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Zéro déchet

Le zéro déchet (de l'anglais zero waste) est un mouvement de protection de l'environnement qui vise à réduire le gaspillage de ressources, la quantité déchets émis et leur toxicité. Il s'oppose à la production d'objets à usage unique et à certains modes de traitement des déchets (décharge, incinération...). Il est parfois appelé zero waste, pour maintenir le double sens du mot "waste", qui signifie à la fois "gaspillage" et "déchet" en anglais.

Décharge.
Le mouvement zéro déchet s'oppose aux modes de traitement des déchets polluants et à ceux qui détruisent inutilement des ressources.
L'un des principes du zéro déchet est d'éviter les produits jetables en les remplaçant par des alternatives réutilisables.

Le mouvement zéro déchet appelle à agir à la fois individuellement et collectivement. Cela se traduit par des choix de consommation : usage de produits réutilisables (gourdes, etc.), préférence pour le réemploi et la réparation, ou encore achats alimentaires sans emballage jetable (vrac, consigne). Cela se manifeste aussi par des actions collectives pour modifier les réglementations et transformer les pratiques industrielles dans le sens d'une réduction de leur impact environnemental.

Le zéro déchet relève d'une approche systémique : il propose d'agir à toutes les étapes de la fabrication des biens et services (conception, production, distribution) pour réduire le gaspillage, les déchets ultimes et les substances toxiques émises. Il s'inscrit dans une logique de sobriété ou d'économie circulaire et s'oppose au productivisme et à l'extractivisme.

L'un des principes du zéro déchet est de remplacer les emballages obsolescents par des emballages réutilisables (ex : ici bouteilles consignées et/ou réutilisables)

Contexte

99 % des ressources prélevées dans la nature sont reléguées au rang de déchet en moins de quarante-deux jours[1], provoquant un grand gaspillage d'énergie grise[2] - [3], et de matière. La première définition du « zéro déchet » a été initiée lors du Planning Group of the Zero Waste International Alliance en . Une version revisitée a été adoptée en 2009[4]. L'industrie de l'incinération promet de réduire le nombre de décharges, tout en valorisant l'énergie que recèlent les déchets (la moitié de cette énergie est dite renouvelable, l'autre moitié est dite de récupération, c'est la raison pour laquelle on parle maintenant d'énergie renouvelable et de récupération[5]). Mais il apparaît que l'empreinte en carbone des incinérateurs est élevée[6]. Le taux de pollution aux dioxines à Ivry-sur-Seine est élevé[7].

Mentionnons le cas particulier des déchets du BTP, qui représentent 70 % des déchets, et sur lesquels un effort tout particulier doit porter[8], d'autant plus que le sable est en cours d'épuisement[9].

Plastiques

L'introduction de nouvelles entités dans l'environnement, en particulier des plastiques, constitue une limite planétaire désormais franchie[10].

Selon Reporterre, le recyclage des plastiques n'est pas la solution : il faut réduire notre consommation de plastiques, sinon les micro-particules et nanoparticules de plastique risquent d'envahir l'environnement[11] - [12] - [13]. Le recyclage chimique du plastique commence à émerger[14]. Selon Yale Environment 360, l'« atmosphère regorge de particules de plastique, mais les scientifiques ne peuvent pas toutes les détecter »[15] - [16].

L'usure des pneumatiques serait la première source de microplastiques détectés dans les océans[17], à l'instar de l'usure des vêtements en fibres synthétiques[18]. Un quart des nanoplastiques retrouvés au Groenland est imputable à l'usure des pneus[19]. Les micro-plastiques ont une influence sur l'écologie microbienne[20].

Les émissions de CO2 liées à la fabrication du plastique croissent à un rythme élevé[21].

Les trois ONG Zero Waste France, Surfrider Foundation Europe et ClientEarth mettent en 2022 neuf entreprises de l'agroalimentaire en demeure de « se déplastifier »[22]. Mis à part le PET, on devrait parler de downcycling plutôt que de recyclage du plastique, selon Reporterre[23].

Électronique

L'obsolescence programmée est particulièrement préjudiciable dans le cas de l'électronique[24].

Hiérarchie des déchets

L'approche « zéro déchet » propose donc une gestion alternative des déchets, bien moins coûteuse en ressources que la gestion conventionnelle, dans laquelle de nouvelles ressources sont constamment utilisées afin de remplacer les ressources perdues par enfouissement ou incinération. Par ailleurs, l'approche « zéro déchet » a pour conséquence une réduction importante de la pollution générée par ce processus, la mise en décharge et l'incinération étant réduites au minimum. Elle est alors aussi une source d'emplois locaux pérennes et non-délocalisables, dans le cadre d'une économie plus circulaire.

Schématiquement, en commençant par la sobriété, il est possible de résumer la stratégie « zéro déchet » en trois points :

  1. supprimer le recours à l'incinération des déchets et structurer le système de collecte des déchets de manière à :
    1. augmenter la quantité de matière différenciée récupérable (pour les particuliers cela signifie séparer les différents types de déchets et notamment la matière organique pour la fabrication de compost[25], ce d'autant plus que la pénurie de phosphore est avérée),
    2. optimiser la qualité de la matière recyclable, ce qui aura pour conséquence de réduire simultanément la quantité de déchets produite ;
  2. encourager la réutilisation des matériaux recyclés par les industriels, la réparation des objets par les particuliers, et promouvoir les modes de vie qui réduisent la quantité de déchets produite (par exemple, utiliser l'eau du robinet, éventuellement filtrée à domicile, plutôt que l'eau en bouteille ou acheter en vrac et ainsi réduire les déchets d'emballage ou fabriquer ses propres produits d'entretien) ;
  3. soutenir la conception et la fabrication par l'industrie de produits entièrement recyclables, réutilisables et réparables.

De même, la valorisation sous forme de matière de la biomasse est prioritaire par rapport à la valorisation énergétique[25] - [26]. The Shift Project préconise de recycler les nutriments à grande échelle, qu'il s'agisse de biodéchets ou d'excreta humains[27].

Zero Waste Europe a défini une hiérarchie du « zéro déchet »[28].

Exemples d'application

L'exemple classique fourni par le mouvement Rifiuti Zero italien est celui du cycle de vie d'une bouteille de lait en verre. La ressource initiale est la silice, transformée en pâte de verre à haute température, puis en bouteille. La bouteille est remplie avec du lait et distribuée aux consommateurs.

À l'heure actuelle, la méthode conventionnelle de gestion des déchets consiste soit à jeter la bouteille en décharge, soit à l'incinérer avec d'autres déchets, pour la transformer en mâchefer et en déchets ultimes toxiques, soit à la recycler (mais cela nécessite presque autant d'énergie que lors de sa production). L'approche « zéro déchet » est tout autre : la bouteille peut être consignée au moment de l'achat dans un magasin, puis rapportée après utilisation. La bouteille est ensuite lavée, remplie de nouveau de lait et revendue. La seule ressource utilisée est alors l'eau de rinçage, et la consommation d'énergie est réduite au minimum.

En Europe

Les années 2010 ont vu une très forte augmentation du secteur de la vente en vrac en Europe. Il est estimé qu'en 2023, la quantité d'emballage que les magasins de vente en vrac auront permis d'économiser dans l'Union européenne est d'environ 5 500 tonnes[29].

Zero Waste Europe

En Europe, plus de 400 villes ont rejoint le réseau Zero Waste et ont initié un changement de gestion des déchets, considérant que le déchet devait être une ressource et non plus un détritus [30].

À l'échelle européenne, l'association Zero Waste Europe regroupe les acteurs du « zéro déchet », en leur apportant des outils de recherche et de savoir mais aussi une structure plus organisée et capable d'être représentée à l'échelle internationale[31].

Espagne

Dans le Pays basque espagnol, dans la ville d’Hernani, les habitants se sont mobilisés dès 2002 contre la construction d’un incinérateur, après l’annonce de la fermeture imminente de la décharge[32]. Ils ont réalisé une vidéo sous la forme d’un flash mob[33]. À la suite de cette action citoyenne, la ville a mis en place à partir de 2010 un système de collecte de déchets en porte-à-porte avec pesée et ségrégation des déchets ménagers, avec compostage à la clé.

Cette ville n’est pas la première à avoir adopté ce système. C’est la ville d’Usurbil la première qui, dès 2008, a changé sa gestion des déchets et qui, après deux ans, a réussi à séparer jusqu’à 88 % des déchets grâce au système de porte-à-porte[34].

En Catalogne, en 2004, à Argentona, la collecte en porte-à-porte a été introduite[35].

France
Logo de l'association « Zero Waste France »
Logo « Territoire ZDZG »

En France, l'association Cniid (Centre national d’information indépendante sur les déchets), créée en 1997 et devenue Zero Waste France[36], en 2014, soutient les projets zéro déchet. Ses missions sont les suivantes :

  • informer sur la problématique des déchets,
  • agir dans le but de prévenir et de réduire la quantité et la toxicité des déchets,
  • militer en faveur de la suppression des traitements des déchets les moins respectueux de l’environnement (notamment stockage, incinération, tri mécano-biologique etc.),
  • promouvoir par tous moyens la démarche Zero Waste (zéro gaspillage et zéro déchet)[37].

L'association a ainsi publié en un ouvrage sur cette stratégie "Le Scénario Zéro Waste, zéro déchet, zéro gaspillage"[38] - [39].

En , le ministère de l'Écologie a lancé un appel à projets des « Territoires Zéro Déchet Zéro Gaspillage » (TZDZG)[40]. 58 territoires ont été retenus dans le premier appel à projets en 2014 et 95 territoires en 2015[41]. Si de nombreux syndicats de déchets ont été retenus, en proposant des démarches assez conventionnelles de réduction des déchets, des villes comme Roubaix et Miramas ont aussi été retenues, proposant des démarches innovantes en partant des citoyens[42]. Le syndicat du Smicval à Libourne, également Territoire ZDZG, a mis en place en 2016 une déchèterie-ressourcerie particulièrement innovante.

Des groupes locaux ont été lancés à partir de 2015. Le premier groupe est celui de Lyon[43], suivent ensuite ceux de Grenoble, Rochefort et Vence. D'autres groupes ont été inaugurés en , à Paris et à Strasbourg[44].

L'association a organisé son premier festival Zero Waste au Cabaret Sauvage, à Paris, les , 1er et [45].

L'association milite contre des pratiques polluantes. À Strasbourg, le groupe Zéro Déchet Strasbourg, membre d' Alsace Nature, a réussi en à faire interdire dans les cantines municipales l'utilisation des barquettes en plastique. La ville a quatre ans pour changer son mode de fonctionnement en ce qui concerne la restauration collective dans les écoles et pour passer à des contenants réutilisables[46]. Le , l'association a lancé son "Défi foyers zéro déchet" en présence de Laura Chatel de Zero Waste France et Surfrider Foundation Europe. Le défi consiste à accompagner des foyers de Strasbourg Eurométropole (familles nombreuses, personnes seules etc.) afin de les initier à la vie zéro déchet[47].

D'autres combats sont dans l'agenda de l'association. Une campagne a été lancée début 2017 contre les bouteilles de lait non recyclables en PET opaque[48] - [49]. Et à la suite de la mobilisation citoyenne, que la pétition lancée par l'association Zero Waste France en a encouragée[50], la ministre Ségolène Royal demande un malus à Eco-Emballage. De nombreux journaux télévisés ont relayé cette information[51].

Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen et Emmanuel Macron, Zero Waste appelle implicitement dans une tribune avec soixante autres associations à faire barrage à la candidate FN[52].

Le , l'association inaugure sa « Maison du zéro déchet » dans le quartier de Montmartre, à Paris[53]. Le projet a été financé en partie par une campagne de crowdfunding sur la plateforme Ulule en [54]. Ce projet de Maison du Zéro Déchet regroupe différents espaces et différentes missions : une boutique, des ateliers ainsi que des bureaux.

En 2019, l'association crée un partenariat avec l'association Colibris en vue de produire un cours en ligne (MOOC). Celui-ci rassembla 40 000 personnes et obtiendra le prix du meilleur MOOC de l'année[55].

L'ADEME, ayant engager un dispositif de suivi tout au long des 4 ans (2016-2018) de mise en œuvre des programmes « Territoires Zéro Déchet, Zéro Gaspillage » (TZDZG), a réalisé en , le bilan de l'appel à projets[56].

Italie

La première ville italienne à adopter la stratégie « zéro déchet » fut Capannori (Toscane). Au , 72 communes italiennes ont adopté la stratégie « zéro déchet », représentant une population totale de 2 230 560 habitants. Le père fondateur du mouvement en Italie est Rossano Ercolini[57]. Enseignant et militant, il a obtenu le prix Goldman 2013, souvent décrit comme le prix Nobel de l'environnement[58]. Il est aujourd'hui le président de Zero Waste Europe[59].

Dans la province de Trévise, les habitants ont diminué leur nombre de déchets en cinq ans passant de plus de 300 kg par an par habitant à 50 kg[60].

Suisse

En Suisse, le taux de recyclage est de 52 % en 2016 (compostage compris)[61]. Mais la masse totale de déchets urbains est très élevée, avec 715 kg par habitant en 2016 (340 kg incinérés et 375 kg recyclés)[61].

Dans le reste du monde

Il existe de nombreux exemples de par le monde de mise en œuvre réussie d'une telle stratégie.

Exemple de San Francisco

La ville de San Francisco (États-Unis) est l'une des premières villes du monde à avoir l'objectif d'atteindre le 100 % recyclé ou composté, décision prise depuis un vote en 2002[62]. En 2012, le seuil de 80 % est atteint ; la ville vise l'objectif d'atteindre 90 % en 2030, puis 100 % à terme[63]. En comparaison, la moyenne américaine est d'environ 34 % de déchets recyclé ou composté.

Pour cela la ville a mis en place la collecte directement au bas de l'immeuble. Chaque jour des officiers de la ville vérifient les conteneurs – verts pour le compost, bleus pour les déchets recyclable et noirs pour les détritus non recyclables[63] – et dans le cas où les déchets sont mal triés, ils y apposent un message à l'attention des locataires ou propriétaires de l'immeuble pouvant aller jusqu'à l'amende. Le tri est essentiel pour la méthode zéro déchet.

Le contenu des poubelles noires (non recyclable) est envoyé dans une décharge[63]. Le contenu des poubelles vertes est composé à Vacaville[63]. Le contenu des poubelles bleues (déchets recyclables à trier) est acheminé vers le grand hangar du Pier 96[64]. Les déchets recyclables (aluminium, carton, papier, verre, plastique, etc) y sont triés, sur mandat de la ville, par la coopérative Recology[63]. Le triage est réparti les déchets recyclables en quatorze catégories de matériaux, dont la moitié de plastiques[63].

L'objectif est ainsi la valorisation complète de tous les déchets. Or cette méthode peut fonctionner grâce à un partenariat avec la Chine et le Vietnam, pays où les déchets plastiques sont recyclés. En effet, les déchets plastiques ne sont pas suffisamment traités et recyclés aux États-Unis, malgré la présence de l'usine ultra-moderne CarbonLite capable de transformer les déchets plastiques en bouteilles[65]. Ainsi il existe une limite à cette méthode qui privilégie le recyclage des déchets à la réduction des déchets : que se passerait-il si la Chine arrêter de recycler les déchets venus des États-Unis ? En , les autorités chinoises ont décidé de fermer leurs portes aux déchets venus de l'Occident[66].

Carte heuristique

Dans son livre Famille presque zero déchet, Jérémie Pichon propose une carte heuristique[67] qui comprend :

  • les courses (s'équiper de sacs en tissus et de contenants — si possible — en verre, acheter en vrac…)
  • la cuisine (faire la cuisine soi-même)
  • l'hygiène (fabriquer ses produits ménagers soi-même)
  • les cosmétiques (fabriquer ses cosmétiques soi-même)
  • les fêtes (en particulier apéros sans déchet)
  • la maison (mutualiser plutôt que posséder, réparer plutôt que jeter, acheter des vêtements d'occasion[68]…)

Ce guide pratique est illustré par Bénédicte Moret, la compagne de Jérémie Pichon. Le couple a deux enfants et habite dans le sud de la France. Dans leur blog « famille (presque) zero déchet »[69], ils publient des recettes et des articles sur leur quotidien. Tout comme Béa Johnson aux États-Unis, la famille française zéro déchet partage ses solutions lors de conférences à travers la France[70].

Hygiène

Les produits indispensables sont le bicarbonate de soude, aux propriétés anticalcaire, fongicide, insecticide et dégraissante, le savon noir aux propriétés dégraissante, détachante, désinfectante et antibactérienne, le vinaigre blanc qui est désinfectant, dégraissant et nettoyant, en plus d'être anticalcaire, ainsi que le savon de Marseille (il n'existe que quatre fabricants du vrai savon de Marseille[71]).

La fabrication des produits ménagers à la maison fait très souvent appel aux huiles essentielles (voir Huile essentielle#Utilisations des huiles essentielles) en raison du caractère antiseptique et fongicide de nombre d'entre elles. L'acide citrique est détartrant, fongicide et bactéricide.

Ainsi, quand on fait ses produits ménagers, il n'y a plus d'emballage plastique à jeter, mais des produits entièrement biodégradables et sans composé organique volatil sont utilisés à la maison.

La métropole de Strasbourg propose des recettes dans le but de diminuer les micropolluants dans l'eau[72].

Notes et références

Notes

    Références
    1. Pichon et Moret 2016, p. 25.
    2. « Changement climatique et épuisement des ressources », sur cniid.fr.
    3. association négaWatt, Scénario négaWatt 2017 - 2050 Dossier de synthèse, (lire en ligne), p. 21.
    4. « ZW Definition », sur zwia.org, .
    5. « Panorama chaleur 2021 » [PDF], sur cibe.fr (Comité interprofessionnel du bois énergie), , p. 44.
    6. (en) « In Europe, a Backlash Is Growing Over Incinerating Garbage » [« En Europe, l'incinération des ordures suscite des remous »], sur Yale Environment 360, .
    7. « Déchets à Paris : « Une pollution record aux dioxines » », sur Reporterre, .
    8. Économie circulaire sur fne.asso.fr, site de France Nature Environnement.
    9. Le sable, une ressource en voie d'épuisement sur reporterre.net, site de Reporterre; le sable éolien n'est pas adapté aux besoins de la construction.
    10. « Pollution chimique : la planète a franchi la ligne rouge », sur Reporterre,
    11. Déchets plastiques: le recyclage n’est pas la solution, Reporterre.
    12. (en) The missing 99%: why can't we find the vast majority of ocean plastic?, The Guardian.
    13. « Des microplastiques retrouvés dans l’« air pur » des Pyrénées », sur Reporterre,
    14. « Pour réhabiliter le plastique, l’industrie développe le recyclage chimique », sur Reporterre,
    15. (en) « Microplastics May Be Impacting the Climate, Study Finds » [« Selon une étude, les microplastiques pourraient avoir un impact sur le climat »], sur Yale Environment 360, .
      The atmosphere is positively teeming with plastic particles — yet scientists can’t detect them all.
    16. (en) « Microplastics Are Filling the Skies. Will They Affect the Climate? » [« Les microplastiques envahissent le ciel. Auront-ils un impact sur le climat ? »], sur Yale Environment 360, .
    17. (en) « Car tyres are major source of ocean microplastics » [« Les pneus de voiture sont la principale source de microplastiques dans les océans »], sur The Guardian, .
    18. « Les océans sont pollués par le lavage de nos vêtements », sur National Geographic, .
    19. (en) « Nanoplastic pollution found at both of Earth’s poles for first time », sur The Guardian, .
    20. (en) « Bugs Are Evolving to Eat Plastic, Study Finds » [« Selon une étude, les micro-organismes évoluent pour manger du plastique »], sur Yale Environment 360, .
    21. (en) The plastic polluters won 2019 – and we're running out of time to stop them, The Guardian.
    22. « Pollution plastique : 9 grandes entreprises dénoncées par des ONG », sur Reporterre, .
    23. « Plastique : les lobbies très emballés par le recyclage », sur Reporterre, .
    24. (en) « Planned obsolescence: the outrage of our electronic waste mountain (« Obsolescence programmée : le scandale de notre montagne de déchets électroniques ») », sur The guardian, .
    25. Joachim Voisin Marras, « Biocarburants : avancée vers l'impasse » [PDF], sur Canopée forêts vivantes, p. 60.
    26. « DIRECTIVE 2008/98/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL », sur Parlement européen.
    27. Jean-Marc Jancovici (dir.), Le plan de transformation de l'économie française, Éditions Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-5426-2), p. 88.
    28. (en) Hiérarchie du « zéro déchet » en Europe sur zerowasteeurope.eu
    29. Eunomia, Zero Waste Europe et Réseau Vrac, « Packaging Free Shops in European Initial Report: Executive Summary »,
    30. (en) « Zero Waste Cities - What are they? », sur zerowastecities.eu (consulté le )
    31. (en) « Site internet Zero Waste Europe ».
    32. « Door-to-door Collection Reduces Waste in Hernani, Spain: On the Road to Zero Waste Blog », sur www.no-burn.org.
    33. « Sometimes Zero Waste Looks Like a Flash Mob », sur storyofstuff.org.
    34. « “I Want to Breathe Clean Air”—Flashmob against Incineration in Gipuzkoa », sur no-burn.org
    35. « CaseStudy of Argentona », sur zerowastefrance.org.
    36. Site de Zero Waste France.
    37. « Zero Waste France - statuts de l'association », sur PDF Zero Waste France, .
    38. « Le scénario Zero Waste : un livre pour illustrer et convaincre. », sur zerowastefrance.org, .
    39. « Sélection livres : Le scénario Zero Waste », sur consoglobe.com, .
    40. « Territoires zéro déchet, zéro gaspillage », Ministère de la Transition écologique et solidaire,‎ (lire en ligne, consulté le )
    41. « Les lauréats des appels à projets 2014 et 2015 », sur optigede.ademe.fr (consulté le )
    42. « A Roubaix, des pionniers du « zéro déchet » citoyen », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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    44. « Paris et Strasbourg : deux nouveaux groupes locaux Zero Waste », sur zerowastefrance.org, .
    45. Site internet festival Zero Waste.
    46. « Quatre ans pour se débarrasser des barquettes plastiques à la cantine », sur rue89strasbourg.com, .
    47. « Défi Foyers Zéro Déchet », sur zerowastestrasbourg.wordpress.com, (consulté le ).
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    49. « Lait: Une ONG dénonce le retour des bouteilles non recyclables dans les supermarchés », sur 20minutes, .
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    51. « Emballement médiatique autour du PET opaque », sur environnement-magazine.fr, .
    52. « "Le pire est malheureusement possible!" : l’appel de 61 associations et ONG avant le second tour », lejdd.fr, 29 avril 2017.
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    55. « Les 5 meilleurs MOOC de l’année », sur Les Echos Start, (consulté le )
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    62. « Comment San Francisco s'approche du « zéro déchet » », sur lemonde.fr, (consulté le )
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    66. « La Chine interdit l’importation de déchets de plastique », sur rfi.fr, (consulté le )
    67. Pichon et Moret 2016, p. 58-59.
    68. soldes: la planète en liquidation? sur greenpeace.fr
    69. Blog de la famille (presque) zero déchet
    70. Rubrique conférence sur le blog de la famille (presque) zero déchet
    71. Le savon de Marseille sur savon-de-marseille-traditionnel.fr
    72. Guide produits naturels sur strasbourg.eu

    Voir aussi

    Bibliographie
    • Zéro Déchet, 100 astuces pour alléger sa vie de Béa Johnson, aux éditions Les Arènes
    • Jérémie Pichon et Bénédicte Moret (préf. Nicolas Hulot), Famille presque zéro déchet : Ze guide, Vergèze, Thierry Souccar Éditions, , 256 p. (ISBN 978-2-36549-187-7, présentation en ligne).
    • Jérémie Pichon et Bénédicte Moret, Les Zenfants presque zéro déchet : ze mission, Thierry Souccar Éditions , 2016 (ISBN 978-2365492133).
    • Zero Waste France, Le scénario Zero Waste 2.0. On passe à l'action !, éd. Rue de l'échiquier, 2017
    • Monica Da Silva, Zéro Déchet Pas à Pas, Editions Leduc.S, 2017
    • Marie Lefèvre, Herveline Verbeken, J'arrête de surconsommer ! - 21 jours pour sauver la planète et mon compte en banque !, Préface de Cyril Dion, Illustration d'Astrid M, Eyrolles, 2017
    • documents en ligne : le zéro-déchet pour débutants par le blog Consommons Sainement
    • Ma santé, Ma planète, Mon budget : Guide Pratique pour agir au quotidien, de Clémence Pouclet (rédaction), Auxane Maurille-Biron (illustration), Evangéline Barbier (co-conception), 2017 (ISBN 978-2-9564221-1-2)
    • Le zéro déchet - guide pratique pour toute la maison, de Sylvie Droulans, illustrations de Jean Bourguignon, Éditions Racine, 2019 (ISBN 978-2-390250821)
    • Marie Mourad, Florian Cezard et Steve Joncoux, « Le « zéro déchet », tou(te)s dans le même bocal ? Profils, pratiques, et formes d’engagement », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement, vol. 21, no 3,‎ (lire en ligne)

    Filmographie
    • La course au zéro déchet, documentaire de Christopher Beaver (2015)
    • The Clean Bin project, documentaire de Jenny Rustemeyer & Grant Baldwin (2010)
    • Citoyen 2.0, série télévisée de François-Xavier De Ruydts (2021)

    Articles connexes

    Liens externes
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