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Saint-Vincent-Jalmoutiers

Saint-Vincent-Jalmoutiers est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Vincent-Jalmoutiers
Saint-Vincent-Jalmoutiers
Le village de Saint-Vincent-Jalmoutiers.
Blason de Saint-Vincent-Jalmoutiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye
Maire
Mandat
Robert Denost
2020-2026
Code postal 24410
Code commune 24511
DĂ©mographie
Population
municipale
256 hab. (2020 en augmentation de 10,34 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 12â€Č 12″ nord, 0° 11â€Č 36″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 133 m
Superficie 16,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Ribérac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montpon-Ménestérol
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Vincent-Jalmoutiers
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Saint-Vincent-Jalmoutiers

    GĂ©ographie

    Généralités

    Dans le quart nord-ouest du dĂ©partement de la Dordogne, en forĂȘt de la Double[1], la commune de Saint-Vincent-Jalmoutiers est arrosĂ©e par la Rizonne, un affluent de la Dronne.

    En bordure nord du territoire communal et traversé par la route départementale 44, le bourg de Saint-Vincent-Jalmoutiers se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomÚtres à l'est de Saint-Aulaye et treize kilomÚtres au sud-ouest de Ribérac.

    Le territoire communal est également desservi à l'est par la route départementale 100.

    D'aprÚs les calculs effectués par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, le centre géographique de la région Nouvelle-Aquitaine se situe sur le territoire de Saint-Vincent-Jalmoutiers[2].

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Vincent-Jalmoutiers et des communes avoisinantes en 2015, avant la création des communes nouvelles de Saint Aulaye-Puymangou puis La Jemaye-Ponteyraud et Saint Privat en Périgord.

    Saint-Vincent-Jalmoutiers est limitrophe de cinq autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Vincent-Jalmoutiers est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[3].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisĂątres et des calcaires graveleux bioclastiques Ă  orbitoides. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 757 - RibĂ©rac » et « no 781 - Montpon-MĂ©nestĂ©rol » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[4] - [5] et leurs notices associĂ©es[6] - [7].

    Carte géologique de Saint-Vincent-Jalmoutiers.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 42 mĂštres[8] au nord-ouest, lĂ  oĂč la Rizonne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint Aulaye-Puymangou (territoire de l'ancienne commune de Saint-Aulaye) et Saint Privat en PĂ©rigord (territoire de l'ancienne commune de Saint-Privat-des-PrĂ©s), et 133 mĂštres[8] au sud-ouest[9].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [10]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [11]. La commune est dans le RibĂ©racois, une rĂ©gion naturelle possĂ©dant un relief vallonnĂ© avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculptĂ© par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulĂ©s de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnĂ©s de la Dordogne[12] - [13].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 16,21 km2[8] - [14] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 16,36 km2[5].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainĂ©e par la Rizonne, la Bauronne, la Cordogne, la Nauve du Petit Cros et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 24 km de longueur totale[18] - [Carte 1].

    La Rizonne, d'une longueur totale de 26,73 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent-de-Connezac et se jette dans la Dronne en rive gauche en limite de Saint Aulaye-Puymangou et de Bonnes, un kilomĂštre et demi au nord du centre bourg de Saint-Aulaye[19] - [20]. Elle traverse la commune du nord-est au nord-ouest sur cinq kilomĂštres et demi dont plus de trois kilomĂštres servent de limite naturelle, face Ă  Saint Privat en PĂ©rigord et Saint Aulaye-Puymangou.

    Affluent de rive gauche de la Rizonne, la Bauronne borde le territoire communal Ă  l'est sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi, face Ă  La Jemaye-Ponteyraud.

    Autre affluent de rive gauche de la Rizonne, la Cordogne arrose la commune du sud au nord sur plus de quatre kilomĂštres et demi.

    Affluent du Moudelou et sous-affluent de la Rizonne, la Nauve du Petit Cros prend sa source dans le sud de la commune qu'elle arrose sur prĂšs de deux kilomĂštres, dont prĂšs d'un kilomĂštre et demi en limite de Saint Aulaye-Puymangou.

    • La Rizonne prĂšs du Moulin de Rafaly.
      La Rizonne prĂšs du Moulin de Rafaly.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Vincent-Jalmoutiers.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 6] : 878 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Aulaye », sur la commune de Saint Aulaye-Puymangou, mise en service en 1969[29] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[30] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 851,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  45 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[34], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vincent-Jalmoutiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [36] - [37] - [38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de RibĂ©rac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (68,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (68,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (61,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,2 %), prairies (9,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,1 %), terres arables (2,8 %)[41].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Vincent-Jalmoutiers est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Saint-Vincent-Jalmoutiers est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Vincent-Jalmoutiers.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 84 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1999 et 2014, par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Vincenç de Jau Mostier[50].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[51] - [52].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1990[53]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Robert Denost DVG[54] Retraité

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Vincent-Jalmoutiers relĂšve[55] :

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[57].

    En 2020, la commune comptait 256 habitants[Note 11], en augmentation de 10,34 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    410342361335364338350448457
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    377424361334397417389352345
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    329322292266287272275274295
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    303243247236239213254260242
    2017 2020 - - - - - - -
    250256-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Bar-restaurant et alimentation

    Commerces

    • Centre multi-services, au bourg (Ă©picerie, bar, restaurant, station essence)

    Emploi

    En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 93 personnes, soit 39,1 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (neuf) a diminuĂ© par rapport Ă  2010 (seize) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  9,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte dix-huit Ă©tablissements[60], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois dans la construction, un dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Vincent
    • Logis du XVIIIe siĂšcle, au bourg[62].
    • ChĂąteau de Saint-Vincent, construit en 1873[63].
    • L'arboretum du parc des DoublorigĂšnes a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2021[64].
    • L'Ă©glise Saint-Vincent.
      L'Ă©glise Saint-Vincent.
    • Son portail.
      Son portail.
    • Le chĂąteau de Saint-Vincent.
      Le chĂąteau de Saint-Vincent.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Logis du XVIIIe siĂšcle et portail.
      Logis du XVIIIe siĂšcle et portail.
    • Puits et abri-bus sur la place du bourg.
      Puits et abri-bus sur la place du bourg.

    Bien que proche du bourg de Saint-Vincent-Jalmoutiers, le chùteau de la Meynardie se trouve sur la commune de Saint-Privat-des-Prés.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Vincent-Jalmoutiers Blason
    Taillé : au 1er d'argent à l'arbre de sinople, au 2d d'azur au pont ruiné et isolé d'argent, au lion d'or brochant sur le taillé à senestre ; le tout sommé d'un comble d'or fuselé de gueules[65].
    Devise
    Jungi ac renovare
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[15] - [16]
    3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le ruisseau du Pontet, affluent de rive droite de la Rizonne, n'arrose pas la commune de Saint-Vincent-Jalmoutiers située en rive gauche à leur confluence.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[25].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Vincent-Jalmoutiers » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Florence Broussaud-Le Strat, La Double Un pays en PĂ©rigord, Éditions Fanlac, 2006, (ISBN 2-86577-252-7), p. 95.
    2. Adrien Vergnolle, « Nombril de la région, l'aubaine capitale ? », Sud Ouest édition Dordogne, 20 juin 2015, p. 10.
    3. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    4. « Carte géologique de Saint-Vincent-Jalmoutiers » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    5. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-Vincent-Jalmoutiers », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
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