35e régiment d'infanterie (France)
Le 35e régiment d'infanterie (35e RI), surnommé As de Trèfle, est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Aquitaine, un régiment français d'Ancien Régime créé en 1604.
Occupant la caserne de Maud'Huy à Belfort depuis 1873, il est le régiment de France à l'implantation la plus ancienne dans sa garnison.
Création et différentes dénominations
Dénominations successives du régiment d’Aquitaine, au 35e rang de préséance lors de sa numérotation :
- 1604 : Création du régiment de Némon
- 1618 : régiment de la Force
- 1661 : régiment de Durfort-Montgomery
- 1665 : régiment de Durfort-Rauzan
- 1670 : régiment Duc d'Anjou
- 1671 : renommé régiment d'Anjou
- 1753 : renommé régiment d'Aquitaine
- 1776 : ses 2e et 4e bataillons forment le nouveau régiment d'Anjou
- 1777 : l'ordonnance du donne le numéro 35 au régiment d'Aquitaine
- 1791 : à la Révolution française, tous les régiments sont renommés d’après leur spécialité, et reçoivent un numéro selon leur ancienneté. Le régiment d'Aquitaine reçoit le nom de 35e régiment d'infanterie de ligne.
- 1793 : amalgamé il prend le nom de 35e demi-brigade de première formation
- 1796 : reformé en tant que 35e demi-brigade de deuxième formation
- 1803 : 35e régiment d'infanterie de ligne
- : Comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.
- : création de la 67e légion du Haut-Rhin.
- 23 octobre 1820 : Renommée 35e légion du Haut-Rhin, elle est amalgamée, et renommée 35e régiment d’infanterie de ligne.
- 1871 : Nommé 35e régiment d'infanterie à la suite de la fusion entre le 35e régiment d'infanterie de ligne et le 35e régiment de marche.
- 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au 235e régiment d'infanterie
- 1945 : Recréation du 35e régiment d'infanterie à partir des maquis de Bourgogne
- 1962 : 35e bataillon d'infanterie
- 1964 : 35e régiment d'infanterie mécanisé par changement de nom du 110e régiment d'infanterie
- 1975 : 35e régiment d'infanterie
Colonel et chefs de corps
(*) Officiers qui devinrent par la suite généraux de brigade. Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période : Officiers blessés ou tués en servant au 35e entre 1804 et 1815 :
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Colonels tués en commandant le régiment pendant cette période :
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- Le lieutenant-colonel Fornier de Lachaux, 1926.
- Le colonel Rondeau, 2011.
Historique des garnisons, combats et batailles
Révolution française et Premier Empire
Drapeau du 1er bataillon du 35e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793 Drapeau du 2e bataillon du 35e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
Le 1er bataillon fait les campagnes de 1792 à 1794 à l'armée des Pyrénées et participe à la guerre du Roussillon.
Le 2e bataillon fait les campagnes de 1792 à 1794 à l'armée des Alpes et à l'armée d'Italie.
Lors du premier amalgame, ces 2 bataillons iront former la 70e demi-brigade de première formation
- 1793 :
- Lors du premier amalgame création de la 35e demi-brigade de première formation, formée des :
- Siège de Toulon
- 1794 : Maastricht
- 1796 : Reformé en tant que 35e demi-brigade de deuxième formation, avec les unités suivantes :
- 114e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 57e régiment d'infanterie (ci-devant Beauvoisis), 10e bataillon de volontaires de la Gironde, 14e bataillon de volontaires de la Gironde) ;
- 1er et 2e bataillon de la demi-brigade de Lot et Landes (4e bataillon de volontaires des Landes, 7e bataillon de volontaires du Lot et 8e bataillon de volontaires du Lot)
- 2e bataillon de la 2e demi-brigade provisoire (1er bataillon de grenadiers des Bouches-du-RhĂ´ne, 2e bataillon de grenadiers des Bouches-du-RhĂ´ne et 4e bataillon de volontaires du Gard)
- 29e demi-brigade légère de première formation 29e bataillon de chasseurs également appelé 1er bataillon de la légion des Pyrénées, 30e bataillon de chasseurs également appelé 2e bataillon de la légion des Pyrénées et 3e bataillon de chasseurs des Montagnes ainsi que le 9e bataillon de volontaires de Dordogne et le 4e bataillon de volontaires de Vaucluse, ces deux dernières formations étant entrées dans la formation de la légion des Pyrénées.
- 1799 : Novi et Coni
- 1805 : Ulm et Vienne
- 1806 : Lubeck
- 1807 : Eylau et Heilsberg
- 1809 : Sacile, Pordenone, La Piave, Predi, Raab et Wagram
- 1812 : Smolensk, La Moskowa, Maloyaroslavets et KrasnoĂŻ
- 1813 : Glogau, Rosek et Tela
- 1814 : Mincio
De 1815 Ă 1848
- 1828-1833 : participation à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque. Prise de Modon
- 1830 : Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[4].
- 1832 : Insurrection républicaine à Paris en
Second Empire
Par décret du le 35e régiment d'infanterie fournit une compagnie pour former le 102e régiment d'infanterie de ligne.
Le 15 juillet 1855, le régiment embarque à Toulon dans le but de prendre part à la guerre de Crimée. Ralliant Constantinople, puis, traversant la Mer Noire, le 35 est de garde aux tranchées lors de la prise de Sébastopol, le 8 septembre 1855. En trois mois, le régiment perd près de 500 hommes par suite de maladie (le scorbut et le typhus étant particulièrement virulents durant la campagne). Sa participation à la bataille de Malakoff ainsi que ses nombreuses pertes éprouvées durant la campagne se traduiront par une nouvelle inscription au drapeau: "Sébastopol 1855"[5].
Le régiment rentre en France en mai 1856.
En novembre 1867, régiment rejoint Rome pour défendre les États-Pontificaux contre la révolte garibaldienne. Il y reste jusqu'en 1870.
Guerre de 1870
Deux unités portant le numéro 35 s'illustrent pendant la guerre de 1870 (35e de ligne et 35e de marche), ces deux unités fusionneront à la fin de la guerre et prendront casernement à Belfort sous le nom de 35e régiment d'infanterie[6]. Une troisième unité, le 135e régiment d'infanterie de ligne est créée à Paris sous le nom de 35e régiment de marche le mais change de nom dès le [7].
Siège de Belfort 1870-1871
Au cours de la campagne de 1870-1871, le 35e régiment de marche est le fer de lance de la défense de la ville, sous les ordres du colonel Denfert-Rochereau, commandant la place[8]. Il est formé le - avec les IVe bataillon des 45e de ligne et 84e de ligne[9] - [10]. Le , le 35e de marche sort de Belfort avec les honneurs de la guerre, invaincu après les 103 jours du siège de Belfort. Il gagne ensuite Grenoble puis Saint-Étienne où les mouvements ouvriers ont pris le pouvoir. Le régiment sera utilisé pour réprimer le soulèvement. Pour perpétuer le souvenir de l'action héroïque du 35e de marche, le ministre des armées a autorisé l'inscription Belfort 1870-1871 sur le drapeau du 35e d'infanterie, gardien de ses traditions[8].
Parmi les cinq officiers que le colonel Denfert-Rochereau désigne comme ayant rendu le plus de services à la défense de la ville , deux sont des hommes du 35e de marche[11] - [12].
Les troubles politiques du début de la troisième République empêchent les hommes du 35e ainsi que le colonel Denfert-Rochereau de recevoir la reconnaissance des combats pour la défense de Belfort. En effet à l'Assemblée, un camp monarchiste favorable à la paix pour épargner les Français était opposé à un camp républicain et radical favorable à la guerre pour la défense de la patrie[13]. Honorer la défense de Belfort par le colonel Denfert Rochereau (républicain radical ) aurait donc supposé une adhésion à la politique de la guerre contre l'Allemagne soutenue par les républicains radicaux comme Léon Gambetta. Or la chambre reste acquise aux monarchistes jusqu'aux élections législatives de 1876 [13]. Le préfet Auguste Marais[14] note ainsi :
« Au lieu de réclamer pour Denfert la récompense à laquelle le défenseur de Belfort avait droit, M.Leflo ministre de la guerre, le mit en non activité par retrait d'emploi ; la commission des grades, au lieu de faire dater sa nomination de colonel du jour où il avait été promu par M.Gambetta, du 19 octobre 1870, la reporta au 1er janvier 1871, si bien que de 18e il devint 26e sur la liste des colonels du Génie. Il perdit ainsi huit rangs pour l'avancement. Il avait nommé le capitaine Perrin chef de bataillon à titre définitif ; le brave et excellent officier fut remis capitaine. Il avait proposé pour l'avancement les cinq officiers qui s'étaient le plus distingués pendant le siège : on ne tint aucun compte de la présentation. Il est vrai que les cinq proposés étaient républicains. » [15]
Siège de Paris 1870-1871
De son côté le 35e de ligne, qui était à Rome (Campagne de l'Agro Romano pour la libération de Rome), au moment de la déclaration de guerre, remonte à Charleville en passant par Paris mais doit retraiter vers la capitale après l'affaire de Mohon et la défaite de Sedan[16].
Il participe aux combats de Chevilly en septembre 1870, où le général Guilhem, commandant la brigade dans laquelle était intégrée le 35e de ligne, trouve la mort. Le régiment perd quant à lui 19 officiers et 700 sous-officiers et hommes de troupe.
Pendant le combat de Bagneux le 12 octobre, le régiment parvient à s'emparer de Chatillon au prix de 32 hommes tués.
À la bataille de Champigny, le 30 novembre, et alors que les premières lignes de l'assaut refluaient vers l'arrière dans une masse désorganisée, une compagnie du 35e commandée par le lieutenant Bayle rallie les hommes et les lance dans une contre-attaque sur les positions prussiennes, Champigny est pris. Deux jours plus tard, le 35e doit défendre les positions qu'il a durement acquise. Ces durs combats coûtent au régiment 14 officiers et 471 sous-officiers et soldats. Le colonel de Maud'huy, colonel immortel du 35e régiment d'infanterie parle dans son testament des "glorieux combats de Champigny" pour qualifier l'action des hommes du 35e[17].
Le régiment participe aussi à la bataille de Buzenval avant de se retirer dans Paris.
Le gouverneur militaire de Paris en personne, le général Trochu, rendit hommage au courage des hommes 35e de ligne :
« Soldats du 35e, ce n'est pas seulement en mon nom que je m'adresse à vous; c'est au nom du gouvernement et de la France entière, qui vous remercient et vous admirent, l'opinion publique seule peut récompenser dignement votre héroïsme. Votre belle conduite nous a fait oublier les désastres d'une autre armée, et je crois pouvoir dire que je vous considère aujourd'hui comme le premier régiment de France »[18]
À Tarbes, le dépôt du 35e de ligne met sur pied entre et seize compagnies d'infanterie, versées dans des régiments de marche[19] - [20].
De 1871 Ă 1914
Le mardi trois compagnies du 35e de ligne débarquent dans la gare de Belfort que les Prussiens viennent de quitter. Belfort est restée sa ville d'attache jusqu'à nos jours. En septembre, le régiment est rattaché à la 25e brigade de la 13e division d'infanterie du 7e corps[21]. En 1875, il passe à la 28e brigade de la 14e division d'infanterie, toujours au sein du 7e corps[22].
Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale est l'occasion d'écrire de nouvelles pages de gloire pour le régiment. Il inscrit quatre victoires supplémentaires à son drapeau : Alsace-l'Ourcq (1914), Champagne (1915), Verdun (1916), et Reims (1918) et obtient le droit de porter la fourragère aux couleurs de la médaille militaire (17/11/1918). Il combat au sein de la division des As et gagne le nom de « régiment de l'As de trèfle ». En , en enlevant le système fortifié de Tahure, il contribue à la victoire finale.
1914
- 2 - : couverture au nord-est de Belfort, dans la région Petit-Croix, Rougemont-le-Château. À partir du , engagée dans la bataille d’Alsace
- : prise de Mulhouse.
- : violents combats vers Riedisheim et Rixheim.
- 10 - : repli vers Reppe et Vauthiermont.
- : bataille du Moulin de la Caille à Montreux-Jeune pour défendre Belfort.
- 14 - : reprise de l’offensive en direction de Mulhouse.
- : combat vers Dornach et réoccupation de Mulhouse
- : repli vers la frontière.
- 25 - : retrait du front et transport par VF de la région de Belfort, pour celle de Villers-Bretonneux.
- : mouvement vers l’est, combat vers Proyart
- - : repli par Montdidier, Clermont et Persan, jusque dans la région de Louvres.
- 6 - : engagé dans la 1re bataille de la Marne
- 6 - : Bataille de l’Ourcq, combats vers Bouillancy et Acy-en-Multien. À partir du 10, poursuite par Vaumoise et Vic-sur-Aisne jusque vers Autrêches.
- - : engagé dans la 1re bataille de l’Aisne : violents combats dans l'Oise sur la commune d'Autrêches aux lieux-dits, Hautebraye, Chevillecourt et dans l'Aisne sur la commune de Nouvron-Vingré au lieu-dit Vingré ; stabilisation du front et occupation d’un secteur dans cette région ;
- 3, 8 et : éléments engagés dans les attaques sur le plateau de Nouvron, Aisne.
- : attaques françaises au nord de Vingré et vers la ferme Sainte-Léocade ;
- - : retrait du front et repos vers Hartennes.
1915
- 12 - : mouvement vers Soissons ; les 12 et 13, violents combats au nord de cette ville, puis occupation d’un secteur aux abords de Soissons.
- 19 - : retrait du front et repos dans la région de Montgobert.
- - : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Vingré et Pernant (guerre des mines) :
- 6 et : éléments engagés, dans les attaques du 35e CA, sur la ferme Quennevières.
- 4 - : retrait du front et repos vers Faverolles. À partir du , transport par V.F. vers Saint-Hilaire-au-Temple.Travaux dans la région de Suippes.
- - : occupation d’un secteur au nord-ouest de la ferme des Wacques. Engagé du 25 septembre au 6 octobre dans la seconde bataille de Champagne : violentes attaques françaises dans cette région.
- 2 - : retrait du front ; repos vers les Grandes-Loges, puis, à partir du 5, vers Bussy-le-Château. À partir du 9, stationnement, en 2e ligne, vers la ferme Jonchery ; travaux, instruction.
- - : occupation d’un secteur vers l’Épine de Vedegrange et à l’est.
- - : retrait du front ; repos et instruction vers Mairy sur Marne. À partir du , mouvement par étapes, par Thiéblemont-Farémont, vers la région d’Aulnois-en-Perthois ; repos et instruction. À partir du , mouvement vers le camp de Mailly ; instruction. À partir du , transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc ; repos.
1916
- - : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Bezonvaux et les abords ouest d’Étain. Engagé, à partir du , dans la bataille de Verdun
- : repli sur les Hauts-de-Meuse, de Bezonvaux Ă Eix
- 25, 26 et : violentes attaques allemandes
- : front réduit, à gauche, jusqu’à Vaux-devant-Damloup
- : attaque allemande sur Vaux-devant-Damloup
- - : retrait du front, transport par camions vers Haudainville, puis regroupement vers Lisle-en-Barrois. À partir du , transport dans la région de Neufchâteau et repos dans celle de Colombey-les-Belles. À partir du , travaux dans la région de Lucey (secteur du 31e CA).
- - : mouvement vers le front. À partir du , engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers l’étang de Vaux et le sud de Damloup (éléments engagés dès le ).
- 16 - : retrait du front et regroupement vers Revigny. À partir du , transport par VF dans la région de Bruyères ; repos vers Remiremont.
- - : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur à l’est de Gérardmer, entre la haute vallée de la Lauch et le col de la Schlucht.
- - : retrait du front et transport par V.F. dans la région d’Amiens. Repos dans celle de Cachy et de Gentelles, puis dans celle d’Hamel et de Chipilly.
- 10 - : engagé dans la bataille de la Somme, vers la Somme et le bois des Riez (secteur réduit à droite, le , jusque vers le bois de Hem).
- 12, 13, 16, 18 et : attaques françaises ; coopération (avec la 47e DI) à la prise du bois de Hem.
- - : retrait du front ; repos vers Villers-Bretonneux
- 7 - : mouvement vers le front. Engagé à nouveau, à partir du 12, dans la bataille de la Somme, vers le nord de Bouchavesnes et la ferme de Bois-l’Abbé.
- : enlèvement de Bouchavesnes
- 13 et : combats vers la ferme de Bois l’Abbé, le bois Saint-Pierre Vaast et le bois Germain
- - 1er octobre : retrait du front et transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne. Repos à l’ouest de Sainte-Menehould.
- - : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la Main de Massiges et Vienne-le-Château, étendu à gauche, le , jusque vers Maisons de Champagne, et réduit à droite, le , jusqu’à l’Aisne
1917
- 1er janvier - : retrait du front, mouvement par étapes, de Possesse, vers le camp de Mailly, par Vanault-les-Dames, Saint-Amand-sur-Fion et Saint-Ouen ; repos et instruction. À partir du , mouvement, par Châtillon-sur-Marne et Sézanne, vers la région de Muizon : travaux de 2e position.
- - : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le nord du Godat et la ferme de Luxembourg (éléments au repos jusqu’au ). Engagé dans la 2e bataille de l’Aisne : le , enlèvement des positions allemandes vers Berméricourt.
- - : retrait du front, transport par camions dans la région Cumières, Ay ; repos.
- : mouvement vers Ville-en-Tardenois ; repos et instruction.
- - : occupation d’un secteur vers Courcy et Loivre.
- - : retrait du front ; repos et instruction vers Damery.
- 16 - : transport par camions vers Dommartin-sur-Yèvre ; repos.
- - : mouvement vers la région de Verdun, et, à partir du 25, occupation d’un secteur vers la cote 344 et la ferme Mormont.
- : violente action ennemie vers la cote 344 (2e bataille offensive de Verdun)
- - : retrait du front, transport par camions vers Condé-en-Barrois ; repos et instruction.
- - : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Béthincourt et l’ouest de Forges
1918
- 3 - : retrait du front, mouvement vers Bar-le-Duc ; à partir du , transport par V.F. dans la région de Bayon ; repos et instruction.
- - : occupation d’un secteur vers Domèvre et Emberménil.
- - : retrait du front et transport par V.F. de Bayon, vers Clermont et Liancourt. Repos vers Breuil-le-Sec. À partir du , travaux à l’est de Clermont. À partir du , transport par camions au sud-ouest d’Amiens, puis mouvement vers Rainneville et Vauchelles-lès-Authie. À partir du 1er mai, transport par camions vers Abeele.
- 9 - : relève d’éléments britanniques, et occupation d’un secteur vers l’étang de Dickebusch et la ferme Godezonne.
- : combat vers Dickebusch.
- - : retrait du front ; repos vers Arques, puis vers Zuytpeene. À partir du , transport par voie ferrée, de Saint-Omer, au nord-ouest de Beauvais, repos. À partir du , transport par camions vers Breteuil ; travaux et instruction.
- - : transport par V.F. vers Coolus, Avize et Vitry-le-François. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Montagne de Reims, dans la Seconde bataille de la Marne.
- 17 et : combats du bois de Courton.
- 21 - : en 2e ligne, dans la zone britannique. À partir du , engagée à nouveau vers le bois de Courton et poursuite vers la Vesle.
- - : retrait du front, et repos dans la région de Damery, Cumières ; puis mouvement par étapes vers Montmirail.
- - : transport par camions à l’est de Châlons-sur-Marne. À partir du , engagée vers Perthes-les-Hurlus et l’ouest du Mesnil-les-Hurlus, dans la Bataille de Somme-Py (Bataille de Champagne et d'Argonne), puis son exploitation (progression vers Orfeuil).
- - : en 2e ligne.
- 10 - : retrait du front et repos vers Vitry-le François.
- - : mouvement vers la région de Somme-Py, puis progression, en 2e ligne, pendant la poussée vers la Meuse, par Coulommes-et-Marqueny et Tourteron.
- 10 - : regroupement vers Tourteron et Baalon, où la 14e DI se trouve lors de l’armistice de 1918
Entre-deux-guerres
Il contribue à la victoire finale et le , c'est un régiment victorieux qui est accueilli triomphalement dans sa garnison.
En 1925, un bataillon de marche du 35e RI est envoyé au Levant. À cette date, plus de 600 hommes s’en vont à destination de Damas, afin de procéder à des opérations de maintien de l’ordre dans l'État des Druzes. Après plus d’un an d’opérations, le bataillon de marche rentre à Belfort avec une citation à l’ordre de l’armée.
En 1926, un nouvel insigne du 35 est créé. Celui-ci comprend le Lion de Belfort, en souvenir des exploits de 1870-1871, l’écusson de la province d’Aquitaine avec, en son centre, l’As de Trèfle. Outre l’inscription 1604 qui rappelle la date de création du régiment, figure en arabe le mot Cham, c’est-à -dire « levant » en souvenir de cette région.
Seconde Guerre mondiale
En 1940, le 35e RI sous les ordres du colonel Laurent, appartient à la 14e division d'infanterie sous les ordres du général De Lattre de Tassigny, au sein de la réserve GQG du général Gamelin.
En mai 1940, le régiment participe aux combats de Rethel au côté du 152e régiment d'infanterie. Le 18 mai, alors que les allemands s'étaient emparés de Rethel, les hommes du 35e lancent une contre-attaque victorieuse appuyée par un char B1 bis. Le 2e bataillon du 35e RI s'empare de la ville et monte une embuscade. Les journées du 18 et du 19 sont ponctuées de nombreuses actions de feu contre des véhicules allemands tentant d'approcher la ville et tombant dans l'embuscade tendue par le 35e régiment d'infanterie. Les Allemands décident de réagir et lancent une attaque de force sur Rethel, la position occupée par le régiment est arrosée d'obus incendiaires et l'infanterie allemande progresse à coup d'obus de 150 ce qui force le 2e bataillon au repli[23].
Le 9 juin, les Allemands lancent une large attaque avec leur XXIII Armee-Korps contre la seule 14e division d'infanterie, soutenue par des Stuka. Deux mille prisonniers Allemands restent entre les mains de la 14e division d'infanterie. Le 35e RI, en trois contre-attaques, ramène 400 prisonniers[24]. Le général allemand Schubert, commandant du XXIII Armee-Korps, a rendu hommage à la 14e DI à laquelle appartenait le 35e RI :
« Les unités de la 14e DI laissèrent l'infanterie allemande s'approcher au maximum pour obtenir une efficacité certaine. En beaucoup de points, des tireurs postés dans les arbres continuèrent à tirer jusqu'à leur dernière cartouche, sans égards à l'avance des forces allemandes. La 14e DI s'est battue les 9 et 10 juin d'une manière identique aux meilleures unités françaises de 1914-1918 devant Verdun »[25].
Emporté par la tourmente de 1940, il renaît en 1944 à partir des Maquis de Bourgogne et de l'Yonne et gagne sa 9e inscriptions au drapeau : Résistance Bourgogne (1944)
De 1945, AFN Ă nos jours
Après l'Occupation en Allemagne, le bataillon de marche du 35e RI et son commando combattent en Extrême-Orient.
Indochine
A la fin de l'année 1946, le 35e est chargé de former un bataillon de renfort à destination de l'Indochine. Il arrive sur place en février 1947. Le bataillon est engagé en Cochinchine et est chargé d'opérations de contrôle de population, d'escortes de convois et de nettoyage de secteur.
Le bataillon participe avec la 13e DBLE à plusieurs opérations d'envergure à Du-Choa, sur l'ïle d'An-Phu, dans la plaine des Joncs et à Trung-Lap. Le bataillon se distingue notamment à Bun-Yo le 29 mars et à Trung-Chanh-Tay ainsi que pendant l'opération Dagobert.
En parallèle le commando du 35e mène des actions de renseignement et de coup de main dans le centre-Annam. Il reçoit l'ordre de pacifier le pays et d'éliminer le Vietminh aux abords des positions du bataillon. Les itinéraires, les horaires, l'effectif sont variés à l'extrême ; des patrouilles d'observation et des reconnaissances ont lieu déguisées en Annamites, les commandos partant armés de PM, de grenades et de couteaux[26].
Le général Salan, commandant supérieur des Troupes françaises en Extrême-Orient cite à l'ordre du corps d'armée le Bataillon de marche du 35e RI, ce qui vaut au bataillon l'attribution de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs :
« Magnifique bataillon, toujours sur la brèche depuis 15 mois. Débarqué en Indochine en février 1947, a participé jusqu'en avril, aux opérations de Cochinchine ; poussé ensuite sur les Hauts-Plateaux et le Laos, a contribué à purger la région des bandes rebelles.
Arrivé en Centre-Annam, en mai 1947, a été aussitôt engagé dans les opérations de dégagement des îles de Faifoo. A participé depuis cette date à toutes les opérations du secteur de Quang-Nam et aux opérations en liaison avec les parachutistes dans les différents secteurs, en particulier le 26 septembre à Nam-Yen, du 7 au 13 mars à Dat-Do (Quang-Tri) où il eut affaire à des unités régulières bien armées.
S'est montré un remarquable instrument de combat, troupe vigoureuse, ardente et manœuvrière, a battu le rebelle partout où elle l'accrochait et a mis en valeur d'éclatante façon les vertus guerrières du Français. A mené parallèlement à ces dures opérations, grâce à l'intelligence de ses cadres et à la très belle tenue de ses soldats, une remarquable œuvre de pacification, ralliant plus de 70 villages, rétablissant 50 ponts, créant des écoles, des infirmeries et des marchés. A, au combat comme dans les œuvres de paix, brillamment soutenu la réputation des unités métropolitaines en Extrême-Orient ».
Afrique française du Nord
Le régiment est ensuite engagé dans des missions en Afrique française du Nord, d'abord en Tunisie puis en Algérie française. Il est cantonné dans la région de Colomb-Béchar.
Le régiment met sur pied un bataillon de marche, le 1/35e RI qui opère dans le nord Constantinois, secteur de Saint-Charles, PC à Sidi Kamber puis à Sidi Mesrich. Les compagnies sont implantées à :
- la 1re Ă Sidi Kamber ;
- la 4e Ă Sidi Mesrich ;
- la 3e Ă Oum Toub ;
- la 2e à Beni Ouelbane avec un poste à Gourmata (poste du Sergent Roy : mort au combat en ) et temporairement un poste au Bordj du Café Maure.
- Gourmata Poste du sergent Roy : nommé en souvenir du sergent Roy tué lors de l'embuscade d'. Trois sections commandées par les lieutenants Dupuy, Blondel et le sergent Roy sont prises en embuscade. Les liaisons radio sont mauvaises et les trois sections se trouvent isolées les unes des autres. La section du sergent Roy est particulièrement touchée. À bout de munitions, les soldats démontent leurs armes. Le sergent Roy est tué. Les survivants, au nombre de 7 sur 22 réussissent à échapper aux fellaghas. Vers 16h, la liaison radio est établie et les canons de 105 de Oum-Toub font fuir les agresseurs. Les deux autres sections réussissent à tenir jusqu'à l'arrivée des renforts.
Quelques noms :
- chefs de corps du 1/35e RI : commandants Maillot puis Sautour.
- commandant de la 2e compagnie : capitaines Viel puis Frath.
Quelques Officiers de la 2e compagnie : lieutenants Dupuis et Rioux, lieutenant Rapin mort au combat et sous-lieutenants Blondel (Légion d'honneur à la suite d'une embuscade en ), Cattoire, Langlet, Dernoncourt…
À l'issue de la Guerre d'Algérie 1954-1962, au cessez-le-feu du en Algérie, le 35e RI constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 35e RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 460e UFL-UFO et la 461e UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. (Accords d'Evian du ).
De retour en métropole, recréé à Belfort le , le 35e régiment d'infanterie mécanisé retrouve sa garnison traditionnelle et participe à de nombreuses expérimentations tactiques.
La quatrième génération du feu
Entre 1993 et 1995, le régiment s'installe dans la nouvelle caserne de Maud’huy[27].
Depuis, le régiment a participé à de nombreuses opérations au sein de l'OTAN ou de l'ONU.
Les Gaillards du 35e RI se sont ainsi retrouvés en ex-Yougoslavie (Bosnie-Herzégovine, Kosovo) en Afrique, en Guyane au Liban puis en Afghanistan.
Le régiment perd sa compagnie antichar (celle de la 7e Brigade blindée) en 2002, lors d'une restructuration privant l'infanterie de ses missiles longue portée.
Depuis , le 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort est la première formation opérationnelle à percevoir un nouvel engin de haute technologie qui est le véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI).
Le six militaires du 35e régiment d’infanterie (35e RI) participant à l'opération Sentinelle sont blessés[28] sur la commune de Levallois-Perret en banlieue parisienne par une automobile dont le conducteur est arrêté quelques heures plus tard. La section anti-terroriste du Parquet de Paris est saisie de l'enquête[29]. La classe politique française condamne l'acte et apporte son soutien aux militaires touchés[30].
Le 35e RI aujourd’hui
Aujourd'hui, fort d'environ 1 200 hommes, entièrement professionnalisé, il remplit au sein de la 7e brigade blindée de la 1re division, des missions opérationnelles en opérations extérieures (OPEX) et des opérations de sécurité intérieur (OPINT).
Il est le premier régiment de France à avoir reçu les véhicules blindés de combat de l'infanterie (VBCI) , ainsi que le système FELIN en 2008 et à les déployer sur les théâtres d'opérations (en Afghanistan et au Liban). Réputé pour être l'un des Meilleurs Régiment d'infanterie de France, il est aussi le plus modernisé.
Il est notamment spécialisé dans le combat débarqué de haute intensité.
- Fantassins du 35e en formation derrière leur VBCI
- Fantassin du 35e régiment d'infanterie tenant une mitrailleuse lourde 12,7
- Les hommes du 35e régiment d'infanterie évoluent en milieu urbain équipés de leur HK416
Organisation
- Quatre compagnies d'infanterie mécanisée à quatre sections, dont une section d'appui[31].
La 9e compagnie a été créée comme compagnie de combat dans le courant de l'année 2016 pour répondre au nouveau modèle opérationnel de l'Armée de terre Au Contact. Elle a été transformée en compagnie de préparation opérationnelle en Janvier 2020 et a pour mission de former les nouveaux gaillards incorporés et les futurs gradés et cadres du régiment, et rempli excellemment bien sa mission. C’est un atout indéniable pour le régiment qui ne s’épuise plus dans la formation des gaillards et dispose d’une équipe fiable et motivée pour réaliser cette mission.
- 1 Compagnie d'Appui (CA) avec 1 Section d'Appui Direct (SAD), 1 Section de Reconnaissance Robotique de l’Infanterie (SRRI), 1 section tireurs d'élite longue distance (STELD), 1 section d'aide à l'engagement débarqué (SAED)
- 1 compagnie de commandement et de logistique (CCL)
- 1 compagnie de réserve (5e Cie)
- La compagnie d’instruction et de soutien a été dissoute en .
Matériels
- Véhicules blindés de combat d'infanterie VBCI.
- Véhicules de l'avant blindés (VAB).
- Véhicules blindés légers (VBL).
- Véhicules roues légers (VT4,Peugeot P4, Masstech) et lourds (camions TRM 2000, GBC 180, Porteur Polyvalent Lourd de Dépannage, Porteur Polyvalent Logistique, TRM 10000).
- Missiles antichar MILAN et ERYX.
- Fusil de tireur d'élite PGM de calibre 12,7 mm. Famas Felin & Revalorisé, Famas F1 & Infanterie, Glock 17, MAG 58, FRF2, MINIMI, HK416 F, HK417, LGI (Lance Grenade Individuel), AT4 red, MIT 50.
- Fantassin à Equipements et Liaisons INtégrées (FELIN) + gilet SMBE (Structure Modulaire Balistique et Électronique)
- Mortiers de 81 mm.
Traditions
Faits d'armes portés au drapeau du régiment
Le drapeau du 35e RI a été remis par le président de la république française le il portait les noms glorieux :
- 1809 : Wagram
- 1812 : Moskowa
- 1830 : Alger
- 1855 : SĂ©bastopol
auxquels se sont ajoutés[32] :
- 1914 : Alsace l'Ourcq
- 1915 : Champagne
- 1916 : Verdun
- 1918 : Reims
- 1944 : RĂ©sistance Bourgogne
- 1954-1962 : AFN[33]
- 1870-1871 : Belfort[8]
- Le drapeau du 35e RI et sa garde le Ă Belfort.
- Représentation des inscriptions sur le drapeau du 35e RI.
- Plis du drapeau du 35.
- Fourragère, dite "de fantaisie" en raison des 2 volants se portant sur l'avant bras, aux couleurs du ruban de la médaille militaire
DĂ©corations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes, puis le régiment a le droit au port de la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire décernée le , pour ses quatre citations à l'ordre de l'Armée reçues durant la 1re Guerre Mondiale.
Devise
Tous gaillards, pas d’traînards...
Anciens drapeaux et uniformes
- Drapeau du régiment de Némon de 1604 à 1618
- Drapeau du régiment de La Force de 1618 à 1661
- Drapeau du régiment de Durfort-Montgomery de 1661 à 1665
- Drapeau du régiment de Durfort-Rauzan de 1665 à 1669
- Drapeau du régiment de duc d'Anjou de 1669 à 1670
- Drapeau du régiment d'Anjou de 1670 à 1753
- Drapeau du régiment d'Aquitaine de 1753 à 1791
- L’uniforme du régiment d'Anjou en 1720
- L’uniforme du régiment d'Anjou en 1734
- L’uniforme du régiment d'Aquitaine de 1762 à 1776
- L’uniforme du régiment d'Aquitaine de 1776 à 1779
- L’uniforme du régiment d'Aquitaine de 1779 à 1791
- L’uniforme du régiment d'Aquitaine en 1791
Insigne du 35e régiment d'infanterie
HĂ©raldique
Créé en 1952.
Trèfle fantaisie d'argent, à un lien contourné, posé sur une terrasse du même, senestré du nombre et du sigle 35e RI en capitale d'argent, chargé en pointe d'un écusson aux couleurs du régiment de Némond. Sur le talus dextre, l'inscription Tous gaillards et le millésime 1604 en pointe[34]. On peut aussi constater en image de fond le Lion de Belfort (sculpté par Bartholdi), symbolisant le courage des belfortains lors de la guerre de 1870, l'une des villes faisant partie de l'axe ayant remporté une unique victoire du côté français pendant cette guerre.
Signification
Le lion rappelle le siège de Belfort en 1870-1871, l'écu fait référence au régiment de Némond dont il est le descendant, le millésime est celui de la création du régiment. Enfin, l'insigne en forme de trèfle rappelle que le régiment est surnommé l'As de trèfle (Division des As de la Grande Guerre).
Personnalités ayant servi au 35e RI
- Robert Besnard, tué à l'ennemi à la bataille de Chevillecourt, , mort pour la France ;
- Maurice Chevalier en 1913 ;
- Jean-Pierre Chevènement , ministre de la défense , sénateur et maire de Belfort ;
- Étienne-Charles de Damas-Crux (1754-1846), commandant en second du régiment d'Aquitaine le ;
- Joseph Darnand. Il est nommé caporal en , sergent le , enfin adjudant en 1918. Il est plusieurs fois blessé et reçoit six citations dont deux à l'ordre de l'armée pour son courage comme nettoyeur de tranchées ;
- Paul Doncoeur (1880-1961), aumônier du régiment durant la grande guerre. Il fait partie des aumôniers les plus décorés de la Première Guerre mondiale ;
- Johann Christian Fischer ;
- Auguste de Keralio de 1734 Ă 1749 ;
- Bruno Lopes alias Kool Shen, rappeur, fondateur du groupe NTM avec Joey Star, y a effectué son service national ;
- Damien Meslot, maire de Belfort ;
- René Morel (1908-1974), général français, Compagnon de la Libération ;
- Jean-Baptiste Olivier alors simple soldat ;
- Pierre Segretain, chef de section (juillet 1932-août 1934) à la 3e Compagnie à sa sortie de Saint-Cyr puis chef de la section des transmissions à la Compagnie de commandement et de soutien (CCS, août 1934-juin 1936) ;
- Pierre Sellier, le caporal clairon de l'Armistice, y a servi dans les années 1920 en tant que sous-officier de réserve.
- Joseph Darnand (1897-1945), militaire et homme politique français
Sources et bibliographie
- Archives militaires du Château de Vincennes.
- Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).
- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
- Lieutenant-colonel Bourdiaux, Histoire du 35e régiment d'infanterie (pas d'indication d'éditeur)
- À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
- Pierre Dufour, 35e régiment d'infanterie : tous gaillards, Panazol, Lavauzelle, , 189 p. (ISBN 2-7025-0463-9 et 978-2-7025-0463-5, OCLC 163156281)
- Pascal Collot, L'As de Trèfle sous les orages d'acier, Les Éditions comtoises, 2002, (ISBN 978-2-914425-13-1)
- Historique du 35e régiment d'infanterie : Campagne 1914-1919, Belfort, Herbelin, , 47 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
- Henri Marie Tesson sur MĂ©moire des Hommes
- Pierre Marie Charles Delaperche sur MĂ©moire des Hommes
- Isabelle Petitlaurent, « Belfort : le 35e régiment d’infanterie ouvre une nouvelle compagnie », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)
- Belhomme 1902, p. 151
- Dufour 2000, p. 53-54
- Dufour 2000, p. 61
- Belhomme 1902, p. 507, 509
- Thibault Quartier, « La mention « Belfort 1870-1871 » inscrite sur le drapeau du 35e régiment d’infanterie », sur letrois.info, (consulté le )
- Martinien 1911, p. 102
- Martinien 1911, p. 164
- Il s'agit du chef de bataillon Chapelot, commandant le 2e bataillon du 35e de marche ainsi que le capitaine Perrin, commandant les Ă©claireurs du 35e de marche.
- Thiers, Édouard (1843-1890) La Laurencie, Sosthène de Fornel de (1843-1921), La défense de Belfort (5e édition) : écrite sous le contrôle de M. le colonel Denfert-Rochereau par MM. Edouard Thiers,... S. de La Laurencie,..., H. Charles-Lavauzelle (Paris), (OCLC 921502500, lire en ligne), p. 330-331
- Mayeur, Jean-Marie,, Les débuts de la Troisième République, 1871-1898 (ISBN 978-2-02-000670-5 et 2-02-000670-7, OCLC 1057870, lire en ligne)
- Sous-préfet d'Autun (Saône-et-Loire) du 14 septembre 1870 à sa révocation le 10 avril 1871. Source : Alain Dessertenne, Auguste Marais, sous-préfet de la Défense nationale à Autun, revue « Images de Saône-et-Loire » no 214 (), pages 4 à 7.
- Marais, Auguste (1828-....). Auteur du texte, Un Français : le colonel Denfert-Rochereau (Nouvelle édition) : par Auguste Marais,..., H.-E. Martin (Paris), (OCLC 916506041, lire en ligne), p. 116-117
- Charles Yriarte : Campagne de France, 1870-1871. La retraite de Mézières effectuée par le 13e corps d'armée aux ordres du Général Vinoy
- Dufour 2000, p. 58-61
- Dufour 2000, p. 62
- Martinien 1911, p. 86-87
- Martinien 1911, p. 448
- Belhomme 1902, p. 593
- Belhomme 1902, p. 631
- Dufour 2000, p. 107-108
- « L'Aisne et la Somme, la lutte héroïque à un contre trois », Ligne de Front Hors Série, mai juin 1940, les combats héroïques de l'armée française,‎ , p. 99 (ISSN 1958-7600)
- Archives militaires allemandes, Fribourg-en-Brisgau
- Dufour 2000, p. 117-120
- « Friederichs, la caserne méconnue », article L'Est républicain du 17 septembre 2017.
- Caroline Piquet et Christophe Cornevin, « Militaires renversés à Levallois: un suspect interpellé », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- La Croix (avec AFP), « Militaires blessés à Levallois-Perret : le suspect identifié », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Vincent Matalon, Kocila Makdeche et Vincent Daniel, « Attaque contre des militaires à Levallois-Perret : Emmanuel Macron félicite les "forces de l'ordre qui ont ... », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Page consacrée au 35e RI sur le site du ministère de la Défense
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
- Dufour 2000