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Thoissey

Thoissey est une commune française du département de l'Ain et située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Jusqu'en 2015, elle était le chef-lieu du canton qui portait son nom et appartient depuis au canton de Châtillon-sur-Chalaronne.

Thoissey
Thoissey
HĂ´tel de ville.
Blason de Thoissey
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Val de Saône Centre
Maire
Mandat
Anne Turrel
2020-2026
Code postal 01140
Code commune 01420
DĂ©mographie
Gentilé Thoisseyen
Population
municipale
1 664 hab. (2020 en diminution de 0,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 189 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 10′ 20″ nord, 4° 48′ 04″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 178 m
Superficie 1,4 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Didier-sur-Chalaronne
(commune du pĂ´le principal)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Thoissey
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Thoissey
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Thoissey
Liens
Site web thoissey.fr

    Quatrième plus petite commune de l’Ain, elle est peuplée de 1664 habitants. Les habitants de Thoissey s'appellent les Thoisseyens.

    GĂ©ographie

    Carte du territoire.

    Localisation

    Localisation de Thoissey dans le canton de Châtillon-sur-Chalaronne et dans l'Ain.

    La commune est située dans la région naturelle de la Dombes, près de la frontière floue avec la Bresse. Bordée à l'ouest par la Saône, Thoissey se trouve à l'est du Beaujolais et du Mâconnais, régions viticoles réputées pour leurs vins.

    Les grandes villes ne sont pas très Ă©loignĂ©es du village, Ă©tant donnĂ© qu'elle est situĂ©e Ă  19 kilomètres au sud de Mâcon, Ă  25 km au nord de Villefranche-sur-SaĂ´ne, Ă  35 kilomètres Ă  l'ouest de Bourg-en-Bresse et Ă  56 km de Lyon.

    Communes limitrophes

    Points extrĂŞmes

    • Nord : collège Bel-Air, 46° 10′ 33″ N, 4° 48′ 05″ E
    • Est : 46° 10′ 25″ N, 4° 48′ 36″ E
    • Sud : confluence SaĂ´ne - Chalaronne, 46° 09′ 54″ N, 4° 47′ 31″ E
    • Ouest : La Prairie, 46° 10′ 19″ N, 4° 46′ 59″ E

    Hydrographie

    La Chalaronne près de l'Hôpital.

    Thoissey est bordée par deux rivières qui ont une importance au niveau local. En premier lieu, la Saône borde l'ouest de la commune et fait office de frontière avec Dracé, commune du département du Rhône avec laquelle elle est reliée par un unique pont routier. Cette rivière fait souvent l'objet de crues qui inondent la partie ouest de la commune, n'impactant pas les bâtiments du centre-ville. Néanmoins, lors de crues importantes, le centre peut se retrouver sous les eaux, notamment en 1840 ou en 1955.

    La Chalaronne est une rivière qui arrive de Saint-Didier-sur-Chalaronne par l'est et fait office de frontière avec cette dernière.

    Le canal des Échudes long de 5,5 km a Ă©tĂ© construit au XVe siècle[1]. Il a Ă©tĂ© creusĂ© avant le XVe siècle sur la rive droite de la Chalaronne, et relie les eaux de cette dernière Ă  celles de l'Échude, de l'Ă©tang de Tallard Ă  la SaĂ´ne. CrĂ©e pour l'irrigation, il a alimentĂ© une douzaine de moulins Ă  farine et Ă  huile. Il approvisionnait aussi les lavoirs, tels celui existant face Ă  l'HĂ´pital. Il servait Ă©galement au trempage des osiers et des peaux de tannerie. Un canal supplĂ©mentaire de 875 m a Ă©tĂ© construit en 1758 pour faciliter le commerce, avec crĂ©ation d'un embarcadère. Des deux cĂ´tĂ©s, il est suivi de 179 platanes plantĂ©s en 1818.

    Climatologie

    Le climat est tempéré à légère tendance continentale. Les données climatologiques sont celles de Mâcon qui est la station de référence pour toutes les données. Les valeurs climatiques de 1981 à 2010 sont les suivantes.

    Relevés Mâcon 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 1 3,5 6 10 13,5 15,5 15 11,5 8 3,5 1 7,5
    Température moyenne (°C) 2 4,5 8 11 15 19 21 20,5 17 12 7 3,5 12
    Température maximale moyenne (°C) 5,5 8 12 16 20 24 27 26 22 16,5 10 6 16
    Ensoleillement (h) 61,9 91,5 154,9 182 212,9 245,3 267,7 242,4 185,6 116,9 70,3 50,5 1 881,9
    Précipitations (mm) 59 53 49 75 88 75,5 71 72 79,5 85,5 84 70 861,5
    Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1981-2010)[2]
    Température

    minimale

    Température

    maximale

    Hauteur de

    précipitations

    Nombre de jours

    avec précipitations

    Durée

    d’ensoleillement

    Nombre de jours avec

    bon ensoleillement

    7,4 °C 16,1 °C 859,3 mm 113,9 j 1881,9 h 73,25 j

    Voies de communication et transports

    Axes de communication de la commune.

    La proximité de la commune avec les villes de Mâcon, Villefranche-sur-Saône et de Bourg-en-Bresse lui permet d'être traversée et d'être à proximité d'axes de communication importants au niveau départemental, régional et national.

    Axes routiers

    Route D 7 près de l'hôtel de ville.

    La route départementale 7 est l'axe principal du village qui la traverse d'est en ouest. Partant de Chalamont puis passant par Châtillon-sur-Chalaronne, elle parvient jusqu'à Saint-Didier-sur-Chalaronne avant d'entrer sur le territoire communal avant de terminer sa route sur le pont sur la Saône menant à Dracé, laissant place à la route départementale 9 appartient au Rhône.

    En face de l'hôtel de ville, une branche de la route D 7, la route D 7a, part en direction du hameau de Challes situé à Saint-Didier et terminant au pont de Saint-Romain-des-Îles, ancienne commune de Saône-et-Loire appartement aujourd'hui à Saint-Symphorien-d'Ancelles.

    Enfin, la route départementale D 28d termine près de l'hôpital. Elle débute au hameau de Mousset le long de la route départementale D 933.

    Aucune autoroute ne traverse la commune. Néanmoins, l'autoroute A6 passe tout près de la Saône et relie la capitale française à la capitale des Gaules.

    Voies ferroviaires

    Gare du tramway.

    Au dĂ©but du XXe siècle, avec l'exploitation du rĂ©seau des tramways de l'Ain, la commune Ă©tait traversĂ©e par la ligne de TrĂ©voux Ă  Saint-Trivier-de-Courtes longue de 81 km. Arrivant de la gare de Mogneneins, la ligne empruntait la Grande rue[3] - [4] et desservait ensuite la gare de Saint-Didier-sur-Chalaronne. Avant 1940, ce rĂ©seau ferroviaire ferma et fut remplacĂ© par un service de transport par cars.

    Aujourd'hui, aucune voie ferrée ne traverse la commune mais deux passent à proximité. À l'est, la ligne LGV Sud-Est traverse Saint-Didier et relie Marseille et Lyon à Paris en passant par la gare de Mâcon-Loché. À l'ouest, la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles relie les mêmes villes et en plus d'accueillir des TGV, elle est utilisée par les TER Rhône-Alpes pour assurer les liaisons entre Mâcon et Lyon[5]. La gare la plus proche est celle de Romanèche-Thorins.

    Transport fluvial

    La Saône est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée et est appréciée pour le tourisme fluvial. Il existe un port qui possède une halte fluviale intercommunale inaugurée en 2014[6] et située entre le camping et le pont routier à la frontière avec Saint-Didier.

    À Mâcon, il y trois ports fluviaux : le port de plaisance, un autre près du quai des Marans et l'Aproport, l'un des ports fluviaux les plus importants de France. Villefranche possède aussi un port fluvial au carrefour des grands axes.

    Transports en commun

    ArrĂŞt MJC.

    La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr par l'intermédiaire de deux lignes qui dessert le seul arrêt MJC. La ligne 114 relie Mâcon à Belleville[7]. Cette dernière est aussi reliée à Bourg-en-Bresse par la seconde ligne traversant Thoissey, la ligne 120[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Thoissey est une commune rurale[Note 1] - [9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[10] - [11]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Didier-sur-Chalaronne-Thoissey, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[12] et 4 616 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Didier-sur-Chalaronne, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,1 %), zones urbanisées (24,9 %), eaux continentales[Note 3] (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), terres arables (2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Panneau d'entrée du village.

    Origine du nom

    Thoissey a pour origine Tusciacum qui Ă©tait le nom d'un domaine d'origine gallo-romaine[18].

    Anciens noms

    La première mention du village date de 910 dans le recueil des chartes de Cluny où apparaît Tussiaco[19]. Dans le même ouvrage se trouvent le nom Tusciaco en 943, Thosciaco et sa variante Tosciaco en 944. À la fin du siècle est aussi évoque Tussiacum en 998.

    Deux siècles plus tard, Toyciaco et Toysiaco sont cités en 1236, Toissey est mentionné en 1239. Selon Marie-Claude Guigue dans un ouvrage consacré à la Dombes, Thoyssiaci était le nom pour se référer au village autour de 1310.

    En 1407, Toisse est évoqué qui Toissay l'est vers 1441. En 1567, le nom actuel de Thoissey est mentionné pour la première fois mais Samuel Guichenon cite Toissey comme nom de la commune autour de 1650 dans un ouvrage sur la Bresse. Enfin, la description de Bourgogne évoque une nouvelle fois Thoissey en 1790.

    Histoire

    La charte 656 de Cluny[20] datée du fait mention d'un plaid tenu par le duc de Bourgogne Hugues le Noir, en présence du comte de Mâcon Letaud, Charles Constantin et de Guillaume, comte. Les moines de Cluny comparurent devant cette assemblée, et se plaignirent d'Adémar, vicomte de Lyon, lequel leur contestait la seigneurie de Thoissey et ses dépendances, prétendant que cette ville faisait partie de sa vicomté (desuovicecomitatuesse), bien qu'elle leur eût été cédée par le roi de Bourgogne Conrad le Pacifique, dont ils exhibèrent le diplôme, daté du .

    Adémar, dit l'acte, ayant entendu la lecture des lettres royales, voyant d'ailleurs que le marquis Hugues, son seigneur, à la prière duquel elles avaient été données l'année précédente, favorisait les moines de Cluny, et enfin n'ayant rien à objecter, renonça à ses prétentions. Et, afin qu'aucun des successeurs d'Adémar ne pût revenir contre sa renonciation, elle fut confirmée par Hugues et signée par tous ses fidèles. Mais les moines ne se contentèrent pas de la renonciation d'Adémar, corroborant le diplôme de Conrad. Ils prièrent Hugues le Grand, duc des Francs, Hugues le Noir, et Letaud, d'obtenir du roi de France Louis IV une donation de Thoissey, afin d'éviter tout différend dans l'avenir, car ce vicomte prétendait avoir des droits sur tout le pagus Lugdunensis.

    Lothaire, son successeur, n'y renonça que longtemps après, lors du mariage de Mathilde, sa sœur, avec Conrad III. En conséquence, Louis d'Outremer donna, le , un précepte royal portant cession aux moines de Cluny, sur leur demande, d'une petite ville (villulam) de la vicomté de Lyon, située dans le pagus Lugdunensis et sur les bords de la Saône. Cette donation avait en réalité si peu d'importance pour le roi de France qu'on ne prit pas même le soin d'y nommer Thoissey[21].

    Vers 1233-1239[22], Humbert V de Beaujeu usurpe la seigneurie aux abbés de Cluny.

    En 1372[23], Thoissey est alors le centre d'une châtellenie, possession des sires de Beaujeu. Le château de Thoissey fut le chef-lieu d'une châtellenie de la principauté de Dombes[Note 4]. Le [22], Édouard II, sire de Beaujeu, donne la seigneurie à Louis II, duc de Bourbon.

    Au XVe siècle, Guichard VI le Grand, aurait été à l’origine des premières fortifications et de la construction d’un château avec poype qui permirent à Thoissey de se développer. Toutefois, au XVIe siècle, les Thoisseyens subissent les guerres de religion et d'autres épreuves[24]. En 1561, les Huguenots s’emparent de la ville et se font nourrir par le pays, une épidémie de peste fait périr 140 personnes en 1564. Puis, les ligueurs, maîtres de la ville, commettent de multiples exactions entre 1589 et 1595. Les habitants qui se trouvent accablés et ruinés sollicitent de leurs souverains le renvoi de la garnison et la permission de démolir la forteresse. Les fortifications sont alors démantelées à la fin du siècle et le château est rasé en 1615.

    Thoissey appartient à la souveraineté de Dombes jusqu'à la cession de celle-ci à la France en 1762. À la fin du XVIIe siècle, la petite ville qui était la judicature du châtelain des environs est élevée au rang de bailliage particulier, supprimé en 1772 avec ceux de Trévoux et de Chalamont, remplacées par la sénéchaussée de Trévoux. En 1790, elle devient une municipalité du canton dont elle est le chef-lieu et dépend du district de Châtillon-les-Dombes.

    Repère indiquant le niveau de la Saône en 1840 sur la façade de l'hôtel de ville.

    En 1840, une inondation dĂ©vaste la plaine de la SaĂ´ne et recouvre la rue du port d’1,5 m d’eau. En consĂ©quence, le maire fait dĂ©molir les halles et la chapelle pour Ă©difier l’hĂ´tel de ville.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Thoissey est membre de la communauté de communes Val de Saône Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Montceaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[26]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[26], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[27].

    Administration municipale

    Lors des conseils municipaux, le maire est entouré de ses trois adjoints, de deux conseillers délégués et des dix autres conseillers municipaux[28]. Ces élus se répartissent les tâches par le biais de plusieurs commissions : tourisme, camping, finances, développement économique, travaux, voiries, communication, environnement, cadre de vie, vie associative, culture, piscine, développement durable, fêtes et cérémonies, entretien des bâtiments, états des lieux, CCAS, patrimoine.

    Maires successifs

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Louis Lorin
    1792 An II Jean François Gastier Notaire
    1792 An II Jean François Labbé Capitaine au 4e régiment
    An II An II Etienne JĂ©rĂ´me Guichenon MĂ©decin
    An II An IV SĂ©bastien Berthier Architecte
    An IV An VI Pierre Antoine Girod Notaire et agent municipal
    An VI An VI Pierre Gaty Agent municipal
    An VI 1818 Joseph Desgrange Agent municipal
    1818 1831 Pierre Antoine Girod Notaire
    1831 1835 Jean Nicolas Morgon
    1835 1836 Benoît Chamerat
    1836 1839 Antoine Chamerat
    (1802-1851)
    Notaire, conseiller d'arrondissement[29]
    Nommé chef du secrétariat de la mairie d'Alger
    1839 1844 Marie Joseph Girod Notaire
    1844 1866 Claude Magat Directeur de collège et notaire
    1866 1870 Aimé Marius Keller Notaire
    1870 1870 Claude Ducher MĂ©decin
    1870 1871 François Geoffray
    1871 1872 Aimé Marius Keller
    1872 1874 Michel MĂ©ziat
    1874 1896 Claude Ducher MĂ©decin
    1896 1929 Aimé Ducher Médecin
    1929 1935 Claudius Gay
    1935 1941 Emile Dubuis Marchand de charbon
    1941 1944 Antoine Rafanel
    1944 1945 Emile Dubuis Marchand de charbon
    1945 1950 Jean Chamerat Boucher
    1950 1968 Louis Marchand Imprimeur
    1968 1991 François Bastide Activités en pharmacie
    1991 1995 Alain Verchère Chirurgien dentiste
    1995 2008 André Philippon DVG Professeur, conseiller général (2004-2015)
    2008 2020 Maurice Voisin DVD Retraité - Réélu en 2014
    2020 Anne Turrel

    Jumelages

    Le singe de Mons Ă  l'hĂ´tel de ville.
    Localisation des villes jumelées avec Thoissey.
    Localisation des villes jumelées avec Thoissey.

    Le , Thoissey et Obourg signent une charte de jumelage[30]. En 1972, la commune belge fusionne avec la commune de Mons et devient une section de la ville, le jumelage reste alors toujours valable et des échanges sont effectués avec la grande ville de Belgique.

    Le comité de jumelage a été créé à l'initiative de Monsieur Berlioz habitant dans la commune à la suite d'un échange avec monsieur et madame Lusiky, citoyens d'Obourg passant leur vacances d'été dans la région. Le à l'hôtel de ville de Mons, les représentants des deux villes ont renouvelé l'engagement de maintenir des liens permanents pour les cinquante années à venir.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

    En 2020, la commune comptait 1 664 habitants[Note 5], en diminution de 0,42 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1891 4421 3771 2521 5451 6281 5631 5151 701
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6681 6631 7481 6091 6111 5181 5381 4611 400
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3561 3241 2021 0471 1591 1531 0121 1041 083
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2101 4451 4541 4811 3061 3581 4271 4651 540
    2015 2020 - - - - - - -
    1 7121 664-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École élémentaire.

    L'enseignement est présente dans la commune avec trois établissements scolaires dont une école maternelle et une école élémentaire.

    Après leur cursus scolaire dans l'enseignement primaire, les élèves de Thoissey sont redirigés vers le collège BelAir sis officiellement dans la commune même si la partie nord de l'établissement est située sur la commune de Saint-Didier-sur-Chalaronne. Le collège accueillait jusqu'à la rentrée 2017 les élèves de l'ancien canton de Thoissey et de la commune de Dracé mais avec l'ouverture d'un collège à Montceaux, les adolescents accueillis sont différents. Les étudiants de Bey et de Cormoranche-sur-Saône qui étaient scolarisés au collège George-Sand à Pont-de-Veyle intègrent désormais l'établissement. Au contraire, les élèves qui habitent dans les communes de l'ancienne intercommunalité de Montmerle Trois Rivières sont redirigés à Montceaux. À la fin de leurs études au collège Bel Air, ils sont envoyés au lycée Aiguerande à Belleville.

    Néanmoins, pour ceux voulant bénéficier d'une scolarité dans un établissement privé, la commune voisine de Saint-Didier-sur-Chalaronne possède l'école privée Saint-Marie et le collège privé Saint-Joseph.

    Sports

    Malgré l'importance de Thoissey, les infrastructures sportives ne sont pas très présentes sur la commune. Le manque d'emplacements libres en zones non inondables a obligé la construction des infrastructures en périphérie proche de la commune, à Saint-Didier.

    Toutefois, il existe deux courts de tennis occupés par l'Entente Tennis Club Val de Saône Chalaronne, club intercommunal créé en 2009 en remplacement du Tennis Club de Thoissey-St Didier[35]. Près de l'église Saint-Madeleine, le boulodrome est le lieu des parties de boules des adhérents de l'Amicale des Boules Thoissey Saint-Didier.

    À l'est du village se trouve le stade des Petits-Oiseaux, souvent référencé comme appartenant à la commune mais situé à Saint-Didier. Il accueille les rencontres de l'équipe honneur de l'ESVS Thoissey Saint-Didier Illiat qui peut aussi évoluer au stade municipal d'Illiat ou au stade Romain-Vaillant situé près du collège à Saint-Didier dans un centre destiné au sport. En plus du stade, ce centre inauguré le [36] regroupe des courts de tennis couverts et extérieurs, un skatepark et le gymnase intercommunal. Cette salle multisport est occupée par l'ESVS Basket Thoissey.

    MĂ©dias

    Le Progrès est un journal régional diffusant dans les départements de l'Ain, du Jura, du Rhône, de la Loire et de la Haute-Loire. Chaque vendredi est publié le journal local hebdomadaire Voix de l'Ain. De plus, Le Journal de Saône-et-Loire, paru pour la première fois le , est la version saône-et-loirienne du Progrès. Ce journal quotidien paraît dans les environs sous l'édition de Mâcon.

    Dans le domaine télévisuel, la chaîne France 3 émet un décrochage local dans la commune par le biais de France 3 Rhône Alpes. Enfin, Radio Scoop est une radio musicale d'Auvergne-Rhône-Alpes qui possède une station à Bourg-en-Bresse diffusant dans l'Ain.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le long de la route du Beaujolais se trouve le couvent des Ursulines. Construit en 1666[37] et dĂ©mantelĂ© Ă  la RĂ©volution, il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [38].
    • L'apothicairerie, dont les Ă©lĂ©ments de dĂ©cor sont classĂ©s au titre d'objets Monuments historiques[39], se situe dans l'ancien hĂ´pital des sĹ“urs datant du XVIIIe siècle. En 1700, un riche marchand drapier, Étienne Pollo, est Ă  l'origine de la fondation de l'hĂ´pital de Thoissey. En 1701, le duc du Maine accorde les lettres patentes pour la crĂ©ation de « L'HĂ´pital de la CharitĂ© ». L'apothicairerie a Ă©tĂ© construite entre 1731 et 1735[1]. Des boiseries de couleur brun et roux en noyer couvrent tous les murs ; ils sont l'Ĺ“uvre de Jean Noblet, maĂ®tre menuisier. Le plafond a Ă©tĂ© peint par Lugnot sur une toile marouflĂ©e. Une soixantaine de pots Ă  pharmacie en faĂŻence de Nevers[40], dĂ©corĂ©s en camaĂŻeu bleu cobalt Ă©taient destinĂ©s Ă  recueillir les produits de l'apothicaire, rangĂ©s dans des loggias ainsi que des buffets de style Renaissance. Les impostes, peintes Ă  l'eau, reprĂ©sentent le cardinal Charles BorromĂ©e et sainte Marthe, patronne des sĹ“urs.
    • L'Ă©glise Sainte-Madeleine date du XIXe siècle. Elle a Ă©tĂ© construite sur l'emplacement de l'ancienne Ă©glise qui Ă©tait sous le mĂŞme vocable. RĂ©novĂ©e en 2007, elle abrite des toiles du peintre lyonnais Daniel Sarrabat (XVIIe siècle), un ensemble de six toiles sont dĂ©diĂ©es Ă  Marie-Madeleine et trois livrĂ©es datent en 1706 et trois autres en 1713. La première Ă©glise Ă©tait la chapelle d'ancien château fort dĂ©diĂ©e Ă  l'origine Ă  saint SĂ©bastien puis a servi de chapelle du collège royal.
    • Au XIXe siècle, il existait trois lavoirs publics sur la rive nord des Échudes. L'un d'entre eux, localisĂ© Ă  l’angle de la rue de l’HĂ´pital, Ă©tait surmontĂ© d’un sĂ©choir Ă  peaux avant 1914 pour les tanneurs.
    • La levĂ©e du port avec son allĂ©e de 179 platanes sur 900 m date de 1808. Au dĂ©but du XVIIIe siècle, le chemin d’accès au port Ă©tait souvent impraticable Ă  cause des crues de la SaĂ´ne, il fut dĂ©cidĂ© d'y construire une levĂ©e. Vers 1818, les platanes sont plantĂ©s par les pĂ©pinières Baboud et en 1845, la levĂ©e est rehaussĂ©e. Toutefois, les arbres auraient dĂ» ĂŞtre abattus en 1880 sur dĂ©cision du conseil gĂ©nĂ©ral. Grâce Ă  la population qui s'est indignĂ©e de cette initiative, le conseil municipal fit abandonner ce projet.
    • En face de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire trĂ´ne un monument en l'honneur des soldats de la commune tombĂ©s durant les diffĂ©rents conflits qui ont engagĂ© la France.
    • Sur la place du Collège-Royal, un second monument honore douze Thoisseyens envoyĂ©s au bagne dans les camps de concentration le .
    • Il reste des vestiges de la poype de la Marche, elle aurait Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©e Ă  la fin du XVIe siècle. Les nobles de la Marche sont citĂ©s depuis 1149.
    • Couvent des Ursulines.
      Couvent des Ursulines.
    • HĂ´pital.
      HĂ´pital.
    • Église Sainte-Madeleine.
      Église Sainte-Madeleine.
    • Lavoir de la rue de l'HĂ´pital.
      Lavoir de la rue de l'HĂ´pital.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Monument des victimes de la Gestapo.
      Monument des victimes de la Gestapo.

    Espaces verts et fleurissement

    Panneau Village fleuri avec une fleur.
    Biches du parc.

    En 2015, la commune obtient sa première fleur au concours des villes et villages fleuris[41].

    La moitiĂ© ouest du territoire fait partie des prairies inondables de la SaĂ´ne et donc exemptĂ©e de constructions humaines, lui confĂ©rant un caractère sauvage. Près de la Chalaronne, le parc municipal ou parc du GĂ©nĂ©ral-Marchand s'Ă©tale sur 20 000 m2, on y trouve un arboretum et un petit parc animalier.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules au lambel de cinq pendants d'or, celui du centre prolongé vers la pointe, accompagné de dix étoiles du même ordonnées en orle[42].

    Événements

    • Le premier week-end d'aoĂ»t, rassemblement de fanfares en vue du festival des Fanfarons organisĂ© par l'AJC et la fanfare Pustule.

    Films tournés à Thoissey

    Gastronomie

    Sa localisation entre Bresse et Dombes confère au village une grande diversité gastronomique.

    Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[43]. Les autres spécialités, celles de la Dombes, sont le cuisses de grenouille, le canard ou certains poissons comme la carpe.

    La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Volailles de Bresse[44]. Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[45].

    Personnalités liées à la commune

    Monument du Commandant Marchand.

    Naissance dans la commune

    Autres personnalités

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. La Dombes était formée de deux territoires non contigus avec onze châtellenies dont une partie était en Bresse (Trévoux, Thoissey, Saint-Trivier, Ambérieux, Beauregard, Villeneuve, Montmerle, Baneins), et les trois autres faisaient partie de l'autre Dombes (Chalamont, Lent, Le Chatelard).
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Plaquette Patrimoine, par l'Office du tourisme du Val de SaĂ´ne Chalaronne, septembre 2009, 12 pages.
    2. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1981-2010)
    3. Ligne Trévoux <> Saint-Trivier-de-Courtes, sur tramdelain.fr.
    4. Photographies de tramway Ă  Thoissey, sur ladombes.free.fr
    5. « Ligne (Dijon)*Mâcon*Lyon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ter.sncf.com
    6. La halte fluviale
    7. Horaires de la ligne 114 sur car.ain.fr
    8. Horaires de la ligne 120 sur car.ain.fr
    9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    12. « Unité urbaine 2020 de Saint-Didier-sur-Chalaronne-Thoissey », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch
    19. Dictionnaire topographique de Philipon p. 431 sur archives-numerisees.ain.fr
    20. A.Bernard 1876, p. 610.
    21. A.Bernard 1867, p. 5.
    22. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. XXXVIII.
    23. André Bazzana, Guillemine David, Agnès Gonnet, Jean-Michel Poisson, Mottes castrales de Dombes (Ain) - Éléments pour un atlas, Lyon, Direction des Antiquités Historiques Rhône-Alpes, 1986, p. 24.
    24. « Petite histoire de Thoissey », sur cc-valdesaonechalaronne.com (consulté le )
    25. « communauté de communes Val de Saône Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    26. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Thoissey », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    27. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    28. Conseil municipal, sur thoissey.fr
    29. « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
    30. La charte de jumelage, sur thoissey.fr
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Le mot du président, sur club.fft.fr/etcthoissey
    36. Centre sportif intercommunal, sur cc-valdesaonechalaronne.com
    37. « Le manuscrit des Dames Ursulines a été retrouvé », sur leprogres.fr, (consulté le )
    38. « Couvent des Ursulines (ancien) », notice no PA00116581, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « Lambris de revêtement, plafond », notice no PM01000410, base Palissy, ministère français de la Culture
    40. « Ensemble de 60 pots à pharmacie (19 chevrettes, piluliers, bouteilles de pharmacie, gourdes, pots canons) », notice no PM01000408, base Palissy, ministère français de la Culture
    41. « Fleurissement : cinq communes de l'Ain décrochent une 1re fleur », sur voixdelain.fr, (consulté le ).
    42. « Armes de Thoissey », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    43. Bourg-en-Bresse, ville départ, sur letour.fr.
    44. « Aire géographique de l'AOC Volaille de Bresse. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
    45. « Thoissey, commune viticole », sur vin-vigne.com (consulté le ).

    Bibliographie

    Liens externes

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