AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Rouvray-Sainte-Croix

Rouvray-Sainte-Croix est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Rouvray-Sainte-Croix
Rouvray-Sainte-Croix
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes de la Beauce loirétaine
Maire
Mandat
Christophe Llopis
2020-2026
Code postal 45310
Code commune 45262
DĂ©mographie
Population
municipale
139 hab. (2020 en diminution de 2,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 03â€Č 36″ nord, 1° 43â€Č 59″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 133 m
Superficie 9,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meung-sur-Loire
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Rouvray-Sainte-Croix
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Rouvray-Sainte-Croix
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Rouvray-Sainte-Croix
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Rouvray-Sainte-Croix

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Rouvray-Sainte-Croix et des communes limitrophes.

    La commune de Rouvray-Sainte-Croix se trouve dans le quadrant nord-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de la Beauce de Patay[1] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[2]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  21,6 km d'OrlĂ©ans[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  3,0 km de Patay, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Patay[2].

    Les communes les plus proches sont : Terminiers (2,6 km, en Eure-et-Loir), Patay (km), Sougy (4,2 km), Coinces (5,5 km), Guillonville (6,2 km, en Eure-et-Loir), Villeneuve-sur-Conie (6,3 km), HuĂȘtre (6,5 km), Saint-PĂ©ravy-la-Colombe (6,9 km), Loigny-la-Bataille (km) et Lumeau (7,5 km)[4].

    Extrait de la carte de Cassini (1757).

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[5].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des limons et lƓss remontant Ă  l’époque PlĂ©istocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°326 - OrgĂšres-en-Beauce » et « n°362 - Patay » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[6] - [7] et leurs notices associĂ©es[8] - [9].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocÚne non présent
    PléistocÚne
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m2MCO :marnes et calcaires de l'Orléanais, Burdigalien
    m1CPi :calcaire de Pithiviers, Aquitanien
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 9,47 km2[10] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 9,49 km2[7]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 14 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 119 m et 133 m[13].

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[14].

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[15] - [16].

    Un site Natura 2000 est prĂ©sent sur le territoire communal de Rouvray-Sainte-Croix[INPN 1] : « Beauce et vallĂ©e de la Conie ». Ce site a Ă©tĂ© classĂ© zone de protection spĂ©ciale (ZPS) au titre de la Directive « Oiseaux Â» par arrĂȘtĂ© du [17] et est codĂ© FR2410002. D'une superficie de 71 753 ha, la zone s'Ă©tend sur 62 communes dont 4 dans le Loiret (Patay, Rouvray-Sainte-Croix, Sougy et Villeneuve-sur-Conie). L'intĂ©rĂȘt du site repose essentiellement sur la prĂ©sence en pĂ©riode de reproduction des espĂšces caractĂ©ristiques de l'avifaune de plaine : ƓdicnĂšme criard (40-45 couples), alouettes (dont 25-40 couples d'Alouette calandrelle, espĂšce en limite d'aire de rĂ©partition), cochevis, bruants, perdrix grise (population importante), caille des blĂ©s, mais Ă©galement les rapaces typiques de ce type de milieux (Busards cendrĂ© et Saint-Martin)[INPN 2].

    • EspĂšces reprĂ©sentatives de l'avifaune du site Natura 2000 « Beauce et vallĂ©e de la Conie ».
    • ƒdicnĂšme criard.
      ƒdicnùme criard.
    • Alouette calandrelle.
      Alouette calandrelle.
    • Cochevis huppĂ© (Galerida cristata).
    • Perdrix grise (Perdix perdix).
      Perdrix grise (Perdix perdix).
    • Busard cendrĂ© (Circus pygargus) mĂąle.
      Busard cendré (Circus pygargus) mùle.
    • Busard Saint-Martin mĂąle adulte.
      Busard Saint-Martin mĂąle adulte.

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Rouvray-Sainte-Croix ne comprend pas de ZNIEFF[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Rouvray-Sainte-Croix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[22] - [23].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (100 %)[24].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Toponymie

    Roboretum, Ruvreium, Roverio en 1220[25], Rouvretum, Rouvray (chĂȘnaie de chĂȘnes rouvres)

    Histoire

    Plan local d'urbanisme

    En 2016, la commune ne dispose pas de document d'urbanisme approuvé[26]. De ce fait seules les rÚgles générales du rÚglement national d'urbanisme s'appliquent. Ainsi tout terrain situé hors des parties actuellement urbanisées est inconstructible hormis dans certains cas spécifiques[27].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en pour prendre la compĂ©tence « Elaboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » dans ses statuts[28]. Le pĂ©rimĂštre de SCoT Ă  l'Ă©chelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrĂȘtĂ© par le ComitĂ© Syndical le [29]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă  La FertĂ©-Saint-Aubin le [30], l'assistance Ă  maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă  un seul bureau d'Ă©tudes[31]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[32].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Rouvray-Sainte-Croix (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversĂ©e par deux routes dĂ©partementales : la RD 5 (2 363 vĂ©hicules/jour en 2014), qui relie Patay Ă  Chilleurs-aux-Bois[33] et la RD 6 (785 vĂ©hicules/jour), qui relie le centre-bourg de la commune Ă  Chevilly[33]. ComplĂ©tant ces voies, la commune est sillonnĂ©e de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun

    En 2016, la commune est desservie par la ligne rĂ©guliĂšre de transports par autocar 1A du rĂ©seau Ulys du Conseil dĂ©partemental du Loiret qui relie OrgĂšres-en-Beauce - Rouvray-Sainte-Croix - OrlĂ©ans. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[34]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es Ă  la gare d'OrlĂ©ans et TAO et Transbeauce Ă  la Gare routiĂšre d'OrlĂ©ans. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du [35]. Dans ce cadre le RĂ©seau de mobilitĂ© interurbaine « RĂ©mi » remplace chacun des rĂ©seaux dĂ©partementaux et en particulier le rĂ©seau Ulys dans le Loiret et entre en service Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire du [36].

    Risques majeurs

    La commune de Rouvray-Sainte-Croix est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible)[37]. Entre 1989 et 2019, un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle a Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulĂ©es de boues[38].

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[39].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sÚcheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sÚcheresse[40]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie nord du territoire communal, dont le bourg, est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[41].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[42]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[38].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse et bourg de Rouvray-Sainte-Croix acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[43] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[44]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[45].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[46].

    Localisation de la commune de Rouvray-Sainte-Croix dans la communauté de communes de la Beauce loirétaine.

    La commune de Rouvray-Sainte-Croix n'appartient Ă  aucune intercommunalitĂ© Ă  fiscalitĂ© propre jusqu'en 2011 et fait partie, Ă  cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolĂ©es », dont les dix communes du canton de Patay[47]. La commune adhĂšre Ă  la communautĂ© de communes de la Beauce loirĂ©taine lors de la crĂ©ation de cette intercommunalitĂ© le [48]. Les compĂ©tences transfĂ©rĂ©es sont : la collecte et le traitement des dĂ©chets, l'assainissement non collectif, certains actions de dĂ©veloppement et d'amĂ©nagement Ă©conomique (zones d'activitĂ©s), le dĂ©veloppement et amĂ©nagement social et culturel, l'amĂ©nagement de l'espace (SCOT, PLU), la voirie, le dĂ©veloppement touristique, le logement et l'habitat (PLH, OPAH), prĂ©figuration des pays[49].

    La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 4].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Rouvray-Sainte-Croix Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique au diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans[50].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Rouvray-Sainte-Croix est alors incluse dans le canton de Patay, le district d'OrlĂ©ans et le dĂ©partement du Loiret[51].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[52]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[53]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[54]. L'acte II intervient en 2003-2006[55], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'État se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de l’administration territoriale de l’État (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă  simplifier l'organisation de l’État.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Rouvray-Sainte-Croix aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom DerniĂšre pĂ©riode Type de circonscription Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictOrléans1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district d'Orléans de 1790 à 1795[46] - [51]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[56].
    CantonPatay1790-1801ÉlectoraleEn 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Rouvray-Sainte-Croix est rattachĂ©e au canton de Patay[46]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[56]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[57]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Patay1801-2015Administrative et Ă©lectoraleSous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[58]. Rouvray-Sainte-Croix est alors rattachĂ©e au canton de Patay par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[59] - [46].
    Meung-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [60] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [61] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Meung-sur-Loire[61]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[62].
    ArrondissementOrléans1801-AdministrativeRouvray-Sainte-Croix est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[46] - [59].
    Circonscription lĂ©gislative2e circonscription2010ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[63] - [64]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[65]. La rĂ©forme n'affecte pas Rouvray-Sainte-Croix qui reste rattachĂ©e Ă  la deuxiĂšme circonscription[66].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Rouvray-Sainte-Croix est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[67], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Rouvray-Sainte-Croix, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[68], pour un mandat de six ans renouvelable[69]. Il est composĂ© de 11 membres[70]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 9 mai 2016 Jean Claude Ticot Agriculteur
    juin 2016 En cours Christophe Llopis[71] - [72] Technicien
    Les données manquantes sont à compléter.

    [73]

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    Au , la commune est membre du SIRTOM de la rĂ©gion d'Artenay (SIRTOMRA) de la rĂ©gion de Beaugency, crĂ©Ă© en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 5] en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables en porte Ă  porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire[74]. Un rĂ©seau de quatre dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche de la commune est situĂ©e sur la commune de Patay[74].

    L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets sont effectuĂ©es dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[75], installĂ© Ă  Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© d’un centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chĂšteries, et d’un centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[76].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Beauce loirétaine, en application de la loi NOTRe du [77].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[78]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune[79]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[80] - [81].

    Assainissement

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[82]. En 2016, la communautĂ© de communes de la Beauce loirĂ©taine assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[83] - [84].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[86].

    En 2020, la commune comptait 139 habitants[Note 6], en diminution de 2,11 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    152157162191219213222230215
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    243247252216216217237237235
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    208208203203210165177184205
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    176144119122133131153157139
    2015 2020 - - - - - - -
    145139-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[87].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[11] - [12]
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă  vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă  vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS) , centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Autres sources

    1. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Rouvray-Sainte-Croix" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Villes les plus proches de Rouvray-Sainte-Croix », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
    6. « Carte géologique de Rouvray-Sainte-Croix » sur Géoportail (consulté le 31 mai 2022).
    7. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Rouvray-Sainte-Croix », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    8. « Notice associée à la feuille n°326 - OrgÚres-en-Beauce de la carte géologique harmonisée au 1/50 000Úme de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    9. « Notice associée à la feuille n°362 - Patay de la carte géologique harmonisée au 1/50 000Úme de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Rouvray-Sainte-Croix », sur le site de l'Insee (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    13. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    14. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du SystÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    15. « Deux directives européennes », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    16. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 » [archive du ], sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    17. « ArrĂȘtĂ© du 26 avril 2006 portant dĂ©signation du site Natura 2000 Beauce et vallĂ©e de la Conie (zone de protection spĂ©ciale) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Rouvray-Sainte-Croix », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Il existe encore une charte de Manasses, Ă©vĂȘque d'OrlĂ©ans, de l'annĂ©e 1220, par laquelle il est dit que Robert de Rouvray, de Roverio, avait donnĂ© en sa prĂ©sence, aux frĂšres du Temple de Saint-Marc d'OrlĂ©ans, douze mines d'hivernage et autant d'avoine Ă  prendre Ă  la saint RĂ©mi de chaque annĂ©e, sur sa terre de Rouvray, seize deniers de cens, avec la justice au BoĂ«l, apud Boellum, et douze autres deniers au champ nommĂ© la Pierre prenant le LiĂšvre, apud Campum qui Lapis capiens Leporem nuncupatur. La ferme de Rouvray Ă©tait louĂ©e en 1479, Ă  Jean de Prunelle, Ă©cuyer, un muid de blĂ© et un muid d'avoine de rendage par an. ».
    26. « État d'avancement des procĂ©dures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consultĂ© le ).
    27. « Les documents d'urbanisme et les rĂšgles gĂ©nĂ©rales d’urbanisme », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    28. « SCoT Loire Beauce - Délibération du conseil syndical du 29 janvier 2013 », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
    29. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
    30. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Concertation », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
    31. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Cahier des charges », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
    32. « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCoT », sur http://www.pays-sologne-valsud.fr/ (consulté le ).
    33. « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
    34. Fiche horaire de la ligne 1A OrgÚres-en-Beauce - Rouvray-Sainte-Croix - Orléans pour la période du au 31 août 2016, [lire en ligne][PDF].
    35. Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur http://web.lexisnexis.fr/, (consulté le ).
    36. « Les cars Ulys deviennent Rémi et misent sur la gratuité pour les scolaires. », sur http://www.larep.fr/, (consulté le ).
    37. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    38. « Risques recensés sur la commune de Rouvray-Sainte-Croix », sur http://www.georisques.gouv.fr/.
    39. « Rouvray-Sainte-Croix - Recensement des cavités souterraines », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
    40. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomÚne », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    41. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Rouvray-Sainte-Croix », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    42. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
    43. Motte 2003, p. 24.
    44. Motte 2003, p. 23.
    45. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    47. « État de l’intercommunalitĂ© dans le Loiret », sur http://www.adcf.org/, (consultĂ© le ).
    48. « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral n°2012356-0002 du 21 dĂ©cembre 2012 portant crĂ©ation de la communautĂ© de communes », sur http://static.reseaudescommunes.fr/ (consultĂ© le ).
    49. « CC de la Beauce Loirétaine - Fiche signalétique Banatic », sur le site de la DGCL (consulté le ).
    50. Bloch 1906, p. 90.
    51. Prudhomme 1798, p. 162.
    52. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 3.
    53. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 41-46.
    54. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 61-72.
    55. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 118-138.
    56. GĂ©rard Lang, « Le Code officiel gĂ©ographique (COG) - 4.3. : l’Ɠuvre rĂ©volutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consultĂ© le ).
    57. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
    58. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
    59. « ArrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 46 », sur https://gallica.bnf.fr (consultĂ© le ).
    60. « LOI no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
    61. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    62. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur http://questions.assemblee-nationale.fr/, (consulté le ).
    63. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur http://www.vie-publique.fr/ (consulté le ).
    64. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des siÚges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
    65. « Carte du découpage législatif du Loiret », sur http://www.elections-legislatives.fr/ (consulté le ).
    66. « Rattachements dans le Loiret avant et aprÚs la réforme de 2010 », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    67. « Rattachements administratifs de la commune de Rouvray-Sainte-Croix », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    68. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
    69. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
    70. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
    71. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    72. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    73. Centre France, « Christophe Llopis élu nouveau maire », sur www.larep.fr (consulté le ).
    74. « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur http://sirtomra.fr/ (consulté le ).
    75. site officiel de BEGEVAL
    76. « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur http://sirtomra.fr/ (consulté le ), p. 8.
    77. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 4.
    78. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    79. « Syndicat de production d'eau potable de Patay - Coinces », sur http://www.services.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    80. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
    81. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur http://amf83.fr/, (consulté le ).
    82. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministĂ©riel de l'assainissement non collectif (consultĂ© le ).
    83. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
    84. « CC Beauce loirétaine - SPANC », sur http://www.cc-beauceloiretaine.fr (consulté le ).
    85. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    86. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    87. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Catégorie:Commune dans le Loiret

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.