Vianne
Vianne (Viana en gascon) est une commune de Gascogne, en France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Vianne | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Nérac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Albret Communauté | ||||
Maire Mandat |
Laurence Benlloch 2020-2026 |
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Code postal | 47230 | ||||
Code commune | 47318 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Viannais | ||||
Population municipale |
988 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 101 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 52″ nord, 0° 19′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 134 m |
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Superficie | 9,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Nérac (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nérac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lavardac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.vianne.fr | ||||
Géographie
Localisation
Commune située sur la Baïse et sur le canal latéral à la Garonne.
Les coteaux sont propices à la culture de la vigne qui fait partie de l'AOC buzet.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Thouars-sur-Garonne, Buzet-sur-Baïse, Feugarolles, Lavardac et Montgaillard-en-Albret.
Quartiers
- La Prade
- Marcons
Calezun
On ne sait pas grand chose de ce hameau, sur lequel passait la Ténarèze ou une de ses branches. Il est cependant ancien puisqu'on y trouve une église du XIe siècle et les vestiges d'un prieuré. On sait que ce fut aussi une paroisse[2].
Sainte-Marthe
Sainte-Marthe, sur la rive droite, est également une ancienne paroisse.
Voies de communication et transports
Les principaux accès sont :
- par autoroute : A 62 (sortie 6) Ã Aiguillon (16 km)
- par Lavardac ou Buzet-sur-Baïse : D 642 ou D 642e
- par Lavardac ou Port-Sainte-Marie : D 930
- par Xaintrailles : D 141[3]
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bruch », sur la commune de Bruch, mise en service en 1971[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 758,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 20 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,4 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Vianne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nérac, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[20] et 11 621 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nérac dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23] - [24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,9 %), cultures permanentes (24,9 %), forêts (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (7,4 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vianne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Canal latéral à la Garonne et la Baïse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1999, 2003, 2009 et 2021[28] - [26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[29]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[31]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7] - [32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Histoire
Fondation de la bastide
Au départ, il n'existait qu'un hameau, vraisemblablement construit autour des ruines d'une villa romaine (villa longa). La voie romaine dite Ténarèze ou du moins une de ses ramifications passait en effet sur le territoire de la commune actuelle. Par la suite, un prieuré fut construit par un ordre militaire (Templiers ou Hospitaliers) dont il ne subsiste que des traces et l'église fortifiée.
La bastide de Vianne fut fondée le par un acte de paréage entre Jourdain de l'Isle et le sénéchal de Guyenne Jean Ier de Grailly, représentant du duc d'Aquitaine Édouard Ier d'Angleterre[33], dans la résidence de la vicomté de Lomagne, alors que Philippe III régnait sur la France. L'acte précisait que le château de Trenqueléon sis aujourd'hui à Feugarolles et ses dépendances, la paroisse de Calézun feraient partie, à perpétuité, de la juridiction de la bastide de Vianne. En effet, les Français avaient érigé en 1260 la Bastide de Lavardac en amont sur la Baïse, et les Aquitains cherchaient à fortifier leur territoire. Le nom de la cité fut choisi par Jourdain de l’Isle en l’honneur de sa tante Vianne de Gontaut-Biron qui lui avait légué quelques années plus tôt ses droits sur la seigneurie de Mongaillard dont dépendait la future bastide. La bastide fut érigée en lieu et place du village de Vilalonga (Villelongue) dont il subsiste l’église Notre-Dame, entre la Baïse et les contreforts de Montgaillard. La charte de coutumes est signée par Édouard Ier d'Angleterre à Bordeaux le [34].
Les premières fortifications de la ville neuve (villa nova ou bastide) sont construites au début du XIVe siècle, juste avant le début de la guerre de Cent Ans (1337). Elles se constituent d’une muraille d’enceinte de 1,250 km, de quatre tours carrées (non couvertes à l’époque) et de tours rondes (il en reste deux aujourd’hui). Commencée en 1284 et terminée en 1287, Vianne est l'une des bastides les plus intéressantes en raison de son plan officiel, de ses portes et de ses murs bien conservés. Les terrains à bâtir ont eu à l'origine la même taille, soit environ 11,70 mètres de front sur 23,40 mètres sur les côtés (24 razes par 48, le « raze » est une unité de mesure médiévale équivalent à 0,50 m[35]). Sur une zone d'environ 10 hectares protégée par les remparts, une partie seulement de la terre a été attribuée aux premiers habitants. Les jardins ont de tout temps pris beaucoup d'espace. La structure générale comprenait deux axes routiers : l'un, de près de 350 mètres de long du nord au sud, est parallèle à la Baïse, l'autre, d'environ 250 mètres, est perpendiculaire au premier. D'autres rues de différentes largeurs sont parallèles à chacun de ces axes, mais aucune d'entre elles ne conduit à une porte du village. On peut encore voir les quatre entrées d'un même point de la place. Les rues principales ont 7,68 m de large. Les rues étroites sont deux fois moins larges.
Jourdain de l'Isle fut un administrateur tout à la fois avisé - il fait bâtir en 1287 le premier moulin sur la Baïse - et cruel qui dévasta l'église en 1323 pour une querelle avec des moines et qui fut exécuté sur ordre du roi Philippe VI sur le gibet de Montfaucon en 1333.
Guerre de Cent Ans
L’histoire de la cité fut émaillée de plusieurs escarmouches et batailles franco-aquitaines (combats de 1342). Le premier siège de Vianne eut lieu avant même la guerre de Cent Ans en 1295. Vianne est défendue par Lupiac de Moncassin, sire de Moncassin qui y fut tué. Son corps adossé à la porte Sud fit croire aux Aquitains qu'il était vivant et ils levèrent le siège[36]. Par la suite, Vianne passe aux mains des Français en 1337, reprise par les Aquitains en 1340, puis de nouveau aux Français en 1342 et ainsi de suite jusqu'en 1442 où elle devint définitivement française.
Guerres de religion
Pendant les guerres de religion a lieu la bataille des Arrougets[37] : le , un combat opposa Blaise de Montluc surnommé le « boucher des Catholiques » au capitaine Doazan, qui, à la tête d’une armée de Huguenots forte de près de 500 hommes, venait de Nérac pour arrêter les catholiques. La bataille fut terrible, puisque le juge de Vianne dut faire enterrer plus de 300 corps, et vit la victoire des catholiques.
Vie de la bastide
Sous Henri IV, la payssière (passage aménagé pour les bateaux) de Vianne fut remplacée par une écluse manœuvrée à la main par les mariniers[38]. L'écluse aurait été reconstruite aux dimensions actuelles, (31,40 m × 5,20 m) en 1844, ce qui permet à Vianne d'accueillir les gros bateaux de 150 tonnes circulant sur le canal latéral[39].
En 1613, le mur face au moulin est détruit jusqu'au fondement sur une certaine longueur : il est refait solidement. En 1619, un pilier buteur est construit (il existe encore) pour soutenir les murs qui s'affaissent à la suite du ravinement par les eaux.
Sous Louis XIV, en 1651, Vianne fut cédée au duc de Bouillon, Frédéric-Maurice de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, prince étranger, ce qui lui permettra d'être une des très rares bastides à n'avoir pas eu ses fortifications détruites[40].
En 1750, la tour d'angle, côté nord ainsi que les murs menacent ruine à cause des ruisseaux qui les minent. La municipalité fait refaire les digues en pierre au lieu de bois. En 1752, le mur de ville est écroulé près de la tour de la fontaine. En 1760, la porte de la tour du moulin tombe en ruine. La tour de la fontaine est en partie écroulée. La tour de la guérite est à nouveau endommagée par les eaux. En 1765, le mur côté rivière est déchaussé et en partie écroulé[41]. Les murs étaient reconstruits pour se protéger des voleurs, particulièrement des voleurs de chanvre qui était mis à sécher contre les murs.
À la Révolution, la commune de Vianne regroupe les paroisses de Notre-Dame de Vianne et de Sainte-Marthe (sur la rive droite de la Baïse)[42].
A l'an VII, des travaux à la porte du moulin sont demandés. En 1822, la tour du moulin est aménagée pour en faire une prison. Entre 1839 et 1853, se construit un pont-canal, au-dessus de la Baïse en pierre de taille du Quercy.
Le Bulletin des lois annonce en 1840 la construction d'un pont suspendu sur la Baïse[43], à la place du bac.
Vianne est dotée de l'électricité le , « grâce à la générosité de M. Valmon Latouche, maire de Vianne »[44].
En 1904 se crée une société hippique dont le siège se situe dans la tour du Moulin. Elle aménage un premier hippodrome aux Marcons puis un deuxième moderne au Balias, possédant des tribunes couvertes, une piste de 1 300 mètres dont une ligne droite de 450 mètres. La Seconde Guerre mondiale mettra fin à cette activité qui sous l'impulsion de Marcel Prévost fit venir à Vianne de très nombreuses personnalités telles le président de la République Armand Fallières, Francis Jammes, Joseph de Pesquidoux, Pierre Benoit…
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, sur une population de 750 personnes, Vianne compte 127 hommes mobilisés. En reviennent 96 ; il y a donc 31 morts. On y trouve quinze cultivateurs, quatre carriers, trois maçons, deux ouvriers du moulin, deux boulangers, un menuisier, un cantonnier, un manouvrier, un batelier et un bouchonnier. S'ajoute à cette liste un militaire de carrière. Cette proportion est supérieure à celle de la plupart des communes françaises[45].
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, une famille de réfugiés juifs autrichiens fut arrêtée et déportée le 26 août 1942. Le 11 septembre, la famille sera gazée à Auschwitz[46]. En juillet 1944, des soldats de la Panzergrenadier-Division Großdeutschland cernent le village, rassemblent la population sur la place et exige du Maire qu'il donne les noms de juifs, de résistants et de communistes. Ils repartent bredouille, l'édile n'ayant rien dit.
Économie
La minoterie
Le moulin sur la Baïse a été construit en 1287 par Jourdain de l'Isle et possédait trois paires de meules à farine. En 1850, il a été surélevé de trois étages. Il possédait alors six paires de meules entraînées par la vapeur. La farine produite était chargée sur des bateaux en partance pour Bordeaux et était exportée. De nos jours, le moulin produit de l'électricité[47].
Pierre de Vianne
Depuis toujours, l’histoire de la ville s’est écrite avec celle de l'exploitation de carrières de pierre[48], c'est en effet cette pierre qui a servi pour bâtir les fortifications. Plus tard, elle a été utilisée pour construire le pont-canal d'Agen sur la Garonne, ce qui prouve assez sa réputation de pierre dure. Les carrières se situaient tant sur la rive droite que sur la rive gauche de la Baïse[49].
- sur la rive droite : les Arougets ou Arrougets qui ont fourni les plus belles pierres
- sur la rive gauche : Roquefon, Le Maréchal et La Roche.
À noter, en 1944, les prisonniers allemands furent employés aux carrières après la Libération[50].
Agriculture
Depuis l'origine, la polyculture y est pratiquée, avec plus récemment l'exploitation du vignoble qui fait partie de l'appellation buzet.
Industries diverses
Une des particularités de ce village est celle d'avoir connu une ère industrielle : minoterie des frères Latouche, fabrique de bouchons de liège Mallet et surtout verrerie, créée en 1920[51], spécialisée dans ses dernières années dans la soufflerie d’art. Au plus fort de son activité près de 900 ouvriers y travaillèrent. L'implantation de cette verrerie, fondée par Henri Latouche et Jean Laubenheimer, brasseur à Nérac, avec des capitaux tchécoslovaques[52], fut accompagnée d'une immigration tchécoslovaque. La colonie tchécoslovaque atteignit son point culminant à la fin des années 1940 (présence d'une école tchécoslovaque et dès les années 1930 d'une association, Krajan[53]), avant que nombre de ses membres, engagés au Parti communiste français ne rentrent en Tchécoslovaquie. Au fil des années, la Verrerie a fermé et rouvert ses portes de multiples fois. Au mois de mai 2009, les fours se sont rallumés et la Verrerie est de nouveau accessible au public. Actuellement, Vianne se tourne vers le tourisme : restaurants, marchés nocturnes, création d'une halte fluviale sur la Baïse, artisanat...
La verrerie a été reprise, mais les fours sont à l'arrêt depuis plusieurs années.
Héraldique
Blason | Écartelé, au I et au IV contre-écartelé d'or et de gueules, au II de gueules à trois léopards d’or, armés et lampassés d’azur, au III aussi de gueules à la croix de Toulouse (cléchée, vidée et pommetée d'or)[54]. |
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Détails | Vianne, étant une bastide, ne possédait pas de blason. Celui décrit ci-dessous a été créé à l'occasion des fêtes du septcentenaire de la création de la bastide. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
La mairie actuelle est l'ancienne maison de Monsieur Jean Élie, maire de 1910 à 1922. Après des décennies de municipalité de gauche (sous la direction d'une maire communiste), Vianne a basculé en 1989, lors d'élections qui ont porté au conseil municipal l'intégralité d'une nouvelle liste conduite par Pierre Taulet. Cependant, en 2008, celui-ci n'a pas été réélu conseiller municipal. C'est une de ses colistières, Nicole Perrier, qui a pris sa suite. Madame Perrier n'était pas candidate en 2014. C'est la liste conduite par Serge Céréa, un de ses anciens colistiers, qui a remporté le scrutin[57].
Fêtes et marchés
- Fêtes de Vianne : dernier dimanche de juillet
- Marche Gourmande : dimanche du même weekend que les journées du patrimoine
- Marchés de Producteurs de Pays : tous les vendredis en juillet et août, de 19 h à 23 h.
- Championnat du monde de la garbure : en mai (depuis 2005)
- Fête de la musique, feu de St Jean : weekend autour du
Lieux de culture
La commune possède une bibliothèque municipale et une salle de spectacle la salle Jourdain-de-L'Isle.
Loisirs
Comme la Baïse est navigable, Vianne dispose d'une halte fluviale pour les bateaux de plaisance.
Ordres religieux
- On ne sait qui a construit l'église de Vianne, mais on sait que les Templiers étaient co-seigneurs du château de Montgaillard et propriétaires d'un domaine appelé "La Grange". Par la suite, en 1310 le prieuré appartient aux moines bénédictins de Cluny. En 1395, le prieuré est échangé contre un autre de Carpentras appartenant aux religieux de La Sauve. Cet ordre l'a gardé jusqu'à son abandon au moment de la Révolution.
- À Calezun, le prieuré est fondé par la Grande Sauve au XIe siècle.
- À Sainte-Marthe, on note au début du XIIIe siècle la présence des Prémontrés de Saint-Norbert[33].
Festival
- Vianne's Follies, festival de théâtre qui se tient fin juillet.
- Georjacléo, festival annuel consacré notamment aux répertoires de Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré qui a lieu tous les troisièmes week-ends d'octobre[58].
Jumelages
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[61].
En 2020, la commune comptait 988 habitants[Note 8], en diminution de 4,54 % par rapport à 2014 (Lot-et-Garonne : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Caractéristiques de la population
- Densité en 2019 : 101,3
- Variation de la population : taux annuel moyen entre 2013 et 2019, en % : -0,7
- Nombre de logements en 2019 : 592 dont 83,3% étaient des résidences principales.
- Médiane du revenu disponible par unité de consommation en 2019, en euros : 20 130 euros
- Emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail en 2019 : 122
- Taux de chômage des 15 à 64 ans en 2019 : 13,2%[64]
Lieux et monuments
- Bastide et enceinte de Vianne, avec ses quatre portes fortifiées et la quasi-totalité des murs d'enceinte.
- Église fortifiée Saint-Christophe (autrefois Notre-Dame), antérieure à la bastide, XIIe siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1889[65].
- Tombes à logette du XIIe siècle (dites aussi tombeaux à charniers ou sarcophages à oubliette) dans le cimetière qui jouxte l'église[66]
- Monument aux morts de la Première Guerre mondiale réalisée en 1920 par le sculpteur Daniel Bacqué[67].
- Pont-canal sur la Baïse.
- Ruines du moulin à eau sur la Baïse[68].
- Château de la Roche (ancienne propriété de l'académicien Marcel Prévost) dont les parties les plus anciennes datent de la fin du XVe siècle[69].
- Château de Naudet (en partie du XVIe siècle)[70].
- Grange monastique de Prémontrés. Grange monastique dépendant du prieuré de prémontrés Sainte-Marthe. En 1604, dans le répertoire de Lacapère, Lagrange est mentionnée comme annexe de Sainte-Marthe. En 1790, l'église Sainte-Marthe étant en ruine, la paroisse est transférée dans la chapelle de Lagrange. Le logis daterait du XVIe siècle, mais il a été en partie reconstruit au XXe siècle. Chapelle détruite récemment[71].
- Église Saint-Jean et prieuré de Calezun. Abside du XIe siècle, clocher du XIVe siècle ou XVe siècle[72].
Vianne dans les arts
- Maman pourquoi est une BD de Jacques Lemieux pour le texte et Yann Couvin pour les illustrations qui raconte l'histoire d'une famille juive pendant la Seconde Guerre mondiale et son passage à Vianne[73].
Personnalités liées à la commune
- Frédéric-Maurice de la Tour d'Auvergne (1605-1652). Il n'a pas autorisé le démantèlement des fortifications.
- Marcel Prévost (1862-1941), de l'Académie française, né à Paris, vécut une grande partie de sa vie et mourut à Vianne, où il est inhumé.
- Daniel-Joseph Bacqué ( à Vianne - à Paris), sculpteur, élève de Léopold Bernstamm et d'Augustin Fumadelles, il est influencé par Antoine Bourdelle[74], créateur du monument aux morts de Vianne en 1920 : La France victorieuse se recueille dans le souvenir de ses morts[75].
- Francis Cabrel (né le ) s'est marié à Vianne avec Mariette Darjo à qui est dédiée la chanson Petite Marie le .
- Sandie Jancovek, styliste à Paris.
- Jacques Le Goff (né en 1924), historien, a écrit et mis en scène deux spectacles historiques, lors des fêtes du sept centenaire en 1984 et 1985.
- Roger Louret (né en 1950), acteur et metteur en scène.
- Dale Chihuly, verrier, crée et expose à Vianne en 1997[76]
- Fiona Monbet, (née le ), violoniste de jazz, s'est produite à Vianne le . Elle est la petite fille d'un viticulteur viannais[77].
- Erick Lantin, né en 1963, artiste illusionniste de renommée internationale, en duo avec Valérie Beaulieu. Leur spécificité : faire apparaître et disparaître des animaux sauvages tels que tigre, panthère[78].
Voir aussi
Bibliographie
- Jules de Bourousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne, p. 4-11, Revue de l'Agenais, 1880, tome 7 (lire en ligne)
- Georges Tholin, Les bastides du Lot-et-Garonne, p. 185, dans Congrès archéologique de France. 41e session. Séances générales tenues à Agen et à Toulouse. 1874, Société française d'archéologie, Paris, 1875 (lire en ligne)
- Philippe Lauzun, Excursion de la société archéologique du Tarn-et-Garonne au pays d'Albret et dans le Condomois, p. 455-456, Revue de l'Agenais, année 1896, tome 23 (lire en ligne)
- Pierre Lavedan, Vianne, p. 38-41, dans Congrès archéologique de France. 127e session. Agenais. 1969, Société française d'archéologie, Paris, 1969
- Charles Higounet, Les origines de la fondation de la bastide de Vianne (1284), p. 5-24, Revue de l'Agenais, année 1984
- Alain Beschi, 024 Vianne, enceinte et tours, p. 48-49, revue Le Festin, hors-série Le Lot-et-Garonne en 101 sites et monuments, année 2014 (ISBN 978-2-36062-103-3)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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