Jean Gouailhardou
Paul Jean Gouailhardou ou Jacques[1] (son nom de résistance), né le à La Garenne-Colombes et mort exécuté par l'occupant allemand, le à Villeneuve dans l'Ain, est un résistant français.
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(Ă 33 ans) Villeneuve |
Nom de naissance |
Jean-Paul Gouailhardou |
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Biographie
Il est le fils de Pierre Gouailhardou (employé aux chemins de fer) et de Paulette Rebrasser[2], Jean Gouailhardou est adopté par la nation en mars 1929[2]. Avant la Seconde Guerre mondiale, il travaille en Égypte dans le commerce[2]. Il se marie en février 1933 avec Raymonde Henrequelle avec qui il a trois enfants[2].
En 1939 il est mobilisé. Il tente après l'armistice d'entrer en contact avec Charles de Gaulle. Il organise depuis Caluire-et-Cuire un certain nombre d'actions de résistance[2]. En 1942, il est chef du secteur IV de l'Armée secrète (le camp Didier). Il appartient également au réseau Jove, à partir de janvier 1943[2].
Arrêté en , il est détenu à la prison Montluc, où il est torturé ; il est fusillé le à Villeneuve (Ain)[2] parmi 19 autres résistants, dont un seul rescapé, Jacques Thoinet[3].
Hommages
- Une place de Caluire-et-Cuire (anciennement la place Castellane), située devant la maison du docteur Dugoujon où fut arrêté Jean Moulin, porte aujourd'hui son nom.
- Un monument à Villeneuve commémore la fusillade du .
- Il est homologué à titre posthume capitaine FFI en [2].
- La médaille de la Résistance française lui a été attribuée à titre posthume par décret du [4].
- Gros plan sur le monument des dix-neuf fusillés érigé sur le lieu de son exécution à Villeneuve.
- Monument du Camp Didier entre Mionnay et Saint-André-de-Corcy, sur lequel apparaît son nom.
Références
- Martin et Jo Basse, Histoire de Caluire-et-Cuire, Lyon, Fot, , 281 p., p. 248.
- « GOUAILHARDOU Paul, Jean », sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr.
- « Villeuneuve (Ain), monument commémoratif FFI (relevé n° 13870) », sur memorialgenweb.org.
- Recherche Gouailhardou, sur ordre de la Libération.