Guillonville
Guillonville est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Elle fait partie d'une zone écologique protégée du réseau Natura 2000. C'est une zone importante pour la conservation des oiseaux de la vallée de la Conie et Beauce centrale.
Guillonville | |||||
La mairie de Guillonville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Châteaudun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Beauce | ||||
Maire Mandat |
François Cottin 2020-2026 |
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Code postal | 28140 | ||||
Code commune | 28190 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
459 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 05′ 30″ nord, 1° 39′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 113 m Max. 140 m |
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Superficie | 27,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Villages Vovéens | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-guillonville.fr | ||||
Géographie
Situation
- Extrait de la carte de Cassini, 1757.
- Carte de la commune de Guillonville, 2012.
- Guillonville dans son arrondissement.
Communes et département limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,3 | 2,7 | 4,7 | 8,5 | 11,1 | 12,8 | 13 | 9,8 | 7,7 | 3,9 | 1,3 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,7 | 7,4 | 10,2 | 13,9 | 17,2 | 19,2 | 19,3 | 15,7 | 12,1 | 7 | 3,8 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 8,2 | 12,2 | 15,8 | 19,4 | 23,3 | 25,6 | 25,7 | 21,6 | 16,6 | 10,2 | 6,3 | 16 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,8 07.01.10 |
−17 07.02.12 |
−11,5 01.03.05 |
−4,7 11.04.03 |
0 14.05.1995 |
2,1 04.06.01 |
5 31.07.15 |
4,5 29.08.1998 |
1,5 14.09.1997 |
−5 30.10.1997 |
−16,8 30.11.10 |
−12,8 29.12.1996 |
−17 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,9 28.01.02 |
20,8 27.02.19 |
24,1 30.03.17 |
28,7 30.04.05 |
32,1 28.05.17 |
37 29.06.19 |
41,5 25.07.19 |
39,8 06.08.03 |
34,2 14.09.20 |
28,4 01.10.11 |
21,1 07.11.15 |
16,7 07.12.00 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 48,4 | 40,5 | 44,5 | 50,8 | 56,2 | 44,8 | 58,3 | 47,1 | 40,7 | 60,3 | 60 | 59,6 | 611,2 |
Urbanisme
Typologie
Guillonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [8] - [9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,3 %), zones urbanisées (1,9 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %), zones humides intérieures (0,3 %), forêts (0,2 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Guillonville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Voise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[16] - [14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[17]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 1,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 236 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Toponymie
- Bas latin Willonis Villa. Willo, nom de personne d’origine germanique, et villa = domaine rural. Le w germanique devient un g dur français. Le nom de la commune provient du nom latinisé Willumvilla (qu’elle portait en 1209), qui a évolué vers Guillonvilla en 1265, Guillonvillier en 1433, et Guillonville par la suite.
- Le hameau de Gaubert portait quant à lui son nom dès 1270, s’étant auparavant appelé Villa Gauberti.
- Bourneville a porté les noms de Borinvilla en 1250, Burnevilla en 1342, jusqu’à porter son nom actuel en 1626.
- Pruneville a vu son nom évoluer du latin Premodis Villa en 1003, Premetis Villa en 1080, pour devenir Premevilla en 1209, Preseinville en 1327, Prenneville en 1486, etc.
- La ferme de Chauvreux a porté quant à elle les noms de Calverosum en 1208 et de Chauvereus en 1270[21].
Histoire
XIXe siècle
La commune de Guillonville, qui contenait déjà le hameau de Gaubert, a été fusionnée le sur ordonnance royale de Charles X avec celle de Bourneville, qui recouvrait Pruneville.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2020, la commune comptait 459 habitants[Note 6], en augmentation de 4,08 % par rapport à 2014 (Eure-et-Loir : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Parc éolien de Cormainville - Guillonville
En 2006, trente turbines Vestas V80, d'une puissance de 2 MW chacune, ont été mises en service par la société Difko sur les communes de Guillonville et Cormainville, développant une puissance totale de 60 MW[26].
Parc éolien de Cormainville - Guillonville - Courbehaye
En 2016, sept turbines Nordex N100/2500 d'une puissance de 2,5 MW chacune, ont été mises en service par la société STEAG sur les communes de Guillonville, Cormainville et Courbehaye, développant une puissance totale de 17,5 MW[26].
Culture locale et patrimoine
Temple protestant au hameau de Gaubert
Le temple est construit en 1884.
- Façade ouest.
- Clocher et mur sud.
Église catholique Saint-Pierre et monument aux morts
- Église Saint-Pierre et monument aux morts.
- façade ouest.
- Mur nord.
- Crucifix dans l'enclos sud.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Gaucheron (1920-2009), poète né à Gaubert
Héraldique
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er d'azur à une croix huguenote d'argent, au 2e d'argent à deux clefs de gueules passées en sautoir, au 3e de sinople à trois épis de blé d'or les tiges aboutées en pairle renversé et accostés de deux hérons essorants affrontés d'argent[27]. |
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Détails | La croix huguenote est pour le temple protestant et les clés sont attributs de saint Pierre, patron de l'église catholique locale. Les épis de blés sont pour l'agriculture et leur disposition rappelle les pales des éoliennes présentes sur le territoire de la commune. Enfin, les hérons sont pour ceux vivant dans la vallée marécageuse de la Conie. Adopté le . |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Guillonville sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 28190001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Guillonville », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Guillonville », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Site de la mairie de Guillonville.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Parcs éoliens en France, zone 28 », sur https://www.thewindpower.net, .
- « 28190 Guillonville (Eure-et-Loir) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).