Saint-Jacut-de-la-Mer
Saint-Jacut-de-la-Mer [sɛ̃ʒakydlamɛʁ] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.
Saint-Jacut-de-la-Mer | |||||
La presqu'île de Saint-Jacut depuis l'île des Ébihens. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Pithois 2020-2026 |
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Code postal | 22750 | ||||
Code commune | 22302 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jaguens | ||||
Population municipale |
910 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 312 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 35′ 52″ nord, 2° 11′ 20″ ouest | ||||
Altitude | 20 m Min. 0 m Max. 43 m |
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Superficie | 2,92 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Plancoët | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | mairie-saintjacutdelamer.com | ||||
Géographie
Localisation
Saint-Jacut-de-la-Mer se situe au nord-est du département des Côtes-d'Armor, presque à la limite de celui d'Ille-et-Vilaine.
La commune est bordée au sud par les communes de Créhen et Beaussais-sur-Mer.
Le village se trouve sur une presqu'île bordée à l'ouest par la baie de l'Arguenon et à l'est par la baie de Lancieux et la baie de Beaussais.
Au nord de la presqu'île se trouve l'archipel des Ébihens, qui fait partie de la commune. L'îlot de La Colombière, après avoir été une carrière de granite depuis au moins le XVIIe siècle, est un site pittoresque classé depuis le . « Après un changement de propriétaire en 1958, et malgré la convoitise de nombreux plaisanciers, elle retourne au domaine public par expropriation en 1984, avant de devenir une réserve gérée par la Société pour l'étude et la protection de la nature en Bretagne (SEPNB) »[4].
Cadre géologique
Saint-Jacut est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Saint-Jacut se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au sud par un important massif granitique cadomien, le pluton de Lanhélin qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[5] - [6].
L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[7]. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par l'orogenèse cadomienne qui implique un fort épaississement crustal, formant essentiellement des schistes et des gneiss[8]. Cette déformation développe une succession d'antiformes (Saint-Jacut-Rothéneuf, Le Minihic-sur-Rance et Plouer) correspondant à des chevauchements à vergence sud-est, séparés par des synformes (la Richardais et Saint-Suliac) d'orientation N60°, plis d'autant plus déversés vers le Sud que l'on se rapproche du noyau migmatitique[9]. Ce noyau de forme elliptique (25 km x 6 km), ceinturé d'une enveloppe gneissique et micaschisteuse, correspond à la région de Dinard-Saint-Malo[10]. L'épaississement, consécutif à l'écaillage tectonique du domaine orogénique, provoque la fusion crustale à l'origine de la mise en place des dômes anatectiques (migmatites de Guingamp et Saint-Malo, développées aux dépens des sédiments briovériens) qui est datée entre 560 et 540 Ma[11]. Les massifs granitiques du Mancellien[12] scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne[13].
Les paragneiss à grain fin, en bancs décimétriques et finement foliés, affleurent au nord de Saint-Jacut-de-la-Mer. De nombreuses veinules quartzo-feldspathique traduisent les effets d'un début de migmatisation, ces roches étant d'ailleurs en contact avec des migmatites[14].
Au Nord-Ouest de la presqu'île de Saint-Jacut-de-la-Mer, plusieurs îlots granitiques, entre autres La Colombière et La Grande-Roche ont été naguère exploités intensément pour l'obtention de pierre de taille en leucogranite[15].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cast-le-G », sur la commune de Saint-Cast-le-Guildo, mise en service en 1951[22] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[23] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 693 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à 10 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[26] à 11,6 °C pour 1981-2010[27], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[28].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jacut-de-la-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [29] - [30] - [31]. La commune est en outre hors attraction des villes[32] - [33].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[34]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[35] - [36].
En 2020, 63,4 % des logements de Saint-Jacut-de-la-Mer étaient, selon l'INSEE, des résidences secondaires[37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (55,5 %), zones agricoles hétérogènes (32,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), zones humides côtières (2,8 %), terres arables (1,1 %), prairies (0,7 %)[38].
L'institut national de l'information géographique et forestière (IGN) met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[39].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Jacobus en 1009 et en 1019, Monasterium Sancti Jacobi en 1024 et en 1034, Sanctus Jacobus en 1092, monasterium Sancti Jacuti vers 1092, Sanctus Jacotus en 1118, 1132 et en 1159, Monasterium Sancti Jaguti de Insula Maris en 1163, monasterium Landoac au XIIe siècle, en 1191 et en 1212, Sanctus Jacutus vers 1330, Sainct Jagu de l'Isle en 1352 et en 1499, Sainct Jagu en 1513[40].
Un nouveau nom, Saint-Jacut-de-la-Mer, apparaît dès le et devient officiel par l'arrêté préfectoral du .
Jean-Yves Le Moing estime à 15 % le taux de toponymes d'origine bretonne sur la commune de Saint-Jacut-de-la-Mer[41].
La commune tire son nom de Jacut de Landoac, un saint du Ve siècle d'origine galloise ayant vécu sur la presqu'île.
Gentilé et surnom traditionnel
Les habitants de Saint-Jacut sont dénommés les Jagüens et les Jagüines, mais ils étaient traditionnellement surnommés "Pue-la-raie" par leurs voisins de Saint-Cast qui les percevaient comme des miséreux car ils ne pratiquaient que la petite pêche (maquereaux principalement) et vendaient du poisson séché dont l'odeur était forte (dans les décennies 1950 et 1960 il subsistait une quarantaine de bateaux de pêche côtière à Saint-Jacut) ; leurs femmes pêchaient à pied les crevettes et les coques[42].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
L'occupation du territoire de Saint-Jacut-de-la-Mer est attestée dès l'époque néolithique par la présence de nombreux dépôts coquilliers, que ce soit sur la presqu’île ou sur l'archipel des Ébihens. Un menhir long de cinq mètres est signalé à la Pointe du Chevet et gît désormais sur l'estran. Sur les Ébihens, des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour les fondations d'un village coriosolite et d'une petite nécropole de l'âge du fer[43].
Moyen-Âge et Temps modernes
Selon la vita Jacuti, rédigée au XIIe siècle, le moine gallois Jacut aurait bâti un monastère au début du Ve siècle, à l'emplacement de l'actuelle abbaye[40].
La paroisse Saint-Jacut, autrefois appelée Landouar, enclavée dans l'évêché de Saint-Malo faisait partie du doyenné de Bobital relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Jacques le Mineur puis de Notre-Dame. Elle se situe dans le pays traditionnel du Poudouvre.
- au Ve siècle : fondation d'un monastère sur la presqu'île de deux frères du Pays de Galles, Jacut et Guéthénoc
- en 878 : sac et incendie de l'abbaye par les Vikings.
- en 1008 : restauration de l'abbaye.
Révolution française
Le XIXe siècle
- en 1807 : naufrage du navire corsaire La Clarisse, commandé par Robert Surcouf de 1798 à 1800.
- en 1873 : officialisation du nom actuel de Saint-Jacut-de-la-Mer.
Jean Richepin décrit ainsi Saint-Jacut en 1886 : « Une longue rue montante, au haut de laquelle se dresse une église, voilà le village de Saint-Jacut-de-la-Mer. Et l'on est étonné tout d'abord de voir que ce nid de pêcheurs s'étage au flanc d'une montagne et regarde la terre ferme. Mais c'est que là, sur ce versant, on est à l'abri du vent du large. D'ailleurs il n'y a de port que de ce côté, au pied même de la montagne, où se creuse une petite anse en retrait, tandis que le reste de la presqu'île plonge dans l'eau des murailles à pic où l'abordage est impossible »[45].
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux morts porte les noms des 62 soldats morts pour la France[46] :
- 39 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 21 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 1 est mort durant la Guerre d'Indochine ;
- 1 est mort dans le cadre des Forces françaises en Allemagne.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2020, la commune comptait 910 habitants[Note 7], en augmentation de 3,41 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La tour des Ébihens, édifiée en 1697 sur instruction de Vauban par l'ingénieur Siméon Garangeau, est un poste d'observation servant de réduit défensif. Elle est inscrite à l'inventaire monuments historiques avec sa cour et son mur d'enceinte par arrêté du [52].
- Le puits de la Manchette, dit puits biblique (date inconnue).
- L'abbaye de Saint-Jacut.
- L'église Notre-Dame de Landouar (1932).
- Le cimetière marin.
- Le port de la Houle Causseul.
- La cale du Chatelet.
- L'archipel des Ébihens comportant plusieurs plages.
- Saint-Jacut-de-la-Mer compte 11 plages parmi lesquelles la plage de La Banche, la plage de La Justice, la plage de La Manchette, la plage de La Pissote, la plage des Haas, la plage du Béchet, la plage du Chatelet et la plage du Rougeret. Cette dernière, se situe à l'extrémité de la presqu'île, entre la Pointe du Chevet, à l'ouest, et la Pointe de Sainte-Awawa, à l'est. La plage du Rougeret est propice à la pratique des sports nautiques en toute sécurité, tels que le char à voile, le catamaran, le dériveur, la planche à voile et le canoë-kayak. Exposée Nord/Nord-est, elle est protégée des vents dominants de sud-ouest, mais pas toujours des fortes houles. Enfin, la plage du Rougeret fait face à l'archipel des Ébihens qui est accessible à pied par marée basse.
- Clocher de l'église Notre Dame de Landouar.
- Port de la Houle Causseul.
- La plage des Haas.
- La plage de la Banche et la pointe du Bechet.
- La plage du Rougeret.
Personnalités liées à la commune
- Dimitri Amilakvari, Raoul Magrin-Vernerey, Pierre Kœnig et 4 autres officiers de la 13e DBLE embarquent le près de l'ile des Hébihens à destination de Jersey pour rejoindre les FFL [53] - [54].
- Guy Alexis Lobineau, moine bénédictin, historien, mort en 1727 à l'abbaye de Saint-Jacut [55].
- Alphonse Nudant (1861-1952), général durant la Grande Guerre, est décédé dans la commune.
- Michel Tournier a séjourné souvent à Saint-Jacut depuis 1930 [56].
- Louis Veuillot (1813-1883), écrit en 1860 à Saint-Jacut Çà et là, recueil d'impressions [57].
- Édouard Vuillard séjourne à Saint-Jacut et y peint plusieurs toiles pendant l'été 1909 [58].
Héraldique
La commune utilise un logo.
Folklore
Paul Sébillot a rassemblé un grand nombre de contes facétieux concernant les Jaguens, ou Jéguins (habitants de Saint-Jacut)[59]. Il décrit le village tel qu'il se présentait au début du XIXe siècle (un « bourg de pêcheurs », plutôt malpropre et dont les habitants « ne se mariaient guère qu'entre eux ».) Les Jaguens, considérés comme des naïfs ou des benêts, étaient l'objet de nombreuses histoires facétieuses, « de Cancale à Saint-Brieuc ». Sébillot note que « dans les contes de Jaguens, le dialogue est toujours en patois (gallo) quand ce sont eux qu'on y fait parler ». Les voisins des Jaguens prétendent toutefois (dit Sébillot) que « ce sont les anciens de Saint-Jacut eux-mêmes qui ont inventé ces histoires et qu'ils sont les premiers à les raconter et à en rire » ; il ajoute que le Saint-Jacut « d'à présent » (donc autour de 1900) compte « parmi les communautés les plus instruites du littoral, et nombre de bons officiers de la marine marchande en sont originaires ». Certaines de ces histoires ont toutefois des racines bien plus anciennes, et on note des analogies avec des récits facétieux d'autres pays, comme celui des Sept Souabes, mentionné par les frères Grimm et par Ludwig Bechstein.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[19].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
- Florence Gully, « La Colombière, histoire d’une petite île devenue réserve biologique », Penn ar Bed, no 131, , p. 162.
- De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
- Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
- « Une promenade, à la découverte des pierres… », sur ouest-france.fr, .
- François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
- [PDF] E. Le Goff (coord) et al, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Saint-Malo N° 207., éditions du BRGM, 2009, p. 93
- BRUN J.-P., MARTIN H. (1978) – Relations métamorphisme-déformation au cours de l’évolution géodynamique d’un dôme migmatitique : le massif de Saint-Malo (France). Bull. Soc. Géol. France, 7, XX, p. 91-101.
- [PDF] J. Chantraine (coordinateur) et al., Carte géologique France (1/50 000), feuille Lannion (203), éditions du BRGM, 1999, p. 89
- (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 34.
- Louis Chauris, « Anciennes extractions insulaires de granite à Saint-Jacut-de-la-Mer », Le Pays de Dinan, t. XXIII, , p. 307-318.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- Le Moing, Jean-Yves (1950-....). Auteur du texte, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh (Spézed), (OCLC 963221846, lire en ligne), p. 397.
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- Bizien-Jaglin, Catherine., Kerébel, Hervé. et Impr. Louis-Jean), Côte-d'Armor, vol. 22, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 406 p. (ISBN 2-87754-080-4 et 9782877540803, OCLC 469845689).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean Richepin, "Braves gens", Paris, Maurice Dreyfus, 1886.
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- Né à Bourguignon-sous-Montbavin en 1861 et mort à Saint-Jacut en 1931, il est le fils d'Antoine de Nercy.
- « Jean-Luc Pithois est le nouveau maire de Saint-Jacut-de-la-mer », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Tour des Hébihens », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Notice biographique de Pierre Koenig dans le site des Compagnons de la Libération. Voir le site.
- Une stèle à la mémoire de cet événement est érigée à la Pointe du Chevet, face à la mer. Voir la stèle.
- Un monument placé en haut du vieux cimetière de Saint-Jacut rappelle le souvenir de Dom Lobineau. Voir le monument.
- Edmond Rébillé, Itinéraire littéraire en Côtes d'Armor, Spezet, Coop Breizh, 1998, p. 34 (ISBN 2-84346-043-3).
- E. Rébillé, Id., p. 33.
- Il peint en particulier Maisons à Saint-Jacut, La villa Les Écluses, Le paysage au moulin à vent à Saint-Jacut. Jean-Pierre Bihr, Regards d'Émeraude, Saint-Jacut-de-la-Mer, chez l'auteur, 1988, p. 244-253 (ISBN 2-902923-00-7). Léo Kerlo, René Le Bihan, Les peintres de la Côte d'Émeraude, Douarnenez, Éditions du Chasse-marée, 2003, p. 230-232 (ISBN 2-903708-81-9).
- Paul Sébillot, Contes de Haute-Bretagne (sélection et présentation de Françoise Morvan), Éd. Ouest-France, 2007 (ISBN 978-2-7373-4087-1).
Voir aussi
Bibliographie, iconographie
- Les amis du Vieux Saint-Jacut, Guide historique de Saint-Jacut-de-la-Mer, le vingtième siècle, Saint-Brieuc, Imp. Jacq, 2009, 196 p. (ISBN 2-9522323-2-6).
- Robert Aublet, Saint-Jacut-de-la-Mer au temps jadis, Dinard, Imp. Les Mouettes, 1997, 130 p. (ISBN 2-9511174-0-X).
- Jean-Pierre Bihr, Saint Jacut de la Mer, scènes d'antan, cartes postales et dessins, Paris, chez l'auteur, 1978, 180 p. (ISBN 2-902923-01-5).
- Jean-Pierre Bihr, Regards d'Émeraude, Saint-Jacut-de-la-Mer, chez l'auteur, 1988, p. 244-253 (ISBN 2-902923-00-7).
- Dominique Brisou, Guide historique de Saint-Jacut de la mer, des origines à 1900, Les Amis du Vieux St Jacut, . (ISBN 2-9522323-1-8)
- François Chevalier, « Un siècle de vacances jaguines », dans Le Pays de Dinan, 2001, p. 127-149.
- Hervé Collet, Michel Duédal, « Saint-Jacut-de-la-Mer : un village au rythme du maquereau », dans Le Pays de Dinan, 1985, p. 165-183.
- Aimée et Cédric Gourin, La Côte d’Émeraude, de Saint-Lunaire à Saint-Jacut-de-la-Mer, Éditions Alan Sutton, 2009, 137 p. (ISBN 978-2-84910-984-7).
- Abbé Th. Juhel, Notice sur Saint-Jacut-de-la-Mer et l'abbaye royale du même lieu. Ordre de Saint-Benoist. Enclave de l'évêché de Dol-de-Bretagne, Rennes, Imprimerie de l’Ouest-Éclair, 1933, 96 p. Lire en ligne. N.B. Le manuscrit de l'abbé Juhel terminé fin 1889, peu avant son décès, n'est édité qu'en 1933 à la demande de sa sœur, Mme veuve Guillard.
- Ministère de la Culture, Collections iconographiques des bases Cartolis, Dastum, Inventaire du Patrimoine, Mediatek, .... Voir les images de Saint-Jacut-de-la-Mer.
- Alek Plunian, Lina, la Jaguine, La Pensée Française, 1926.
- Région Bretagne, L'inventaire culturel du patrimoine en Bretagne, Site web. 20 notices sur les sites, maisons, édifices, ... inventoriés à Saint-Jacut-de-la-Mer. Voir les notices.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
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- Site de l'office du tourisme du Val d'Arguenon