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Villeneuve (Ain)

Villeneuve est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de la région naturelle et historique de la Dombes. Son territoire s'agrandit au XIXe siècle des anciennes communes d'Agnereins et de Chanteins. Villeneuve est notamment connue pour avoir été le lieu de l’exécution du poète et résistant René Leynaud en 1944.

Villeneuve
Villeneuve (Ain)
La mairie.
Blason de Villeneuve
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Maire
Mandat
David Pommier
2020-2026
Code postal 01480
Code commune 01446
Démographie
Gentilé Villeneuvois
Population
municipale
1 562 hab. (2020 en augmentation de 9,46 % par rapport à 2014)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 19″ nord, 4° 50′ 15″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 287 m
Superficie 26,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villars-les-Dombes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Villeneuve
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Villeneuve
Liens
Site web villeneuve01.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans la région naturelle de la Dombes.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 679 hectares ; son altitude varie entre 230 et 287 mètres[2].

    Hydrographie

    Le territoire municipal est arrosé par la Mâtre ainsi que par ses deux affluents, les ruisseaux des Prades et la Motadet[3] - [4].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la ligne 119 (Bourg-en-Bresse - Villefranche-sur-Saône) des cars de l'Ain. Le bourg, traversé par la RD 936, est situé à km de Saint-Trivier-sur-Moignans, chef-lieu de canton. Le territoire de la commune est coupé en deux par la ligne à grande vitesse Sud-Est selon un axe nord-sud[3].

    Il y eut à Villeneuve une gare gérée par les tramways de l'Ain[5]. Par la suite, son bâtiment a longtemps été occupé par un restaurant[5].

    Climat

    Le climat y est de type semi-continental : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Lyon-Bron recueillies sur la période 1961 - 1990. La station météo de Lyon-Bron est située à environ 32 km à vol d'oiseau de Villeneuve. Elle est située à une altitude de 200 m.

    Relevés météorologiques de la station de Lyon-Bron 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 1 2,8 5,5 9,3 12,6 15 14,4 11,7 8,2 3,4 0,4 7
    Température moyenne (°C) 2,6 4,5 7,2 10,3 14,3 17,9 20,8 20 17,1 12,5 6,7 3,2 11,4
    Température maximale moyenne (°C) 5,7 8,1 11,6 15,2 19,4 23,2 26,6 25,6 22,4 16,8 10,1 5,9 15,9
    Précipitations (mm) 54,1 54,5 62,9 67,8 86 76,6 60,6 76,7 75,2 79,5 71,4 59,2 824,8
    Humidité relative (%) 84 80 74 71 72 70 65 70 76 82 84 86 76
    Source : Infoclimat[6]
    Relevés météorologiques de la station de la station de Lyon-Bron 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Nombre de jours avec gel 15,1 11,5 8,2 1,8 0 0 0 0 0 0,5 6,6 14,5 58,3
    Source : Infoclimat[6]

    Urbanisme

    Typologie

    Villeneuve est une commune rurale[Note 1] - [7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (7,6 %), forêts (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (4,6 %), zones urbanisées (2,8 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La commune de caractère rural présente un paysage de champs ouverts conséquence du remembrement des années 1970[3].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 511, alors qu'il était de 366 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 4,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,1 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 82,1 %, en hausse par rapport à 1999 (75,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 1,5 % % contre 0 % en 1999[I 3].

    Évolution du nombre de logements entre 1968 et 2009[I 1].
    196819751982199019992009
    239250282323366511

    Toponymie

    Le nom de Villeneuve, du latin villa, et nova, « nouvelle, récente », désigne un nouveau village, créé peut-être à l´époque des grands défrichements qui atteignirent leurs apogées aux XIIIe et XIVe siècles. Villeneuve est appelé Villanova en 1250, Villa Nova en 1373, Ville Nove en 1441 et Villeneufve en 1608[13].

    La commune se nomme Montneuf pendant la Révolution française[14].

    Histoire

    Jean Kleberger ou « L'Homme de la Roche », un temps possesseur de la seigneurie de Villeneuve vers 1543.

    Moyen Âge

    Mentionné à la fin du XIe siècle, le village appartient successivement aux sires de Beaujeu puis, au XIVe siècle, à celle de Savoie. En effet, en 1374, Édouard II (1374-1400) sire de Beaujeu vend la seigneurie de Villeneuve à Amédée VI de Savoie pour la somme de 3 000 francs or[14]. C'est à cette époque que sont bâtis les deux châteaux forts de Gravens et Mottadès. Racheté en 1406 par le duc Louis II de Bourbon[14], Villeneuve devient le chef-lieu d'une des douze châtellenies de la souveraineté de Dombes à laquelle il est désormais rattaché[14].

    Renaissance et Révolution française

    En 1543, la seigneurie est la propriété de Jean Kleberger[14]. Par la suite et jusqu'à la Révolution, elle est la possession de la famille Vincent de Panette[14]. Demeuré un modeste bourg de campagne, Villeneuve est cédée au royaume de France en 1762 avec l'ensemble de la Dombes. En 1790, Villeneuve devient une commune du département de l'Ain. Son territoire s'agrandit en 1825 des anciennes communes d'Agnereins et de Chanteins[14].

    Époque contemporaine

    Le mémorial dressé sur le lieu de l’exécution de 1944.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, le 13 juin 1944, 19 résistants furent fusillés par les occupants allemands, au bord de la route reliant Villeneuve à Saint-Trivier-sur-Moignans. Parmi eux, se trouvait Jean Gouailhardou, alors chef du camp Didier, le poète René Leynaud et Jacques Thoinet (ou Toinet selon les sources) qui survivra à la fusillade[15].

    Une stèle située sur le lieu de cette fusillade commémore cet évènement[16].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[18]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1971 Antonin Givre MRP puis CD Conseiller général (1951-76)
    1971 1995 Jean Chagneux
    1995 13 juin 2019 Raymond Moussy LR Retraité
    13 juin 2019 En cours David Pommier[19]

    Instances judiciaires et administratives

    Villeneuve relève du conseil de prud'hommes de Bourg-en-Bresse, de la Cour administrative d'appel de Lyon, de la Cour d'appel de Lyon, de la Cour d'assises de l'Ain, du tribunal administratif de Lyon, du tribunal d'instance de Trévoux, du tribunal de commerce de Bourg-en-Bresse, du tribunal de grande instance de Bourg-en-Bresse et du tribunal pour enfants de Bourg-en-Bresse[20].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Villeneuvois.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2020, la commune comptait 1 562 habitants[Note 4], en augmentation de 9,46 % par rapport à 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4373943675888099279029911 045
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0739951 1341 1401 0441 0631 0711 0281 005
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    950897929853834799737768721
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7466896307338459391 2591 3531 421
    2018 2020 - - - - - - -
    1 5211 562-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 773 hommes pour 748 femmes, soit un taux de 50,82 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,33 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    0,9
    2,8
    75-89 ans
    3,9
    13,6
    60-74 ans
    13,4
    22,8
    45-59 ans
    22,9
    19,3
    30-44 ans
    20,1
    18,9
    15-29 ans
    17,9
    22,0
    0-14 ans
    21,0
    Pyramide des âges du département de l'Ain en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,9
    75-89 ans
    7,9
    15,1
    60-74 ans
    15,7
    21,1
    45-59 ans
    20,5
    19,9
    30-44 ans
    19,8
    16,6
    15-29 ans
    15,3
    20,8
    0-14 ans
    19,1

    Enseignement

    Villeneuve est située dans l'académie de Lyon.

    Elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant 150 élèves en 2014-2015[27].

    Sports et associations

    La commune de Villeneuve dispose de plusieurs associations sportives. Elles permettent la pratique du tennis[28], du tennis de table[29], du football en salle[30], du handball et de la boule lyonnaise. Cette dernière association organise le challenge Paulette-et-Albert-Péaud[31].

    Le club Espérance amitiés existe depuis 1984 et sa création par Albert Péaud[32].

    Cultes

    Au sein de l'archidiaconé « Saint-Jean-Marie Vianney (Dombes, Plaine de l’Ain, Côtière, Val de Saône) » du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon, le territoire de la commune dépend de la paroisse de Villeneuve[33]. Le culte catholique n'est plus célébré dans l'église de la commune mais dans les communes voisines[34].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 40 464 €, ce qui plaçait Villeneuve au 2 829e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[35].

    En 2009, 37,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 882 personnes, parmi lesquelles on comptait 81,8 % d'actifs dont 78,0 % ayant un emploi et 3,8 % de chômeurs[I 5].

    On comptait 207 emplois dans la zone d'emploi, contre 177 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 689, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 30,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour trois habitants actifs[I 6].

    Entreprises et commerces

    Au , Villeneuve comptait 122 Ã©tablissements : 36 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 24 dans la construction, 53 dans le commerce-transports-services divers et 5 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

    En 2011, 11 entreprises ont été créées à Villeneuve[I 8], dont 7 par des autoentrepreneurs[I 9].

    Il y a eu à Villeneuve une assez importante fabrique de balais en bois de bouleau créée en 1862 par Nicolas Brunard : elle a perduré (de père en fils) jusqu'en 1967[36].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte un monument « classé » et aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[37] - [38] et aucun lieu, monument ou objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[39] - [40].

    • La maison forte de Villon.
      La maison forte de Villon.
    • Plaque « Villeneuve » à Villeneuve.
      Plaque « Villeneuve » à Villeneuve.
    • Monument aux morts de Villeneuve.
      Monument aux morts de Villeneuve.
    • L'église à côté de la mairie.
      L'église à côté de la mairie.

    Monument historique

    La maison forte de Villon date du XIVe siècle. Construite en briques, elle est classée monument historique depuis le 16 octobre 1992[41].

    Monuments religieux
    L'église paroissiale Sainte-Madeleine.

    L'église Sainte-Madeleine de Villeneuve du XIXe siècle, dont la construction a commencé en 1832 a remplacé une première église jugée trop exiguë. À la suite de la Révolution française, elle a remplacé d'autres lieux de culte, notamment la chapelle de Chanteins du XIe siècle située au hameau de Chanteins, à l'est de la commune[42]. En 2014, elle accueille traditionnellement une messe par an, le 15 août[43]. L'église Sainte-Madeleine a également remplacée certains des édifices aujourd'hui détruits.

    Sept croix sont répertoriées sur le territoire communal[44]. Quatre d'entre elles ont été restaurées en 1997 : les deux de Chanteins, celle d'Agnereins et celle d'Ouroux[44] : la croix de mission du cimetière (1868), la croix en pierre d'Ouroux, la croix en pierre du Mortier, la croix en pierre d'Agnereins, la croix en pierre devant la chapelle de Chanteins (1825), la croix en pierre de Chanteins (croisée des chemins) et la croix en métal proche du monument aux morts.

    Monuments religieux détruits

    L'église Saint-Jacques-le-Majeur d'Agnereins dépendait originellement du prieuré de Montberthoud[45]. Elle fut détruite en 1832 au moment de la reconstruction de l'église Sainte-Madeleine de Villeneuve[44].

    L'église Saint-Martin d'Ouroux est mentionnée dès 969-970 (chartes de Cluny)[44]. En 1700, elle est répertoriée comme étant en bon état[44]. Elle est vendue le 30 Thermidor de l'an IV à J-M Odet d'Agnereins pour 431 livres[44].

    La chapelle saint-Denis de la Motadès est citée en 170 comme une chapelle domestique de la paroisse d'Agnereins[44].

    La chapelle rurale saint-Pierre, située au nord de Villon, est dédiée au pèlerinage contre les fièvres[44]. Elle est vendue le 25 ventôse de l'an V à Nicolas Descollonges d'Agnereins pour 44 livres[44].

    La chapelle de la maison forte de Villon est citée en 1654 et déplacée en 1710[44].

    Monuments civils

    Place Cérès.

    Du Moyen Âge, on distingue encore deux vestiges :

    • la poype est le dernier vestige du château qui s'élevait à cet emplacement. Le château est déjà en ruines en 1523. Les nobles de Gravains sont cités depuis 1325[42] ;
    • une seconde poype est visible à La Motadet (à km au nord du bourg)[14] - [42]. En 1277, Béatrix, rend hommage à Louis de Beaujeu pour la domus dicte ly Motadays et pertinentiarium et appenditiarum. En 1337, le château et la seigneurie de la Mottadet font partie du fief de Marguerite, dame de Saint-Triviers, sous la suzeraineté du sire de Beaujeu.

    La mairie (située près de l'église) date du milieu du XIXe siècle : les adjudicataires étaient les frères Ramuet et l'architecte était Christot (de Lyon)[44]. Le groupe scolaire situé à l'entrée sud-ouest date de 1882. Son architecte est Genety (Lyon)[44]. Une école libre a également existé à Villeneuve au début du XXe siècle. Elle était près de l'église et administrée par les sœurs du collège Saint-Joseph de Bourg-en-Bresse[44]. Par la suite, le bâtiment a été transmis à l’évêché puis est devenu salle communale[44].

    Une pompe publique est située près de l'église sur la place du village. Elle était surmontée d'une statue originale de la déesse romaine Cérès, d'une hauteur de 140 cm volée en 1996[5]. L'ensemble date des années 1866-1867 et a été réalisé par l'architecte Carret de Trévoux[5].

    Outre le monument aux morts, réalisé par Delaye de Fareins, un autre mémorial se trouve à Villeneuve : celui de l'exécution de résistants de 1944 sur son lieu exact à la sortie du village en direction de Saint-Trivier-sur-Moignans[5]. Il est appelé localement, monument aux morts de Boye[46] - [47].

    Patrimoine naturel

    Étang de la Maison-forte de Villon.

    Une quinzaine d'étangs (typiquement dombistes) parsèment le territoire communal dont les étangs Fossard, Graveins, Poulieu, Nattet, Grand Ormet, Les Ardilleux, Le Motadet[42]. Au XVIIIe siècle, on en dénombrait une trentaine sur le même territoire[42].

    En 2014, la commune de Villeneuve bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[48].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Gouailhardou (1911-1944) et René Leynaud (1910-1944), résistants, y ont été fusillés par les Allemands, le 13 juin 1944.
    • L'abbé Chambart (1829-1894), curé de Villeneuve et historien local[5]. Il est enterré au cimetière communal[5].

    Héraldique

    Blason de Villeneuve Blason
    Losangé d’or et d’azur ; au chef de gueules chargé de trois fleurs de lis d’or[49].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • G.Descotes, Villeneuve, Agnereins et Champteins d'après les registres paroissiaux in Revue Gorini, no 10, p. 191-202
    • Jérôme Dupasquier, L'église de Chanteins in Les nouvelles annales de la société d'émulation, Bourg-en-Bresse, 2000-2001
    • Jean Giraud, L'église romane de Chanteins
    • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, Patrimoine des pays de l'Ain, , 277 p. (ISBN 2907650335 et 9782907650335) Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres sources

    1. « Les communes de l'Ain » [PDF], sur le site du conseil général de l'Ain (consulté le ).
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Richesses 2000, p. 257.
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Mâtre (U4510620) ».
    5. Richesses 2000, p. 265.
    6. « Lyon-Bron, 200 m - [1961-1990] », sur le site de l'association Infoclimat (consulté le ).
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