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Villefranche-sur-Cher

Villefranche-sur-Cher est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Villefranche-sur-Cher
Villefranche-sur-Cher
L'église Sainte-Marie-Madeleine.
Blason de Villefranche-sur-Cher
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois
Maire
Mandat
Bruno Marechal
2020-2026
Code postal 41200
Code commune 41280
Démographie
Gentilé Francvillois
Population
municipale
2 647 hab. (2020 en diminution de 4,27 % par rapport à 2014)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 39″ nord, 1° 46′ 15″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 123 m
Superficie 27,23 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Villefranche-sur-Cher
(ville isolée)
Aire d'attraction Romorantin-Lanthenay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Selles-sur-Cher
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villefranche-sur-Cher
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Villefranche-sur-Cher
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Villefranche-sur-Cher

    Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois et de prés aux récoltes médiocres. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 70 en 1988, à 5 en 2000, puis à 0 en 2010.

    Ses habitants s'appellent des Francvillois.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Villefranche-sur-Cher se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne[1] - [2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 46,8 km de Blois[3], préfecture du département, à 7,8 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 16,2 km de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Romorantin-Lanthenay[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Julien-sur-Cher (1,2 km), La Chapelle-Montmartin (3,4 km), Langon-sur-Cher (4,2 km), Saint-Loup (km), Gièvres (7,6 km), Romorantin-Lanthenay (7,8 km), Mennetou-sur-Cher (7,8 km), Pruniers-en-Sologne (8,2 km) et Villeherviers (8,4 km).

    La ville est située sur le Cher et sur le canal de Berry, en bordure de Sologne à une dizaine de kilomètres au sud de Romorantin-Lanthenay et à vingtaine de kilomètres à l'ouest de Vierzon. Elle est au croisement de l'ancienne route nationale 76 et de la départementale 922.

    Hydrographie

    La commune est drainée par le canal de Berry (4,005 km), le Cher (0,387 km) et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8,16 km de longueur totale[8].

    Le canal de Berry (d'abord « canal du Cher », puis « canal du duc de Berry » avant de prendre en 1830 son nom actuel) avait une longueur de 320 km. Réalisé entre 1808 et 1840, il a été utilisé jusqu'en 1945 puis a été déclassé et aliéné en 1955.

    Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[9].

    Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 4,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 666 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[12]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[13] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[14].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Villefranche-sur-Cher comprend cinq ZNIEFF[15] :

    • la « Prairie de la Demanchère » (1,41 ha)[16] ;
    • la « Prairie humide de la Baleinerie » (2,63 ha)[17] ;
    • la « Prairie de la Demanchère » (1,41 ha)[18] ;
    • les « Prairies de la Vallée du Cher à Villefranche-Sur-Cher. » (32,18 ha)[19] ;
    • les « Prairies de Villefranches-Sur-Cher » (164,52 ha)[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Villefranche-sur-Cher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [21] - [22] - [23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villefranche-sur-Cher, une unité urbaine monocommunale[24] de 2 667 habitants en 2017, constituant une ville isolée[25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27] - [28].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[8].

    Planification

    En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[29]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois a été prescrit le [30].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefranche-sur-Cher en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,8 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,6 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Villefranche-sur-Cher en 2016.
    Villefranche-sur-Cher[31] Loir-et-Cher[32] France entière[33]
    Résidences principales (en %) 87,4 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,8 18 9,6
    Logements vacants (en %) 8,8 7,5 8,1

    Voies

    124 odonymes recensés à Villefranche-sur-Cher
    au
    Allée Ave. Bld Carr. Chemin Cité Clos Imp. Pass. Place Pont Rampe Route Rue Ruelle Square Tertre Autres Total
    0 6[N 1] 0 0 6[N 2] 0 1[N 3] 6[N 4] 0 2[N 5] 0 0 3[N 6] 54[N 7] 1[N 8] 0 0 45[N 9] 124
    Notes « N »
    1. Avenue Aristide Briand, Avenue de la Commanderie, Avenue de la Gare, Avenue de Verdun, Avenue du Val du Cher et Avenue Joliot Curie.
    2. Chemin de la Bezardière, Chemin privé de la Grange au Rouge, Chemin de Saint Marc, Chemin des 6 Septérées, Chemin des Chaudards et Chemin du Bouchi.
    3. Clos du Fossé.
    4. Impasse des Fleurières, Impasse des Folies, Impasse des Noues, Impasse du Bois Breton, Impasse du Harlet et Impasse Joliot Curie.
    5. Place de l'Hôtel de Ville et Place de la Gare.
    6. Route de Romorantin, Route de Tours et Route de Vierzon.
    7. Dont Rue du 8-Mai.
    8. Ruelle à Chabrolle.
    9. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, parcs, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Villefranche-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[34] - [35].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Villefranche-sur-Cher.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[38].

    Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[39]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[40].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].

    Histoire

    En 1833, les deux villages de Villefranche et de L'Hospital-La Commanderie fusionnent.

    Villefranche a été un port important sur le canal du Berry jusqu'au milieu du XXe siècle.

    Les Hospitaliers

    La première mention du nom de la ville date de 1172 sur une charte d'Hervé Premier, seigneur de Vierzon relative aux Hospitaliers de Villefranche à qui il cède une terre qui s'étend de la route de Romorantin à Langon et à Port-Martin[42]. La commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem se développa mais en 1256, le comte de Blois, seigneur de Romorantin leur contesta le droit de haute-justice sur le bourg de Villefranche et eu gain de cause[43]. À la suite de la dévolution des biens de l'ordre du Temple, la commanderie de Villefranche absorba les anciennes commanderies templières de L'Épinat, Valençay et Vierzon[44].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Villefranche-sur-Cher est membre de la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [45].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[46] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[47].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Villefranche-sur-Cher, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[48]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 23. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[49].

    Liste des maires successifs depuis la Libération[50]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Émile Leroy
    1947 1959 Jean Caumont
    1959 1965 Raymond Banchereau
    1965 Yves Boutet Médecin
    1979 Pierre-Jean Morlé Médecin
    1979 Josette Boursier
    Bernard Raimond
    Joël Auger
    avril 2014 mai 2020 Jean-Claude Oton[51] Retraité salarié du secteur privé
    mai 2020 En cours Bruno Marechal[51] - [52] Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].

    En 2020, la commune comptait 2 647 habitants[Note 5], en diminution de 4,27 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4214554505926251 4341 2441 3631 287
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3401 3841 4611 6401 5751 6591 7581 7351 756
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7071 7511 6681 6671 5701 5661 5831 4431 473
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5271 5401 7432 0552 2982 4092 5872 6142 746
    2017 2020 - - - - - - -
    2 6672 647-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 304 hommes pour 1 358 femmes, soit un taux de 51,01 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    1,5
    8,0
    75-89 ans
    9,0
    21,9
    60-74 ans
    23,2
    23,3
    45-59 ans
    20,5
    15,2
    30-44 ans
    16,8
    15,2
    15-29 ans
    13,4
    15,4
    0-14 ans
    15,5
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villefranche-sur-Cher selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[59] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[60]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 181 100,0 (100) 128 46 5 2 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 5 2,8 (11,8) 3 2 0 0 0
    Industrie 17 9,4 (6,5) 12 2 2 1 0
    Construction 34 18,8 (10,3) 15 19 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 105 58,0 (57,9) 85 20 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 57 31,5 (17,5) 47 10 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 20 11,0 (13,5) 13 3 3 1 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (105 entreprises sur 181). Sur les 181 entreprises implantées à Villefranche-sur-Cher en 2016, 128 ne font appel à aucun salarié, 46 comptent 1 à 9 salariés, 5 emploient entre 10 et 19 personnes et 2 emploient entre 20 et 49 personnes.

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[61]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[62]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 13 en 1988 à 5 en 2000 puis à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 12 ha en 1988 à 7 ha en 2010[61]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villefranche-sur-Cher, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Villefranche-sur-Cher (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[61]
    Nombre d'exploitations (u) 13 5 1
    Travail (UTA) 7 3 0
    Surface agricole utilisée (ha) 153 32 7
    Cultures[63]
    Terres labourables (ha) 81 s s
    Céréales (ha) 37 s s
    dont blé tendre (ha) s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 12 s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 0
    Élevage[61]
    Cheptel (UGBTA[Note 6]) 49 9 0

    Produits labellisés

    La commune de Villefranche-sur-Cher est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] d'un produit[64] : un fromage (le Selles-sur-cher[65]).

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[66], les volailles de l’Orléanais[67] et les volailles du Berry[68] - [64].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Croix de carrefour, inscrite au titre des monuments historiques ;
    • Maison du XIIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques ;
    • Vestiges d'une commanderie hospitalière[69] ;
    • Église Sainte-Marie Madeleine, datant du XIIe siècle et classée monument historique ;
    • Maison des Templiers, datant également du XIIe siècle mais les Templiers n'ont jamais habités Villefranche[69] ;
    • Château de la Prévostière, propriété privée.

    Héraldique

    Les armoiries de Villefranche-sur-Cher se blasonnent ainsi :

    De gueules à la clef d'argent posée en barre, l'anneau en losange pommeté, le panneton rempli de sable; à la plaine aussi d'argent, au franc-canton du même chargé d'un écusson du champ surchargé d'une croix pattée d'argent.

    Création Cl. Chevy (1987).

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    7. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

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    • Le Petit Solognot, hiver 2007, no 39, p. 6-40

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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