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Genac

Genac est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Genac-Bignac.

Genac
Genac
Mairie de Genac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes du Rouillacais
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Franc Pinaud
2014-2020
Code postal 16170
Code commune 16148
DĂ©mographie
Gentilé Genacais
Population 751 hab. (2013)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 47′ 59″ nord, 0° 01′ 35″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 157 m
Superficie 25,84 km2
Élections
Départementales Val de Nouère
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Genac-Bignac
Localisation
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Genac
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Genac
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Genac
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Genac

    Ses habitants sont les Genacais et les Genacaises[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et accès

    Genac est une commune du canton de Rouillac situĂ©e Ă  20 km au nord-ouest d'AngoulĂŞme.

    Genac est Ă©galement situĂ© Ă  km Ă  l'est de Rouillac, km Ă  l'ouest de Montignac, 11 km au sud d'Aigre et 15 km au sud-ouest de Mansle[2].

    Les routes départementales importantes entourent la commune mais n'y passent pas : la D 939 d'Angoulême à La Rochelle par Rouillac et Saint-Jean-d'Angély passe au sud-ouest, la D 737 d'Angoulême à Aigre et Niort passe au nord-est, la D 736 de Cognac à Ruffec par Aigre passe au nord-ouest à Gourville, et la D 11 de Rouillac à Chasseneuil par Vars passe au sud-est[3].

    La commune est cependant traversée par la D 19, D 117 et D 118 qui passe au bourg et la D 358. La D 19 relativement large longe la Charente par la rive droite, dont le cours est en bordure nord-est de la commune.

    Hameaux et lieux-dits

    Cerceville : on pense que Cerceville est l'ancienne Cercii Villa ou Villa de Cercius.

    Ecquechave : le nom actuel est assez énigmatique, mais celui que portait le lieu au XIIe siècle Acquavaca est beaucoup plus parlant puisqu'il signifie eau libre (vaca=libre), ou eau vache.

    Laubertière : le village a été construit en un lieu dangereux. Laubertière vient en effet du latin lupus (=loup) auquel fut rajouté le suffixe -aria- (=lieu ouvert). Laubertière est donc 'L'endroit hanté par les loups'.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Vue vers les Bouchauds

    Le sol de la commune est composé de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). La vallée même de la Charente (partie inondable, en limite nord-est de commune) est composée d'alluvions récentes datant du quaternaire (limon, sable, tourbe)[4] - [5] - [6].

    Les paysages de la commune sont variés. Le sud et l'ouest connaissent une topographie de collines (versants, buttes). Les coteaux calcaires au nord-est de Bouchauds et au sud de Laubertière font l'objet d'une reconnaissance au niveau européen (sites Natura 2000) pour leur intérêt floristique et faunistique. À l'exception de quelques zones en plateau, le nord et l'est de Genac sont composés de vallées, et en limite nord-est, du fond de vallée de la Charente. Il s'agit donc d'ambiances plus fraîches et plus humides.

    Le point culminant de la commune est Ă  une altitude de 157 m, situĂ© au sud-est. Le point le plus bas est Ă  44 m, situĂ© le long de la Charente sur la limite orientale. Le bourg, situĂ© dans une petite vallĂ©e, est Ă  65 m d'altitude[3].

    Hydrographie

    La commune est bordée au nord-est par la Charente.

    Le bourg de Genac est implanté aux abords du Mosnac (appelé aussi ruisseau des Nodes) qui traverse la commune d'ouest en est et se jette dans la Charente. Une source (la Gordelière ou les Gordelières) l'alimente sur la D 117 en contrebas d'Ecquechave et non loin du bourg, ainsi que la Font Saint-Genis à l'est de ce hameau. On trouve aussi la Fontaine du Roc en limite nord de la commune[3].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Toponymie

    Les formes anciennes attestant le nom du village sont Gainacum en 852 (identification incertaine), Gimniaco en 911, Agenaco en 1110[7].

    L'origine du nom de Genac remonterait à un nom de personne gaulois Gennos auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Genac »[8] - [9].

    L-A. Terracher repousse l'étymologie Gennacum en raison de la forme Agenaco. Agenac serait devenu Genac par aphérèse de [a][10] - [Note 1].

    Histoire

    La voie d'Agrippa de Saintes Ă  Lyon par Limoges limite la commune au sud[3].

    Les registres de l'Ă©tat civil de cette paroisse de l'Angoumois remontent Ă  1686[11].

    Au Moyen Âge, de nombreux fiefs dépendaient de la châtellenie de Genac.

    Le principal était celui d'Aiguechave. Il appartenait aux seigneurs de Gourville en 1215, en la personne d'Hugues d'Aiguechave. Il revient directement aux seigneurs de Gourville au XVe siècle. Les autres fiefs de la châtellenie étaient : la Ruade, les Guillauds (relevant d'abord de la seigneurie de Laumont à Bignac avant de relever de Tourriers), Laubertière, le Chêne, et un autre fief non nommé appartenant en 1473 à Jean de Rouffignac, seigneur de Gourville[11].

    La châtellenie de Genac faisait partie de la baronnie de Tourriers, et comprenait aussi l'hommage dû par les seigneurs de Gourville. En 1764, elle fut attribuée aux évêques d'Angoulême pour réparation des empiètements des La Rochefoucauld.

    Moulins était aussi un fief important. Cette terre appartenait en 1635 à René Prévost, écuyer, puis par mariage à la famille « La-Porte-aux-Loups », de Chabanais, au XVIIIe siècle[11]. La propriété a été confisquée à la Révolution et vendue en trois lots. Il s'agit encore aujourd'hui d'un bel ensemble architectural réutilisé en exploitation agricole. Sur ce site, une façade du XIXe siècle met particulièrement en valeur un bâtiment plus ancien.

    Enfin, le hameau de Cerceville abriterait d'anciens souterrains ayant servi de refuges pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 2001 Gérard Delisle SE Employé de banque
    2001 décembre 2015 Franc Pinaud SE Agriculteur retraité

    Fiscalité

    La fiscalité est d'un taux de 25,40 % sur le bâti, 56,59 % sur le non bâti, et 10,68 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

    La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[13] - [Note 2].

    En 2013, la commune comptait 751 habitants, en augmentation de 12,43 % par rapport Ă  2008 (Charente : 0,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 5381 7041 2911 4321 5031 5641 6121 6231 568
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 5771 5111 5231 5081 2811 2081 0901 0561 037
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    971922823805767765774765708
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013 -
    685686678761686672748751-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Genac en 2007 en pourcentage[16].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ans ou +
    0,6
    8,7
    75 Ă  89 ans
    13,5
    17,3
    60 Ă  74 ans
    17,5
    25,1
    45 Ă  59 ans
    23,3
    20,2
    30 Ă  44 ans
    20,2
    9,8
    15 Ă  29 ans
    12,0
    18,5
    0 Ă  14 ans
    12,9
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[17].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ans ou +
    1,6
    8,2
    75 Ă  89 ans
    11,8
    15,2
    60 Ă  74 ans
    15,8
    22,3
    45 Ă  59 ans
    21,5
    20,0
    30 Ă  44 ans
    19,2
    16,7
    15 Ă  29 ans
    14,7
    17,1
    0 Ă  14 ans
    15,4

    Économie

    Agriculture

    La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[18].

    À l'est, la vallée de la Charente alimente de nombreux pompages qui permettent d'irriguer plusieurs exploitations productrices en majorité de maïs.

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Genac possède une école primaire comprenant quatre classes. Le secteur du collège est Rouillac[19].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Pierre-des-Martyrs

    L'église paroissiale Saint-Pierre-des-Martyrs, du XIIIe siècle, a été ruinée puis restaurée au XVIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1980[20].

    Patrimoine civil

    • Une maison Renaissance dans le bourg sur la D.118 prĂ©sente un beau portail qui donne accès Ă  un logis restaurĂ©, accompagnĂ© d'une tour ronde.
    • Le monument aux morts, situĂ© au bord de la RD 19, devant la mairie. Il est surmontĂ© de la statue du Poilu au repos, rĂ©alisĂ©e par Étienne Camus.
    • Monument aux morts
      Monument aux morts
    • Porche de 1820 et puits couvert
      Porche de 1820 et puits couvert
    • Lavoir et fontaine de la Pouade
      Lavoir et fontaine de la Pouade

    Notes et références

    Notes

    1. Au Moyen Âge, il était courant de ne pas utiliser la préposition -à-. On disait ainsi indifféremment « je vais à Agenac » ou « je vais Agenac ». Réciproquement, le "a" peut avoir été agglutiné pour donner la forme "Agenac". Genat en Ariège était attesté sous la forme Agenat (non datée), et A.Dauzat propose la même étymologie que Genac.
    2. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous GĂ©oportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous GĂ©oportail
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le )
    7. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 45,129,156,185
    8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 314.
    9. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    10. Louis Adolphe Terracher, Étude de géographie linguistique: Les aires morphologiques dans les parlers populaires du nord-ouest de l'Angoumois (1800-1900), H. Champion, , 700 p. (lire en ligne), p. 11
    11. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 185-186
    12. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    16. « Evolution et structure de la population à Genac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    17. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    18. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    19. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
    20. « Église Saint-Pierre-des-Martyrs », notice no PA00104377, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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