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Magalas

Magalas (prononcer [maɡalas] ; en occitan Magalaç) est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Magalas
Magalas
Église Saint-Laurent.
Blason de Magalas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes Les Avant-Monts
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Simo-Cazenave
2020-2026
Code postal 34480
Code commune 34147
Démographie
Gentilé Magalassiens
Population
municipale
3 424 hab. (2020 en augmentation de 3,07 % par rapport à 2014)
Densité 165 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 19″ nord, 3° 13′ 22″ est
Altitude 115 m
Min. 77 m
Max. 201 m
Superficie 20,76 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Magalas
(ville-centre)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazouls-lès-Béziers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Magalas
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Magalas
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Magalas

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Libron, la Lène, le ruisseau de Badeaussou, le ruisseau de Saint-Pierre et par divers autres petits cours d'eau.

    Magalas est une commune rurale qui compte 3 424 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Magalas et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Magalassiens ou Magalassiennes.

    Géographie

    Carte.
    Magalas. - Plan parcellaire de la commune
    Magalas. - Plan parcellaire de la commune.

    Magalas est un village du Grand Biterrois. Situé sur l'axe 909 Béziers-Bédarieux, à 15 km au nord de Béziers et à 25 km de la mer Méditerranée, il est tout près des contreforts de la montagne Noire et des Cévennes.

    Le territoire communal de Magalas est essentiellement drainé par le cours d'eau du Libron et quatre affluents que sont les ruisseaux de Meyroune ou Maïroun, de Badeaussou, de la Marche et un dernier en limite ouest de la zone urbaine, la Lène[1].

    À 600 mètres au nord-est du village se trouve un ancien oppidum, classé aux Monuments historiques[2], dit le « Camp Redon Â» sur le Puech de Montfau (154 m d'altitude)[3]. On peut y voir les vestiges d'un fort de pierre datant probablement de l'Âge du Bronze, c'est-à-dire antérieur aux Celtes.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Magalas
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[4]
    Laurens (5.98 / 8,48 km)
    Autignac (5.07 / 6,43 km)
    Roquessels
    (8.79 / 15,46 km)
    Fouzilhon (3.86 / 4,93 km)
    Roujan (8.06 / 9,93 km)
    Pouzolles (4.72 / 6,24 km)
    Causses-et-Veyran
    (10.98 / 15,42 km)
    Magalas Alignan-du-Vent
    (9.69 / 11,88 km)
    Saint-Geniès-de-Fontedit
    (3.89 / 4,42 km)
    Pailhès (5.45 / 7,49 km)
    Puimisson (3.79 / 5,78 km)
    Béziers
    (14.59 / 17,34 km)
    Coulobres (5.18 / 8,16 km)
    Puissalicon (1.95 / 2,61 km)
    Lieuran-lès-Béziers (6.08 / 9,14 km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 695 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Murviel Les Beziers », sur la commune de Murviel-lès-Béziers, mise en service en 1990[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 675,5 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 39 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[14], à 15,4 °C pour 1981-2010[15], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17] - [18] - [19].

    Urbanisme

    Typologie

    Magalas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [20] - [I 1] - [21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Magalas, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 4 702 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (82 %), zones urbanisées (10 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), terres arables (1,2 %), forêts (0,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Magalas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Libron et la Lène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1987, 1992, 1996, 2000, 2005, 2014 et 2019[25] - [23].

    Magalas est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Magalas.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 490 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 486 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Magalas est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : Barnerii de Magalas (1065), S Petri Stephani de Magalatis (vers 1089), Berengarius de Magalatio (1152), ad Magalatium (1160).

    Le nom dérive d'un mot pré-indo-européen mag- (hauteur) + suffixe -al-atis[31].

    Histoire

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des jacobins », puis après la chute de la monarchie « société populaire et montagnarde » et enfin « société populaire régénérée des sans-culottes ». Elle est créée en juillet 1791 et fréquentée par 69 membres en l’an III[32].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 1953 Jean Maury
    1953 1959 Gaston Bousquet
    1959 mars 1977 Gabriel Granier
    mars 1977 mars 1983 Jean-Pierre Bilski Professeur d'histoire-géographie
    mars 1983 juin 2020 Charles Hey[33] UMP puis LR Retraité de la fonction publique
    juin 2020 En cours Jean-Pierre Simo-Cazenave[34] - [35]

    Jumelages

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 3 424 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9049019501 1611 2131 1731 1451 1651 164
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2091 3151 3651 5121 5491 4631 3351 6181 872
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0601 8742 1022 0312 0252 0401 9041 7361 577
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 6041 5831 5971 6041 6991 8272 4893 1203 313
    2020 - - - - - - - -
    3 424--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 349 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 3 422 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 290 â‚¬[I 7] (20 330 â‚¬ dans le département[I 8]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]9,1 %10,5 %10,5 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 927 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (63,4 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 832 emplois en 2018, contre 755 en 2013 et 705 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 239, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,9 %[I 13].

    Sur ces 1 239 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 402 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    293 établissements[Note 10] sont implantés à Magalas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble293100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    124,1 %(6,7 %)
    Construction4716 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    7425,3 %(28 %)
    Information et communication10,3 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance62 %(3,2 %)
    Activités immobilières299,9 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    4816,4 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4114 %(14,2 %)
    Autres activités de services3511,9 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,3 % du nombre total d'établissements de la commune (74 sur les 293 entreprises implantées à Magalas), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

    • Midel, supermarchés (17 908 k€)
    • Les Acacias, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 613 k€)
    • Jean Gonzalez Bâtiments, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (922 k€)
    • SASU Propub-Milmak, régie publicitaire de médias (739 k€)
    • Philogeris Les Acacias, autres services de restauration n.c.a. (283 k€)

    Les services et les équipements valorisent le site tant sur le plan culturel, sportif, économique, que sur le plan de la santé et de la sécurité. De nombreuses associations et sociétés animent le village et donnent un grand éventail de choix aux près de 3 000 habitants et leur permettent de trouver des moments de détente.

    Autrefois, Magalas vivait essentiellement de la vigne. Depuis quelques années, ses vignerons ont choisi la carte de la Qualité et ont su améliorer la vinification.

    Magalas a su également se tourner vers le XXIe siècle en diversifiant son économie. Une zone d’activités artisanales et économiques (ZAE) « L’audacieuse », bien desservie par la départementale 909, a vu le jour en 1990, puis s’est agrandie en l’an 2000. Une 3e extension est en cours de réalisation.

    Magalas fait partie de la communauté de communes des Avant-Monts du Centre Hérault.

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations1631166551
    SAU[Note 13] (ha)1 199990900900

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 163 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 116 en 2000 puis à 65 en 2010[41] et enfin à 51 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[42] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1199 ha en 1988 à 900 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 18 ha[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Laurent de Magalas du XIe siècle (inscrite aux Monuments Historiques le [43]). L'église du village a servi de lieu de tournage pour la mémorable scène de la messe du film Le Petit Baigneur de Robert Dhéry avec Louis de Funès en 1968. Le fruit de la location de l'église a permis de faire rénover le monument qui tombait en ruine ;
    • Chapelle Sainte-Croix, petite chapelle romane nichée au cÅ“ur des vignes à 2 km au nord du village[44] ;
    • Oppidum au lieu-dit Puech du Montfo (inscrit aux Monuments Historiques le ) ;
    • Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918, édifié en 1923 ;
    • L'office de Tourisme de Magalas vous permet de découvrir la fonderie de cloches et l'histoire viticole du village. Une importante cloche du XIXe siècle trône sur le rond-point d'accès à la zone commerciale ;
    • La cave coopérative historique a été désaffectée en 2006, Magalas a rejoint celle de Servian ;
    • Maison de retraite en face de la gare de chemin de fer.

    Galerie

    • Vue vers le nord et la montagne Noire.
      Vue vers le nord et la montagne Noire.
    • Rue ancienne.
      Rue ancienne.
    • Rue typique.
      Rue typique.
    • Mesures anciennes.
      Mesures anciennes.
    • Porche.
      Porche.
    • Ancienne porte.
      Ancienne porte.

    Héraldique

    Les armoiries de Magalas se blasonnent ainsi :

    D'hermine, au pairle losangé d'argent et de sable.

    Personnalités liées à la commune

    • Roger Barthe (1911-1981), essayiste, lexicologue et poète occitan français né à Magalas ;
    • Émile Bosc (1912-2002), joueur de rugby à XV et XIII ;
    • Jacky Vergnes : Jacques « Jacky » Vergnes footballeur français (1948-).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Andrée Candau et Bernard Boisard, Magalas : guide historique et de visite, [Magalas], [s.n.], [2013], 26 p.
    • Joseph Coulouma, L'oppidum et les ateliers de Montfo près Magalas : continuation des fouilles (1934-1936), Nîmes, Larguier, , 27 p.
    • Albert Fabre, Histoire de Roujan : Fos, Fouzilhon, Gabian, Magalas, Margon, Montesquieu, Neffiès, Pouzolles, Roquessels, Vailhan, Nîmes, Lcour-Ollé, coll. « Rediviva », , 320 p. (lire en ligne)
    • Philippe Lemaire Le Chemin de poussière, Éditions Gérard Tisserand. Une partie de l'action du roman se situe à Magalas.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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