Roujan
Roujan [Êu.ÊÉÌ] (en occitan Rojan [ru.'dÍĄÊan]) est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.
Roujan | |
La mairie de Roujan. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Avant-Monts |
Maire Mandat |
Jean Blanquefort 2020-2026 |
Code postal | 34320 |
Code commune | 34237 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
2 223 hab. (2020 ) |
Densité | 131 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 30âČ 20âł nord, 3° 18âČ 41âł est |
Altitude | Min. 49 m Max. 246 m |
Superficie | 17,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Roujan (ville isolée) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Cazouls-lĂšs-BĂ©ziers |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Peyne et par divers autres petits cours d'eau. Ses habitants sont appelés les Roujanais.
Roujan est une commune rurale qui compte 2 223 habitants en 2020. Elle est dans l'unité urbaine de Roujan. Ses habitants sont appelés les Roujanais ou Roujanaises.
GĂ©ographie
Situé à égale distance de la mer Méditerranée et des montagnes (Cévennes), Roujan est situé sur une petite colline au fond de la plaine héraultaise à 10 km de Pézenas et 20 km de Béziers. Les alentours proches de Roujan sont constitués de collines recouvertes par une dense garrigue.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[6] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 631,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SÚte, mise en service en 1949 et à 33 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13] - [14] - [15].
Urbanisme
Typologie
Roujan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [16] - [I 1] - [17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Roujan, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 158 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (77,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (69,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (13,9 %), zones urbanisĂ©es (6,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,6 %), forĂȘts (4,6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Roujan est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].
Risques naturels
Roujan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 5] - [21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 81,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 186 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 177 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1996, 2003, 2011 et 2019.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[24].
La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage des Olivettes, un ouvrage de classe A[Note 6] sur la Peyne, mis en service en 1988 et disposant d'une retenue de 4,4 millions de mĂštres cubes. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[26].
Risque particulier
LâĂ©tude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de lâHĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă lâinstabilitĂ© des terrains[27]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă lâĂ©volution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă lâabandon et sans entretien aprĂšs lâexploitation des mines[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Roujan est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[29].
Toponymie
Domaine gallo-romain : gentilice latin Roius + suffixe -anum[30] Sources : Royani (893, Histoire générale du Languedoc, V, c.7); castelli de Royano (vers 1059, Histoire générale du Languedoc, V, c.496); ecclesiae S. Laurentii de Rojano ; castro de Rojano (1147, cartulaire d'Agde, p. 301); ecclesiae S. Laurentii de Roiano (1152, cartulaire d'Agde, p. 37); etc.
Histoire
Le village Ă©tait Ă ses dĂ©buts « un castrum », un camp fortifiĂ©, occupĂ© par les Romains. Son plan de ville en circulade en tĂ©moigne. OrganisĂ© autour dâun noyau, les murs des maisons tournĂ©es vers lâextĂ©rieur du village constituent les remparts. Le dispositif offrait lâavantage par lâabsence dâangle mort de pouvoir ĂȘtre mieux dĂ©fendu en cas dâattaque. Aujourd'hui, trois des quatre portes dâaccĂšs au castrum sont encore visibles et tĂ©moignent du passĂ© du village.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].
En 2020, la commune comptait 2 223 habitants[Note 7], en augmentation de 9,35 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 063 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 2 246 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 810 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 40 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 9] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,9 % | 12,5 % | 13,7 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 218 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (59,7 % ayant un emploi et 13,7 % de chÎmeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 607 emplois en 2018, contre 474 en 2013 et 403 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 747, soit un indicateur de concentration d'emploi de 81,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %[I 13].
Sur ces 747 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 295 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 10,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
236 établissements[Note 11] sont implantés à Roujan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 236 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 17 | 7,2 % | (6,7 %) |
Construction | 45 | 19,1 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 65 | 27,5 % | (28 %) |
Information et communication | 9 | 3,8 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 7 | 3 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 11 | 4,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 30 | 12,7 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 34 | 14,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 18 | 7,6 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (65 sur les 236 entreprises implantées à Roujan), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :
- Bordes Distribution, hypermarchĂ©s (31 533 kâŹ)
- SA Maison Bordes, gestion de fonds (711 kâŹ)
- Artaxa Immo, agences immobiliĂšres (672 kâŹ)
- Maison Calas, commerce de dĂ©tail alimentaire sur Ă©ventaires et marchĂ©s (551 kâŹ)
- Mil Jardins Et Piscines, travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et gros Ćuvre de bĂątiment (220 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 218 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă 108 en 2000 puis Ă 66 en 2010[38] et enfin Ă 48 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 78 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[39] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1119 ha en 1988 Ă 816 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 5 Ă 17 ha[38].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Abbaye-Chùteau de Cassan, protégé au titre des monuments historiques[40]
- Ăglise Saint-Laurent, inscrite au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [41]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[41]. Ăglise dâarchitecture gothique mĂ©ridionale. Reconstruite au dĂ©but du XIIIe siĂšcle lorsqu'elle devient propriĂ©tĂ© du prieurĂ© de Cassan. On remarquera facilement le portail monumental situĂ© Ă lâouest du bĂątiment qui fut murĂ© au XVIIIe siĂšcle, et le grand clocher carrĂ© situĂ© sur son cĂŽtĂ© sud.
- Chapelle Saint-Nazaire de Roujan, pré-romane, classé au titre des monuments historiques depuis le [42]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[42].
Animal totémique
L'animal totémique de Roujan est le hérisson.
La lĂ©gende raconte que Sainte Marthe, partie Ă la poursuite de la Tarasque qui semait la terreur dans la Basse-VallĂ©e du RhĂŽne, leva une armĂ©e de hĂ©rissons pour combattre le monstre et protĂ©ger le village. Mais la Tarasque ne vint pas et les hĂ©rissons furent autorisĂ©s Ă rentrer dans leurs quartiers. Seul l'un d'entre eux dĂ©cida de rester au village oĂč il fut nourri et choyĂ© par les habitants qui en firent leur animal fĂ©tiche.
Si l'Ă©popĂ©e de sainte Marthe contre la Tarasque se situe dans les annĂ©es 48 Ă 68 du dĂ©but de notre Ăšre, il semble que l'origine de la lĂ©gende de Roujan soit plus tardive. Elle semble ĂȘtre issue d'un Ă©vĂšnement survenu au Moyen Ăge dont voici l'histoire : autour de l'an mil, le consul de Roujan avait offert le couvert et le logis Ă un Ă©tranger qu'il avait rencontrĂ© sur les bords du ruisseau de lâOum. Or il s'avĂ©ra que cet Ă©tranger n'Ă©tait qu'un espion Ă la solde de pillards qui Ă©cumaient la rĂ©gion. Plus tard, le seigneur de Roujan narrait cette histoire en occitan. Et disait « A romegat e me soi levat ! ». Ce que les Roujanais interprĂ©tĂšrent comme Ă©tant une rĂ©fĂ©rence au hĂ©risson, qui avait criĂ© quand l'homme l'avait Ă©crasĂ©. Depuis, l'animal totĂ©mique de Roujan porte le nom de "Romegaire" ([rrume'ÉŁajre], c'est-Ă -dire celui qui rouspĂšte).
HĂ©raldique
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Les armoiries de Roujan se blasonnent ainsi : |
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Personnalités liées à la commune
- Damien Blanquefort, vice-champion de France 2010 de sport électronique sur le jeu vidéo Team Fortress 2, natif du village.
- Jules Roucairol
- JérÎme Carnus officier public et ministériel de 1792-1808
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[25].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition », sur insee.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Roujan » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
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- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Roujan » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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Voir aussi
Bibliographie
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- Albert Fabre et Paul de Rouville, Roujan et les communes du canton : Fos - Fouzilhon - Gabian - Magalas - Margon - Montesquieu - NeffiÚs - Pouzolles - Roquessels - Vailhan, coll. « Histoire des communes de l'Hérault » (no XXVI), 32 p. (lire en ligne)
- Mission Archives 34, Archives modernes de la commune de Roujan : répertoire numérique détaillé (1790-1985), Montpellier, Mission Archives 34, , 82 p.
- Katia Turrel et Serge Sotos, « Premiers rĂ©sultats de la fouille partielle du cimetiĂšre mĂ©diĂ©val du prieurĂ© de Cassan (Roujan - HĂ©rault) », Ătudes hĂ©raultaises, Montpellier, Association Ătudes sur l'HĂ©rault, no 43,â , p. 5-16
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Roujan (1258-1791) [4,65 ml]. Cote : 237 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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