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Saint-Genis-d'Hiersac

Saint-Genis-d'Hiersac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Saint-Genis-d'Hiersac
Saint-Genis-d'Hiersac
Saint-Genis vue de la route d'Angoulême.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes du Rouillacais
Maire
Mandat
Stéphanie Roturier
2022-2026
Code postal 16570
Code commune 16320
Démographie
Gentilé Saint-Genissois
Population
municipale
895 hab. (2020 en diminution de 1,86 % par rapport à 2014)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 03″ nord, 0° 01′ 46″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 147 m
Superficie 19,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Nouère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Genis-d'Hiersac
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Saint-Genis-d'Hiersac
Liens
Site web saintgenisdhiersac.fr

    Ses habitants sont les Saint-Genissois et Saint-Genissoises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Saint-Genis-d'Hiersac est une commune située à 15 km au nord-ouest d'Angoulême et km au sud-est de Rouillac, sur la route d'Angoulême à Saint-Jean-d'Angély et la rive droite de la Charente dont elle surplombe la large vallée.

    Le bourg de Saint-Genis est aussi à km à l'est de Vars et km au nord d'Hiersac, chef-lieu de son canton, d'où le nom de la commune située à son extrémité nord[2].

    La route principale est la D 939, route d'Angoulême à La Rochelle par Saint-Jean-d'Angély, qui traverse toute la commune en restant sur les hauteurs et passe à 0,3 km au nord du centre-bourg. La D 11, route de Rouillac à Chasseneuil par Vars, bifurque aussi de cette route et traverse le nord de la commune d'ouest en est. La D 19, route d'Angoulême à Genac et Aigre par la rive droite de la Charente, bifurque aussi de la D 939 près du bourg et va vers le nord. Ce dernier est traversé par la D 53 en direction d'Hiersac[3].

    Saint-Genis-d'Hiersac fait partie des 80 communes de l'aire urbaine d'Angoulême.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hameaux et lieux-dits

    La commune compte quelques hameaux relativement importants : Basse au nord-est, au bord de la Charente et sur la route de Vars, Boisrouffier, Grosbot, plus près du bourg et dominant la vallée, les Avenants à l'ouest, Roissac, les Chênasses, les Grillauds et Boursandreau au sud, etc.[3].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le sol de la commune est composé de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien et Portlandien). Le Portlandien occupe le sud de la commune et forme une cuesta faisant face au nord-est qui correspond aussi au versant ouest de la vallée de la Charente, très large au nord d'Angoulême.

    On trouve quelques zones de grèzes datant du Quaternaire, sur le sommet du plateau 500 m à l'est du bourg. Les vallées mêmes de la Charente (partie inondable, à l'extrême nord-est de la commune) et de la Nouère (à l'ouest) sont composées d'alluvions plus récentes (limon, argile sableuse, tourbe)[4] - [5] - [6].

    La commune occupe les hauteurs comprises entre les vallées de la Nouère à l'ouest, et celle de la Charente à l'est. La Charente se divise en de nombreux bras, et la Grande Île ou île de Saint-Genis fait partie du territoire communal.

    Le point culminant de la commune est à une altitude de 147 m, situé à Grosbot et dominant la vallée de la Charente, correspondant aussi à la crête de la cuesta. Le point le plus bas est à 41 m, situé le long de la Charente à l'extrémité nord-est. Le bourg est à environ 130 m d'altitude, et le clocher de son église est visible de loin. À l'ouest, la Nouère quitte la commune à une altitude de 59 m[3].

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Genis-d'Hiersac.

    La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, la Nouère, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    La commune est à la fois arrosée par la Charente en amont d'Angoulême à son extrémité nord-est (hameau de Basse), et, sur sa limite occidentale, par la Nouère, affluent de la Charente en aval d'Angoulême.

    De nombreuses sources et fontaines sont disséminées dans la commune, comme la Font des Rosiers près de la Nouère, ou la source de la Prévôté, la source du Tillet et la fontaine de Sérignac près du bourg[3].

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en Å“uvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Genis-d'Hiersac est une commune rurale[Note 1] - [11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), cultures permanentes (15,2 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (2,6 %), prairies (1,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Genis-d'Hiersac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente et la Nouère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2021[19] - [17].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Genis-d'Hiersac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 439 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 402 sont en en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Sanctus Genesius en 879[23], Sanctus Genesius de Moleriis en 1307[24].

    Genesius est le nom de plusieurs saints, dont un martyr chrétien à Rome. Les noms dérivés Saint-Genis Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, Saint-Genès, Saint-Geniès, Saint-Geniez, Saint-Gineis sont nombreux en France; voir aussi Saint-Genis-de-Blanzac dans le sud du département[25].

    Saint-Genis-d'Hiersac était appelé autrefois Saint-Genis-les-Meulières, parce qu'il existait des carrières importantes d'où l'on extrayait des meules de moulins[26].

    Pendant la Révolution, elle s'est appelée provisoirement Genis-les-Meulières[27], et la commune a été créée Saint-Genis en 1793, avant de s'appeler Saint-Genis-d'Hiersac en 1897[28].

    Histoire

    Deux anciennes voies romaines passaient dans la commune. Au nord, la voie d'Agrippa de Saintes à Lyon par Limoges et Clermont fait la limite de commune et va d'est en ouest. L'autre voie, celle de Saint-Cybardeaux à Angoulême et Périgueux[29], orientée du sud-est au nord-ouest, est à peu près parallèle à la route actuelle D 939 et passe non loin du bourg. Les deux voies se croisaient au nord-ouest de la commune peu avant Dorgeville[3], et ce carrefour a pu justifier l'existence d'un marché et d'une agglomération, peut-être Sermanicomagus (ou Germanicomagus) au site des Bouchauds[29].

    La période gallo-romaine a laissé quelques vestiges : près des Avenants, une villa a été trouvée, ainsi qu'aux Airaux (il s'agit peut-être du même site) ; près des Grillauds, quatre sépultures. Sous la première marche de l'église, une sépulture du VIIe siècle a été trouvée[30].

    Au Moyen Âge, un château fort occupait la position stratégique de Saint-Genis. C'était un fief qui relevait de la châtellenie de Montignac. Entre le XVe siècle et la fin du XVIIIe siècle, il a appartenu à la famille de La Porte aux Loups. Au XVIIe siècle, le logis actuel a remplacé le château, dont il ne reste que des caves, oubliettes et souterrains-refuges qui débouchaient dans la plaine.

    Les carrières d'où l'on extrayait des meules de moulins étaient situées à l'endroit du champ de foire actuel.

    La Motte (aussi orthographié la Mothe) était un autre fief, qui a donné son nom à la famille Horric de La Motte-Saint-Genis. Cette ancienne famille fait remonter son origine à Horric, un chef des Vikings qui envahirent l'Angoumois au IXe siècle[26].

    L'église paroissiale de Saint-Genis, datant du XIe siècle, était le siège d'un des 13 archiprêtrés de l'Angoumois[31].

    Entre le Xe et XVIIIe siècles, Saint-Genis était aussi le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Au nombre de six sous les Carolingiens, le comté d'Angoulême comptera une vingtaine de vigueries après son extension au XIe siècle[32].

    Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux, la ligne d'Angoulême à Matha, appelée le Petit Rouillac. Des foires de fondation assez récente se tenaient au bourg le 3 de chaque mois[26].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 2008 Jean-Marie Lapeyronnie
    2008 2017 Michèle Gaillard SE
    2017 2022 (réélu en 2020) Wilfried Fournier[33] SE
    2022 En cours Stéphanie Roturier[34] SE

    Fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 22,98 % sur le bâti, 53,06 % sur le non bâti, et 9,85 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

    La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[35].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

    En 2020, la commune comptait 895 habitants[Note 3], en diminution de 1,86 % par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 3181 3161 3001 2911 4101 3311 4421 4441 350
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 4101 4651 3661 3441 2081 0981 012931938
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    922880767746759743722725727
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    706694724836806838837875912
    2019 2020 - - - - - - -
    896895-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 459 hommes pour 442 femmes, soit un taux de 50,94 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,4
    6,6
    75-89 ans
    7,5
    20,6
    60-74 ans
    19,1
    19,7
    45-59 ans
    20,9
    20,4
    30-44 ans
    20,0
    12,5
    15-29 ans
    15,0
    19,5
    0-14 ans
    16,1
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    8,9
    75-89 ans
    11,8
    20
    60-74 ans
    20,3
    21
    45-59 ans
    20,8
    16,9
    30-44 ans
    16,2
    15,6
    15-29 ans
    13,7
    16,6
    0-14 ans
    14,7

    Économie

    Agriculture

    La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[41].

    Commerces

    Restaurant.

    Au bourg, le récent bâtiment des halles comprend un bar-restaurant.

    Il y a une boulangerie, une pharmacie, un médecin, un notaire, deux garagistes, un bureau de poste, des infirmières et des artisans (électricien, tailleur de pierre, maçon...).

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Saint-Genis-d'Hiersac possède une école élémentaire publique comprenant trois classes. Le secteur du collège est Rouillac[42].

    Vie locale

    Le Club des anciens a changé son nom en pour le Club de l'Amitié.

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    L'église.

    L'église Saint-Genis date initialement du XIe siècle.

    Patrimoine civil

    • Le logis de la Porte aux Loups a été construit au XVIIe siècle sur l'ancien château[26].
    • Le logis de la Motte, au sud du bourg, date du XVIIIe siècle et comporte un portail en anse de panier qui est muré portant l'inscription Horric de la Mothe-Saint-Genis. Les deux pavillons latéraux ont été construits en 1788 et sont datés sur une cheminée à l'extérieur. Le puits est daté de 1763 : quatre colonnettes avec chapiteaux soutiennent un entablement arrondi ouvragé sur lequel repose une petite coupole.
    • La Motteluche. Située à proximité du logis de la Motte, la motte arasée a fait l'objet d'une fouille en 1977. À cette occasion furent découverts les bases d'une tour carrée, une cave voûtée et un souterrain de plus de quinze mètres. Subsistent également de nombreuses boutisses d'angles et un puits de huit mètres. La motte est attestée avant la fin du XIe siècle dans le cartulaire de Saint-Amant-de-Boixe. Le matériel découvert lors de la fouille fait remonter l'occupation du site aux XIe et XIIe siècles[43].
    • Le Logis de Boisrouffier, au nord-est de la commune, possède un magnifique pigeonnier carré.
    • La voie Agrippa (ancienne voie romaine reliant Saintes à Lyon via Limoges), passe en limite nord de la commune.
    • Faïencerie artisanale Roullet-Renoleau[44].
    • Le monument aux morts, est situé devant la mairie. Il est surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne Camus.
    • Poids public.
      Poids public.
    • Logis, au bourg, dominant la vallée de la Nouère.
      Logis, au bourg, dominant la vallée de la Nouère.
    • L'ancien temple protestant.
    • Le logis de la Motte vu de la D 53.
      Le logis de la Motte vu de la D 53.
    • Fontaine de la Prévoté, une des nombreuses fontaines de la commune.
      Fontaine de la Prévoté, une des nombreuses fontaines de la commune.
    • La voie Agrippa.
      La voie Agrippa.

    Personnalités liées à la commune

    • Josué Gaboriaud (1883-1955), peintre charentais, y est décédé.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Genis-d'Hiersac » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Nom du club des anciens en 2011
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous Géoportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le )
    7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    8. « Fiche communale de Saint-Genis-d'Hiersac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    9. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Genis-d'Hiersac », sur Géorisques (consulté le )
    18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Genis-d'Hiersac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    23. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 50
    24. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 65
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 600.
    26. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 330
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