AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Bruch (Lot-et-Garonne)

Bruch [bʁyʃ] est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de Lot-et-Garonne (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine).

Bruch
Bruch (Lot-et-Garonne)
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Lot-et-Garonne
Arrondissement NĂ©rac
Intercommunalité Communauté de communes Albret Communauté
Maire
Mandat
Alain Lorenzelli
2020-2026
Code postal 47130
Code commune 47041
DĂ©mographie
Gentilé Bruchois
Population
municipale
729 hab. (2020 en diminution de 5,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 12â€Č 22″ nord, 0° 24â€Č 45″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 159 m
Superficie 15,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Agen
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lavardac
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bruch
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bruch
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Lot-et-Garonne
Bruch
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bruch
Liens
Site web http://www.bruch.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune de l'aire urbaine d'Agen, membre de la communauté de communes du Val d'Albret, située sur l'Auvignon et son affluent le Gaule.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Espiens, Feugarolles, Montesquieu et Saint-Laurent.

    Communes limitrophes de Bruch[1]
    Saint-Laurent
    Feugarolles Bruch Montesquieu
    Espiens

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 789 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1971 Ă  2001 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[8]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records BRUCH (47) - alt : 38 m 44° 12â€Č 54″ N, 0° 23â€Č 54″ E
    Statistiques établies sur la période 1981-2001 - Records établis sur la période du 01-02-1971 au 31-12-2001
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 2,3 4,1 6 10,1 13 15 14,9 11,8 9,1 5 2,7 8
    Température moyenne (°C) 5,6 6,9 9,7 11,6 16 19 21,6 21,4 18,2 14,5 9,1 6,3 13,4
    Température maximale moyenne (°C) 9,4 11,5 15,2 17,1 21,9 25 28,1 28 24,6 19,8 13,2 9,8 18,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16,8
    16.01.1985
    −10,2
    10.02.1986
    −6,5
    10.03.1976
    −5
    04.04.1996
    −0,4
    06.05.1975
    2,7
    05.06.1976
    6,3
    02.07.1975
    4,4
    30.08.1986
    0,4
    27.09.1972
    −4,5
    31.10.1997
    −8,5
    22.11.1998
    −12
    17.12.01
    −16,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20
    03.01.1998
    22,5
    15.02.1998
    27,1
    25.03.1981
    29,5
    29.04.1994
    36
    30.05.01
    36,5
    25.06.1976
    39,4
    08.07.1982
    38
    10.08.1998
    35,5
    06.09.1988
    31,8
    02.10.1985
    24
    01.11.1999
    20,4
    12.12.1978
    39,4
    1982
    Précipitations (mm) 59,4 53,6 53,1 73,3 72 66,6 50,7 59,5 60,5 69 75,6 64,8 758,1
    Source : « Fiche 47041001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Bruch est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [9] - [10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (86,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (39,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,5 %), forĂȘts (10,9 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 6] (2,6 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,6 %), cultures permanentes (1,5 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bruch est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[15]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[16].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le Canal latĂ©ral Ă  la Garonne, l'Auvignon et la Gaule. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2003, 2009, 2013, 2018 et 2020[17] - [15].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bruch.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[19]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (91,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [20].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

    Toponymie

    Plusieurs hypothĂšses ont Ă©tĂ© Ă©mises sur l’étymologie du nom « Bruch ». Certains le rapprochent du mot gaulois « brucos » qui signifie "bruyĂšre" (c'est l'interprĂ©tation de J. Astor[21]) ; d’autres parlent d’un mot vieux français et dialectal dĂ©signant un endroit marĂ©cageux[22] ; de façon moins pertinente, d’autres encore font le lien avec le mot allemand BrĂŒcke, "pont", qui est exclu ici. Si le village porte le nom d'un fondateur (voir ci-dessous), ces explications perdent beaucoup de leur valeur.

    Histoire

    Les rares documents que nous possĂ©dons sont le fruit de recherches de quelques historiens passionnĂ©s et notamment d’un ancien instituteur de la commune, M. Depoutot (homme de lettres et poĂšte qui a Ă©crit un ouvrage sur le village en mĂȘlant faits historiques et traditions orales).

    Les origines

    Les origines du villages sont floues. La tradition orale raconte qu’à une Ă©poque si lointaine qu’on en a oubliĂ© la date, un certain sieur Bruch aurait fondĂ© le village et lui aurait laissĂ© son nom.

    L’AntiquitĂ© et le Moyen Âge

    Pendant l’AntiquitĂ© romaine, l’actuelle commune de Bruch se situait dans le territoire du peuple gaulois des Nitiobroges, qui fut soumis par les Romains vers 50 av. J.-C. La voie romaine d’Aquitaine (via Aquitania), un des grands itinĂ©raires romains, passait en contrebas du village. On peut donc supposer que l’implantation humaine dans la campagne bruchoise est assez ancienne. Les traces archĂ©ologiques les plus anciennes ayant Ă©tĂ© retrouvĂ©es sur la commune datent de la pĂ©riode mĂ©rovingienne (entre le Ve et le VIIe siĂšcle). Des fouilles archĂ©ologiques effectuĂ©es dans les annĂ©es 1960 ont mis au jour une nĂ©cropole mĂ©rovingienne aux abords de la commune (depuis l'Ă©tĂ© 2011, des fouilles sont organisĂ©es sur la RD 119 au lieu-dit Saint-Martin). On peut donc assurer que les premiĂšres habitations bruchoises remontent au moins aux environs du VIe siĂšcle.

    Le Moyen Âge

    Les premiĂšres fortifications bruchoises : la motte castrale. On suppose qu’avant la construction des fortifications du village au XIIe siĂšcle, dont on voit encore aujourd’hui les vestiges, le bourg avait la forme d’une motte castrale. Apparue au Xe siĂšcle, il s’agit d’une structure composĂ©e d’une butte de terre au sommet de laquelle est construite une tour en bois et en terre. La terre provient gĂ©nĂ©ralement du fossĂ© qui a Ă©tĂ© creusĂ© autour de la butte pour isoler et Ă©lever la motte. Dans le cas de Bruch, on suppose qu’il s’agissait d’une motte fossoyĂ©e avec tour maĂźtresse indĂ©pendante de l’enceinte collective, corps de logis et murailles.

    Le castrum de Brughs

    La premiĂšre trace Ă©crite faisant mention de Brughs est un acte de reconnaissance d’hommage fĂ©odal d’Arnaud Garsie du Fossat Ă  Raymond comte de Toulouse en 1249, pour le castrum de Bruch. Le bourg est dirigĂ© par une famille seigneuriale dominante, les du Fossat, de qui dĂ©pendent plusieurs familles de chevaliers et de paysans. On suppose qu’aux alentours du premier tiers du XIIIe siĂšcle, la motte castrale devenant insuffisante (dĂ©fense inefficace, insalubritĂ©, volontĂ© d’un bĂątiment plus prestigieux ?) les seigneurs bruchois ont optĂ© pour la construction d’un castrum.

    DĂšs le XIIIe siĂšcle, Bruch est donc dĂ©crit comme un castrum : c’est une agglomĂ©ration fortifiĂ©e qui sert de refuge en cas d‘attaque. Les remparts sĂ©parent le monde rural des paysans, des bourgeois. La dĂ©fense est renforcĂ©e par de profonds fossĂ©s alimentĂ©s par l’Auvignon.

    De plan orthogonal (ou Ă  damier) : les rues Ă©troites se croisent Ă  angle droit en formant des petits Ăźlots d’habitations. Le centre du castrum est occupĂ© par la place et la halle, c’est un lieu de rencontre et d’échanges marchands. Les mĂ©tiers sont rassemblĂ©s par rues (quartier des tisserands, des bouchers...). Le rez-de-chaussĂ©e est gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ© aux boutiques, et le haut aux habitations. On aperçoit encore dans le bourg des maisons caractĂ©ristiques du Moyen Âge : Ă  encorbellement (le premier Ă©tage dĂ©passe sur la rue, pour gagner de la place) et Ă  pans de bois en torchis. Elles datent principalement du XVe et XVIe siĂšcles.

    Bruch : possession anglaise

    Les documents officiels du Moyen Âge qui nous sont parvenus relatent un Ă©vĂ©nement primordial dans l’histoire du castrum. Le 16 novembre 1286, Raymond Bernard du Fossat, prieur du Mas d’Agenais, agissant pour son neuve Gautier du Fossat, fait hommage du castrum de Bruch au roi d’Angleterre : duc de Guyenne et comte d’Agenais.

    Bertrand de Lamothe

    Aux alentours de 1300, le bourg passe sous la domination de la famille des seigneurs de Lamothe. Vers 1400, Bertrand de Lamothe, seigneur de Bruch, est attaquĂ© et fait prisonnier par Jean de Ferreol, son cousin et seigneur de Tonneins. L’histoire raconte que Bertrand fut enfermĂ© durant sept annĂ©es dans une des basses-fosses du chĂąteau, avec l’interdiction de changer de vĂȘtements ou de couper ses cheveux. Il fut dĂ©livrĂ© par Pons VI de Castillon, Ă  qui, par acte de reconnaissance, il lĂ©gua son chĂąteau. Bruch reste une possession anglaise jusqu’en 1453, date Ă  laquelle les Anglais sont chassĂ©s de France Ă  la suite de la « guerre de Cent Ans » (1337 – 1453).

    Les Temps Modernes

    Au XVIe siĂšcle, toute la rĂ©gion est agitĂ©e par de violents affrontements entre catholiques et protestants. Les consuls agenais ont fait appel au roi de France, qui leur a envoyĂ© Blaise de Montluc. C’est un puissant seigneur, Ă  la fois homme de lettres et homme de guerre, qui a pour mission la rĂ©pression contre les protestants. Ses troupes Ă©tablissent provisoirement un campement dans le bourg de Bruch. De nombreux affrontements ont lieu en contrebas du village entre catholiques et protestants pendant les guerres de Religion. À partir de 1589, Bruch passe sous l’autoritĂ© des rois de Navarre, puis des rois de France lorsque Henri IV monte sur le trĂŽne. L’histoire du village est alors commune Ă  l’histoire de France.

    La RĂ©volution

    Notons que pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, Bruch devient chef-lieu d’un des 73 cantons de Lot-et-Garonne (regroupant 14 paroisses : Montesquieu, Bruch, Restaux, Niolles, Saint-Laurent, Saint-Matin, Limon, Brazalem, Saint-LĂ©ger, Feugarolles, Thouars, Menaux, TrenquellĂ©on).

    Les XIXe et XXe siĂšcles

    Au milieu du XIXe siĂšcle, « la ville de Bruch » compte plus de 1400 habitants et regroupe de nombreux corps de mĂ©tiers tels « 1 marchand de tissus au dĂ©tail, 2 cafetiers, 1 marchand de cochons, 1 aubergiste, 5 boulangers, 3 Ă©piciers, 3 cordonniers, 2 cabaretiers, 3 charpentiers, 1 forgeron » mais aussi « 1 regrattier, 1 gargotier et 1 patacher ». Dans les annĂ©es 1900, le bourg Ă©tait rĂ©putĂ© pour ses nombreuses foires, environ 8 par an, notamment pour les foires aux bĂ©tails qui se tenaient au Foirail et les foires aux porcs qui se dĂ©roulaient sur l’actuelle place de la Mairie. Les jours de foires, les matinĂ©es Ă©taient destinĂ©es au commerce, et l’aprĂšs-midi de grands bals se tenaient sur la place : c’était l’occasion de danser, de discuter, de faire des rencontres
 et de manger les fameux « tortillons ».

    Aujourd'hui, l'association "La Compagnie des Tours" tente de redonner ses lettres de noblesse à la période moyenùgeuse en proposant le week-end de la PentecÎte des animations lors des maintenant fameuses "Médiévales de Bruch".

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1963 Didier Lamarque
    1984 Jules Boutanne
    mars 1989 GĂ©rard Rami
    1998 Nadine Salmons
    En cours Alain Lorenzelli PR-UDI Conseiller référent PÎle emploi
    Président de la Communauté de Communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[24]. En 2020, la commune comptait 729 habitants[Note 8], en diminution de 5,45 % par rapport Ă  2014 (Lot-et-Garonne : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0501 0891 0301 2231 1501 1651 1801 1841 260
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1801 1441 1531 052986995982930877
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    824775760652721714703723720
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    720710749700703721749773753
    2020 - - - - - - - -
    729--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jules de Bourousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments fĂ©odaux ou religieux du dĂ©partement de Lot-et-Garonne, p. 100-105, Revue de l'Agenais, 1880, tome 7 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Fiche du Poste 47041001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    15. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Bruch », sur Géorisques (consulté le )
    16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    17. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    18. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    21. Jacques Astor : Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France (Éditions du Beffroi, 2002).
    22. "bruche" en Alsace (!) dans A. PĂ©gorier : Les noms de lieux en France. Glossaire des termes dialectaux (IGN, Commission de toponymie, 2006).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. Jacques Gardelles, Aquitaine gothique, p. 179 - Picard, Paris, 1992 (ISBN 2-7084-0421-0).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.