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René Le Grevès

René Le Grevès, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Saint-Gervais-les-Bains, est un coureur cycliste français — il est d'ailleurs surnommé le Breton dans le peloton[1]. Ses parents étaient originaires de Saint-Tugdual, en Pays Pourlet.

René Le Grevès
Informations
Nom de naissance
René Jean Le Grevès
Naissance
Décès
Nationalité
Spécialité
Équipes amateurs
1928
1929
Association Sportive des Coteaux de Saint-Cloud
Club Sportif International
1930
1931-1932
Club vélocipédique dionysien
Vélo Club de Levallois
Équipes professionnelles
Principales victoires

Biographie

René Le Grevès est né à Paris, 32, rue Frémicourt; ses parents, eux, ont vu le jour à Saint-Tugdual, près de Guéméné-sur-Scorff, dans le Morbihan. A l'âge d'un an, le jeune René est installé au « pays », chez ses grands-parents et il y reste jusqu'à douze ans, avant de venir définitivement chez ses parents, fixés aux environs de la capitale[2].

Avant de pratiquer le cyclisme, René Le Grevès est un fervent adepte de la gymnastique. Pendant trois saisons, il appartient aux touristes de Suresnes, dont la vedette est Amand Solbach, et participe au championnat de France par sociétés. Après six mois seulement de présence au club, il est sélectionné, parmi deux cents membres, pour faire partie de la phalange de soixante-dix gymnastes qualifiés pour le championnat national[2] - [3].

Un voisin, Maurice Baugé, gagnant d'une demi-finale du Premier Pas Dunlop le décide, en 1926. à lâcher la barre fixe pour le vélo. A dix-huit ans, il est enrôlé à l'Association Sportive des Coteaux de Saint-Cloud. Ensuite, René Le Grevés entre en 1929, au Club Sportif International. Puis en 1930, il va au Club vélocipédique dionysien, gagne Paris-Reims et se classe deuxième du championnat de France et quatrième du championnat du monde. Vivement sollicité par Paul Ruinart, René passe au V. C. L. en 1931 et il connait alors des succès nombreux et répétés. Sa carrière est momentanément suspendue en 1932, par son service militaire qu'il effectue en partie au 1er Génie, à Besançon, avant d'être affecté à l'Ecole de Joinville, pour la préparation olympique[2] - [3].

Sa carrière amateur se termine par une médaille d'argent aux Jeux olympiques de 1932 en poursuite par équipes. Il entre ensuite dans l'équipe Armor-Dunlop qui change de nom en 1935 pour Alcyon-Dunlop. De 1937 à 1941, fin de sa courte mais talentueuse carrière, il court sous les couleurs de Mercier-Hutchinson (Mercier dès 1940). Selon Jean-Paul Ollivier, ce fut l'un des meilleurs sprinteurs du Tour.

René Le Grevès proposa à son frère Louis d'ouvrir un magasin de cycles. Louis inaugura ainsi le premier magasin en novembre 1937. Ce magasin, était localisé sur le boulevard Voltaire [4]

Il meurt le à Saint-Gervais-les-Bains des suites d'un accident de ski[5].

Sa femme exploita à Saint-Nicolas-de-Redon une usine de fabrication de vélos ou un magasin de cycles jusqu'à la fin des années 1960 .

Son neveu Alain a également été cycliste professionnel.

Palmarès

Palmarès amateur

Palmarès professionnel

Résultats sur les grands tours

Tour de France

6 participations

  • 1933 : 19e, vainqueur de la 22e étape
  • 1934 : 25e, vainqueur des 2e, 5e, 10e et 21ea étapes
  • 1935 : 15e, vainqueur des 14ea, 18ea, 19ea et 20ea étapes
  • 1936 : 20e, vainqueur des 5e, 12e, 13ea, 14ea, 17e et 20ea étapes
  • 1937 : abandon (9e étape)
  • 1939 : 45e, vainqueur de la 18ea étape

Notes et références

Notes

  1. Avec Henri Bergerioux et Hilaire Bertelin

Références

  1. « Fiche de René Le Grevès », sur http://www.museociclismo.it/
  2. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Dimanche illustré », sur Gallica, (consulté le )
  4. Cycles Le Grevès « Copie archivée » (version du 16 décembre 2015 sur Internet Archive).
  5. « Fiche de René Le Grevès », sur http://www.memoire-du-cyclisme.eu/

Liens externes

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