Ăglise-Neuve-d'Issac
Ăglise-Neuve-d'Issac est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Ăglise-Neuve-d'Issac | |||||
Le village d'Ăglise-Neuve-d'Issac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Deffreix 2020-2026 |
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Code postal | 24400 | ||||
Code commune | 24161 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
123 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 7,4 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 58âČ 55âł nord, 0° 25âČ 36âł est | ||||
Altitude | Min. 75 m Max. 184 m |
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Superficie | 16,67 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bergerac (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du PĂ©rigord central | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Généralités
La commune d'Ăglise-Neuve-d'Issac est localisĂ©e dans la moitiĂ© sud du dĂ©partement de la Dordogne, dans le Landais.
Traversée par le 45e parallÚle nord, elle est de ce fait située à égale distance du pÎle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Ă l'Ă©cart des routes principales, le bourg d'Ăglise-Neuve-d'Issac est situĂ©, en distances orthodromiques, huit kilomĂštres au sud-est de Mussidan, et quinze kilomĂštres au nord-nord-ouest de Bergerac. Il est reliĂ© par des routes secondaires aux bourgs de Beleymas Bourgnac, Issac et Saint-Jean-d'Eyraud.
L'accÚs principal à la commune s'effectue par la route départementale 709 (l'axe Mussidan-Bergerac).
Communes limitrophes
En 2019, Ăglise-Neuve-d'Issac est limitrophe de cinq autres communes dont Bourgnac au nord-ouest sur environ 820 mĂštres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Ăglise-Neuve-d'Issac est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunùtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à hußtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 782 - Mussidan » et « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 75 m[6] Ă l'extrĂȘme nord, prĂšs du lieu-dit Chourlanquet, lĂ oĂč un petit affluent sans nom de la Crempse quitte la commune et sert de limite entre celles de Bourgnac et d'Issac et 184 m[6], un kilomĂštre et demi au nord du bourg, au lieu-dit les Quatre ChĂątaigniers[7] - [8].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [9]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[10]. La commune fait partie du Landais, au sein de l'unitĂ© de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulĂ©s, dont la pente gĂ©nĂ©rale descend de l'est vers l'ouest. Ă l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus Ă©levĂ©es (206 m au sud de Vallereuil). Vers l'ouest, le relief sâadoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mĂštres[11]. Les paysages sont forestiers aux horizons limitĂ©s, avec peu de repĂšres, ponctuĂ©s de clairiĂšres agricoles habitĂ©es[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,67 km2[6] - [13] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,74 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Beauronne et le ruisseau de l'Ironzeau et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[17] - [Carte 1].
La Beauronne, d'une longueur totale de 15,22 km, prend sa source dans la commune, un kilomĂštre au sud du bourg, et se jette dans l'Isle en rive gauche Ă Saint-MĂ©dard-de-Mussidan, face Ă Saint-Laurent-des-Hommes[18] - [19]. Elle arrose la commune sur trois kilomĂštres et demi.
Au sud, le ruisseau de l'Ironzeau, affluent de rive droite de l'Eyraud, sert de limite communale sur plus d'un kilomÚtre, en deux tronçons séparés, face à Eyraud-Crempse-Maurens et Les LÚches.
- RĂ©seaux hydrographique et routier d'Ăglise-Neuve-d'Issac.
- Carte des schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal d'Ăglise-Neuve-d'Issac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est Ă©galement l'EPIDOR[21]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].
La majeure partie de la commune, au nord, dépend du SAGE Isle - Dronne. Au sud, une zone limitée de prÚs de 15 % du territoire communal correspondant au bassin versant de l'Eyraud et est rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[29] et qui se trouve Ă 15 km Ă vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Ăglise-Neuve-d'Issac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [34] - [35] - [36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37] - [38].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (79,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (76,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (73,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,8 %), prairies (9,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,5 %)[39].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg d'Ăglise-Neuve-d'Issac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :
- les Balbyes
- Bas Colombas
- les Branles
- les Buquets
- les Cacarottes
- le Champ des Treilles
- les Chaumes
- Chourlanquet
- chez Coste
- la Croix de Rigoux
- la Croix de Soriol
- la Cros
- les Eygauds
- Fonleppe
- la Font de la Lande
- la Fontaine Saint-Pierre
- les Gaboussiers
- les Gaumes
- Les Grands Champs
- les Gravaux
- Haut Colombas
- Jean du Claud
- Lavisayre
- Maison Neuve
- ManĂšgre Bas
- ManĂšgre Haut
- les MiniĂšres
- Montréal le Vieux
- les Palissayres
- les Penauds
- les Petits Champs
- la Puille
- Puybaty
- Puyhaudrie
- les Quatre ChĂątaigniers
- le Roudet
- les Treilles
- le Trou du Marteau
- le Tuquet
- les Vignaux.
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Ăglise-Neuve-d'Issac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].
Ăglise-Neuve-d'Issac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[43]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[44] - [45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 99,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
La premiĂšre mention connue du lieu date de l'an 1117 sous la forme latine Ecclesia Nova[49]. Ce nom indique au XIIe siĂšcle un Ă©difice religieux nouveau par rapport Ă un plus ancien sans que celui-ci ait pu ĂȘtre identifiĂ©[49]. Le nom est prĂ©cisĂ© en 1365 : Ecclesia Nova de Eyraudo, puis en 1476 : Ecclesia Nova Sanctae Mariae[49]. Sur la carte de Cassini reprĂ©sentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifiĂ© sous le nom d'Eglise Neuve d'Eyraud[50]. CrĂ©Ă©e Ă la RĂ©volution, la commune s'appelle d'abord « Eglise Neuve » puis « Eglineuve-d'Issat » et enfin « Ăglise-Neuve-d'Issac »[6]. La seconde partie du nom de la commune fait rĂ©fĂ©rence d'abord au proche cours d'eau l'Eyraud[49] â dont la source se situe Ă quatre kilomĂštres au sud-est du bourg d'Ăglise-Neuve-d'Issac â puis Ă la commune limitrophe d'Issac.
En occitan, la commune porte le nom de Gleisa Nueva d'Eiçac ou Gleisa Nueva d'Eissac[51].
Histoire
Le lieu est connu depuis le XIIe siĂšcle[49].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DĂšs 1790, la commune d'Ăglise-Neuve-d'Issac est rattachĂ©e au canton des Leches qui dĂ©pend du district de Montpon, renommĂ© en district de Mussidan, jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimĂ© par la loi du 8 pluviĂŽse an IX () portant sur la « rĂ©duction du nombre de justices de paix », la commune est rattachĂ©e au canton de Montagnac dĂ©pendant de l'arrondissement de Bergerac[6]. Le canton de Montagnac est ensuite renommĂ© en canton de Villamblard l'annĂ©e suivante, Ă la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central.
En 2017, Ăglise-Neuve-d'Issac est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de PĂ©rigueux[53] - [54].
Intercommunalité
Fin 2001, Ăglise-Neuve-d'Issac intĂšgre dĂšs sa crĂ©ation la communautĂ© de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaĂźt au , remplacĂ©e au par la communautĂ© de communes Isle et Crempse en PĂ©rigord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Ăglise-Neuve-d'Issac relĂšve[59] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[61].
En 2020, la commune comptait 123 habitants[Note 10], en diminution de 10,22 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante-six personnes, soit 40,3 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (sept) a augmenté par rapport à 2010 (cinq) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 12,5 %.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©[66].
- Le chevet de l'Ă©glise.
- Son portail.
- Le monument aux morts.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[14] - [15]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « RĂ©seau hydrographique d'Ăglise-Neuve-d'Issac » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte gĂ©ologique d'Ăglise-Neuve-d'Issac » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune d'Ăglise-Neuve-d'Issac », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « 184 » sur Géoportail (consulté le 7 avril 2018)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « la Double et le Landais-repÚres géographiques », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait de l'unité de paysage la Double et le Landais », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Ăglise-Neuve-d'Issac », sur le site de l'Insee (consultĂ© le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale d'Ăglise-Neuve-d'Issac », sur le systĂšme d'information pour la gestion des eaux souterraines en rĂ©gion Aquitaine (consultĂ© le )
- « Confluence Beauronne-Isle à l'ouest de Chandos » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
- Sandre, « la Beauronne »
- « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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