Bruch (Lot-et-Garonne)
Bruch [bÊyÊ] est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de Lot-et-Garonne (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine).
Bruch | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | NĂ©rac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Albret Communauté | ||||
Maire Mandat |
Alain Lorenzelli 2020-2026 |
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Code postal | 47130 | ||||
Code commune | 47041 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bruchois | ||||
Population municipale |
729 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 12âČ 22âł nord, 0° 24âČ 45âł est | ||||
Altitude | Min. 35 m Max. 159 m |
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Superficie | 15,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lavardac | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.bruch.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Commune de l'aire urbaine d'Agen, membre de la communauté de communes du Val d'Albret, située sur l'Auvignon et son affluent le Gaule.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Espiens, Feugarolles, Montesquieu et Saint-Laurent.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1971 Ă 2001 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[8]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 2,3 | 4,1 | 6 | 10,1 | 13 | 15 | 14,9 | 11,8 | 9,1 | 5 | 2,7 | 8 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,9 | 9,7 | 11,6 | 16 | 19 | 21,6 | 21,4 | 18,2 | 14,5 | 9,1 | 6,3 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 11,5 | 15,2 | 17,1 | 21,9 | 25 | 28,1 | 28 | 24,6 | 19,8 | 13,2 | 9,8 | 18,7 |
Record de froid (°C) date du record |
â16,8 16.01.1985 |
â10,2 10.02.1986 |
â6,5 10.03.1976 |
â5 04.04.1996 |
â0,4 06.05.1975 |
2,7 05.06.1976 |
6,3 02.07.1975 |
4,4 30.08.1986 |
0,4 27.09.1972 |
â4,5 31.10.1997 |
â8,5 22.11.1998 |
â12 17.12.01 |
â16,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 03.01.1998 |
22,5 15.02.1998 |
27,1 25.03.1981 |
29,5 29.04.1994 |
36 30.05.01 |
36,5 25.06.1976 |
39,4 08.07.1982 |
38 10.08.1998 |
35,5 06.09.1988 |
31,8 02.10.1985 |
24 01.11.1999 |
20,4 12.12.1978 |
39,4 1982 |
Précipitations (mm) | 59,4 | 53,6 | 53,1 | 73,3 | 72 | 66,6 | 50,7 | 59,5 | 60,5 | 69 | 75,6 | 64,8 | 758,1 |
Urbanisme
Typologie
Bruch est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [9] - [10] - [11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12] - [13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (86,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (39,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,5 %), forĂȘts (10,9 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 6] (2,6 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,6 %), cultures permanentes (1,5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bruch est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[15]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[16].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue Ă dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le Canal latĂ©ral Ă la Garonne, l'Auvignon et la Gaule. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2003, 2009, 2013, 2018 et 2020[17] - [15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[19]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (91,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
Plusieurs hypothĂšses ont Ă©tĂ© Ă©mises sur lâĂ©tymologie du nom « Bruch ». Certains le rapprochent du mot gaulois « brucos » qui signifie "bruyĂšre" (c'est l'interprĂ©tation de J. Astor[21]) ; dâautres parlent dâun mot vieux français et dialectal dĂ©signant un endroit marĂ©cageux[22] ; de façon moins pertinente, dâautres encore font le lien avec le mot allemand BrĂŒcke, "pont", qui est exclu ici. Si le village porte le nom d'un fondateur (voir ci-dessous), ces explications perdent beaucoup de leur valeur.
Histoire
Les rares documents que nous possĂ©dons sont le fruit de recherches de quelques historiens passionnĂ©s et notamment dâun ancien instituteur de la commune, M. Depoutot (homme de lettres et poĂšte qui a Ă©crit un ouvrage sur le village en mĂȘlant faits historiques et traditions orales).
Les origines
Les origines du villages sont floues. La tradition orale raconte quâĂ une Ă©poque si lointaine quâon en a oubliĂ© la date, un certain sieur Bruch aurait fondĂ© le village et lui aurait laissĂ© son nom.
LâAntiquitĂ© et le Moyen Ăge
Pendant lâAntiquitĂ© romaine, lâactuelle commune de Bruch se situait dans le territoire du peuple gaulois des Nitiobroges, qui fut soumis par les Romains vers 50 av. J.-C. La voie romaine dâAquitaine (via Aquitania), un des grands itinĂ©raires romains, passait en contrebas du village. On peut donc supposer que lâimplantation humaine dans la campagne bruchoise est assez ancienne. Les traces archĂ©ologiques les plus anciennes ayant Ă©tĂ© retrouvĂ©es sur la commune datent de la pĂ©riode mĂ©rovingienne (entre le Ve et le VIIe siĂšcle). Des fouilles archĂ©ologiques effectuĂ©es dans les annĂ©es 1960 ont mis au jour une nĂ©cropole mĂ©rovingienne aux abords de la commune (depuis l'Ă©tĂ© 2011, des fouilles sont organisĂ©es sur la RD 119 au lieu-dit Saint-Martin). On peut donc assurer que les premiĂšres habitations bruchoises remontent au moins aux environs du VIe siĂšcle.
Le Moyen Ăge
Les premiĂšres fortifications bruchoises : la motte castrale. On suppose quâavant la construction des fortifications du village au XIIe siĂšcle, dont on voit encore aujourdâhui les vestiges, le bourg avait la forme dâune motte castrale. Apparue au Xe siĂšcle, il sâagit dâune structure composĂ©e dâune butte de terre au sommet de laquelle est construite une tour en bois et en terre. La terre provient gĂ©nĂ©ralement du fossĂ© qui a Ă©tĂ© creusĂ© autour de la butte pour isoler et Ă©lever la motte. Dans le cas de Bruch, on suppose quâil sâagissait dâune motte fossoyĂ©e avec tour maĂźtresse indĂ©pendante de lâenceinte collective, corps de logis et murailles.
Le castrum de Brughs
La premiĂšre trace Ă©crite faisant mention de Brughs est un acte de reconnaissance dâhommage fĂ©odal dâArnaud Garsie du Fossat Ă Raymond comte de Toulouse en 1249, pour le castrum de Bruch. Le bourg est dirigĂ© par une famille seigneuriale dominante, les du Fossat, de qui dĂ©pendent plusieurs familles de chevaliers et de paysans. On suppose quâaux alentours du premier tiers du XIIIe siĂšcle, la motte castrale devenant insuffisante (dĂ©fense inefficace, insalubritĂ©, volontĂ© dâun bĂątiment plus prestigieux ?) les seigneurs bruchois ont optĂ© pour la construction dâun castrum.
DĂšs le XIIIe siĂšcle, Bruch est donc dĂ©crit comme un castrum : câest une agglomĂ©ration fortifiĂ©e qui sert de refuge en cas dâattaque. Les remparts sĂ©parent le monde rural des paysans, des bourgeois. La dĂ©fense est renforcĂ©e par de profonds fossĂ©s alimentĂ©s par lâAuvignon.
De plan orthogonal (ou Ă damier) : les rues Ă©troites se croisent Ă angle droit en formant des petits Ăźlots dâhabitations. Le centre du castrum est occupĂ© par la place et la halle, câest un lieu de rencontre et dâĂ©changes marchands. Les mĂ©tiers sont rassemblĂ©s par rues (quartier des tisserands, des bouchers...). Le rez-de-chaussĂ©e est gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ© aux boutiques, et le haut aux habitations. On aperçoit encore dans le bourg des maisons caractĂ©ristiques du Moyen Ăge : Ă encorbellement (le premier Ă©tage dĂ©passe sur la rue, pour gagner de la place) et Ă pans de bois en torchis. Elles datent principalement du XVe et XVIe siĂšcles.
Bruch : possession anglaise
Les documents officiels du Moyen Ăge qui nous sont parvenus relatent un Ă©vĂ©nement primordial dans lâhistoire du castrum. Le 16 novembre 1286, Raymond Bernard du Fossat, prieur du Mas dâAgenais, agissant pour son neuve Gautier du Fossat, fait hommage du castrum de Bruch au roi dâAngleterre : duc de Guyenne et comte dâAgenais.
Bertrand de Lamothe
Aux alentours de 1300, le bourg passe sous la domination de la famille des seigneurs de Lamothe. Vers 1400, Bertrand de Lamothe, seigneur de Bruch, est attaquĂ© et fait prisonnier par Jean de Ferreol, son cousin et seigneur de Tonneins. Lâhistoire raconte que Bertrand fut enfermĂ© durant sept annĂ©es dans une des basses-fosses du chĂąteau, avec lâinterdiction de changer de vĂȘtements ou de couper ses cheveux. Il fut dĂ©livrĂ© par Pons VI de Castillon, Ă qui, par acte de reconnaissance, il lĂ©gua son chĂąteau. Bruch reste une possession anglaise jusquâen 1453, date Ă laquelle les Anglais sont chassĂ©s de France Ă la suite de la « guerre de Cent Ans » (1337 â 1453).
Les Temps Modernes
Au XVIe siĂšcle, toute la rĂ©gion est agitĂ©e par de violents affrontements entre catholiques et protestants. Les consuls agenais ont fait appel au roi de France, qui leur a envoyĂ© Blaise de Montluc. Câest un puissant seigneur, Ă la fois homme de lettres et homme de guerre, qui a pour mission la rĂ©pression contre les protestants. Ses troupes Ă©tablissent provisoirement un campement dans le bourg de Bruch. De nombreux affrontements ont lieu en contrebas du village entre catholiques et protestants pendant les guerres de Religion. Ă partir de 1589, Bruch passe sous lâautoritĂ© des rois de Navarre, puis des rois de France lorsque Henri IV monte sur le trĂŽne. Lâhistoire du village est alors commune Ă lâhistoire de France.
La RĂ©volution
Notons que pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, Bruch devient chef-lieu dâun des 73 cantons de Lot-et-Garonne (regroupant 14 paroisses : Montesquieu, Bruch, Restaux, Niolles, Saint-Laurent, Saint-Matin, Limon, Brazalem, Saint-LĂ©ger, Feugarolles, Thouars, Menaux, TrenquellĂ©on).
Les XIXe et XXe siĂšcles
Au milieu du XIXe siĂšcle, « la ville de Bruch » compte plus de 1400 habitants et regroupe de nombreux corps de mĂ©tiers tels « 1 marchand de tissus au dĂ©tail, 2 cafetiers, 1 marchand de cochons, 1 aubergiste, 5 boulangers, 3 Ă©piciers, 3 cordonniers, 2 cabaretiers, 3 charpentiers, 1 forgeron » mais aussi « 1 regrattier, 1 gargotier et 1 patacher ». Dans les annĂ©es 1900, le bourg Ă©tait rĂ©putĂ© pour ses nombreuses foires, environ 8 par an, notamment pour les foires aux bĂ©tails qui se tenaient au Foirail et les foires aux porcs qui se dĂ©roulaient sur lâactuelle place de la Mairie. Les jours de foires, les matinĂ©es Ă©taient destinĂ©es au commerce, et lâaprĂšs-midi de grands bals se tenaient sur la place : câĂ©tait lâoccasion de danser, de discuter, de faire des rencontres⊠et de manger les fameux « tortillons ».
Aujourd'hui, l'association "La Compagnie des Tours" tente de redonner ses lettres de noblesse à la période moyenùgeuse en proposant le week-end de la PentecÎte des animations lors des maintenant fameuses "Médiévales de Bruch".
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[24]. En 2020, la commune comptait 729 habitants[Note 8], en diminution de 5,45 % par rapport Ă 2014 (Lot-et-Garonne : â0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Amand de Bruch, Ăglise[27], inscrite au monuments historiques en 2005.
- Tours Nord et Sud de l'Enceinte de Bruch, inscrite au titre des monuments historiques en 1906.
- Café-restaurant de la Paix, peintures murales du café de la Paix, inscrites au titre des monuments historiques en 1998.
- Fontaine Saint-Amand.
- Halle.
Pour approfondir
Bibliographie
- Jules de Bourousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne, p. 100-105, Revue de l'Agenais, 1880, tome 7 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Jacques Astor : Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France (Ăditions du Beffroi, 2002).
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Jacques Gardelles, Aquitaine gothique, p. 179 - Picard, Paris, 1992 (ISBN 2-7084-0421-0).