) Ă 1/50 000 ("Notice de CĂ©ret"), BRGM Ăditions, OrlĂ©ans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consultĂ© le 13 aoĂ»t 2021.
- "Notice de CĂ©ret", page 26.
- "Notice de CĂ©ret", page 28.
- Berbain, C., Favreau, G. & Aymar, J. (2005) : Mines et minéraux des Pyrénées-Orientales et des CorbiÚres, Association Française de Microminéralogie Ed., 117-119. Cité sur www.mindat.org (en anglais), avec des images et une liste des minéraux du site (consulté le 23 novembre 2021).
- "Notice de Céret", page 117 (les gisements se situent dans la "zone de Glorianes-Serrabonne", une des trois "zones de minéralisations filoniennes sulfo-arséniées aurifÚres" des Aspres) et Fig.10 p123.
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Boule-d'Amont », sur Géorisques (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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