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Ver-sur-Mer

Ver-sur-Mer (prononcĂ© [vɛʁ.syʁ.mɛʁ]) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Calvados en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 1 648 habitants[Note 1].

Ver-sur-Mer
Ver-sur-Mer
La digue de Ver-sur-Mer.
Blason de Ver-sur-Mer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Calvados
Arrondissement Bayeux
Intercommunalité Communauté de communes Seulles Terre et Mer
Maire
Mandat
Jean-Luc VĂ©ret
2020-2026
Code postal 14114
Code commune 14739
DĂ©mographie
Gentilé Vérois
Population
municipale
1 648 hab. (2020 en augmentation de 3,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 183 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 19â€Č 52″ nord, 0° 31â€Č 46″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 56 m
Superficie 9,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Caen
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Courseulles-sur-Mer
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Ver-sur-Mer
Liens
Site web www.versurmer.fr

    C'est une station balnéaire sur la Manche.

    GĂ©ographie

    La commune est Ă  25 km de Caen et Ă  16 km de Bayeux.

    Avec Graye-sur-Mer et Meuvaines, Ver-sur-Mer abrite de vastes marais arriÚre-littoraux, protégés de la mer par un mince cordon dunaire et s'appuyant contre la falaise morte d'ùge jurassique. Les eaux douces piégées à l'arriÚre des dunes ont favorisé la création d'une mosaïque de milieux à la productivité biologique élevée. Ces marais sont inscrits sur la liste des sites Natura 2000 de l'inventaire national du patrimoine naturel[1].

    La commune est traversée par un fleuve cÎtier la Provence. Ce cours d'eau alimentait de nombreux moulins aujourd'hui disparus.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 695 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Port-en-Bessin », sur la commune de Port-en-Bessin-Huppain, mise en service en 1984[10] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 763,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et Ă  17 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,9 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă  11,2 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  11,5 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Ver-sur-Mer est une commune rurale[Note 7] - [17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18] - [19].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    La commune, bordĂ©e par la baie de Seine, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (75,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (74,4 %), zones urbanisĂ©es (16,2 %), zones humides intĂ©rieures (8 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1,5 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Vernum en 1066[27].

    En Normandie, les toponymes faisant référence à l'aulne sont, comme ici, plus souvent issus du gaulois (verno) que du latin (alna). De la forme gauloise sont issus Ver-sur-Mer, Ver, Verneuil, Verneusses, Vernon et Vernix, auxquels on peut ajouter le dernier terme de Saint-Paul-du-Vernay[28].

    Le gentilé est Vérois.

    Histoire

    À marĂ©e basse, la plage entre Ver et Asnelles laisse apparaĂźtre les vestiges de la forĂȘt de Quintefeuille (vieille de 10 000 ans). Riche en tourbe, celle-ci conserve la matiĂšre organique et reprĂ©sente aujourd'hui un site archĂ©ologique balayant une vaste pĂ©riode, du NĂ©olithique au Moyen Âge[29]. Des fouilles y ont mis au jour des cuvettes de galets avec des ossements d'animaux, des silex taillĂ©s, des grattoirs, datant de plusieurs millĂ©naires et tĂ©moignant de la prĂ©sence humaine dĂšs l'Âge de pierre.

    Dans le Val Saint-Gerbold, prÚs de l'embouchure de la Provence, des tombes gallo-romaines taillées dans le rocher et datant du IIIe siÚcle furent découvertes.

    Lors de la bataille de Normandie, Ver-sur-Mer se situait Ă  la jonction entre Gold Beach oĂč dĂ©barquĂšrent les troupes britanniques et Juno Beach oĂč dĂ©barquĂšrent les troupes canadiennes. La bataille coĂ»ta Ă  la commune neuf victimes civiles, 165 maisons rasĂ©es, et 167 partiellement dĂ©truites. L'amiral Ramsay qui commandait le dĂ©barquement Ă©tablit et maintint son Ă©tat major dans une maison prĂšs de la pharmacie.

    L'épopée de l'America et la premiÚre liaison aéropostale transatlantique

    En , le commandant Richard E. Byrd, premier homme Ă  voler au-dessus du pĂŽle Nord (en 1926) annonce sa collaboration avec la 'American Trans-Oceanic Company, Inc.', fondĂ©e en 1914 par Rodman Wanamaker pour franchir l’Atlantique en un vol ininterrompu. Byrd se porta ainsi candidat au prix Orteig, prix crĂ©Ă© en 1919 par Raymond Orteig propriĂ©taire de l'hĂŽtel Lafayette Ă  New York, dotĂ© de 25 000 $ et destinĂ© Ă  rĂ©compenser le premier vol sans escale entre New York et Paris.

    Byrd choisit le monoplan Fokker C-2, pour sa similitude avec le Fokker F.VII qu'il utilisa lors de son vol en Arctique. Cet aéronef, doté de trois moteurs 220 hp Wright J-5 était immatriculé NX-206 et portait le nom de America.

    Lors d'un vol d'essai le , l'avion pique du nez et s’écrase Ă  Hasborough, New Jersey, blessant trois des quatre occupants, dont Byrd qui se fracture le poignet et Floyd Bennet, le navigateur aux commandes des instruments qui, lui, est sĂ©rieusement atteint. Anthony Fokker, le concepteur de l’avion lui suggĂšre de remplacer le navigateur par Bernt Balchen, un pilote d’essai norvĂ©gien de la compagnie Fokker (Balchen avait participĂ© Ă  la fameuse Roald Amundsen's airship expedition de 1926 au pĂŽle Nord).

    Le , L'Oiseau blanc de Nungesser et Coli dĂ©colle du Bourget et disparait. Le , Rodman Wanamaker dĂ©clare que l’America ne dĂ©collera pas tant que la situation de L'Oiseau blanc ne serait Ă©claircie. Au mĂȘme moment, un jeune AmĂ©ricain Charles Lindbergh arrive Ă  New York Ă  bord de son avion, un Ryan B-1 Brougham nommĂ© Spirit of St. Louis. Le matin du , Lindbergh s'envole de New York et trente-trois heures plus tard, le atterrit Ă  Paris revendiquant le prix Orteig.

    Regardant davantage l'intĂ©rĂȘt scientifique de l'aventure, Byrd continue ses prĂ©paratifs. Entretemps, une nouvelle traversĂ©e transatlantique est rĂ©alisĂ©e par Clarence D. Chamberlin et Charles A. Levine sur le Bellanca Colombia qui atterrit Ă  Berlin le aprĂšs 42 heures de vol.

    Le matin du , Ă  10 h 24, l’ America s'envole du Roosevelt Field Ă  New York, direction Paris, avec Ă  son bord : le commandant Richard E. Byrd, Bert Acosta et Bernt Balchen comme seconds pilotes, et le lieutenant George O. Noville, ingĂ©nieur de vol et opĂ©rateur radio. La mĂ©tĂ©o s’avĂšre particuliĂšrement dĂ©favorable Ă  l’expĂ©dition.

    AprĂšs le survol des cĂŽtes de Nouvelle-Angleterre, Bert Acosta perd accidentellement le contrĂŽle de l’appareil qui pique vers les flots. Une correction de Balchen permet de sauver in-extremis l’appareil. Un peu plus tard, de gros problĂšmes de rĂ©ception radio apparaissent quand Noville coince son pied dans les cĂąblages. Le brouillard aux abords des cĂŽtes françaises empĂȘche toute visibilitĂ© du sol. La pluie qui tombe Ă  torrents ne permet pas aux aviateurs d'apercevoir les signaux lumineux des champs d’aviation sur leur route. Les informations les plus contradictoires sont lancĂ©es ; de nombreux points de la cĂŽte et des environs de Paris, de Marseille mĂȘme, les appels de dĂ©tresse de l' America sont perçus.

    Le , Ă  1 h 10, aveuglĂ©, noyĂ©, perdu dans la pluie qui tombe Ă  torrents, Byrd, toujours errant, demande par TSF qu'on lui indique un terrain d'atterrissage, mĂȘme en dehors de Paris. Il a renoncĂ© au Bourget. L'avion n'a plus que trois heures d'essence. Mais personne n’arrive Ă  localiser les appels.

    La nouvelle se rĂ©pand que l'America aurait atterri Ă  Issy-les-Moulineaux. Et puis, c'est la dĂ©sillusion. Le dĂ©menti brutal arrive un quart d'heure aprĂšs. Toutes les stations radiotĂ©lĂ©graphiques de la cĂŽte française, les bateaux, le Bourget lui-mĂȘme, cessent leurs appels vains. Seule la station du Havre s'entĂȘte Ă  « attaquer » l' America qui ne rĂ©pond pas. Et la pluie diluvienne continue de tomber. Les curieux quittent en masse l'aĂ©rodrome du Bourget. Les phares qui n'ont cessĂ© de fouiller le ciel durant la nuit, rentrent leurs pinceaux lumineux ; les fusĂ©es se sont Ă©teintes.

    À huit heures du matin, on ne sait encore rien du sort des aviateurs. Des agents de police envoyĂ©s en reconnaissance aux environs des aĂ©rodromes sont rentrĂ©s sans avoir trouvĂ© aucune trace de l'America. Enfin, au dĂ©but de la matinĂ©e, une nouvelle prĂ©cise inattendue du correspondant Bayeux du journal L'Ouest-Éclair[30] tombe : Byrd et ses compagnons ont amerri Ă  Ver-sur-Mer. Ils sont saufs. Les aviateurs, perdus dans la brume, se guidaient sur le phare du Havre ; leur intention Ă©tait de suivre l'estuaire de la Seine.

    Ayant aperçu la lumiĂšre du phare de Ver-sur-Mer, ils piquĂšrent droit dans sa direction, tournoyĂšrent un moment au-dessus de la petite station balnĂ©aire et amerrirent Ă  2h32 Ă  200 mĂštres du rivage Ă  basse mer. Le choc fut assez violent et le train d'atterrissage se disloqua. Les quatre aviateurs prirent place sur un lĂ©ger radeau en caoutchouc et gagnĂšrent la rive. Avant de l'atteindre, deux d'entre eux tombĂšrent Ă  l'eau, mais rĂ©ussirent promptement Ă  rejoindre leurs camarades Ă  la nage. La mer se retirait lentement et l'avion se trouvait peu Ă  peu dĂ©gagĂ©.

    Les restes de l'America sur la plage de Ver-sur-Mer.

    Le commandant Byrd et ses compagnons qui étaient à bout de forces s'étendirent sur le sable et s'y reposÚrent pendant prÚs d'une heure. Ils décidÚrent ensuite d'aller demander du secours dans la localité et prirent ensemble le chemin du phare dont les lueurs les avaient guidés dans la nuit. Il était 4 heures moins le quart lorsqu'ils frappÚrent à la porte du gardien M. Lescop. En quelques mots, le lieutenant Bert Acosta, pilote de l'America qui s'exprimait assez facilement en français, expliqua la détresse de ses compagnons. « Nous mourons de faim et de soif », dit-il. M. Lescop et sa famille firent aussitÎt chauffer du café et s'empressÚrent d'offrir une chambre aux aviateurs.

    Deux d'entre eux acceptĂšrent avec empressement cette cordiale hospitalitĂ©, pendant que le commandant Byrd, toujours inquiet sur le sort de son appareil, reprenait, avec son pilote, le chemin de la plage. Ils demandĂšrent avec instance Ă  M. Lescop de leur procurer une barque Ă  moteur pour renflouer l’appareil. Celui-ci fut arrimĂ© Ă  de solides cĂąbles. DĂšs le lever du jour, une foule innombrable de curieux de toutes les localitĂ©s voisines stationnaient sur la plage.

    Les aviateurs regagnĂšrent par la suite Paris en train oĂč ils furent reçus et fĂ©licitĂ©s par les officiels, notamment le PrĂ©sident Doumergue.

    Avant son dĂ©part, la poste amĂ©ricaine avait confiĂ© Ă  Byrd un sac de 70 kg de courriers : 300 lettres furent sauvĂ©es de la noyade et furent oblitĂ©rĂ©es Ă  la poste de Ver-sur-Mer. La premiĂšre liaison aĂ©ropostale transatlantique fut donc rĂ©alisĂ©e sur la ligne New York/Ver-sur-Mer. Un musĂ©e de la commune relate cette Ă©popĂ©e[31].

    L'année suivante, Byrd donnera le nom de Ver-sur-Mer à son camp de base construit sur la grande barriÚre de Ross, en Antarctique, en souvenir de l'accueil qui lui avait été réservé dans cette commune normande le , lors de son amerrissage forcé.

    MĂ©morial britannique

    Le MĂ©morial britannique de Normandie, Ă©difiĂ© sur un site de 18 hectares, sur les hauteurs de Ver-sur-Mer, honore la mĂ©moire des 22 442 soldats, marins et aviateurs tombĂ©s au champ d’honneur sous commandement britannique du gĂ©nĂ©ral Bernard Montgomery, durant la bataille de Normandie, du au . Leurs noms sont gravĂ©s sur les 160 colonnes qui jalonnent les allĂ©es de ce sanctuaire en pierre blanche dont le plan gĂ©nĂ©ral, imaginĂ© par l’architecte Liam O'Connor, reproduit le drapeau de l’Union Jack. Le parc abrite Ă©galement un Ă©difice dĂ©diĂ© aux 20 000 civils normands fauchĂ©s au cours de la LibĂ©ration. Ce mĂ©morial a Ă©tĂ© inaugurĂ© Ă  l’occasion du 77e anniversaire du dĂ©barquement alliĂ© en Normandie par Lord Ed Llewellyn, ambassadeur du Royaume-Uni en France et par madame la ministre française des ArmĂ©es, madame Florence Parly[32]. Lors de cette inauguration les Alpha Jet E de la Patrouille de France y ont rĂ©alisĂ© un survol[33].

    HĂ©raldique

    Armes de Ver-Sur-Mer

    Les armoiries de Ver-sur-Mer se blasonnent ainsi :
    D'azur Ă  la barre d'argent chargĂ©e de quatre roses de gueules, accompagnĂ©e, en chef, d'un chĂąteau de trois tours non crĂ©nelĂ©es aussi d'argent, sans pan de mur, ajourĂ©es, maçonnĂ©es et couvertes de sable, la tour du milieu plus haute et ouverte du mĂȘme, celles des flancs en arriĂšre-plan, et, en pointe, d'une meule de moulin posĂ©e en barre en demi-profil issant de trois ondes alĂ©sĂ©es, le tout d'argent[34].

    Politique et administration

    Le monument aux morts.
    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai/juin 1871 Alexandre Colleville
    mai/ janvier 1881 Jean-Jacques Grin
    mai 1892 Alexandre Colleville
    juillet 1909 Jacques Bourguais
    décembre 1919 Paul Pothet
    mai 1925 Armand Halot
    mai 1935 Georges Bonnet
    Laurent Braun
    novembre 1944 Armand Vautier
    novembre 1944 mai 1945 Joseph Coiffier
    mai 1945 octobre 1947 Henri Jaquot Pharmacien
    octobre 1947 mai 1953 André Bidon Notaire
    mai 1953 mai 1989 Jacques Ronnaux-Baron Notaire
    mai 1989 1995 GĂ©rard Marie
    mars 1995 mars 2001 Alain Ehrhold
    mars 2001[35] mars 2008 Pierre Frédéric
    mars 2008[36] mai 2020 Philippe Onillon DVD Ingénieur PSA, retraité
    mai 2020[37] En cours Jean-Luc Véret SE Médecin de santé publique retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et deux adjoints[37].

    Ver-sur-Mer fait partie de la communauté de communes de Bessin, Seulles et Mer dont elle abrite le siÚge[38].

    DĂ©mographie

    Une des derniĂšres maisons d'avant-guerre dans Ver-Plage, rue Robert-Riethe.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[40].

    En 2020, la commune comptait 1 648 habitants[Note 9], en augmentation de 3,71 % par rapport Ă  2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3951 1141 2761 3341 3301 3021 2521 1851 150
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1371 1601 1081 004941839801803708
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    727712753668661622694666605
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6235807019661 3591 3071 5081 5651 581
    2018 2020 - - - - - - -
    1 6441 648-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune devrait se trouver en face du parc Ă©olien dit de Courseulles-sur-Mer. Ce projet se compose de 75 Ă©oliennes en mer d’une capacitĂ© unitaire de MW pour une puissance totale de 450 MW. Ce projet suscite de nombreuses inquiĂ©tudes et dĂ©bats quant au dĂ©veloppement futur du tourisme balnĂ©aire[43].

    Lieux et monuments

    Sexton canon automoteur.
    Royal Artillery monument.
    • Cartes postales anciennes
    • La plage Ă  la Belle Époque

    Église Saint-Martin

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Martin de Ver-sur-Mer est une Ă©glise romane, Ă  plan en croix latine, Ă  vaisseau unique et dont la tour isolĂ©e est composĂ©e de cinq niveaux. Sa construction principale s’étale entre le XIe et XIVe siĂšcle, et est pour essentiel constituĂ©e en calcaire. La tour est classĂ©e au titre des Monuments historiques depuis le [44].

    Le cimetiĂšre

    Au sud du bĂątiment s'Ă©tend l'ancien cimetiĂšre de la commune, aux nombreuses tombes particuliĂšrement ouvragĂ©es. Contre le mur de la nef, se situent les tombeaux de Louis Jacques Germain Édouard Lair de Beauvais, ancien architecte de la ville de Bayeux et maĂźtre d'ouvrage des travaux de la sacristie et de la chapelle sud, dĂ©cĂ©dĂ© le , et de son Ă©pouse Marie-Jeanne Élizabeth FĂ©licitĂ© Le Sieur, morte le .

    Dans le cimetiÚre se trouve la sépulture du général Charles Ailleret[45], mort dans l'accident aérien du 9 mars 1968.

    Le campanile

    Blockhaus datant de la Seconde Guerre mondiale prĂšs de Ver-sur-Mer.

    Le magnifique campanile (tour clocher) du XIe siÚcle est isolé du reste de la bùtisse à la maniÚre italienne.

    Il est percé de nombreux trous de boulins qui ont été récemment bouchés par des plaques d'ardoise afin de ne plus servir d'abri à pigeons et ainsi en limiter les dégradations.

    Ces trous sont des traces d'échafaudages aussi appelés pots de colombier. L'écart respecté entre chaque palier d'échafaudage est une hauteur d'homme.

    La tour présente cinq étages, les trois derniers, en retrait par rapport aux autres, confÚrent à l'édifice son profil effilé et original. On rencontre plus couramment en Bessin, des tours de trois étages construites au centre de l'église. Les deux étages inférieurs sont massifs. La base est ornée de contreforts plats et le premier étage d'une galerie d'arcades aveugles.

    Les trois Ă©tages supĂ©rieurs rĂ©pĂštent la mĂȘme disposition des baies en plein cintre gĂ©minĂ©es par une colonne centrale avec un dĂ©cor gĂ©omĂ©trique. La couverture est une pyramide Ă  degrĂ©s en pierre (couronnement identique Ă  Thaon). Comme sur la plupart des tours, la dĂ©coration et les ouvertures augmentent d'Ă©tage en Ă©tage.

    Activité culturelle et manifestations

    Sports

    Le Nouveau Groupe sportif de Ver-Sur-Mer fait Ă©voluer deux Ă©quipes de football en divisions de district[46].

    Ver-sur-Mer dans les arts

    La rosiĂšre de Ver-sur-Mer est un vaudeville en un acte de 1884, Ă©crit par Gabriel PĂ©lin et dont l’action se dĂ©roule Ă  Ver-sur-Mer.

    Elle a été représentée pour la premiÚre fois, en , sur les théùtres de Montmartre et des Batignolles.

    La farce, qui met en scĂšne un Ă©picier retirĂ© cherchant Ă  trouver un parti pour ses niĂšces, mĂȘle les ressorts de l’amour contrariĂ©, de la duperie et du comique de situation. Le dĂ©nouement, heureux, se conclut par une ronde.

    Le cadre Ă©voque l’ambiance des stations balnĂ©aires de la fin du XIXe siĂšcle : casino, promenades au bords de mer, rĂ©gates


    Extrait :

    Ronde de Ver-sur-Mer

    Ver-sur-Mer est un village
    Ous qu’on a ben d’lagrĂ©ment;
    C’est bien la plus belle plage
    De tout le département.
    Cette plage est vertueuse
    Y a pas d’gommeux sĂ©ducteurs
    C’est pas là qu’la cascadeuse
    Peuit trouver des amateurs
    L’train jaun’ s’arrĂȘte Ă  Courceulles
    Pas d’danger pour les maris
    Y peuv’ laisser leurs fem’ seules
    Et passer sous la port’ Saint Denis,
    C’est un rendez-vous d’famille
    Allez-y vous s’rez veinards
    Vous y trouverez les filles
    Vertueuses des Bidards.
    Aussi l’auteur de l’ouvrage
    Qu’on vous joue en ce moment
    Grùce aux beautés du rivage
    Vous d’mand’ un encourag’ment.

    Cette Ɠuvre, tombĂ©e dans l’oubli, fut redĂ©couverte en par un amoureux de la commune qui la rĂ©Ă©dita Ă  compte d’auteur pour l’offrir Ă  la bibliothĂšque municipale[47].

    Elle fut mise en scÚne et représentée les 17 et pour la premiÚre fois dans la commune[48].

    Représentation du vaudeville : La RosiÚre de Ver-sur-Mer par Gabriel Pélin le 17 mai 2014.

    Une rue du bord de mer porte le nom de l’auteur qui venait en villĂ©giature dans la commune.

    Personnalités liées à la commune

    • Édouard Lair de Beauvais (1790-1851), architecte de la ville de Bayeux, est inhumĂ© dans le cimetiĂšre paroissial.
    • Le comĂ©dien et chanteur d'opĂ©rette Guy (1859-1917) et son Ă©pouse Germaine Gallois (1869-1932) y possĂ©dait une villa[49].
    • Louis Valtat (1869-1952), peintre, sculpteur fit de frĂ©quents sĂ©jours dans la ville oĂč il sculpta sur la porte de l'Ă©glise un saint Martin en 1918.
    • Richard Byrd (1888-1957) : en , avec trois compagnons, il traversa l'Atlantique d'ouest en est en quarante deux heures, amerrissant de force Ă  Ver-sur-Mer. Pour ce vol, la France lui accorda la LĂ©gion d'honneur.
    • GĂ©nĂ©ral Charles Ailleret (1907-1968), chef d'État-Major des armĂ©es, inhumĂ© dans le cimetiĂšre communal.
    • AndrĂ© Frank (1909-1971), homme de tĂ©lĂ©vision, vĂ©cut durant toute son enfance Ă  Ver-sur-Mer, dans la villa Juliette.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Fiche FR2500090 : Marais arriĂšre-littoraux du Bessin sur le site de l'INPN
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Port-en-Bessin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Ver-sur-Mer et Port-en-Bessin-Huppain », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Port-en-Bessin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Ver-sur-Mer et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    23. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    28. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des ßles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 103.
    29. ForĂȘt de Quintefeuille. Tourbes de Ver et Asnelles, NĂ©olithique, Gallo Romain et Moyen Âge.
    30. Archives du journal L'Ouest-Éclair sur Gallica.
    31. Site du musée de l'America-Gold beach.
    32. « 77e anniversaire du Débarquement. Enfin un mémorial britannique en Normandie », sur msn.com, .
    33. « La Patrouille de France survole les plages du Débarquement. », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
    34. « Ver-sur-Mer Calvados », sur GASO, la banque du blason (consulté le )
    35. « Ver-sur-Mer. L’ancien maire Pierre FrĂ©dĂ©ric est dĂ©cĂ©dĂ© », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consultĂ© le )
    36. « Philippe Onillon, maire, s'entoure de trois adjoints », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
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    38. Communauté de communes Bessin Seulles et Mer
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. DĂ©bat public parc Ă©olien de Courseulles-sur-Mer
    44. « Église », notice no PA00111790, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    45. Lionel Taccoen, Le Pari nucléaire français : histoire politique des décisions cruciales, Paris, L'Harmattan, , 208 p. (ISBN 978-2-7475-3884-8, lire en ligne), p. 44.
    46. « Nouveau Gpe S. Ver-Sur-Mer », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le )
    47. « Ouest-france.fr - La redécouverte de La RosiÚre » (consulté le )
    48. « Ouest-france.fr - Plus de 200 personnes ont vu La RosiÚre de Ver-sur-Mer »
    49. RĂ©gis Gignoux, « Guy », Le Figaro, no 60,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

    Liens externes

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