Tour de France Ă Montpellier
La page Tour de France à Montpellier relate le passage du Tour de France cycliste à Montpellier, commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.
Passages du Tour de France Ă Montpellier
1930
Pour la premiĂšre Ă©tape de l'histoire allant Ă Montpellier, le peloton adopte une allure certaine oĂč les touristes-routiers se sont montrĂ©s Ă leur aise, le perpignanais Pierre Bodo conduisant longuement le peloton, Adrien Plautin remportant la prime Ă BĂ©ziers. En fin dâĂ©tape, Jules Merviel de lâĂ©quipe de France tente de sâĂ©chapper mais câest Charles PĂ©lissier qui parvient Ă faire le break, peu aprĂšs SĂšte, et Ă remporter, dans un Montpellier en dĂ©lire, la victoire[1].
Le dĂ©part de l'Ă©tape suivante se fait avec la traversĂ©e de la Crau sâeffectue paisiblement, un vent discret accompagnant les coureurs peu dĂ©cidĂ©s Ă fournir des efforts exagĂ©rĂ©s. Quelques kilomĂštres plus loin, 3 allemands tentent de se faire la belle. Le maillot jaune Leducq ne lâentend pas ainsi. Il ramĂšne le peloton sur les fuyards avant de mener grand train dans la cĂŽte du Pailladou. 30 coureurs parviennent ensemble au vĂ©lodrome oĂč Antonin Magne sâadjuge lâĂ©tape[2].
1931
LâĂ©tape sâanime Ă la sortie de SĂšte lorsque Charles PĂ©lissier se souvient de son escapade de lâannĂ©e derniĂšre. Il dĂ©marre brusquement, espĂ©rant profiter de lâapathie du peloton. Cette fois cependant, Raffaele Di Paco veille au grain et les deux hommes prennent quelques centaines de mĂštres dâavance. Un passage Ă niveau leur permet dâaugmenter leur pĂ©cule. Plus que 20 km Ă effectuer avant le sprint de Montpellier. On estime le français lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă lâitalien. Mais finalement, Di Paco remporte le duel[3].
Le lendemain, Max Bulla sâest Ă©chappĂ© entre Arles et Salon avec les italiens Pancera et Catalini. Au sprint sur la piste du vĂ©lodrome Jean Bouin de Marseille, le rapide autrichien Bulla nâa pas rencontrĂ© de difficultĂ©s Ă battre Catalini[4].
1932
Il ne se passe rien jusqu'Ă 5 km de la ligne oĂč lâĂ©quipe de France se dĂ©ploie Ă lâavant du peloton de maniĂšre Ă prĂ©parer le plus efficacement possible le sprint du maillot jaune Leducq. Câest alors quâune chute met Ă terre Archambaud, BarthĂ©lĂ©my et Speicher. Frans Bonduel en profite pour remporter l'Ă©tape[5].
LâĂ©tape de la traversĂ©e de la Crau nâa pas lâhabitude dâĂȘtre mouvementĂ©e. Trop accablĂ©s par la chaleur, les coureurs nâĂ©prouvent en gĂ©nĂ©ral aucune humeur belliqueuse. Cette annĂ©e cependant, le soleil ne brille pas particuliĂšrement dans le Midi. ConsĂ©quence immĂ©diate, la journĂ©e se rĂ©vĂšle trĂšs animĂ©e, notamment par les belges mais Leducq veille au grain. En fin dâĂ©tape, le touriste-routier niçois Adrien Buttafocchi et lâitalien Michele Orecchia se dĂ©tachent. Orecchia se contente de suivre son compagnon avant de le battre au sprint sur le vĂ©lodrome de la citĂ© PhocĂ©enne, noir de monde[6].
1933
Le dĂ©part, donnĂ© de Marseille Ă 10 heures 30, oblige les coureurs Ă traverser le dĂ©sert de la Crau entre midi et 14 heures, autrement dit lorsque le soleil est Ă son zĂ©nith. Dâun commun accord, le peloton dĂ©cide de faire la trĂȘve et les 41 rescapĂ©s participent au sprint de Montpellier. Lâoccasion pour AndrĂ© Leducq de battre LĂ©on Louyet[7].
LâĂ©tape Montpellier - Perpignan ressemble Ă sây mĂ©prendre Ă la prĂ©cĂ©dente : mĂȘme chaleur, mĂȘme torpeur, mĂȘme moyenne (27 km/h), mĂȘme nombre de coureurs Ă lâarrivĂ©e (41), mĂȘme vainqueur : AndrĂ© Leducq[8].
1934
Lors de l'Ă©tape reliant les villes de Marseille et de Montpellier, on suppose que Le GrevĂšs va faire, une fois de plus, parler sa pointe de vitesse lorsquâil crĂšve du cĂŽtĂ© de Lunel. Georges Speicher, ne lâoublions pas, est lui aussi un redoutable finisseur. Le champion du monde ne laisse pas passer lâoccasion de sâimposer sur lâavenue de lâEsplanade Ă Montpellier devant Antonin Magne qui en profite pour sâoctroyer 45ââ de bonification[9].
Il fait chaud tout au long de la plaine languedocienne. Le peloton au complet se prĂ©sente sur le vĂ©lodrome de Perpignan avec 2 heures de retard sur lâhoraire. Le directeur dĂ©cide alors que les 41 rescapĂ©s effectueront un tour de piste contre-la-montre dĂ©part lancĂ©. Roger LapĂ©bie sâimpose en 17ââ2/5 devant... 8 coureurs ex aequo en 17ââ 4/5. Comment les dĂ©partager pour offrir au second les 45ââ de bonification ? En leur faisant courir une nouvelle Ă©preuve mais cette fois en ligne. RenĂ© Le GrevĂšs lâemporte facilement[10].
1935
Desgrange dĂ©cide de faire disputer ce chrono par Ă©quipes. Les belges emmenĂ©s par le maillot jaune Romain Maes sâĂ©lancent en premiers puis, de 5â en 5â, 2 groupes de touristes-routiers, les italiens, les allemands, les espagnols accompagnĂ©s par les individuels suisses, enfin les français. A mi-course, les belges possĂšdent 10ââ dâavance sur les tricolores mais ces derniers, sâimposent Ă 44,171 km/h de moyenne, 27ââdevant les belges, 1â30ââ devant les italiens. C'est Georges Speicher qui franchit en tĂȘte la ligne dâarrivĂ©e Ă Montpellier[11].
Il n'y a rien Ă dire sur la demi-Ă©tape suivante pendant laquelle le peloton se contente de se rendre Ă Narbonne. RenĂ© Le GrevĂšs, le sprinter de lâĂ©quipe de France remporte lâemballage sur le boulevard FrĂ©dĂ©ric-Mistral[12].
1936
Alors que les coureurs rĂ©cupĂšrent et se restaurent, le public nĂźmois sâagite tant et si fort que les barriĂšres de bois craquent sous la pression. Une foule en transe oblige les officiels Ă se rĂ©fugier sous les arches dâun aqueduc sous les regards dâun service dâordre dĂ©passĂ©. Le chrono par Ă©quipes est lancĂ© peu aprĂšs. Tandis que la formation hispano-luxembourgeoise termine Ă 2â47ââ, ce sont les belges du maillot jaune SylvĂšre Maes qui lâemportent[13].
Le peloton traverse tranquillement les vignobles languedociens, SĂšte, Agde, BĂ©ziers avant dâarriver aux alentours de Narbonne oĂč les dĂ©marrages se multiplient. Les belges se lancent chacun Ă leur tour Ă lâattaque, suivis par les espagnols et quelques touristes-routiers. Le GrevĂšs, aidĂ© par Maye, rĂ©pond Ă toutes les tentatives et remporte le sprint[14].
1937
51 km entre NĂźmes et Montpellier, câest peu. Suffisant pour que les Belges placent Danneels Ă lâavant, en compagnie de lâAllemand Bautz. Plus dâ1â dâavance Ă 15 km de lâarrivĂ©e, câest alors que le maillot jaune SylvĂšre Maes crĂšve et doit changer de roue avec son Ă©quipier Meulenberg. ImmĂ©diatement, LapĂ©bie soutenus par Vicini, mettent en route. Danneels et Bautz sont rapidement rejoints, mais il faut surtout que ses hommes se lancent dans une course-poursuite effrĂ©nĂ©e de maniĂšre Ă perdre le minimum de temps. Finalement, les Belges dĂ©boursent 35ââ sur la ligne oĂč le Suisse RenĂ© Pedroli lâemporte[15].
Francesco Camusso avait sacrifiĂ© toutes ses chances en soutenant jusquâau bout son leader Bartali. Ce dernier reparti en Toscane, il fallait que le vainqueur du Giro 1931 songe Ă son destin personnel. Câest pourquoi celui-ci sâest Ă©chappĂ© peu avant SĂšte avant de longer la cĂŽte Ă une allure record et de devancer Ă Narbonne le peloton de plus de 8â[16].
1938
Les 73 km entre BĂ©ziers et Montpellier Ă travers le vignoble languedocien sont mouvementĂ©s. Mersch et Magne se dĂ©pensent sans compter tandis quâAntoon Van Schendel ne veut pas perdre le bĂ©nĂ©fice des 9ââ quâil a engrangĂ©es lors du premier tiers dâĂ©tape. Un petit groupe se joue la victoire au sprint que remporte Antonin Magne[17].
Lors de lâĂ©tape suivante, la course ne sâanime quâaprĂšs Salon lorsque Berrendero et Gianello dâabord puis Neuens tentent de se dĂ©tacher. Magne se lance Ă la poursuite du Luxembourgeois. Une vingtaine dâhommes se regroupent en tĂȘte. Parmi ces 20 coureurs Ă©chappĂ©s, Cosson souffre dâune fringale aprĂšs la montĂ©e de Gardanne, Ă 25 km de lâarrivĂ©e. Sans doute vexĂ© de sa mĂ©diocre prestation lors du chrono de la veille, Gino Bartali impressionne en sâadjugeant le sprint de Marseille devant 18 concurrents[18].
1939
Les coureurs se mettent en selle Ă BĂ©ziers sous un soleil accablant. Un passage Ă niveau fermĂ© un peu avant Gigean met le feu aux poudres. Une vingtaine de coureurs se retrouvent Ă lâavant. Mais le gros de la troupe revient Ă toute allure. Une nouvelle cassure intervient quelques kilomĂštres aprĂšs. Constamment aux avant-postes, Maurice Archambaud sâen extirpe Ă 12 km de Montpellier et remporte la victoire. 15 coureurs (dont les principaux leaders) terminent Ă 52ââ[19]
Alors quâon sâattend Ă un dĂ©marrage dâun des rĂ©gionaux, le lendemain, Ă 30 km de lâarrivĂ©e, câest le Luxembourgeois Pierre Clemens qui surprend son monde. Fabien Galateau le rattrape. Au Stade Municipal de Marseille, Galateau, lâhabituĂ© des lieux nâa quâĂ parachever le travail en sâimposant au sprint, pour la plus grande joie dâun public en transe[20].
1947
L'Ă©tape partant de Marseille ne fut que trĂšs peu intĂ©ressante. Hormis une Ă©chappĂ©e de 13 hommes lancĂ©e avant Salon, oĂč le peloton n'a jamais rĂ©agi. Aucune dĂ©faillance n'effritera ce groupe d'Ă©chappĂ©s. A Montpellier, Massal l'enfant du pays l'emporte d'une demi-roue au sprint devant le luxembourgeois Diederich. Cette Ă©tape ne change pas le classement gĂ©nĂ©ral toujours dominĂ© par Vietto[21].
L'étape suivante ressemble étrangement à la précédente. DÚs le départ, Massal tente sa chance, tentative sans suite. Peu aprÚs, une échappée de neuf hommes prend forme. La tramontane oblige les coureurs à former des éventails et les fuyards vont prendre une confortable avance sur le peloton des favoris bien que Teisseire et Massal ne relayent pas, leur leader maillot jaune étant à l'arriÚre. Dans le col d'Alaric, à 30 km de l'arrivée, Teisseire démarre et dans sa roue ne restent que Schotte, qui ne veut pas relayer permettant ainsi le retour de Impanis et Callens. DÚs lors, Teisseire répond à tous les démarrages. A 200 mÚtres, il attaque et monte à la sortie du virage et profitant de la descente vient coiffer Callens sur la ligne et remporte la victoire d'un souffle, Vietto conserve le maillot jaune[22].
1948
DÚs le départ de Toulouse, Raymond Impanis suit les consignes et est l'un des premiers de la journée à attaquer. Il s'isole et creuse rapidement un écart mais faute de renfort, il renonce à courir seul si loin du but. Plusieurs tentatives d'échappée se produisent mais Bobet y met bon ordre. La course étant rapide,plusieurs coureurs sont en difficulté. A l'approche du ravitaillement de Lézignan (km 123.5), Impanis pousse une pointe et s'en va seul à plus de 120 km du but. A Lézignan, il a déjà 1' d'avance bien que le peloton ne soit pas inactif. A Narbonne, l'écart est de 2'10", de 3'15" à Béziers, de 4'30" à SÚte (km 216.5), de 5'35" peu aprÚs Frontignan. Malgré des contre-attaques, Impanis s'en va gagner à Montpellier à plus de 40 km/h de moyenne. Bobet conserve son maillot jaune[23].
Pour une fois, le peloton part Ă allure modĂ©rĂ©e. 18 coureurs prennent le large et traverse Tarascon avec 100 mĂštres d'avance sur un deuxiĂšme groupe et 1' d'avance sur le peloton. Ă la sortie d'Avignon (km 102), l'Ă©cart est de 1'40". Dans le col du Carpian, on voit Paul Neri faire le forcing pour lĂącher les sprinters du groupe de tĂȘte. Il reste 10 km et la descente sur Marseille s'effectue Ă trĂšs vive allure. Bobet y perdra encore un peu plus de temps et quand il arrive au vĂ©lodrome, Impanis qui a gagnĂ© le sprint effectue son tour d'honneur. Bobet conserve son maillot jaune pour 29"[24].
1951
Le départ de Carcassonne se fait dans une chaleur étouffante, les rescapés débutent cette étape dans le calme, les cols de Sales et des Usclats sont montés au train mais dans la descente de ce dernier, neuf hommes partent. à la suite de cette accélération, on note les premiers décrochages sous un soleil saharien. Au km 100, les fuyards comptent maintenant 3'05" d'avance. Au ravitaillement, à la Tour-sur-Orb, le trio Bartali-Magni-Bobet quitte à son tour le peloton et part en chasse. Le col de la baraque de Bral achÚve la dislocation des pelotons. La fin de course ne change pas la hiérarchie. Toutefois le trio qui espérait une jonction voit au contraire l'écart grandir avec le groupe maillot jaune. L'arrivée sur le circuit de l'Esplanade à Montpellier se joue au sprint entre les cinq échappés et c'est Hugo Koblet qui s'impose pour la 4e fois. Il consolide son maillot jaune[25].
L'Ă©tape du lendemain relie Montpellier et Avignon. Les 143 premiers kilomĂštres de course sont une promenade. Il faut dire que les coureurs redoutent particuliĂšrement ce que les organisateurs leur ont concoctĂ© : 21 km dâascension du Ventoux par le versant Nord. Geminiani tente bien de dĂ©cramponner Ă plusieurs reprises le maillot jaune Koblet mais il nây parvient pas. Le gĂ©ant de Provence nâa pas fait la diffĂ©rence. Dans la descente, LazaridĂšs est repris par le trio Bartali, Geminiani, Koblet. Celui-ci surveillant de prĂšs les autres, ses plus dangereux adversaires pour la victoire finale, Louison Bobet en profite pour se faire la belle et remporter une victoire de prestige[26].
1956
Une heure aprĂšs le dĂ©part de Toulouse, Raymond Elena se lance Ă lâattaque, suivi par plusieurs grappes de coureurs. A Mazamet, tous se regroupent pour former une entitĂ© de 18 unitĂ©s. Les attaques et les crevaisons ont disloquĂ© le groupe durant les derniers kilomĂštres et câest Roger Hassenforder, emmenĂ© par Claude Le Ber, qui lâa emportĂ©[27].
L'Ă©tape suivante, le peloton se scinde en 2 aprĂšs le ravitaillement de Miramas alors que le parcours sâannonce vallonnĂ© en fin dâĂ©tape. 36 hommes se dĂ©tachent. La plupart des leaders y sont Ă lâexception de Bruno Monti et, surtout, du maillot jaune Jan Adriaensens, en perdition. Le hollandais Wout Wagtmans rĂ©cupĂšre la tunique en fin d'Ă©tape. A 15 km dâAix-en-Provence, Jean Forestier provoque la dĂ©cision. Il emmĂšne avec lui son compagnon de lâĂ©quipe de France Pierre Barbotin ainsi que Joseph Thomin, Pierre Scribante, Pietro Giudici et Salvador Botella. Ces 6 hommes rĂ©sistent jusquâĂ lâarrivĂ©e oĂč Thomin lâemporte[28].
1961
L'étape 13 du Tour 1961 se déroule entre les villes d'Aix-en-Provence et de Montpellier. L'étape finit au sprint et c'est André Darrigade qui s'est imposé[29]. L'étape du lendemain se rendant à Perpignan, a été courue à vive allure et c'est un belge, Eddy Pauwels qui l'a remportée[30].
1962
LâĂ©tape entre Carcassonne et Montpellier est Ă©maillĂ©e de nombreuses attaques mais aucune ne prend de lâampleur. Barale, Stolker et Van Est sont les derniers Ă se mettre en valeur avec 25ââ d'avance Ă 20 km de lâarrivĂ©e. Ils sont rejoints Ă lâentrĂ©e de Montpellier. Le sprint est remportĂ© par Willy Vannitsen devant Altig[31].
Les tentatives dâĂ©chappĂ©e sont nombreuses en ce dĂ©but dâĂ©tape qui rallie Montpellier Ă Aix-en-Provence mais les Faema du maillot jaune Planckaert et les Helyett dâAnquetil veillent et c'est Rostollan, qui tente de remporter son Ă©tape provençale en sâenfuyant Ă partir dâArles. Il est dâabord rejoint par Lach et Altig puis par le peloton. LâĂ©chappĂ©e dĂ©cisive est lancĂ©e du cĂŽtĂ© de Pont-Flavien par Antonio Bailetti et Emile Daems. Les 2 hommes sâentendent bien jusquâĂ ce que lâitalien donne des signes de fatigue Ă une trentaine de kilomĂštres de lâarrivĂ©e. Pris de fringale, il demande au belge de ralentir afin quâil puisse manger. Daems porte lâestocade et s'impose. Bailetti est incapable de rĂ©agir[32].
1964
Lors de l'Ă©tape entre Toulon et Montpellier, les cĂŽtes de Caunet et des Termes de Peypin permettent Ă Taccone de se mettre en valeur. Une chute au 200e km projette Ă terre une dizaine de coureurs. Hoevenaers est le plus touchĂ©. A Lunel, les Ă©vĂ©nements se prĂ©cipitent : Jacques Anquetil en personne se lance Ă lâattaque, suivi par BahamontĂšs et Sels. Evidemment, câest au sprint que la dĂ©cision se joue. Edouard Sels lâemporte[33].
Le Montpellier - Perpignan est une course est beaucoup plus mouvementĂ©e que la veille. Tour Ă tour, Bracke puis, Ă partir du ravitaillement de Narbonne, Everaert, Nijdam, Graczyk et Rostollan ont possĂ©dĂ© plus de 30ââ dâavance mais câest en peloton que les 20 derniers kilomĂštres ont Ă©tĂ© effectuĂ©s. Aux portes de Perpignan, De Roo et Epaud sâenfuient, poursuivis par Nijdam et Minieri. Ces 4 hommes rĂ©sistent Ă leurs poursuivants et c'est Jo De Roo, qui sâaffirme le plus frais au moment de conclure[34].
1965
L'Ă©tape Perpignan - Montpellier est marquĂ©e par la tramontane, elle ne rebute pas Nijdam et Verhaegen qui prennent la poudre dâescampette 36 km aprĂšs Perpignan. Les 2 hommes traversent en tĂȘte Narbonne, BĂ©ziers et Agde mais ils sont rejoints juste avant le Mont-Saint-Clair. Câest Ă Frontignan que le break se rĂ©alise. 16 hommes vont prendre 1â45ââ au peloton. MalgrĂ© la prĂ©sence dans ce groupe de tĂȘte de sprinters comme Darrigade, Karstens ou Wright, câest lâitalien Adriano Durante qui sâimpose devant Cees Lute[35].
La 14e Ă©tape se rĂ©sume en une course de cĂŽte avec en point dâorgue le Mont Ventoux Ă escalader Ă partir de BĂ©doin. Tout de suite, ne subsistent plus que le maillot jaune Gimondi, Poulidor, Motta, Jimenez, autrement dit les tĂ©nors de lâĂ©preuve. Motta tente, dans un premier temps, de suivre lâespagnol mais il reconnaĂźtra par la suite avoir commis lĂ une erreur. Effectivement, lâitalien sâessouffle et doit baisser pavillon. Raymond Poulidor est le seul Ă pouvoir faire jeu Ă©gal avec Jimenez. Les 2 hommes sâenvolent vers la victoire. Jimenez crĂšve Ă quelques hectomĂštres de la ligne et laisse Poulidor sâemparer du gain de lâĂ©tape[36].
1966
Cette demi-Ă©tape au dĂ©part de Montpellier se caractĂ©rise par un nombre impressionnant de crevaisons, consĂ©quence de la pluie incessante. Comme lâallure est vive, le peloton se scinde en 2 parties. Ce qui fait les affaires des tĂ©nors Altig, Anquetil et Poulidor. C'est Maurice BĂ©net et Jo De Roo qui se disputent la victoire. De Roo s'impose Ă Aubenas[37].
1970
Rini Wagtmans profite de la descente courte mais forte qui conduit Ă la piste en cendrĂ©e du stade Richter pour sâoctroyer 10 mĂštres dâavance. Il sâagit ensuite de couvrir la distance qui mĂšne jusquâĂ la ligne puis dâeffectuer un tour complet. Lors du premier passage, Jan Janssen tombe dans un virage. Au tour suivant, au mĂȘme endroit, câest Walter Godefroot qui sâeffondre. Quant Ă Wagtmans, il a parfaitement compris quâil Ă©tait extrĂȘmement difficile de dĂ©passer quelquâun sur une piste en cendrĂ©e. Il conserve la tĂȘte jusquâau bout, remporte lâĂ©tape, qui avait dĂ©butĂ© Ă Carpentras[38].
Pour la 16e Ă©tape, le peloton se promĂšne jusque Revel oĂč sont dĂ©clenchĂ©s les hostilitĂ©s. Attilio Benfatto rĂ©ussit le break au 203e km. Il est repris par Albert Van Vlierberghe, 20 km plus loin. Les 2 hommes doivent lutter contre un commando de 8 coureurs. Van Vlierberghe s'impose Ă Toulouse[39].
1973
Ce Montpellier - ArgĂšles-sur Mer se dĂ©roule sous une forte chaleur et avec un vent dĂ©favorable sur plus de la moitiĂ© du parcours. Au bout de 100 km, la course a une heure et demie de retard sur l'horaire moyen. Dans la montĂ©e, le peloton s'est coupĂ© en deux, le regroupement s'ensuit peu aprĂšs. Le vent ayant tournĂ© dans le sens de la course, les Bic assurent un train rapide. Une cassure intervient Ă 15 km du but, PĂ©rin tente sa chance aux 8 km avant d'ĂȘtre repris, Krekels connait le mĂȘme sort. Les attaques se succĂšdent mais les Ă©quipes des sprinters cadenassent la course. Aux 4000 mĂštres, 12 hommes faussent compagnie Ă la meute et parviennent Ă s'assurer 15". Aux 3000 mĂštres, ils n'ont plus que 100 mĂštres d'avance. Ils sont repris Ă la cloche sur le circuit d'ArgelĂšs. Les temps Ă©tant pris Ă l'entrĂ©e du circuit, ces coureurs auront grappillĂ©s 11" sur le peloton. C'est Barry Hoban qui surprend les sprinters et l'emporte devant Esclassan et Van Roosbroeck. Luis Ocaña reste maillot jaune[40].
1974
Une Ă©tape courte entre Avignon et Montpellier, rythmĂ©e par de nombreuses tentatives de fugue. Aucune ne connaĂźt la rĂ©ussite. Merckx passe Ă l'offensive Ă une vingtaine de kilomĂštres de lâarrivĂ©e, il scinde le peloton en deux. Il faut toute la vigilance des Kas pour ramener le maillot jaune Ă la raison. Rebillard, Catieau, PĂ©rin tentent Ă©galement leur chance. Mais ce sont les sprinters, qui, ont dĂ©cidĂ© dâen dĂ©coudre, pour le plus grand bonheur du vĂ©tĂ©ran Barry Hoban qui remporte, Ă 34 ans, sa 7e victoire sur le Tour[41].
1980
Depuis le dĂ©but du Tour, les coureurs sont soumis Ă une pluie continuelle. Pour une fois, c'est sous un temps ensoleillĂ© que se dĂ©roule la course. AprĂšs une premiĂšre partie avec une lutte pour le maillot vert, la seconde partie de lâĂ©tape offre un relief plus accidentĂ©. Mayoz passe au sommet de la Baraque de Brel avec 27ââ dâavance, Martinez le rejoint. Nilsson et Martin, en concurrence pour le maillot Ă pois, se livrent Ă un duel fratricide dans le col de Salces avant que Ludo Peeters ne se lance dans la descente, Ă 42 km de lâarrivĂ©e. poussĂ© par un fort vent favorable, adoubĂ© par ses futurs coĂ©quipiers de la TI-Raleigh, lâanversois sâadjuge en solitaire sa premiĂšre victoire sur le Tour[42].
La course se rĂ©vĂšle constamment nerveuse sans quâaucune Ă©chappĂ©e notable ne se constitue. A une quinzaine de kilomĂštres de Martigues cependant, ThĂ©venet sort du peloton avec Vallet, Delcroix et quatre autres coureurs. Sur le circuit dâarrivĂ©e, hĂ©rissĂ© dâune ligne droite de 250 m en montĂ©e Ă gravir 3 fois. Vallet, ThĂ©venet et Toso se disputent la victoire. Vallet profite de la montĂ©e finale pour prendre dĂ©finitivement le dessus et s'imposer[43].
1989
L'Ă©tape entre Toulouse et Montpellier, longue de 242 km, elle est favorable aux baroudeurs. Dominique Arnaud et Valerio Tebaldi sâenfuient dĂšs le kilomĂštre 19. Ils partent pour une odyssĂ©e de 223 km. Giancarlo Perini intercalĂ© Ă 1â30ââ, est attendu par Tebaldi avec lâassentiment du français. Le peloton ne sâintĂ©resse pas trop aux 3 fuyards, cela leur permet d'acquĂ©rir 29â dâavance Ă BĂ©darieux. La victoire se joue entre les 2 italiens car le français rate un virage et tombe. Au sprint, Tebaldi lâemporte. Il sâagit de sa deuxiĂšme victoire sur le Tour aprĂšs lâĂ©tape de Reims en 1988[44].
L'Ă©tape du lendemain est plus courte mais difficile avec les conditions mĂ©tĂ©os, le peloton se scinde en plusieurs groupes sous lâeffet dâun fort vent favorable. Laurent Fignon et Charly Mottet, respectivement premier et troisiĂšme du gĂ©nĂ©ral, sortent du premier peloton. Ils tiennent avec une quarantaine de secondes dâavance pendant 40 km mais la cĂŽte de Rove les condamne. DerriĂšre, la chasse est rondement menĂ©e par Lemond. Les 2 leaders repris, câest un autre français, Jean-Claude Colotti qui attaque au bas de la cĂŽte de Saint-Antoine, Ă 15 km de Marseille. Il est aussitĂŽt suivi par Vincent Barteau. Celui-ci accĂ©lĂ©re Ă 600 mĂštre du sommet de la cĂŽte pour aller remporter la victoire dâĂ©tape[45].
1993
Dans cette 13e Ă©tape entre Marseille et Montpellier, de nombreuses tentatives d'Ă©chappĂ©es dans la premiĂšre heure mais le peloton ne laisse pas partir. Au km 112, 17 autres coureurs. Le groupe prend 40" mais le peloton ne laisse pas faire. Devant, le groupe Ă©clate et ils ne sont plus que 9 en tĂȘte. Les Ă©quipes de sprinters mettent le turbo et vers le km 133, les fuyards sont rejoints sauf Maassen et Simon qui poursuivent un moment leur action. Le regroupement est gĂ©nĂ©ral au km 140. Au km 151, 4 hommes se dĂ©tachent mais ils sont revus au km 166. Des cassures se produisent en vue de Montpellier. Rominger tente de surprendre Indurain mais celui-ci est vigilant et reste aux avants-postes. Jaskula, comme beaucoup d'autres, s'est fait piĂ©gĂ© et concĂšde 14". Raab emmĂšne Ludwig pour une victoire nette devant Abdoujaparov. Indurain reste en jaune[46].
La 14e Ă©tape part de Montpellier et se rend aux portes des PyrĂ©nĂ©es, Ă Perpignan. Le parcours est un peu vallonnĂ© avec le Mont Saint-Clair oĂč Rominger passe en tĂȘte avec 50ââ dâavance sur le groupe maillot jaune. Dans la descente, 15 hommes se regroupent dont Rominger, Mejia, Riis et Chiappucci y sont recensĂ©s. Les Banesto mĂšnent vivement la chasse, ils seront repris. 5 coureurs partent Ă l'avant, le peloton laisse filer. A 15 km de Perpignan, Pascal Lino dĂ©marre, suivi par Giancarlo Perini. Les 2 hommes comptent 40ââ dâavance sur les 3 poursuivants puis lâĂ©cart diminue mais il demeure suffisant. Lino lâemporte dâun souffle au sprint. Aucun changement au gĂ©nĂ©ral[47].
1994
La 14e Ă©tape rallie les villes de Castres et de Montpellier. Il fait chaud, plus de 38 degrĂ©s, le parcours est long, difficile en son dĂ©but. Les organismes sont fatiguĂ©s. DĂšs le 35e kilomĂštre, 16 hommes sâĂ©chappent, 3 autres coureurs dont Marco Pantani, les rejoignent un peu plus loin. Les Banesto ne peuvent pas laisser partir le grimpeur de la Carrera, trop dangereux au classement gĂ©nĂ©ral. Cela change tout, car une fois Pantani et les autres rattrapĂ©s, le peloton peut se permettre de leur accorder un bon de sortie. Dans le col de Fonfroide, 5 coureurs se dĂ©tachent du groupe de tĂȘte : Jaermann, SĂžrensen, HervĂ©, Stephens et Ghirotto. Ils en profitent pour prendre 11â dâavance. A 20 km de Montpellier, Neil Stephens et Rolf Sörensen se font la belle. câest Sörensen qui lâemporte au sprint, offrant ainsi au Danemark sa 3e victoire dâĂ©tape sur le Tour 1994. Indurain conserve son maillot jaune[48].
Le lendemain, la 15e Ă©tape entre Montpellier et Carpentras est calme jusqu'Ă la tentative de Jaermann au km 50 puis celle de Cassani un peu plus loin. C'est Eros Poli qui parvient Ă s'Ă©chapper au km 60. Le peloton rĂ©agit puis laisse filer l'Italien qui a bien rĂ©sistĂ©. L'Ă©cart se creuse avec 17 minutes d'avance au km 110. Au pied du Ventoux, Poli avec une trĂšs grosse avance. AprĂšs 6 km d'ascension, Pantani attaque suivi par Leblanc, celui-ci prĂ©fĂšre finalement attendre le groupe maillot jaune qui s'est restreint Ă Virenque. La situation au sommet du Ventoux est la suivante : Poli n'a plus que 4'35" d'avance sur Pantani et 6'03" sur le groupe maillot jaune composĂ© de Virenque, De las Cuevas, Leblanc, Indurain, Conti et Lino. Dans la descente vers Carpentras, le groupe Indurain revient sur Pantani Ă 11 km du but alors que ZĂŒlle, Poulnikov, Ugrumov et Elli sont revenus de l'arriĂšre. AprĂšs 171 km d'Ă©chappĂ©e solitaire, Eros Poli rĂ©siste et conserve plus de 3' sur la ligne. Indurain conserve son maillot jaune[49].
2005
Cette Ă©tape part de Miramas et revient Ă Montpellier par le nord du dĂ©partement, l'arrivĂ©e est situĂ© devant le stade de la Mosson. Elle est considĂ©rĂ©e comme une « Ă©tape de transition » entre les Ă©tapes des Alpes et celles des PyrĂ©nĂ©es. Concernant, le scĂ©nario, un groupe se dĂ©tache dĂšs le 17e km de la course comprenant Christopher Horner, Juan Antonio Flecha, Thomas Voeckler, Carlos Da Cruz et Ludovic Turpin. Ils compte 9 min d'avance, ce qui motive l'Ă©quipe Davitamon-Lotto Ă Ćuvrer pour reprendre les Ă©chappĂ©s.
à 7 kilomÚtres de l'arrivée, 4 des 5 échappés sont repris par le peloton et seul Christopher Horner parvient à conserver un peu d'avance. Il est rejoint par Sylvain Chavanel qui poursuivent ensemble l'effort pour la victoire d'étape. Ils sont cependant repris à 500 mÚtres de l'arrivée par les spécialistes du sprint, et c'est finalement l'Australien Robbie McEwen qui l'emporte devant Stuart O'Grady. Robbie McEwen signe ainsi sa troisiÚme victoire d'étape sur le Tour. Armstrong garde son maillot jaune de leader[50].
2007
L'Ă©dition 2007 fait Ă©tape dans l'HĂ©rault avec 2 Ă©tapes Ă Montpellier.
La 11e étape débute à Marseille, elle traverse les départements des Bouches-du-RhÎne, du Gard, puis de l'Hérault. Les coureurs rentrent dans Montpellier par l'avenue de la Mer et traverse la ville d'ouest en est pour une arrivée dans le quartier de la Mosson. Ils empruntent l'avenue de la Liberté puis l'avenue de Heidelberg jusqu'au stade de la Mosson.
Dans cette Ă©tape, le peloton se scinde rapidement en deux, une vingtaine de coureurs forment le premier groupe. Parmi eux, neuf coureurs attaquent. Au 25e km, le peloton se regroupe et compte 50 secondes de retard sur les 9 Ă©chappĂ©s alors que les Ă©quipes Team Milram, Discovery Channel et Rabobank donnent le tempo au peloton. Alors qu'il reste 55 secondes d'avance sur le peloton au 63e km, Vaugrenard, Bennati et Chavanel dĂ©cident d'attaquer. Peu avant le kilomĂštre 70, le peloton reprend les intercalĂ©s et anciens compagnons de route des trois hommes de tĂȘte. De nombreux coureurs partent en contre-attaque mais ils sont repris par le peloton comme les trois hommes de tĂȘte.
Au kilomĂštre 85,5, une Ă©chappĂ©e Ă l'initiative de Philippe Gilbert compte 14 secondes d'avance sur le peloton, l'Ă©cart augmentera jusqu'Ă 7â30ââ. En Ă peine 10 minutes, l'Ă©cart retombe Ă 4â50ââ, et l'accĂ©lĂ©ration a Ă©tĂ© si brutale que deux cassures nettes sont observĂ©es coup sur coup en trois minutes d'intervalle entre la petite cinquantaine de coureurs du groupe maillot jaune emmenĂ© par l'Ă©quipe Astana, le premier groupe Ă lĂącher notamment Thor Hushovd, Erik Zabel, Sandy Casar. 20 minutes aprĂšs le dĂ©but de l'accĂ©lĂ©ration de l'Ă©quipe Astana, les Ă©chappĂ©s n'ont plus que 2â25ââ d'avance sur le groupe maillot jaune tandis que le groupe de Zabel et Hushovd compte 45ââ de retard.
Ă 32 km de lâarrivĂ©e, les Ă©chappĂ©s rĂ©intĂšgrent le groupe maillot jaune tandis que l'Ă©cart entre les deux principaux groupes est de 2 minutes. Ă l'avant, alors qu'un sprint final semble se profiler, Christophe Rinero attaque Ă moins de 5 km de l'arrivĂ©e mais depuis que l'Ă©quipe Astana s'est relevĂ©e, l'Ă©quipe Quick Step-Innergetic de Tom Boonen qui est l'un des seuls sprinters dans le groupe maillot jaune roule et empĂȘche toutes les attaques. Alexandre Vinokourov tente tout de mĂȘme une sortie, sans rĂ©ussite Ă 4 km de l'arrivĂ©e puisqu'il est rejoint 1 km plus loin. Les Ă©quipes des sprinters encore prĂ©sentes sont Ă l'avant du groupe, la vitesse est trĂšs rapide, sous la flamme rouge, dans le dernier rond-point de l'Ă©tape, une chute se produit dans le peloton, le maillot vert Tom Boonen est alors gĂȘnĂ©, il n'a aucune blessure mais ne peut pas envisager de s'imposer Ă l'arrivĂ©e de cette Ă©tape.
à 250 mÚtres de la ligne d'arrivée, Robert Hunter place son accélération et remporte la victoire devant le retour trÚs puissant de l'ancien maillot jaune Fabian Cancellara et de Murilo Fischer, Hunter bat Cancellara d'une demi-roue. Le second groupe arrive avec 3 minutes 20 de retard, 18 coureurs terminent aprÚs ce groupe. Finalement, David Zabriskie qui était juste devant la voiture-balai arrive hors délais. Robert Hunter devient le premier Africain à gagner une étape du Tour de France et son équipe Barloworld nouvellement créée montre avec deux victoires qu'elle a toute sa place dans le Tour. Avec 49,115 km/h de vitesse moyenne, cette étape est l'une des plus rapides du tour depuis sa création, et les coureurs sont arrivés en avance sur l'horaire prévu, une premiÚre depuis le début de l'édition. Au classement général, Rasmussen garde le maillot jaune[51].
La 12e étape s'élance de la Comédie et traverseront l'écusson via la rue de la Loge, l'avenue Foch et le boulevard du Jeu de Paume. La grande caravane du Tour traverse l'avenue Clemenceau et l'avenue de Toulouse, ils atteignent le rond point du Grand M et passe devant le nouveau stade Yves du Manoir avant le départ réel sur la route de Lavérune. Ils se rendent dans le département du Tarn, dans la ville de Castres.
Concernant la course, plusieurs coureurs s'Ă©chappent mais sont repris aprĂšs quelques kilomĂštres. D'autres font la mĂȘme chose mais sont Ă©galement rattrapĂ©s. Amets Txurruk et Pierrick FĂ©drigo attaquent, des contre-attaques sont lancĂ©es mais sans succĂšs. Ă 25 km de l'arrivĂ©e, l'Ă©cart n'est plus que de 2â25ââ et il est d'une minute sous la banderole des 10 derniers kilomĂštres. Alors que toutes les Ă©quipes de sprinters roulent Ă l'avant du peloton, il reste 32ââ d'avance Ă 5 km de l'arrivĂ©e aux deux hommes de tĂȘte. Ils sont avalĂ©s par le peloton aprĂšs la flamme rouge du dernier kilomĂštre. LancĂ© par son Ă©quipe et surtout par Gert Steegmans, Tom Boonen place son accĂ©lĂ©ration Ă 300 m de la ligne d'arrivĂ©e en plein milieu de la route, il a une demi-longueur de vĂ©lo d'avance sur Erik Zabel et Robert Hunter[52].
2009
Alors que la course part de Monaco, les coureurs se frottent en premiĂšre semaine Ă un exercice redoutable : le contre-la-montre par Ă©quipes.
Le dĂ©part de cette 4e Ă©tape se situe sur la place de la ComĂ©die, au centre de Montpellier. Le parcours se dirige vers le nord-est avec un passage dans le quartier de La Paillade avant de quitter la ville au kilomĂštre 9 pour passer Ă Grabels, les coureurs montent vers le lieu-dit de Bel-Air au kilomĂ©trage 15,5, point culminant de l'Ă©tape Ă 160 mĂštres d'altitude. Ensuite, aprĂšs un parcours vallonnĂ© autour du lieu-dit des Quatre-Pilas, est atteint le point de chronomĂ©trage Ă Murviel-lĂšs-Montpellier (19,5 km). Toujours sur la route D102, les derniĂšres collines sont franchies avant l'arrivĂ©e prĂšs de Cournonterral. Sur cette portion de 14 kilomĂštres environ, l'altitude varie de 100 Ă 140 mĂštres Ă quelques reprises avant de redescendre Ă 50 mĂštres sur la route D5. De Cournonterral au retour sur la commune de Montpellier, en passant par le point de chronomĂ©trage de Pignan, le parcours devient quasiment rectiligne pour environ 7 km sur la dĂ©partementale 5. AprĂšs la montĂ©e sur la route de LavĂ©rune Ă l'entrĂ©e de Montpellier, les Ă©quipes se dirigent vers le stade Yves-du-Manoir oĂč est situĂ©e l'arrivĂ©e. Ce contre-la-montre par Ă©quipes est d'une distance totale de 39 kilomĂštres[53].
Le départ des équipes depuis la place de la Comédie s'étale de 14 h 30 à 16 h 43, dans l'ordre inverse du classement général par équipe au terme de la 3e étape et non par rapport au meilleur classement général d'un coureur de l'équipe comme c'était le cas lors des précédents contre-la-montre par équipes du Tour de France. Météo-France prévoit une température d'environ 32 °C et un temps ensoleillé avec un vent de secteur ouest-nord-ouest de 30 à 40 km/h et quelques rafales à 50 km/h. Ce vent est plutÎt de face pour les coureurs de Montpellier jusqu'à Bel-Air, puis de cÎté jusqu'à Cournonterral et enfin de dos jusqu'à l'arrivée.
Le parcours Ă©tant technique avec des traversĂ©es de villages, des ronds-points, et des virages, l''Ă©tape a Ă©tĂ© marquĂ©e par de nombreuses chutes et problĂšmes techniques parmi les premiĂšres Ă©quipes parties. Ainsi Denis Menchov et Alessandro Ballan ont chutĂ© dans l'un des premiers virages situĂ© au coin du parc du Peyrou, dans Montpellier. L'Ă©quipe la plus touchĂ©e reste la BBox Bouygues Telecom qui a connu quatre chutes ou sorties de route (dont trois simultanĂ©es dans un virage) ainsi que deux crevaisons. Au mĂȘme virage, le NĂ©erlandais Piet Rooijakkers abandonne aprĂšs sa sortie de route, il a Ă©tĂ© victime d'une fracture ouverte de l'avant-bras et un traumatisme crĂąnien.
Concernant le classement de l'étape, la logique a plus ou moins été respectée. Astana et Garmin-Slipstream étaient données favorites de ce contre-la-montre et ce sont elles que l'on retrouve aux deux premiÚres places à l'arrivée : Astana a remporté le chrono devant Garmin-Slipstream, celle-ci a parcouru les trois-quarts du contre-la-montre à seulement cinq équipiers, les quatre autres ayant été lùchés dÚs les dix premiers kilomÚtres. Astana n'a jamais paru inquiétée durant cette étape, terminant avec 17 secondes d'avance sur la Garmin-Slipstream.
Cette Ă©tape a donnĂ© lieu Ă la lutte pour le maillot jaune. En effet, la question Ă©tait de savoir si Astana pouvait reprendre 40 secondes Ă la Team Saxo Bank de Fabian Cancellara, le suspense a durĂ© jusqu'aprĂšs l'Ă©tape. En effet, l'Ă©quipe Astana termine avec exactement 40 secondes d'avance sur la Team Saxo Bank, ce qui place Fabian Cancellara et Lance Armstrong dans le mĂȘme temps. Il a ainsi fallu patienter quelques minutes aprĂšs la fin de l'Ă©tape pour connaĂźtre le rĂ©sultat : Fabian Cancellara conserve son maillot jaune au bĂ©nĂ©fice d'un nombre de milliĂšmes infĂ©rieur Ă Lance Armstrong lors du contre-la-montre de Monaco[54].
2011
En 2011, le Tour revient à Montpellier pour une seule étape, une arrivée en fin de deuxiÚme semaine.
Le parcours de cette 15e étape est relativement plat. Les coureurs partent de Limoux dans l'Aude puis se rendent dans l'Hérault. AprÚs le sprint intermédiaire de Montagnac et le passage par Villeveyrac, ils atteignent Montpellier par l'ouest à la sortie de Lavérune. Une fois le pont sur la Mosson franchi, les coureurs se dirigent ainsi vers le nord en empruntant les avenues Léon-Jouhaux et de la Liberté. Le quartier de La Paillade est longé par l'est et l'avenue de l'Europe. Un virage à droite oriente le parcours vers l'est sur les avenues du Professeur-Blayac et Louis-Ravas, en passant à proximité du conseil général de l'Hérault. Le dernier virage à droite permet de rejoindre le contournement ouest de Montpellier depuis l'avenue Paul-Rimbaud jusqu'aux avenues de la Recambale et de VaniÚres. Sur cette derniÚre, à chaussées séparées, est jugée l'arrivée prÚs du stade Yves-du-Manoir[55].
Le rĂ©cit de l'Ă©tape est comme la plupart des Ă©tapes plates, une Ă©chappĂ©e de cinq coureurs part dĂšs le kilomĂštre 2, ils obtiennent un avantage maximal de 4 min 15 s au km 80. LâĂ©quipe HTC-Highroad commence Ă rapprocher le peloton des fuyards Ă lâapproche du sprint intermĂ©diaire de Montagnac, oĂč Mark Cavendish passe en tĂȘte. L'avantage de lâĂ©chappĂ©e est alors d'1 min. Sentant le peloton se rapprocher, Mikhail Ignatiev lance une attaque Ă 22 km de l'arrivĂ©e suivi seulement par Niki Terpstra. Ă 6 km de lâarrivĂ©e, Ignatiev abdique Ă son tour et laisse Terpstra poursuivre seul dans les rues de Montpellier. Terpstra est repris Ă 3 km de la ligne par une attaque de Philippe Gilbert. Mais le peloton ne laisse pas partir Gilbert et le rattrape un kilomĂštre plus loin. Dans le dernier kilomĂštre, Mark Cavendish s'abrite jusquâau dernier moment derriĂšre son Ă©quipier Mark Renshaw et surgit Ă 200 mĂštres de la ligne pour l'emporter devant Tyler Farrar et Alessandro Petacchi[56]. Pour la premiĂšre fois depuis Laurent Fignon en 1989, un coureur français est en jaune Ă Montpellier, il s'agit de Thomas Voeckler.
2013
La ville de Montpellier accueille la 100e édition du Tour de France, le jeudi 4 et vendredi . L'objectif est de mettre en avant l'ensemble des équipements et du patrimoine que possÚde la ville comme l'HÎtel de ville, l'Arc de Triomphe, la Place de la Comédie[57].
La 6e Ă©tape part d'Aix en Provence et rejoint l'HĂ©rault dans l'aprĂšs-midi. Les coureurs rentrent dans Montpellier par le sud, puis traversent la ville avant de revenir devant le stade Yves du Manoir. Dans cette Ă©tape, il n'y a qu'un Ă©chappĂ©, il s'agit de Luis Ăngel MatĂ©, il compte 5 minutes d'avance, mais, parti dans une Ă©chappĂ©e trop compliquĂ©e, il se relĂšve. Le peloton emmenĂ© par les Ă©quipes de sprinters Ă une allure Ă©levĂ©e, et le vent Ă©tant fort, il n'y a plus aucune tentative d'Ă©chappĂ©e. L'Ă©tape se conclut par un sprint massif. Bien emmenĂ© par ses coĂ©quipiers, Greipel passe le premier la ligne d'arrivĂ©e, devant Peter Sagan et Marcel Kittel.
Daryl Impey dépossÚde son coéquipier Simon Gerrans du maillot jaune et devient le premier Africain à porter la tunique de leader du Tour de France. Il déclare « C'est un jour fantastique ». Montpellier est bien la ville de l'Afrique puisque en 2007, Robert Hunter était devenu le premier africain vainqueur d'une étape[58].
Le dĂ©part fictif de la 7e Ă©tape se fait sur la Place de la ComĂ©die, le peloton se dirige ensuite dans les rues de lâĂcusson et fait une boucle par le nord de la ville avant de se diriger sur la rue du pont de LavĂ©rune oĂč les coureurs sortent de Montpellier. Le dĂ©part rĂ©el de l'Ă©tape est justement donnĂ© Ă LavĂ©rune. Avec les cĂŽtes en milieu d'Ă©tape, l'Ă©quipe Cannondale a lĂąchĂ© des concurrents sĂ©rieux tels Mark Cavendish et AndrĂ© Greipel, elle a tout fait en fin d'Ă©tape pour rattraper les deux coureurs et ainsi permettre la victoire de leur sprinter Peter Sagan[59].
2016
Fin 2015, le directeur du Tour de France annonce le parcours de l'édition 2016, la course fait son retour à Montpellier. La ville doit débourser entre 500 000 et 700 000 euros[60]. Selon le maire de la ville Philippe Saurel, les retombées économiques de l'événement seraient de l'ordre de 10 à 20 millions d'euros[61]
Le , la 103e édition du Tour de France arrive à Montpellier. Cette onziÚme étape de 162,5 km rallie Carcassonne à la préfecture héraultaise. Le profil de cette étape est relativement plat avec seulement les cÎtes de Minerve et de Villespassans. Le peloton redescend ensuite dans la plaine héraultaise par Saint-Chinian, Magalas. Le sprint intermédiaire a lieu à Pézenas. La course se poursuit ensuite par Montbazin puis Pignan. L'arrivée est jugée devant l'Altrad Stadium, stade de rugby de l'équipe de Montpellier[62].
Elle est remportée par le slovaque Peter Sagan au terme d'une étape incroyable. En effet, dans l'aprÚs-midi, le vent se renforce malgré un grand soleil, la vitesse est de 70 km/h. Alors qu'on semble se diriger vers un sprint massif, la Tinkoff accélÚre violemment et à une dizaine de kilomÚtres de l'arrivée, Peter Sagan et Maciej Bodnar accélÚrent fortement pour provoquer une bordure. Ils sont rejoints par Christopher Froome, qui espÚre ainsi accroßtre son avance au classement général, et son équipier Geraint Thomas. Le quatuor réussit à compter jusqu'à 23 secondes d'avance, mais le peloton comble une partie de l'écart. Le trio (Thomas ayant lùché) se joue la victoire, alors que Sagan semble laisser gagner Bodnar, c'est Froome qui attaque obligeant Sagan à faire le sprint. Le Slovaque remporte sa deuxiÚme victoire sur cette édition tandis que Froome conserve le maillot jaune[63].
Le lendemain, les coureurs partent de Montpellier pour sortir du dĂ©partement de l'HĂ©rault et rejoindre le sommet du Mont Ventoux, mais, du fait des rafales de vent, les organisateurs ont dĂ©cidĂ© de dĂ©placer l'arrivĂ©e au Chalet Reynard[64]. L'Ă©tape est remportĂ©e par Thomas De Gendt qui faisait partie d'une Ă©chappĂ©e de 13 coureurs. Elle est Ă©galement marquĂ©e par un Ă©vĂ©nement inĂ©dit : le maillot jaune Chris Froome brise son vĂ©lo en percutant une moto de tĂ©lĂ©vision dans la montĂ©e, pour ne pas perdre de temps en attendant d'ĂȘtre dĂ©pannĂ©, il part en courant sans vĂ©lo au milieu de la foule. Il conserve finalement son maillot[65].
Vainqueurs d'Ă©tapes Ă Montpellier
- 1930 : Charles PĂ©lissier
- 1931 : Raffaele Di Paco
- 1932 : Frans Bonduel
- 1933 : André Leducq
- 1934 : Georges Speicher
- 1935 : Georges Speicher
- 1936 : SylvĂšre Maes
- 1937 : René Pedroli
- 1938 : Antonin Magne
- 1939 : Maurice Archambaud
- 1947 : Henri Massal
- 1948 : Raymond Impanis
- 1951 : Hugo Koblet
- 1956 : Roger Hassenforder
- 1961 : André Darrigade
- 1962 : Willy Vannisten
- 1964 : Edouard Sels
- 1965 : Adriano Durante
- 1970 : Riny Wagtmans
- 1974 : Barry Hoban
- 1980 : Ludo Peeters
- 1989 : Valerio Tebaldi
- 1993 : Olaf Ludwig
- 1994 : Rolf Sorensen
- 2005 : Robbie McEwen
- 2007 : Robert Hunter
- 2009 : Astana
- 2011 : Mark Cavendish
- 2013 : André Greipel
- 2016 : Peter Sagan
Remises du maillot jaune Ă Montpellier
- 1930 : André Leducq
- 1931 : Antonin Magne
- 1932 : André Leducq
- 1933 : Georges Speicher
- 1934 : Antonin Magne
- 1935 : Romain Maes
- 1936 : SylvĂšre Maes
- 1937 : SylvĂšre Maes
- 1938 : FĂ©licien Vervaecke
- 1939 : René Vietto
- 1947 : René Vietto
- 1948 : Louison Bobet
- 1951 : Hugo Koblet
- 1956 : Jan Adriaensens
- 1961 : Jacques Anquetil
- 1962 : Joseph Planckaert
- 1964 : Georges Groussard
- 1965 : Felice Gimondi
- 1970 : Eddy Merckx
- 1974 : Eddy Merckx
- 1980 : Joop Zoetemelk
- 1989 : Laurent Fignon
- 1993 : Miguel Indurain
- 1994 : Miguel Indurain
- 2005 :
Lance Armstrong[66] - 2007 : Michael Rasmussen
- 2009 : Fabian Cancellara
- 2011 : Thomas Voeckler
- 2013 : Daryl Impey
- 2016 : Christopher Froome
Lieux du Tour de France
Pendant plus de trente ans, c'est sur l'Esplanade que se déroule l'arrivée. Puis, lors des années suivantes, la position a changé. En 1970, la piste cendrée du Stade Richter accueille le sprint final. Entre 1989 et 1994, elle se fait dans le sud-est de la ville, dans le tout nouveau quartier Antigone, suivant les années, elle change d'emplacement. En 2005 et 2007, c'est dans le quartier de la Mosson, sur l'avenue d'Heidelberg, que se situe la ligne d'arrivée, elle se fait dans deux sens différents. Depuis 2009, c'est devant le Stade Yves-du-Manoir que se font les derniers hectomÚtres. Concernant le départ, le plus souvent, c'est la Place de la Comédie qui accueille le départ. Mais, la route de Toulouse l'a également organisé.
Les villes-Ă©tapes et Montpellier
Depuis 1930, Montpellier a accueilli Ă de nombreuses reprises le Tour, ces Ă©tapes ont reliĂ© la ville hĂ©raultaise Ă d'autres villes Ă©tapes. Celle d'oĂč les coureurs sont le plus partis est Marseille, Ă 5 reprises. C'est Ă©galement la ville oĂč ils sont le plus allĂ©s, Ă 7 reprises. On peut expliquer ce classement par le fait que les parcours n'ont trĂšs peu changĂ©s dans les annĂ©es 30, on retrouve donc des grandes villes comme Perpignan, NĂźmes ou encore Toulouse aux premiĂšres places. Depuis 1970, le nombre de villes accueillant l'Ă©preuve a augmentĂ© avec des villes moyennes telles que Limoux, ArgelĂšs-sur-Mer ou Miramas. En 2009, c'est un contre-la-montre par Ă©quipes qui se dĂ©roule autour de la ville.
Ătapes vers Montpellier
- Marseille (5) : 1933, 1934, 1947, 1993, 2007
- Perpignan (4) : 1930, 1931, 1932, 1965
- NĂźmes (3) : 1935, 1936, 1937
- Toulouse (3) : 1948, 1956, 1989
- Carcassonne (3) : 1951, 1962, 2016
- BĂ©ziers (2) : 1938, 1939
- Aix-en-Provence (2) : 1961, 2013
- Toulon (1) : 1964
- Carpentras (1) : 1970
- Avignon (1): 1974
- LĂ©zignan-CorbiĂšres (1) : 1980
- Castres (1) : 1994
- Miramas (1) : 2005
- Limoux (1) : 2011
Ătapes depuis Montpellier
- Marseille (7) : 1930, 1931, 1932, 1938, 1939, 1948, 1989
- Perpignan (5) : 1933, 1934, 1961, 1964, 1993
- Narbonne (3) : 1935, 1936, 1937
- Aix-en-Provence (2) : 1956, 1962
- Mont Ventoux (2) : 1965, 2016[67]
- Carcassonne (1) : 1947
- Avignon (1) : 1951
- Aubenas (1) : 1966
- Toulouse (1) : 1970
- ArgelĂšs-sur-Mer (1) : 1973
- Martigues (1) : 1980
- Carpentras (1) : 1994
- Castres (1) : 2007
- Albi (1) : 2013
Boucle autour de Montpellier
- Montpellier-Montpellier : 2009[68]
Notes et références
- « Etape 11 Tour 1930 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 12 Tour 1930 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 11 Tour 1931 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 12 Tour 1931 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 7 Tour 1932 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 8 Tour 1932 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 Tour 1933 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 Tour 1933 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 Tour 1934 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 Tour 1934 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 B Tour 1935 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 A 1935 »
- « Etape 13 B Tour 1936 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 A Tour 1936 »
- « Etaoe 12 B Tour 1937 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 Tour 1937 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 10 C Tour 1938 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 11 Tour 1938 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 10 C Tour 1939 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 11 Tour 1939 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 12 Tour 1947 », sur memoire-du-cyclisme.eu
- « Etape 13 Tour 1947 », sur memoire-du-cyclisme.eu
- « Etape 9 Tour 1948 », sur memoire-du-cyclisme.eu
- « Etape 10 Tour 1948 », sur memoire-du-cyclisme.eu
- « Etape 16 Tour 1951 », sur memoire-du-cyclisme.eu
- « Etape 17 Tour 1951 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 Tour 1956 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 15 Tour 1956 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 Tour 1961 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 Tour 1961 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 15 Tour 1962 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 16 Tour 1962 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 11 Tour 1964 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 12 Tour 1964 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 Tour 1965 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 Tour 1965 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 A Tour 1966 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 15 Tour 1970 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 16 Tour 1970 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 11 Tour 1973 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 Tour 1974 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 Tour 1980 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 15 Tour 1980 », sur memoire-du-cyclisme.eu
- « Etape 12 Tour 1989 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 Tour 1989 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 13 Tour 1993 », sur memoire-du-cyclisme.eu
- « Etape 14 Tour 1993 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 14 Tour 1994 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 15 Tour 1994 », sur memoire-du-cyclisme.eu
- « Etape 13 Tour 2005 », sur lagrandeboucle.com
- « Etape 11 Tour 2007 », sur wikinews.org
- « Etape 12 Tour 2007 », sur wikinews.org
- « Carnet de bord de la quatriÚme étape du Tour de France », sur 20minutes.fr,
- « Armstrong a vu jaune ! », sur sport24.lefigaro.fr,
- « Tour de France : l'étape Limoux-Montpellier dévoilée », sur lindependant.fr,
- « La passe de quatre pour Cavendish à Montpellier », sur sudouest.fr,
- « Montpellier 30 fois ville étape du Tour - retrouvez le parcours 2013 et les horaires », sur france3-regions.francetvinfo.fr/,
- « Tour de France 2013: André Greipel s'impose à Montpellier, un Sud-Africain prend le Maillot jaune », sur rfi.fr,
- « Sagan, tel un sprinteur », sur letelegramme.fr,
- « Le Tour de France 2016 passera par Montpellier et Carcassonne », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/,
- « Le Tour de France devrait faire une étape à Montpellier en 2016 ou en 2017 », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
- « Tour de France 2016: zoom sur l'étape 11, de Carcassonne à Montpellier », sur lexpress.fr,
- « Peter Sagan s'impose à Montpellier, Christopher Froome gagne du temps », sur lequipe.fr,
- « Tour de France : l'étape Montpellier - Mont Ventoux jugée au chalet Reynard », sur midilibre.fr,
- « Christopher Froome battu, à pied, dans le Ventoux, Thomas De Gendt remporte la 12e étape », sur lequipe.fr,
- Note : En octobre 2012, Ă l'issue d'une enquĂȘte menĂ©e par l'agence amĂ©ricaine antidopage de 2009 Ă 2012, l'UCI a dĂ©cidĂ© de destituer Lance Armstrong de son palmarĂšs postĂ©rieur au 1er aoĂ»t 1998.
- Note : Les organisateurs décident de délocaliser l'arrivée au Chalet Reynard à cause des mauvaises conditions météorologiques.
- Note : Contre-la-montre par Ă©quipes.
Liens externes
- « Montpellier dans le Tour de France », sur Le Dico du Tour (consulté le ).
- Site officiel