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Tour de France Ă  Montpellier

La page Tour de France à Montpellier relate le passage du Tour de France cycliste à Montpellier, commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.

En 2013, arrivée au sprint à Montpellier, André Greipel en 3e position remporte l'étape.
Le , le peloton quitte Montpellier avant le départ réel.
Podium de départ du contre-la-montre par équipes du Tour de France 2009.

Passages du Tour de France Ă  Montpellier

1930

Pour la premiĂšre Ă©tape de l'histoire allant Ă  Montpellier, le peloton adopte une allure certaine oĂč les touristes-routiers se sont montrĂ©s Ă  leur aise, le perpignanais Pierre Bodo conduisant longuement le peloton, Adrien Plautin remportant la prime Ă  BĂ©ziers. En fin d’étape, Jules Merviel de l’équipe de France tente de s’échapper mais c’est Charles PĂ©lissier qui parvient Ă  faire le break, peu aprĂšs SĂšte, et Ă  remporter, dans un Montpellier en dĂ©lire, la victoire[1].

Le dĂ©part de l'Ă©tape suivante se fait avec la traversĂ©e de la Crau s’effectue paisiblement, un vent discret accompagnant les coureurs peu dĂ©cidĂ©s Ă  fournir des efforts exagĂ©rĂ©s. Quelques kilomĂštres plus loin, 3 allemands tentent de se faire la belle. Le maillot jaune Leducq ne l’entend pas ainsi. Il ramĂšne le peloton sur les fuyards avant de mener grand train dans la cĂŽte du Pailladou. 30 coureurs parviennent ensemble au vĂ©lodrome oĂč Antonin Magne s’adjuge l’étape[2].

1931

L’étape s’anime Ă  la sortie de SĂšte lorsque Charles PĂ©lissier se souvient de son escapade de l’annĂ©e derniĂšre. Il dĂ©marre brusquement, espĂ©rant profiter de l’apathie du peloton. Cette fois cependant, Raffaele Di Paco veille au grain et les deux hommes prennent quelques centaines de mĂštres d’avance. Un passage Ă  niveau leur permet d’augmenter leur pĂ©cule. Plus que 20 km Ă  effectuer avant le sprint de Montpellier. On estime le français lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  l’italien. Mais finalement, Di Paco remporte le duel[3].

Le lendemain, Max Bulla s’est Ă©chappĂ© entre Arles et Salon avec les italiens Pancera et Catalini. Au sprint sur la piste du vĂ©lodrome Jean Bouin de Marseille, le rapide autrichien Bulla n’a pas rencontrĂ© de difficultĂ©s Ă  battre Catalini[4].

1932

Il ne se passe rien jusqu'Ă  5 km de la ligne oĂč l’équipe de France se dĂ©ploie Ă  l’avant du peloton de maniĂšre Ă  prĂ©parer le plus efficacement possible le sprint du maillot jaune Leducq. C’est alors qu’une chute met Ă  terre Archambaud, BarthĂ©lĂ©my et Speicher. Frans Bonduel en profite pour remporter l'Ă©tape[5].

L’étape de la traversĂ©e de la Crau n’a pas l’habitude d’ĂȘtre mouvementĂ©e. Trop accablĂ©s par la chaleur, les coureurs n’éprouvent en gĂ©nĂ©ral aucune humeur belliqueuse. Cette annĂ©e cependant, le soleil ne brille pas particuliĂšrement dans le Midi. ConsĂ©quence immĂ©diate, la journĂ©e se rĂ©vĂšle trĂšs animĂ©e, notamment par les belges mais Leducq veille au grain. En fin d’étape, le touriste-routier niçois Adrien Buttafocchi et l’italien Michele Orecchia se dĂ©tachent. Orecchia se contente de suivre son compagnon avant de le battre au sprint sur le vĂ©lodrome de la citĂ© PhocĂ©enne, noir de monde[6].

1933

Le dĂ©part, donnĂ© de Marseille Ă  10 heures 30, oblige les coureurs Ă  traverser le dĂ©sert de la Crau entre midi et 14 heures, autrement dit lorsque le soleil est Ă  son zĂ©nith. D’un commun accord, le peloton dĂ©cide de faire la trĂȘve et les 41 rescapĂ©s participent au sprint de Montpellier. L’occasion pour AndrĂ© Leducq de battre LĂ©on Louyet[7].

L’étape Montpellier - Perpignan ressemble Ă  s’y mĂ©prendre Ă  la prĂ©cĂ©dente : mĂȘme chaleur, mĂȘme torpeur, mĂȘme moyenne (27 km/h), mĂȘme nombre de coureurs Ă  l’arrivĂ©e (41), mĂȘme vainqueur : AndrĂ© Leducq[8].

1934

Lors de l'Ă©tape reliant les villes de Marseille et de Montpellier, on suppose que Le GrevĂšs va faire, une fois de plus, parler sa pointe de vitesse lorsqu’il crĂšve du cĂŽtĂ© de Lunel. Georges Speicher, ne l’oublions pas, est lui aussi un redoutable finisseur. Le champion du monde ne laisse pas passer l’occasion de s’imposer sur l’avenue de l’Esplanade Ă  Montpellier devant Antonin Magne qui en profite pour s’octroyer 45’’ de bonification[9].

Il fait chaud tout au long de la plaine languedocienne. Le peloton au complet se prĂ©sente sur le vĂ©lodrome de Perpignan avec 2 heures de retard sur l’horaire. Le directeur dĂ©cide alors que les 41 rescapĂ©s effectueront un tour de piste contre-la-montre dĂ©part lancĂ©. Roger LapĂ©bie s’impose en 17’’2/5 devant... 8 coureurs ex aequo en 17’’ 4/5. Comment les dĂ©partager pour offrir au second les 45’’ de bonification ? En leur faisant courir une nouvelle Ă©preuve mais cette fois en ligne. RenĂ© Le GrevĂšs l’emporte facilement[10].

1935

Desgrange dĂ©cide de faire disputer ce chrono par Ă©quipes. Les belges emmenĂ©s par le maillot jaune Romain Maes s’élancent en premiers puis, de 5’ en 5’, 2 groupes de touristes-routiers, les italiens, les allemands, les espagnols accompagnĂ©s par les individuels suisses, enfin les français. A mi-course, les belges possĂšdent 10’’ d’avance sur les tricolores mais ces derniers, s’imposent Ă  44,171 km/h de moyenne, 27’’devant les belges, 1’30’’ devant les italiens. C'est Georges Speicher qui franchit en tĂȘte la ligne d’arrivĂ©e Ă  Montpellier[11].

Il n'y a rien Ă  dire sur la demi-Ă©tape suivante pendant laquelle le peloton se contente de se rendre Ă  Narbonne. RenĂ© Le GrevĂšs, le sprinter de l’équipe de France remporte l’emballage sur le boulevard FrĂ©dĂ©ric-Mistral[12].

1936

SylvÚre Maes a porté le maillot jaune en 1936 et 1937.

Alors que les coureurs rĂ©cupĂšrent et se restaurent, le public nĂźmois s’agite tant et si fort que les barriĂšres de bois craquent sous la pression. Une foule en transe oblige les officiels Ă  se rĂ©fugier sous les arches d’un aqueduc sous les regards d’un service d’ordre dĂ©passĂ©. Le chrono par Ă©quipes est lancĂ© peu aprĂšs. Tandis que la formation hispano-luxembourgeoise termine Ă  2’47’’, ce sont les belges du maillot jaune SylvĂšre Maes qui l’emportent[13].

Le peloton traverse tranquillement les vignobles languedociens, SĂšte, Agde, BĂ©ziers avant d’arriver aux alentours de Narbonne oĂč les dĂ©marrages se multiplient. Les belges se lancent chacun Ă  leur tour Ă  l’attaque, suivis par les espagnols et quelques touristes-routiers. Le GrevĂšs, aidĂ© par Maye, rĂ©pond Ă  toutes les tentatives et remporte le sprint[14].

1937

51 km entre NĂźmes et Montpellier, c’est peu. Suffisant pour que les Belges placent Danneels Ă  l’avant, en compagnie de l’Allemand Bautz. Plus d’1’ d’avance Ă  15 km de l’arrivĂ©e, c’est alors que le maillot jaune SylvĂšre Maes crĂšve et doit changer de roue avec son Ă©quipier Meulenberg. ImmĂ©diatement, LapĂ©bie soutenus par Vicini, mettent en route. Danneels et Bautz sont rapidement rejoints, mais il faut surtout que ses hommes se lancent dans une course-poursuite effrĂ©nĂ©e de maniĂšre Ă  perdre le minimum de temps. Finalement, les Belges dĂ©boursent 35’’ sur la ligne oĂč le Suisse RenĂ© Pedroli l’emporte[15].

Francesco Camusso avait sacrifiĂ© toutes ses chances en soutenant jusqu’au bout son leader Bartali. Ce dernier reparti en Toscane, il fallait que le vainqueur du Giro 1931 songe Ă  son destin personnel. C’est pourquoi celui-ci s’est Ă©chappĂ© peu avant SĂšte avant de longer la cĂŽte Ă  une allure record et de devancer Ă  Narbonne le peloton de plus de 8’[16].

1938

Les 73 km entre BĂ©ziers et Montpellier Ă  travers le vignoble languedocien sont mouvementĂ©s. Mersch et Magne se dĂ©pensent sans compter tandis qu’Antoon Van Schendel ne veut pas perdre le bĂ©nĂ©fice des 9’’ qu’il a engrangĂ©es lors du premier tiers d’étape. Un petit groupe se joue la victoire au sprint que remporte Antonin Magne[17].

Lors de l’étape suivante, la course ne s’anime qu’aprĂšs Salon lorsque Berrendero et Gianello d’abord puis Neuens tentent de se dĂ©tacher. Magne se lance Ă  la poursuite du Luxembourgeois. Une vingtaine d’hommes se regroupent en tĂȘte. Parmi ces 20 coureurs Ă©chappĂ©s, Cosson souffre d’une fringale aprĂšs la montĂ©e de Gardanne, Ă  25 km de l’arrivĂ©e. Sans doute vexĂ© de sa mĂ©diocre prestation lors du chrono de la veille, Gino Bartali impressionne en s’adjugeant le sprint de Marseille devant 18 concurrents[18].

1939

Les coureurs se mettent en selle Ă  BĂ©ziers sous un soleil accablant. Un passage Ă  niveau fermĂ© un peu avant Gigean met le feu aux poudres. Une vingtaine de coureurs se retrouvent Ă  l’avant. Mais le gros de la troupe revient Ă  toute allure. Une nouvelle cassure intervient quelques kilomĂštres aprĂšs. Constamment aux avant-postes, Maurice Archambaud s’en extirpe Ă  12 km de Montpellier et remporte la victoire. 15 coureurs (dont les principaux leaders) terminent Ă  52’’[19]

Alors qu’on s’attend Ă  un dĂ©marrage d’un des rĂ©gionaux, le lendemain, Ă  30 km de l’arrivĂ©e, c’est le Luxembourgeois Pierre Clemens qui surprend son monde. Fabien Galateau le rattrape. Au Stade Municipal de Marseille, Galateau, l’habituĂ© des lieux n’a qu’à parachever le travail en s’imposant au sprint, pour la plus grande joie d’un public en transe[20].

1947

L'Ă©tape partant de Marseille ne fut que trĂšs peu intĂ©ressante. Hormis une Ă©chappĂ©e de 13 hommes lancĂ©e avant Salon, oĂč le peloton n'a jamais rĂ©agi. Aucune dĂ©faillance n'effritera ce groupe d'Ă©chappĂ©s. A Montpellier, Massal l'enfant du pays l'emporte d'une demi-roue au sprint devant le luxembourgeois Diederich. Cette Ă©tape ne change pas le classement gĂ©nĂ©ral toujours dominĂ© par Vietto[21].

L'étape suivante ressemble étrangement à la précédente. DÚs le départ, Massal tente sa chance, tentative sans suite. Peu aprÚs, une échappée de neuf hommes prend forme. La tramontane oblige les coureurs à former des éventails et les fuyards vont prendre une confortable avance sur le peloton des favoris bien que Teisseire et Massal ne relayent pas, leur leader maillot jaune étant à l'arriÚre. Dans le col d'Alaric, à 30 km de l'arrivée, Teisseire démarre et dans sa roue ne restent que Schotte, qui ne veut pas relayer permettant ainsi le retour de Impanis et Callens. DÚs lors, Teisseire répond à tous les démarrages. A 200 mÚtres, il attaque et monte à la sortie du virage et profitant de la descente vient coiffer Callens sur la ligne et remporte la victoire d'un souffle, Vietto conserve le maillot jaune[22].

1948

DÚs le départ de Toulouse, Raymond Impanis suit les consignes et est l'un des premiers de la journée à attaquer. Il s'isole et creuse rapidement un écart mais faute de renfort, il renonce à courir seul si loin du but. Plusieurs tentatives d'échappée se produisent mais Bobet y met bon ordre. La course étant rapide,plusieurs coureurs sont en difficulté. A l'approche du ravitaillement de Lézignan (km 123.5), Impanis pousse une pointe et s'en va seul à plus de 120 km du but. A Lézignan, il a déjà 1' d'avance bien que le peloton ne soit pas inactif. A Narbonne, l'écart est de 2'10", de 3'15" à Béziers, de 4'30" à SÚte (km 216.5), de 5'35" peu aprÚs Frontignan. Malgré des contre-attaques, Impanis s'en va gagner à Montpellier à plus de 40 km/h de moyenne. Bobet conserve son maillot jaune[23].

Pour une fois, le peloton part Ă  allure modĂ©rĂ©e. 18 coureurs prennent le large et traverse Tarascon avec 100 mĂštres d'avance sur un deuxiĂšme groupe et 1' d'avance sur le peloton. À la sortie d'Avignon (km 102), l'Ă©cart est de 1'40". Dans le col du Carpian, on voit Paul Neri faire le forcing pour lĂącher les sprinters du groupe de tĂȘte. Il reste 10 km et la descente sur Marseille s'effectue Ă  trĂšs vive allure. Bobet y perdra encore un peu plus de temps et quand il arrive au vĂ©lodrome, Impanis qui a gagnĂ© le sprint effectue son tour d'honneur. Bobet conserve son maillot jaune pour 29"[24].

1951

Photographie en noir et blanc d'un cycliste portant un maillot marqué d'une croix suisse et de l'inscription La Perle.
Hugo Koblet sur le Tour de France 1951.

Le dĂ©part de Carcassonne se fait dans une chaleur Ă©touffante, les rescapĂ©s dĂ©butent cette Ă©tape dans le calme, les cols de Sales et des Usclats sont montĂ©s au train mais dans la descente de ce dernier, neuf hommes partent. À la suite de cette accĂ©lĂ©ration, on note les premiers dĂ©crochages sous un soleil saharien. Au km 100, les fuyards comptent maintenant 3'05" d'avance. Au ravitaillement, Ă  la Tour-sur-Orb, le trio Bartali-Magni-Bobet quitte Ă  son tour le peloton et part en chasse. Le col de la baraque de Bral achĂšve la dislocation des pelotons. La fin de course ne change pas la hiĂ©rarchie. Toutefois le trio qui espĂ©rait une jonction voit au contraire l'Ă©cart grandir avec le groupe maillot jaune. L'arrivĂ©e sur le circuit de l'Esplanade Ă  Montpellier se joue au sprint entre les cinq Ă©chappĂ©s et c'est Hugo Koblet qui s'impose pour la 4e fois. Il consolide son maillot jaune[25].

L'Ă©tape du lendemain relie Montpellier et Avignon. Les 143 premiers kilomĂštres de course sont une promenade. Il faut dire que les coureurs redoutent particuliĂšrement ce que les organisateurs leur ont concoctĂ© : 21 km d’ascension du Ventoux par le versant Nord. Geminiani tente bien de dĂ©cramponner Ă  plusieurs reprises le maillot jaune Koblet mais il n’y parvient pas. Le gĂ©ant de Provence n’a pas fait la diffĂ©rence. Dans la descente, LazaridĂšs est repris par le trio Bartali, Geminiani, Koblet. Celui-ci surveillant de prĂšs les autres, ses plus dangereux adversaires pour la victoire finale, Louison Bobet en profite pour se faire la belle et remporter une victoire de prestige[26].

1956

Une heure aprĂšs le dĂ©part de Toulouse, Raymond Elena se lance Ă  l’attaque, suivi par plusieurs grappes de coureurs. A Mazamet, tous se regroupent pour former une entitĂ© de 18 unitĂ©s. Les attaques et les crevaisons ont disloquĂ© le groupe durant les derniers kilomĂštres et c’est Roger Hassenforder, emmenĂ© par Claude Le Ber, qui l’a emportĂ©[27].

L'Ă©tape suivante, le peloton se scinde en 2 aprĂšs le ravitaillement de Miramas alors que le parcours s’annonce vallonnĂ© en fin d’étape. 36 hommes se dĂ©tachent. La plupart des leaders y sont Ă  l’exception de Bruno Monti et, surtout, du maillot jaune Jan Adriaensens, en perdition. Le hollandais Wout Wagtmans rĂ©cupĂšre la tunique en fin d'Ă©tape. A 15 km d’Aix-en-Provence, Jean Forestier provoque la dĂ©cision. Il emmĂšne avec lui son compagnon de l’équipe de France Pierre Barbotin ainsi que Joseph Thomin, Pierre Scribante, Pietro Giudici et Salvador Botella. Ces 6 hommes rĂ©sistent jusqu’à l’arrivĂ©e oĂč Thomin l’emporte[28].

1961

L'étape 13 du Tour 1961 se déroule entre les villes d'Aix-en-Provence et de Montpellier. L'étape finit au sprint et c'est André Darrigade qui s'est imposé[29]. L'étape du lendemain se rendant à Perpignan, a été courue à vive allure et c'est un belge, Eddy Pauwels qui l'a remportée[30].

1962

L’étape entre Carcassonne et Montpellier est Ă©maillĂ©e de nombreuses attaques mais aucune ne prend de l’ampleur. Barale, Stolker et Van Est sont les derniers Ă  se mettre en valeur avec 25’’ d'avance Ă  20 km de l’arrivĂ©e. Ils sont rejoints Ă  l’entrĂ©e de Montpellier. Le sprint est remportĂ© par Willy Vannitsen devant Altig[31].

Les tentatives d’échappĂ©e sont nombreuses en ce dĂ©but d’étape qui rallie Montpellier Ă  Aix-en-Provence mais les Faema du maillot jaune Planckaert et les Helyett d’Anquetil veillent et c'est Rostollan, qui tente de remporter son Ă©tape provençale en s’enfuyant Ă  partir d’Arles. Il est d’abord rejoint par Lach et Altig puis par le peloton. L’échappĂ©e dĂ©cisive est lancĂ©e du cĂŽtĂ© de Pont-Flavien par Antonio Bailetti et Emile Daems. Les 2 hommes s’entendent bien jusqu’à ce que l’italien donne des signes de fatigue Ă  une trentaine de kilomĂštres de l’arrivĂ©e. Pris de fringale, il demande au belge de ralentir afin qu’il puisse manger. Daems porte l’estocade et s'impose. Bailetti est incapable de rĂ©agir[32].

1964

Lors de l'Ă©tape entre Toulon et Montpellier, les cĂŽtes de Caunet et des Termes de Peypin permettent Ă  Taccone de se mettre en valeur. Une chute au 200e km projette Ă  terre une dizaine de coureurs. Hoevenaers est le plus touchĂ©. A Lunel, les Ă©vĂ©nements se prĂ©cipitent : Jacques Anquetil en personne se lance Ă  l’attaque, suivi par BahamontĂšs et Sels. Evidemment, c’est au sprint que la dĂ©cision se joue. Edouard Sels l’emporte[33].

Le Montpellier - Perpignan est une course est beaucoup plus mouvementĂ©e que la veille. Tour Ă  tour, Bracke puis, Ă  partir du ravitaillement de Narbonne, Everaert, Nijdam, Graczyk et Rostollan ont possĂ©dĂ© plus de 30’’ d’avance mais c’est en peloton que les 20 derniers kilomĂštres ont Ă©tĂ© effectuĂ©s. Aux portes de Perpignan, De Roo et Epaud s’enfuient, poursuivis par Nijdam et Minieri. Ces 4 hommes rĂ©sistent Ă  leurs poursuivants et c'est Jo De Roo, qui s’affirme le plus frais au moment de conclure[34].

1965

L'Ă©tape Perpignan - Montpellier est marquĂ©e par la tramontane, elle ne rebute pas Nijdam et Verhaegen qui prennent la poudre d’escampette 36 km aprĂšs Perpignan. Les 2 hommes traversent en tĂȘte Narbonne, BĂ©ziers et Agde mais ils sont rejoints juste avant le Mont-Saint-Clair. C’est Ă  Frontignan que le break se rĂ©alise. 16 hommes vont prendre 1’45’’ au peloton. MalgrĂ© la prĂ©sence dans ce groupe de tĂȘte de sprinters comme Darrigade, Karstens ou Wright, c’est l’italien Adriano Durante qui s’impose devant Cees Lute[35].

La 14e Ă©tape se rĂ©sume en une course de cĂŽte avec en point d’orgue le Mont Ventoux Ă  escalader Ă  partir de BĂ©doin. Tout de suite, ne subsistent plus que le maillot jaune Gimondi, Poulidor, Motta, Jimenez, autrement dit les tĂ©nors de l’épreuve. Motta tente, dans un premier temps, de suivre l’espagnol mais il reconnaĂźtra par la suite avoir commis lĂ  une erreur. Effectivement, l’italien s’essouffle et doit baisser pavillon. Raymond Poulidor est le seul Ă  pouvoir faire jeu Ă©gal avec Jimenez. Les 2 hommes s’envolent vers la victoire. Jimenez crĂšve Ă  quelques hectomĂštres de la ligne et laisse Poulidor s’emparer du gain de l’étape[36].

1966

Cette demi-Ă©tape au dĂ©part de Montpellier se caractĂ©rise par un nombre impressionnant de crevaisons, consĂ©quence de la pluie incessante. Comme l’allure est vive, le peloton se scinde en 2 parties. Ce qui fait les affaires des tĂ©nors Altig, Anquetil et Poulidor. C'est Maurice BĂ©net et Jo De Roo qui se disputent la victoire. De Roo s'impose Ă  Aubenas[37].

1970

Rini Wagtmans profite de la descente courte mais forte qui conduit Ă  la piste en cendrĂ©e du stade Richter pour s’octroyer 10 mĂštres d’avance. Il s’agit ensuite de couvrir la distance qui mĂšne jusqu’à la ligne puis d’effectuer un tour complet. Lors du premier passage, Jan Janssen tombe dans un virage. Au tour suivant, au mĂȘme endroit, c’est Walter Godefroot qui s’effondre. Quant Ă  Wagtmans, il a parfaitement compris qu’il Ă©tait extrĂȘmement difficile de dĂ©passer quelqu’un sur une piste en cendrĂ©e. Il conserve la tĂȘte jusqu’au bout, remporte l’étape, qui avait dĂ©butĂ© Ă  Carpentras[38].

Eddy Merckx a porté deux fois le maillot jaune à Montpellier.

Pour la 16e Ă©tape, le peloton se promĂšne jusque Revel oĂč sont dĂ©clenchĂ©s les hostilitĂ©s. Attilio Benfatto rĂ©ussit le break au 203e km. Il est repris par Albert Van Vlierberghe, 20 km plus loin. Les 2 hommes doivent lutter contre un commando de 8 coureurs. Van Vlierberghe s'impose Ă  Toulouse[39].

1973

Ce Montpellier - ArgĂšles-sur Mer se dĂ©roule sous une forte chaleur et avec un vent dĂ©favorable sur plus de la moitiĂ© du parcours. Au bout de 100 km, la course a une heure et demie de retard sur l'horaire moyen. Dans la montĂ©e, le peloton s'est coupĂ© en deux, le regroupement s'ensuit peu aprĂšs. Le vent ayant tournĂ© dans le sens de la course, les Bic assurent un train rapide. Une cassure intervient Ă  15 km du but, PĂ©rin tente sa chance aux 8 km avant d'ĂȘtre repris, Krekels connait le mĂȘme sort. Les attaques se succĂšdent mais les Ă©quipes des sprinters cadenassent la course. Aux 4000 mĂštres, 12 hommes faussent compagnie Ă  la meute et parviennent Ă  s'assurer 15". Aux 3000 mĂštres, ils n'ont plus que 100 mĂštres d'avance. Ils sont repris Ă  la cloche sur le circuit d'ArgelĂšs. Les temps Ă©tant pris Ă  l'entrĂ©e du circuit, ces coureurs auront grappillĂ©s 11" sur le peloton. C'est Barry Hoban qui surprend les sprinters et l'emporte devant Esclassan et Van Roosbroeck. Luis Ocaña reste maillot jaune[40].

1974

Une Ă©tape courte entre Avignon et Montpellier, rythmĂ©e par de nombreuses tentatives de fugue. Aucune ne connaĂźt la rĂ©ussite. Merckx passe Ă  l'offensive Ă  une vingtaine de kilomĂštres de l’arrivĂ©e, il scinde le peloton en deux. Il faut toute la vigilance des Kas pour ramener le maillot jaune Ă  la raison. Rebillard, Catieau, PĂ©rin tentent Ă©galement leur chance. Mais ce sont les sprinters, qui, ont dĂ©cidĂ© d’en dĂ©coudre, pour le plus grand bonheur du vĂ©tĂ©ran Barry Hoban qui remporte, Ă  34 ans, sa 7e victoire sur le Tour[41].

1980

Depuis le dĂ©but du Tour, les coureurs sont soumis Ă  une pluie continuelle. Pour une fois, c'est sous un temps ensoleillĂ© que se dĂ©roule la course. AprĂšs une premiĂšre partie avec une lutte pour le maillot vert, la seconde partie de l’étape offre un relief plus accidentĂ©. Mayoz passe au sommet de la Baraque de Brel avec 27’’ d’avance, Martinez le rejoint. Nilsson et Martin, en concurrence pour le maillot Ă  pois, se livrent Ă  un duel fratricide dans le col de Salces avant que Ludo Peeters ne se lance dans la descente, Ă  42 km de l’arrivĂ©e. poussĂ© par un fort vent favorable, adoubĂ© par ses futurs coĂ©quipiers de la TI-Raleigh, l’anversois s’adjuge en solitaire sa premiĂšre victoire sur le Tour[42].

La course se rĂ©vĂšle constamment nerveuse sans qu’aucune Ă©chappĂ©e notable ne se constitue. A une quinzaine de kilomĂštres de Martigues cependant, ThĂ©venet sort du peloton avec Vallet, Delcroix et quatre autres coureurs. Sur le circuit d’arrivĂ©e, hĂ©rissĂ© d’une ligne droite de 250 m en montĂ©e Ă  gravir 3 fois. Vallet, ThĂ©venet et Toso se disputent la victoire. Vallet profite de la montĂ©e finale pour prendre dĂ©finitivement le dessus et s'imposer[43].

1989

L'Ă©tape entre Toulouse et Montpellier, longue de 242 km, elle est favorable aux baroudeurs. Dominique Arnaud et Valerio Tebaldi s’enfuient dĂšs le kilomĂštre 19. Ils partent pour une odyssĂ©e de 223 km. Giancarlo Perini intercalĂ© Ă  1’30’’, est attendu par Tebaldi avec l’assentiment du français. Le peloton ne s’intĂ©resse pas trop aux 3 fuyards, cela leur permet d'acquĂ©rir 29’ d’avance Ă  BĂ©darieux. La victoire se joue entre les 2 italiens car le français rate un virage et tombe. Au sprint, Tebaldi l’emporte. Il s’agit de sa deuxiĂšme victoire sur le Tour aprĂšs l’étape de Reims en 1988[44].

L'Ă©tape du lendemain est plus courte mais difficile avec les conditions mĂ©tĂ©os, le peloton se scinde en plusieurs groupes sous l’effet d’un fort vent favorable. Laurent Fignon et Charly Mottet, respectivement premier et troisiĂšme du gĂ©nĂ©ral, sortent du premier peloton. Ils tiennent avec une quarantaine de secondes d’avance pendant 40 km mais la cĂŽte de Rove les condamne. DerriĂšre, la chasse est rondement menĂ©e par Lemond. Les 2 leaders repris, c’est un autre français, Jean-Claude Colotti qui attaque au bas de la cĂŽte de Saint-Antoine, Ă  15 km de Marseille. Il est aussitĂŽt suivi par Vincent Barteau. Celui-ci accĂ©lĂ©re Ă  600 mĂštre du sommet de la cĂŽte pour aller remporter la victoire d’étape[45].

1993

Dans cette 13e Ă©tape entre Marseille et Montpellier, de nombreuses tentatives d'Ă©chappĂ©es dans la premiĂšre heure mais le peloton ne laisse pas partir. Au km 112, 17 autres coureurs. Le groupe prend 40" mais le peloton ne laisse pas faire. Devant, le groupe Ă©clate et ils ne sont plus que 9 en tĂȘte. Les Ă©quipes de sprinters mettent le turbo et vers le km 133, les fuyards sont rejoints sauf Maassen et Simon qui poursuivent un moment leur action. Le regroupement est gĂ©nĂ©ral au km 140. Au km 151, 4 hommes se dĂ©tachent mais ils sont revus au km 166. Des cassures se produisent en vue de Montpellier. Rominger tente de surprendre Indurain mais celui-ci est vigilant et reste aux avants-postes. Jaskula, comme beaucoup d'autres, s'est fait piĂ©gĂ© et concĂšde 14". Raab emmĂšne Ludwig pour une victoire nette devant Abdoujaparov. Indurain reste en jaune[46].

La 14e Ă©tape part de Montpellier et se rend aux portes des PyrĂ©nĂ©es, Ă  Perpignan. Le parcours est un peu vallonnĂ© avec le Mont Saint-Clair oĂč Rominger passe en tĂȘte avec 50’’ d’avance sur le groupe maillot jaune. Dans la descente, 15 hommes se regroupent dont Rominger, Mejia, Riis et Chiappucci y sont recensĂ©s. Les Banesto mĂšnent vivement la chasse, ils seront repris. 5 coureurs partent Ă  l'avant, le peloton laisse filer. A 15 km de Perpignan, Pascal Lino dĂ©marre, suivi par Giancarlo Perini. Les 2 hommes comptent 40’’ d’avance sur les 3 poursuivants puis l’écart diminue mais il demeure suffisant. Lino l’emporte d’un souffle au sprint. Aucun changement au gĂ©nĂ©ral[47].

1994

La 14e Ă©tape rallie les villes de Castres et de Montpellier. Il fait chaud, plus de 38 degrĂ©s, le parcours est long, difficile en son dĂ©but. Les organismes sont fatiguĂ©s. DĂšs le 35e kilomĂštre, 16 hommes s’échappent, 3 autres coureurs dont Marco Pantani, les rejoignent un peu plus loin. Les Banesto ne peuvent pas laisser partir le grimpeur de la Carrera, trop dangereux au classement gĂ©nĂ©ral. Cela change tout, car une fois Pantani et les autres rattrapĂ©s, le peloton peut se permettre de leur accorder un bon de sortie. Dans le col de Fonfroide, 5 coureurs se dĂ©tachent du groupe de tĂȘte : Jaermann, SĂžrensen, HervĂ©, Stephens et Ghirotto. Ils en profitent pour prendre 11’ d’avance. A 20 km de Montpellier, Neil Stephens et Rolf Sörensen se font la belle. c’est Sörensen qui l’emporte au sprint, offrant ainsi au Danemark sa 3e victoire d’étape sur le Tour 1994. Indurain conserve son maillot jaune[48].

Le lendemain, la 15e Ă©tape entre Montpellier et Carpentras est calme jusqu'Ă  la tentative de Jaermann au km 50 puis celle de Cassani un peu plus loin. C'est Eros Poli qui parvient Ă  s'Ă©chapper au km 60. Le peloton rĂ©agit puis laisse filer l'Italien qui a bien rĂ©sistĂ©. L'Ă©cart se creuse avec 17 minutes d'avance au km 110. Au pied du Ventoux, Poli avec une trĂšs grosse avance. AprĂšs 6 km d'ascension, Pantani attaque suivi par Leblanc, celui-ci prĂ©fĂšre finalement attendre le groupe maillot jaune qui s'est restreint Ă  Virenque. La situation au sommet du Ventoux est la suivante : Poli n'a plus que 4'35" d'avance sur Pantani et 6'03" sur le groupe maillot jaune composĂ© de Virenque, De las Cuevas, Leblanc, Indurain, Conti et Lino. Dans la descente vers Carpentras, le groupe Indurain revient sur Pantani Ă  11 km du but alors que ZĂŒlle, Poulnikov, Ugrumov et Elli sont revenus de l'arriĂšre. AprĂšs 171 km d'Ă©chappĂ©e solitaire, Eros Poli rĂ©siste et conserve plus de 3' sur la ligne. Indurain conserve son maillot jaune[49].

2005

McEwen vainqueur Ă  Montpellier en 2005.

Cette Ă©tape part de Miramas et revient Ă  Montpellier par le nord du dĂ©partement, l'arrivĂ©e est situĂ© devant le stade de la Mosson. Elle est considĂ©rĂ©e comme une « Ă©tape de transition » entre les Ă©tapes des Alpes et celles des PyrĂ©nĂ©es. Concernant, le scĂ©nario, un groupe se dĂ©tache dĂšs le 17e km de la course comprenant Christopher Horner, Juan Antonio Flecha, Thomas Voeckler, Carlos Da Cruz et Ludovic Turpin. Ils compte 9 min d'avance, ce qui motive l'Ă©quipe Davitamon-Lotto Ă  Ɠuvrer pour reprendre les Ă©chappĂ©s.

À 7 kilomĂštres de l'arrivĂ©e, 4 des 5 Ă©chappĂ©s sont repris par le peloton et seul Christopher Horner parvient Ă  conserver un peu d'avance. Il est rejoint par Sylvain Chavanel qui poursuivent ensemble l'effort pour la victoire d'Ă©tape. Ils sont cependant repris Ă  500 mĂštres de l'arrivĂ©e par les spĂ©cialistes du sprint, et c'est finalement l'Australien Robbie McEwen qui l'emporte devant Stuart O'Grady. Robbie McEwen signe ainsi sa troisiĂšme victoire d'Ă©tape sur le Tour. Armstrong garde son maillot jaune de leader[50].

2007

L'Ă©dition 2007 fait Ă©tape dans l'HĂ©rault avec 2 Ă©tapes Ă  Montpellier.

La 11e étape débute à Marseille, elle traverse les départements des Bouches-du-RhÎne, du Gard, puis de l'Hérault. Les coureurs rentrent dans Montpellier par l'avenue de la Mer et traverse la ville d'ouest en est pour une arrivée dans le quartier de la Mosson. Ils empruntent l'avenue de la Liberté puis l'avenue de Heidelberg jusqu'au stade de la Mosson.

Dans cette Ă©tape, le peloton se scinde rapidement en deux, une vingtaine de coureurs forment le premier groupe. Parmi eux, neuf coureurs attaquent. Au 25e km, le peloton se regroupe et compte 50 secondes de retard sur les 9 Ă©chappĂ©s alors que les Ă©quipes Team Milram, Discovery Channel et Rabobank donnent le tempo au peloton. Alors qu'il reste 55 secondes d'avance sur le peloton au 63e km, Vaugrenard, Bennati et Chavanel dĂ©cident d'attaquer. Peu avant le kilomĂštre 70, le peloton reprend les intercalĂ©s et anciens compagnons de route des trois hommes de tĂȘte. De nombreux coureurs partent en contre-attaque mais ils sont repris par le peloton comme les trois hommes de tĂȘte.

Au kilomĂštre 85,5, une Ă©chappĂ©e Ă  l'initiative de Philippe Gilbert compte 14 secondes d'avance sur le peloton, l'Ă©cart augmentera jusqu'Ă  7’30’’. En Ă  peine 10 minutes, l'Ă©cart retombe Ă  4’50’’, et l'accĂ©lĂ©ration a Ă©tĂ© si brutale que deux cassures nettes sont observĂ©es coup sur coup en trois minutes d'intervalle entre la petite cinquantaine de coureurs du groupe maillot jaune emmenĂ© par l'Ă©quipe Astana, le premier groupe Ă  lĂącher notamment Thor Hushovd, Erik Zabel, Sandy Casar. 20 minutes aprĂšs le dĂ©but de l'accĂ©lĂ©ration de l'Ă©quipe Astana, les Ă©chappĂ©s n'ont plus que 2’25’’ d'avance sur le groupe maillot jaune tandis que le groupe de Zabel et Hushovd compte 45’’ de retard.

À 32 km de l’arrivĂ©e, les Ă©chappĂ©s rĂ©intĂšgrent le groupe maillot jaune tandis que l'Ă©cart entre les deux principaux groupes est de 2 minutes. À l'avant, alors qu'un sprint final semble se profiler, Christophe Rinero attaque Ă  moins de 5 km de l'arrivĂ©e mais depuis que l'Ă©quipe Astana s'est relevĂ©e, l'Ă©quipe Quick Step-Innergetic de Tom Boonen qui est l'un des seuls sprinters dans le groupe maillot jaune roule et empĂȘche toutes les attaques. Alexandre Vinokourov tente tout de mĂȘme une sortie, sans rĂ©ussite Ă  4 km de l'arrivĂ©e puisqu'il est rejoint 1 km plus loin. Les Ă©quipes des sprinters encore prĂ©sentes sont Ă  l'avant du groupe, la vitesse est trĂšs rapide, sous la flamme rouge, dans le dernier rond-point de l'Ă©tape, une chute se produit dans le peloton, le maillot vert Tom Boonen est alors gĂȘnĂ©, il n'a aucune blessure mais ne peut pas envisager de s'imposer Ă  l'arrivĂ©e de cette Ă©tape.

À 250 mĂštres de la ligne d'arrivĂ©e, Robert Hunter place son accĂ©lĂ©ration et remporte la victoire devant le retour trĂšs puissant de l'ancien maillot jaune Fabian Cancellara et de Murilo Fischer, Hunter bat Cancellara d'une demi-roue. Le second groupe arrive avec 3 minutes 20 de retard, 18 coureurs terminent aprĂšs ce groupe. Finalement, David Zabriskie qui Ă©tait juste devant la voiture-balai arrive hors dĂ©lais. Robert Hunter devient le premier Africain Ă  gagner une Ă©tape du Tour de France et son Ă©quipe Barloworld nouvellement crĂ©Ă©e montre avec deux victoires qu'elle a toute sa place dans le Tour. Avec 49,115 km/h de vitesse moyenne, cette Ă©tape est l'une des plus rapides du tour depuis sa crĂ©ation, et les coureurs sont arrivĂ©s en avance sur l'horaire prĂ©vu, une premiĂšre depuis le dĂ©but de l'Ă©dition. Au classement gĂ©nĂ©ral, Rasmussen garde le maillot jaune[51].

La 12e étape s'élance de la Comédie et traverseront l'écusson via la rue de la Loge, l'avenue Foch et le boulevard du Jeu de Paume. La grande caravane du Tour traverse l'avenue Clemenceau et l'avenue de Toulouse, ils atteignent le rond point du Grand M et passe devant le nouveau stade Yves du Manoir avant le départ réel sur la route de Lavérune. Ils se rendent dans le département du Tarn, dans la ville de Castres.

Concernant la course, plusieurs coureurs s'Ă©chappent mais sont repris aprĂšs quelques kilomĂštres. D'autres font la mĂȘme chose mais sont Ă©galement rattrapĂ©s. Amets Txurruk et Pierrick FĂ©drigo attaquent, des contre-attaques sont lancĂ©es mais sans succĂšs. À 25 km de l'arrivĂ©e, l'Ă©cart n'est plus que de 2’25’’ et il est d'une minute sous la banderole des 10 derniers kilomĂštres. Alors que toutes les Ă©quipes de sprinters roulent Ă  l'avant du peloton, il reste 32’’ d'avance Ă  5 km de l'arrivĂ©e aux deux hommes de tĂȘte. Ils sont avalĂ©s par le peloton aprĂšs la flamme rouge du dernier kilomĂštre. LancĂ© par son Ă©quipe et surtout par Gert Steegmans, Tom Boonen place son accĂ©lĂ©ration Ă  300 m de la ligne d'arrivĂ©e en plein milieu de la route, il a une demi-longueur de vĂ©lo d'avance sur Erik Zabel et Robert Hunter[52].

2009

Alors que la course part de Monaco, les coureurs se frottent en premiĂšre semaine Ă  un exercice redoutable : le contre-la-montre par Ă©quipes.

Le dĂ©part de cette 4e Ă©tape se situe sur la place de la ComĂ©die, au centre de Montpellier. Le parcours se dirige vers le nord-est avec un passage dans le quartier de La Paillade avant de quitter la ville au kilomĂštre 9 pour passer Ă  Grabels, les coureurs montent vers le lieu-dit de Bel-Air au kilomĂ©trage 15,5, point culminant de l'Ă©tape Ă  160 mĂštres d'altitude. Ensuite, aprĂšs un parcours vallonnĂ© autour du lieu-dit des Quatre-Pilas, est atteint le point de chronomĂ©trage Ă  Murviel-lĂšs-Montpellier (19,5 km). Toujours sur la route D102, les derniĂšres collines sont franchies avant l'arrivĂ©e prĂšs de Cournonterral. Sur cette portion de 14 kilomĂštres environ, l'altitude varie de 100 Ă  140 mĂštres Ă  quelques reprises avant de redescendre Ă  50 mĂštres sur la route D5. De Cournonterral au retour sur la commune de Montpellier, en passant par le point de chronomĂ©trage de Pignan, le parcours devient quasiment rectiligne pour environ km sur la dĂ©partementale 5. AprĂšs la montĂ©e sur la route de LavĂ©rune Ă  l'entrĂ©e de Montpellier, les Ă©quipes se dirigent vers le stade Yves-du-Manoir oĂč est situĂ©e l'arrivĂ©e. Ce contre-la-montre par Ă©quipes est d'une distance totale de 39 kilomĂštres[53].

Le départ des équipes depuis la place de la Comédie s'étale de 14 h 30 à 16 h 43, dans l'ordre inverse du classement général par équipe au terme de la 3e étape et non par rapport au meilleur classement général d'un coureur de l'équipe comme c'était le cas lors des précédents contre-la-montre par équipes du Tour de France. Météo-France prévoit une température d'environ 32 °C et un temps ensoleillé avec un vent de secteur ouest-nord-ouest de 30 à 40 km/h et quelques rafales à 50 km/h. Ce vent est plutÎt de face pour les coureurs de Montpellier jusqu'à Bel-Air, puis de cÎté jusqu'à Cournonterral et enfin de dos jusqu'à l'arrivée.

Avant le départ de l'équipe Astana lors de la 4e étape du Tour de France 2009 à Montpellier.

Le parcours Ă©tant technique avec des traversĂ©es de villages, des ronds-points, et des virages, l''Ă©tape a Ă©tĂ© marquĂ©e par de nombreuses chutes et problĂšmes techniques parmi les premiĂšres Ă©quipes parties. Ainsi Denis Menchov et Alessandro Ballan ont chutĂ© dans l'un des premiers virages situĂ© au coin du parc du Peyrou, dans Montpellier. L'Ă©quipe la plus touchĂ©e reste la BBox Bouygues Telecom qui a connu quatre chutes ou sorties de route (dont trois simultanĂ©es dans un virage) ainsi que deux crevaisons. Au mĂȘme virage, le NĂ©erlandais Piet Rooijakkers abandonne aprĂšs sa sortie de route, il a Ă©tĂ© victime d'une fracture ouverte de l'avant-bras et un traumatisme crĂąnien.

Concernant le classement de l'étape, la logique a plus ou moins été respectée. Astana et Garmin-Slipstream étaient données favorites de ce contre-la-montre et ce sont elles que l'on retrouve aux deux premiÚres places à l'arrivée : Astana a remporté le chrono devant Garmin-Slipstream, celle-ci a parcouru les trois-quarts du contre-la-montre à seulement cinq équipiers, les quatre autres ayant été lùchés dÚs les dix premiers kilomÚtres. Astana n'a jamais paru inquiétée durant cette étape, terminant avec 17 secondes d'avance sur la Garmin-Slipstream.

Cette Ă©tape a donnĂ© lieu Ă  la lutte pour le maillot jaune. En effet, la question Ă©tait de savoir si Astana pouvait reprendre 40 secondes Ă  la Team Saxo Bank de Fabian Cancellara, le suspense a durĂ© jusqu'aprĂšs l'Ă©tape. En effet, l'Ă©quipe Astana termine avec exactement 40 secondes d'avance sur la Team Saxo Bank, ce qui place Fabian Cancellara et Lance Armstrong dans le mĂȘme temps. Il a ainsi fallu patienter quelques minutes aprĂšs la fin de l'Ă©tape pour connaĂźtre le rĂ©sultat : Fabian Cancellara conserve son maillot jaune au bĂ©nĂ©fice d'un nombre de milliĂšmes infĂ©rieur Ă  Lance Armstrong lors du contre-la-montre de Monaco[54].

2011

En 2011, le Tour revient à Montpellier pour une seule étape, une arrivée en fin de deuxiÚme semaine.

Préparation du sprint final pour Mark Cavendish (maillot vert), vainqueur de l'étape.

Le parcours de cette 15e étape est relativement plat. Les coureurs partent de Limoux dans l'Aude puis se rendent dans l'Hérault. AprÚs le sprint intermédiaire de Montagnac et le passage par Villeveyrac, ils atteignent Montpellier par l'ouest à la sortie de Lavérune. Une fois le pont sur la Mosson franchi, les coureurs se dirigent ainsi vers le nord en empruntant les avenues Léon-Jouhaux et de la Liberté. Le quartier de La Paillade est longé par l'est et l'avenue de l'Europe. Un virage à droite oriente le parcours vers l'est sur les avenues du Professeur-Blayac et Louis-Ravas, en passant à proximité du conseil général de l'Hérault. Le dernier virage à droite permet de rejoindre le contournement ouest de Montpellier depuis l'avenue Paul-Rimbaud jusqu'aux avenues de la Recambale et de VaniÚres. Sur cette derniÚre, à chaussées séparées, est jugée l'arrivée prÚs du stade Yves-du-Manoir[55].

Le rĂ©cit de l'Ă©tape est comme la plupart des Ă©tapes plates, une Ă©chappĂ©e de cinq coureurs part dĂšs le kilomĂštre 2, ils obtiennent un avantage maximal de 4 min 15 s au km 80. L’équipe HTC-Highroad commence Ă  rapprocher le peloton des fuyards Ă  l’approche du sprint intermĂ©diaire de Montagnac, oĂč Mark Cavendish passe en tĂȘte. L'avantage de l’échappĂ©e est alors d'1 min. Sentant le peloton se rapprocher, Mikhail Ignatiev lance une attaque Ă  22 km de l'arrivĂ©e suivi seulement par Niki Terpstra. À km de l’arrivĂ©e, Ignatiev abdique Ă  son tour et laisse Terpstra poursuivre seul dans les rues de Montpellier. Terpstra est repris Ă  km de la ligne par une attaque de Philippe Gilbert. Mais le peloton ne laisse pas partir Gilbert et le rattrape un kilomĂštre plus loin. Dans le dernier kilomĂštre, Mark Cavendish s'abrite jusqu’au dernier moment derriĂšre son Ă©quipier Mark Renshaw et surgit Ă  200 mĂštres de la ligne pour l'emporter devant Tyler Farrar et Alessandro Petacchi[56]. Pour la premiĂšre fois depuis Laurent Fignon en 1989, un coureur français est en jaune Ă  Montpellier, il s'agit de Thomas Voeckler.

2013

La ville de Montpellier accueille la 100e édition du Tour de France, le jeudi 4 et vendredi . L'objectif est de mettre en avant l'ensemble des équipements et du patrimoine que possÚde la ville comme l'HÎtel de ville, l'Arc de Triomphe, la Place de la Comédie[57].

La 6e étape part d'Aix en Provence et rejoint l'Hérault dans l'aprÚs-midi. Les coureurs rentrent dans Montpellier par le sud, puis traversent la ville avant de revenir devant le stade Yves du Manoir. Dans cette étape, il n'y a qu'un échappé, il s'agit de Luis Ángel Maté, il compte 5 minutes d'avance, mais, parti dans une échappée trop compliquée, il se relÚve. Le peloton emmené par les équipes de sprinters à une allure élevée, et le vent étant fort, il n'y a plus aucune tentative d'échappée. L'étape se conclut par un sprint massif. Bien emmené par ses coéquipiers, Greipel passe le premier la ligne d'arrivée, devant Peter Sagan et Marcel Kittel.

Daryl Impey portant le maillot jaune au départ de l'étape.

Daryl Impey dépossÚde son coéquipier Simon Gerrans du maillot jaune et devient le premier Africain à porter la tunique de leader du Tour de France. Il déclare « C'est un jour fantastique ». Montpellier est bien la ville de l'Afrique puisque en 2007, Robert Hunter était devenu le premier africain vainqueur d'une étape[58].

Le dĂ©part fictif de la 7e Ă©tape se fait sur la Place de la ComĂ©die, le peloton se dirige ensuite dans les rues de l’Écusson et fait une boucle par le nord de la ville avant de se diriger sur la rue du pont de LavĂ©rune oĂč les coureurs sortent de Montpellier. Le dĂ©part rĂ©el de l'Ă©tape est justement donnĂ© Ă  LavĂ©rune. Avec les cĂŽtes en milieu d'Ă©tape, l'Ă©quipe Cannondale a lĂąchĂ© des concurrents sĂ©rieux tels Mark Cavendish et AndrĂ© Greipel, elle a tout fait en fin d'Ă©tape pour rattraper les deux coureurs et ainsi permettre la victoire de leur sprinter Peter Sagan[59].

2016

Fin 2015, le directeur du Tour de France annonce le parcours de l'édition 2016, la course fait son retour à Montpellier. La ville doit débourser entre 500 000 et 700 000 euros[60]. Selon le maire de la ville Philippe Saurel, les retombées économiques de l'événement seraient de l'ordre de 10 à 20 millions d'euros[61]

Le , la 103e édition du Tour de France arrive à Montpellier. Cette onziÚme étape de 162,5 km rallie Carcassonne à la préfecture héraultaise. Le profil de cette étape est relativement plat avec seulement les cÎtes de Minerve et de Villespassans. Le peloton redescend ensuite dans la plaine héraultaise par Saint-Chinian, Magalas. Le sprint intermédiaire a lieu à Pézenas. La course se poursuit ensuite par Montbazin puis Pignan. L'arrivée est jugée devant l'Altrad Stadium, stade de rugby de l'équipe de Montpellier[62].

Chris Froome devant Peter Sagan et Maciej Bodnar lors du sprint final Ă  Montpellier en 2016.

Elle est remportée par le slovaque Peter Sagan au terme d'une étape incroyable. En effet, dans l'aprÚs-midi, le vent se renforce malgré un grand soleil, la vitesse est de 70 km/h. Alors qu'on semble se diriger vers un sprint massif, la Tinkoff accélÚre violemment et à une dizaine de kilomÚtres de l'arrivée, Peter Sagan et Maciej Bodnar accélÚrent fortement pour provoquer une bordure. Ils sont rejoints par Christopher Froome, qui espÚre ainsi accroßtre son avance au classement général, et son équipier Geraint Thomas. Le quatuor réussit à compter jusqu'à 23 secondes d'avance, mais le peloton comble une partie de l'écart. Le trio (Thomas ayant lùché) se joue la victoire, alors que Sagan semble laisser gagner Bodnar, c'est Froome qui attaque obligeant Sagan à faire le sprint. Le Slovaque remporte sa deuxiÚme victoire sur cette édition tandis que Froome conserve le maillot jaune[63].

Le lendemain, les coureurs partent de Montpellier pour sortir du dĂ©partement de l'HĂ©rault et rejoindre le sommet du Mont Ventoux, mais, du fait des rafales de vent, les organisateurs ont dĂ©cidĂ© de dĂ©placer l'arrivĂ©e au Chalet Reynard[64]. L'Ă©tape est remportĂ©e par Thomas De Gendt qui faisait partie d'une Ă©chappĂ©e de 13 coureurs. Elle est Ă©galement marquĂ©e par un Ă©vĂ©nement inĂ©dit : le maillot jaune Chris Froome brise son vĂ©lo en percutant une moto de tĂ©lĂ©vision dans la montĂ©e, pour ne pas perdre de temps en attendant d'ĂȘtre dĂ©pannĂ©, il part en courant sans vĂ©lo au milieu de la foule. Il conserve finalement son maillot[65].

Vainqueurs d'Ă©tapes Ă  Montpellier

Remises du maillot jaune Ă  Montpellier

Lieux du Tour de France

Arrivée devant le stade Yves du Manoir.

Pendant plus de trente ans, c'est sur l'Esplanade que se déroule l'arrivée. Puis, lors des années suivantes, la position a changé. En 1970, la piste cendrée du Stade Richter accueille le sprint final. Entre 1989 et 1994, elle se fait dans le sud-est de la ville, dans le tout nouveau quartier Antigone, suivant les années, elle change d'emplacement. En 2005 et 2007, c'est dans le quartier de la Mosson, sur l'avenue d'Heidelberg, que se situe la ligne d'arrivée, elle se fait dans deux sens différents. Depuis 2009, c'est devant le Stade Yves-du-Manoir que se font les derniers hectomÚtres. Concernant le départ, le plus souvent, c'est la Place de la Comédie qui accueille le départ. Mais, la route de Toulouse l'a également organisé.

Les villes-Ă©tapes et Montpellier

Depuis 1930, Montpellier a accueilli Ă  de nombreuses reprises le Tour, ces Ă©tapes ont reliĂ© la ville hĂ©raultaise Ă  d'autres villes Ă©tapes. Celle d'oĂč les coureurs sont le plus partis est Marseille, Ă  5 reprises. C'est Ă©galement la ville oĂč ils sont le plus allĂ©s, Ă  7 reprises. On peut expliquer ce classement par le fait que les parcours n'ont trĂšs peu changĂ©s dans les annĂ©es 30, on retrouve donc des grandes villes comme Perpignan, NĂźmes ou encore Toulouse aux premiĂšres places. Depuis 1970, le nombre de villes accueillant l'Ă©preuve a augmentĂ© avec des villes moyennes telles que Limoux, ArgelĂšs-sur-Mer ou Miramas. En 2009, c'est un contre-la-montre par Ă©quipes qui se dĂ©roule autour de la ville.

Notes et références

  1. « Etape 11 Tour 1930 », sur lagrandeboucle.com
  2. « Etape 12 Tour 1930 », sur lagrandeboucle.com
  3. « Etape 11 Tour 1931 », sur lagrandeboucle.com
  4. « Etape 12 Tour 1931 », sur lagrandeboucle.com
  5. « Etape 7 Tour 1932 », sur lagrandeboucle.com
  6. « Etape 8 Tour 1932 », sur lagrandeboucle.com
  7. « Etape 13 Tour 1933 », sur lagrandeboucle.com
  8. « Etape 14 Tour 1933 », sur lagrandeboucle.com
  9. « Etape 13 Tour 1934 », sur lagrandeboucle.com
  10. « Etape 14 Tour 1934 », sur lagrandeboucle.com
  11. « Etape 13 B Tour 1935 », sur lagrandeboucle.com
  12. « Etape 14 A 1935 »
  13. « Etape 13 B Tour 1936 », sur lagrandeboucle.com
  14. « Etape 14 A Tour 1936 »
  15. « Etaoe 12 B Tour 1937 », sur lagrandeboucle.com
  16. « Etape 13 Tour 1937 », sur lagrandeboucle.com
  17. « Etape 10 C Tour 1938 », sur lagrandeboucle.com
  18. « Etape 11 Tour 1938 », sur lagrandeboucle.com
  19. « Etape 10 C Tour 1939 », sur lagrandeboucle.com
  20. « Etape 11 Tour 1939 », sur lagrandeboucle.com
  21. « Etape 12 Tour 1947 », sur memoire-du-cyclisme.eu
  22. « Etape 13 Tour 1947 », sur memoire-du-cyclisme.eu
  23. « Etape 9 Tour 1948 », sur memoire-du-cyclisme.eu
  24. « Etape 10 Tour 1948 », sur memoire-du-cyclisme.eu
  25. « Etape 16 Tour 1951 », sur memoire-du-cyclisme.eu
  26. « Etape 17 Tour 1951 », sur lagrandeboucle.com
  27. « Etape 14 Tour 1956 », sur lagrandeboucle.com
  28. « Etape 15 Tour 1956 », sur lagrandeboucle.com
  29. « Etape 13 Tour 1961 », sur lagrandeboucle.com
  30. « Etape 14 Tour 1961 », sur lagrandeboucle.com
  31. « Etape 15 Tour 1962 », sur lagrandeboucle.com
  32. « Etape 16 Tour 1962 », sur lagrandeboucle.com
  33. « Etape 11 Tour 1964 », sur lagrandeboucle.com
  34. « Etape 12 Tour 1964 », sur lagrandeboucle.com
  35. « Etape 13 Tour 1965 », sur lagrandeboucle.com
  36. « Etape 14 Tour 1965 », sur lagrandeboucle.com
  37. « Etape 14 A Tour 1966 », sur lagrandeboucle.com
  38. « Etape 15 Tour 1970 », sur lagrandeboucle.com
  39. « Etape 16 Tour 1970 », sur lagrandeboucle.com
  40. « Etape 11 Tour 1973 », sur lagrandeboucle.com
  41. « Etape 13 Tour 1974 », sur lagrandeboucle.com
  42. « Etape 14 Tour 1980 », sur lagrandeboucle.com
  43. « Etape 15 Tour 1980 », sur memoire-du-cyclisme.eu
  44. « Etape 12 Tour 1989 », sur lagrandeboucle.com
  45. « Etape 13 Tour 1989 », sur lagrandeboucle.com
  46. « Etape 13 Tour 1993 », sur memoire-du-cyclisme.eu
  47. « Etape 14 Tour 1993 », sur lagrandeboucle.com
  48. « Etape 14 Tour 1994 », sur lagrandeboucle.com
  49. « Etape 15 Tour 1994 », sur memoire-du-cyclisme.eu
  50. « Etape 13 Tour 2005 », sur lagrandeboucle.com
  51. « Etape 11 Tour 2007 », sur wikinews.org
  52. « Etape 12 Tour 2007 », sur wikinews.org
  53. « Carnet de bord de la quatriÚme étape du Tour de France », sur 20minutes.fr,
  54. « Armstrong a vu jaune ! », sur sport24.lefigaro.fr,
  55. « Tour de France : l'étape Limoux-Montpellier dévoilée », sur lindependant.fr,
  56. « La passe de quatre pour Cavendish à Montpellier », sur sudouest.fr,
  57. « Montpellier 30 fois ville étape du Tour - retrouvez le parcours 2013 et les horaires », sur france3-regions.francetvinfo.fr/,
  58. « Tour de France 2013: André Greipel s'impose à Montpellier, un Sud-Africain prend le Maillot jaune », sur rfi.fr,
  59. « Sagan, tel un sprinteur », sur letelegramme.fr,
  60. « Le Tour de France 2016 passera par Montpellier et Carcassonne », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/,
  61. « Le Tour de France devrait faire une étape à Montpellier en 2016 ou en 2017 », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
  62. « Tour de France 2016: zoom sur l'étape 11, de Carcassonne à Montpellier », sur lexpress.fr,
  63. « Peter Sagan s'impose à Montpellier, Christopher Froome gagne du temps », sur lequipe.fr,
  64. « Tour de France : l'étape Montpellier - Mont Ventoux jugée au chalet Reynard », sur midilibre.fr,
  65. « Christopher Froome battu, à pied, dans le Ventoux, Thomas De Gendt remporte la 12e étape », sur lequipe.fr,
  66. Note : En octobre 2012, Ă  l'issue d'une enquĂȘte menĂ©e par l'agence amĂ©ricaine antidopage de 2009 Ă  2012, l'UCI a dĂ©cidĂ© de destituer Lance Armstrong de son palmarĂšs postĂ©rieur au 1er aoĂ»t 1998.
  67. Note : Les organisateurs décident de délocaliser l'arrivée au Chalet Reynard à cause des mauvaises conditions météorologiques.
  68. Note : Contre-la-montre par Ă©quipes.

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