Rabastens
Rabastens [ÊabastÉÌs] est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement du Tarn, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriĂ©tĂ© Ă la qualitĂ© de ses vins.
Rabastens | |
Centre historique au bord du Tarn. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération |
Maire Mandat |
Nicolas GĂ©raud 2020-2026 |
Code postal | 81800 |
Code commune | 81220 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Rabastinois, Rabastinoises |
Population municipale |
5 748 hab. (2020 ) |
Densité | 87 hab./km2 |
Population agglomération |
8 719 hab. (2020) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 49âČ 23âł nord, 1° 43âČ 33âł est |
Altitude | Min. 95 m Max. 252 m |
Superficie | 66,29 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Rabastens (ville-centre) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Vignobles et Bastides (bureau centralisateur) |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la mairie de Rabastens |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Tarn, le ruisseau de PassĂ©, le ruisseau d'Avignon, le ruisseau de Grouse, le ruisseau de la Saudrone, le ruisseau de Marguestal et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Rabastens est une commune urbaine qui compte 5 748 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomération de Rabastens et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Rabastinois ou Rabastinoises.
GĂ©ographie
Localisation
Commune située sur le Tarn, entre Lisle-sur-Tarn et Saint-Sulpice-la-Pointe. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire d'attraction de Toulouse. Localisée dans le sud-ouest du département du Tarn, elle se situe à 36 km au nord-est de Toulouse et à 34 km au sud-ouest d'Albi[1].
Communes limitrophes
Rabastens est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Salvagnac, Coufouleux, Grazac, Lisle-sur-Tarn, Loupiac, MĂ©zens et Saint-Sulpice-la-Pointe.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune (6 629 hectares) en fait l'une des plus grandes du département. En 1834, le territoire est d'ailleurs amputé du hameau de Grazac qui est érigé en commune distincte.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Passe, le ruisseau d'Avignon, le ruisseau de Grouse, le ruisseau de la Saudrone, le ruisseau de Marguestal, le ruisseau de Fournié, le ruisseau de Gaillagol, le ruisseau de GoutalÚs, le ruisseau de la Fargue, le ruisseau de la TremÚge, le ruisseau de la VidalÚs, le ruisseau de Mascale, le ruisseau de Paillas, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 77 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont LozĂšre, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont LozĂšre en LozĂšre, et se jette dans la Garonne Ă Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le ruisseau de Passé, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Mézens et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 3 communes[5].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montans », sur la commune de Montans, mise en service en 1992[11] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 753,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă 32 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[15] Ă 13,8 °C pour 1991-2020[16].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[18], d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[19].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[20] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[21].
Urbanisme
Typologie
Rabastens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 1] - [23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rabastens, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 8 719 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (94 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), cultures permanentes (3,4 %), forĂȘts (2,6 %), eaux continentales[Note 8] (1,1 %), prairies (0,1 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies routiĂšres
AccĂšs avec l'autoroute A68 et la route nationale 88.
Voies ferroviaires
La commune est desservie par la gare de Rabastens - Couffouleux. Celle-ci fait partie de la ligne de Brive-la-Gaillarde Ă Toulouse-Matabiau via Capdenac, Toulouse - Rodez via Albi, et Toulouse - Capdenac, via TessonniĂšres[25].
Transports en commun
La ligne 702 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Albi et à Saint-Sulpice-la-Pointe[26].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rabastens est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Tarn et le ruisseau de PassĂ©. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996, 2003 et 2014[30] - [27].
Rabastens est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [31].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 381 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 381 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2003, 2005, 2007, 2008, 2011 et 2017, par des mouvements de terrain en 2013 et 2015 et par des glissements de terrain en 1988[27].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].
La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[37].
Toponymie
Attestée sous les formes Rabastens en 1109, Rabastengcz en 1185. Il s'agit d'un anthroponyme germanique Ratgast (les Wisigoths occupaient la région au Ve siÚcle) suivi du suffixe d'appartenance -ing.
Histoire
Des origines antiques
DĂšs l'AntiquitĂ©, les coteaux de Rabastens ont Ă©tĂ© peuplĂ©s comme en tĂ©moignent les vestiges (dĂ©couverts Ă 1 km de la ville) d'une ville gallo-romaine Ă Las Peiras. Une premiĂšre campagne de fouilles, menĂ©e en 1840 par Gustave de Clausade livre une mosaĂŻque et des tambours de colonnes en marbre sculptĂ©s de scĂšnes hippiques (ceux-ci sont actuellement exposĂ©s au MusĂ©e Saint-Raymond de Toulouse). Une deuxiĂšme campagne de fouilles dans les annĂ©es 1970 livre une splendide mosaĂŻque exposĂ©e depuis au musĂ©e du pays Rabastinois. Les noms en « ens », dans la toponymie, laissent supposer une origine et une consonance germanique, et mĂȘme wisigothique. L'hypothĂšse la plus vraisemblable sur la naissance de Rabastens est la suivante : les habitants de la villa gallo-romaine se seraient rĂ©fugiĂ©s sur l'Ă©peron rocheux constituĂ© par le ruisseau appelĂ© depuis le Rotavolp et le Tarn au moment de l'arrivĂ©e des Wisigoths et la destruction de la villa. Le refuge constitue petit Ă petit le premier castrum, quartier appelĂ© aujourd'hui le ChĂąteau. Le castrum permet de contrĂŽler un guĂ© sur la route de Toulouse-Lyon.
La croisade des Albigeois
Au dĂ©but du XIIe siĂšcle, la citĂ© est dirigĂ©e par une co-seigneurie. La famille de Rabastens est proche des comtes de Toulouse : Raymond de Rabastens est Ă©vĂȘque de Toulouse de 1200 Ă 1205 et Pierre Raymond fait partie du conseil de Raymond VI.
En 1210, les co-seigneurs abandonnent leurs droits de justice au comte de Toulouse qui protÚge les habitants. Il leur attribue libertés et privilÚges.
SituĂ© Ă proximitĂ© du Lauragais, Ă©picentre du catharisme, Rabastens a la rĂ©putation dâĂȘtre un « nid dâhĂ©rĂ©tiques ».
La fidélité de Rabastens envers les comtes de Toulouse, surtout de Pelfort de Rabastens, va lui coûter cher. En application du traité de Paris de 1229, la cité est contrainte de détruire ses fortifications à la suite de la Croisade des albigeois. La cité devient un consulat au cours de cette période.
La prospérité
La paix revenue, Rabastens connaßt une fin du XIIIe siÚcle prospÚre grùce à son vignoble, alors le plus vaste du Gaillacois. La qualité du vin de Rabastens est estimée. Les gabares, bateaux à fond plat, descendent le Tarn avec des tonneaux de Rabastens jusqu'à Bordeaux. à cette époque, l'urbanisme se développe selon le plan des « bastides ». La cité de Rabastens s'organise donc autour du Borg Meja (Bourg Moyen).
L'Ă©glise Notre-Dame du Bourg est Ă©difiĂ©e entre 1230 et 1260 Ă l'initiative des moines bĂ©nĂ©dictins de Moissac, prĂ©sents au prieurĂ© au XIIe siĂšcle. Elle comporte une vaste nef unique, rectangulaire, Ă quatre travĂ©es voĂ»tĂ©es d'ogives et entiĂšrement en briques selon le modĂšle de la cathĂ©drale Saint-Ătienne de Toulouse. Au XIVe siĂšcle, le prieur Bernard Latour dĂ©cide d'ajouter Ă la nef un chĆur polygonal. Ătant situĂ©e sur la route des pĂšlerinages du Puy-en-Velay Ă Saint-Jacques-de-Compostelle, l'Ă©glise va s'embellir.
La ville de Rabastens était une ville étape pour les pÚlerins comme en témoignent l'hÎpital Saint-Jacques et le patrimoine jacquaire de la ville.
La guerre de Cent Ans
Quelques années avant le début de la guerre de Cent Ans (1337), les pastoureaux s'en prennent aux communautés juives.
En 1381, plusieurs milliers d'hommes sont massacrés dans les murs de Rabastens par Gaston Febus, comte de Foix et du Béarn. C'est cette vision qui aurait déclenché les révélations de Constance de Rabastens. Les ravages de la peste noire en 1348 vont s'ajouter à la guerre.
La Renaissance (XVIe siĂšcle)
En 1450, c'est la fin de la guerre de Cent Ans. La culture du pastel, plante tinctoriale, permettant d'obtenir des bleus trÚs stables, fait la prospérité de l'Albigeois et du Lauragais. Le pastel fait l'objet d'un commerce important en Europe et fait la fortune des négociants albigeois qui se font construire de beaux hÎtels particuliers.
L'indigo, plus Ă©conomique, le remplace au XVIe siĂšcle.
En 1561, lors de la premiÚre guerre de religion, les protestants s'emparent de Rabastens et tuent plusieurs franciscains. Le massacre de la Saint-Barthélemy ( à Paris) se répÚte à Rabastens bien aprÚs le et des protestants sont massacrés le [38].
Une épidémie de peste affaiblit la population en 1631. Pour isoler la ville, les pestiférés sont logés dans le faubourg de Murel, ou quartier des pestiférés.
Au cours des siÚcles, les riches marchands ont gravi l'échelle sociale. Aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, ils deviennent « avocats et conseillers du roi » au Parlement de Toulouse et parfois capitouls. Ils sont anoblis et entretiennent ou construisent de riches demeures à Rabastens.
Au début du XIXe siÚcle, Rabastens prend son aspect actuel : les fossés sont comblés progressivement pour constituer la promenade des Lices, un pont suspendu est construit sur le Tarn en 1835 et la façade de Notre-Dame du Bourg est achevée avec l'adjonction d'une deuxiÚme tour.
La tradition artisanale demeure avec les tisserands et cordonniers du Moyen Ăge. Ils cĂšdent la place aux Ă©bĂ©nistes et fabricants de meubles.
La cave coopérative créée en 1953 dynamise l'économie de Rabastens.
Ăpoque contemporaine
Un camp de rassemblement situé à 1 ou 2 kilomÚtres au nord de la ville a abrité des réfugiés polonais déportés de la Pologne en Alsace par les Allemands aprÚs la Libération. Plus de 270 personnes dont 150 enfants étaient logés dans une douzaine de baraques[39] - [40] - [41].
HĂ©raldique
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Les armes de Rabastens se blasonnent ainsi : Tiercé en fasce : au premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, au deuxiÚme de gueules à la croix cléchée vidée et pommetée de douze piÚces d'or, au troisiÚme de sable à trois raves d'argent. |
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Politique et administration
L'hĂŽtel de ville.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[42] - [43].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45].
En 2020, la commune comptait 5 748 habitants[Note 11], en augmentation de 6,56 % par rapport Ă 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Rabastens fait partie de l'académie de Toulouse (Zone C).
La ville compte quatre Ă©tablissements scolaires[52] :
Santé
Maison de retraite type EHPAD[56], centre médical[57],
Culture et festivités
Rabastens accueille deux marchés tous les samedis et les mardis matin, centre de loisirs, cinéma, médiathÚque, camping,
Sports
14e Ă©tape du Tour de France 2017, dojo, rugby Ă XV, boulodrome, gymnase, piscine,
Ăcologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Gaillac Graulhet Agglomération[58].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 455 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 5 781 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 940 âŹ[I 7] (20 400 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]). 47 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 13] (42,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 7,3 % | 9,1 % | 9,2 % |
DĂ©partement[I 10] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 3 329 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 9,2 % de chÎmeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 1 277 emplois en 2018, contre 1 248 en 2013 et 1 370 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 383, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,4 %[I 13].
Sur ces 2 383 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 643 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 79,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,3 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
547 établissements[Note 15] sont implantés à Rabastens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 547 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 63 | 11,5 % | (13 %) |
Construction | 57 | 10,4 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 120 | 21,9 % | (26,7 %) |
Information et communication | 13 | 2,4 % | (2,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 17 | 3,1 % | (3,3 %) |
Activités immobiliÚres | 25 | 4,6 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 94 | 17,2 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 108 | 19,7 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 50 | 9,1 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,9 % du nombre total d'établissements de la commune (120 sur les 547 entreprises implantées à Rabastens), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :
- Lavira, supermarchĂ©s (10 478 kâŹ)
- Auto Sport Promotion, autres activitĂ©s liĂ©es au sport (6 436 kâŹ)
- Source Et Ressources SARL, autres commerces de dĂ©tail alimentaires en magasin spĂ©cialisĂ© (765 kâŹ)
- Societe De Recuperation De Chiffons Europeens - Srce, rĂ©cupĂ©ration de dĂ©chets triĂ©s (753 kâŹ)
- Evasion, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres produits intermĂ©diaires (237 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 159 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă 98 en 2000 puis Ă 78 en 2010[62] et enfin Ă 65 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[63] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 5 717 ha en 1988 Ă 5 172 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 36 Ă 80 ha[62].
Culture locale et patrimoine
Culture locale
Jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, une coiffe spĂ©cifique dite Lo NĂ©balis (littĂ©ralement « lâenneigĂ© ») Ă©tait portĂ©e par les femmes du pays. Le peintre Paul Prouho en a fixĂ© l'image dans un tableau conservĂ© au musĂ©e du Pays rabastinois.
Lieux et monuments
- HÎtel de ville, ancien prieuré. Tourelle du XVIe siÚcle. Le bùtiment est inscrit au titre des monuments historiques[64].
- HÎtel de Lafite : hÎtel particulier du XVIIe siÚcle de la famille La Fite de Pelleporc de Gourdas. Le bùtiment est inscrit au titre des monuments historique[65]. En 2021 musée du pays Rabastinois.
- HÎtel de Rolland : fortin crénelé avec une tour, agrandi en 1575, puis aux XVIIe et XVIIIe siÚcles. Le bùtiment est inscrit au titre des monuments historiques[66].
- Maison de la place Mont-del-Pa (XVIe siĂšcle). Le bĂątiment est inscrit au titre des monuments historiques[67].
- Le Monument aux morts. La statue en bronze, Ćuvre du sculpteur toulousain Henri-RaphaĂ«l Moncassin, est inaugurĂ©e le [68]. Le projet en plĂątre du monument, dĂ©crit par le sculpteur comme « Le HĂ©ros, soldat qui tombe et meurt pour la victoire du droit et de l'humanitĂ© » est prĂ©sentĂ© au Salon des artistes français de 1920[69].
- Le Monument Ă Auger Galhard.
- HÎtel de la Castagne (actuelle école libre Puységur) : ancien hÎtel particulier du comte Louis Pierre de Chastenet de Puységur.
- La Halle : ancien marchĂ© couvert dans un bĂątiment du XIXe siĂšcle reconverti en salle de spectacle et dâexposition gĂ©rĂ©e par lâAssociation 7e art pour tous.
- Le pigeonnier, situé à la sortie de la ville, le long de la route de Saurs. Entouré d'un parc, l'endroit est localement appelé le Pigo.
- Immeuble de Toulza, annexe de la mairie.
- Le «Banc chÎmeur»: Banc historique situé dans le parc de la place du Pont du Murel, entre la promenade de Constance et la place du Pont du Murel.
- Tourelle du XVIe siĂšcle de l'hĂŽtel de ville.
- HĂŽtel de La Fite.
- HĂŽtel de Rolland.
- Maison de la place Mont-del-Pa (XVIe siĂšcle).
- Le Monument Ă Auger Galhard.
- La Halle, salle de spectacle.
- Les remparts.
- Immeuble de Toulza
- Le pont de Rabastens, Le pont actuel relie la ville à la commune voisine de Coufouleux. Pont en arc avec tablier supérieur, construit de 1922 à 1924, en maçonnerie et béton armé. Largeur de 7,20 m, pour une longueur des travées de 2 à 55 m et une hauteur de l'arc de 26 m[70].
Avant les années 1920, il existait un pont suspendu dont le peintre Paul Prouho a laissé un tableau conservé au musée du Pays rabastinois.
Ăglises
La commune, vu son étendue, regroupe de nombreuses paroisses de l'ancien régime, dont certaines ont aujourd'hui disparu :
- Ăglise Notre-Dame-du-Bourg, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, halte sur les chemins de pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Haut lieu du patrimoine jacquaire, l'Ă©glise renferme des fresques qui illustrent diffĂ©rents Ă©pisodes de la vie, rĂ©elle ou lĂ©gendaire, de Jacques le Majeur. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1899[71]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[71].
- Ăglise Saint-Pierre-des-Blancs (ou des PĂ©nitent-blancs), Ă©glise construite de 1893 Ă 1896 Ă l'emplacement d'une chapelle du XVIIe siĂšcle, appartenant avant la RĂ©volution Ă la ConfrĂ©rie des PĂ©nitents Blancs. L'Ă©glise est dĂ©sacralisĂ©e et elle est maintenant utilisĂ©e comme lieu d'expositions. Le Portail occidental a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1960[72]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[72].
- L'Ă©glise Saint-Jean de Puycheval.
- Ăglise Saint-Georges de Saint-GĂ©ry.
- Ăglise Saint-AndrĂ© de Mareux - les Massiers.
- Chapelle de l'Ă©cole Sainte-Anne de Saint-GĂ©ry.
- Chapelle Saint-MĂ©dard de Saint-MĂ©dard.
- Chapelle Saint-Michel de Rabastens.
- Ăglise Saint-Martin de Guiddal de Rabastens.
- Ăglise Saint-Salvy de Saint-Salvy-de-Belmontet (ou de la Recoste).
- Ăglise Saint-Symphorien de Ladin.
- Ăglise Saint-Pierre de Vertus.
- Ăglise Saint-Pierre de Saint-Caprais.
- Ăglise Saint-Pierre de Raust.
- Ăglise Notre-Dame du chĂąteau.
- Ăglise Saint-Amans de PratmĂ©ja.
- Ăglise Saint-Genest de Lauzefan.
- Ăglise Saint-Jean de Blonac.
- Ăglise Saint-Martin (Saint-Ătienne) de Teyssode.
- Ăglise Saint-Martin de Mours.
- Ăglise Saint-Massal (annexe de Raust).
- Ăglise Saint-Robert des Filles.
- Ăglise Saint-Georges de MĂ©zerac.
- Ăglise Notre-Dame de la Recoste.
ainsi que les paroisses de l'actuelle commune de Grazac.
- Notre-Dame-du-Bourg.
- Ăglise Saint-Pierre-des-Blancs, ou des PĂ©nitents-blancs.
- L'Ă©glise Saint-Jean de Puycheval.
Personnalités liées à la commune
- Luce Boyals (1892â1946), peintre.
- Jean-Auguste de Chastenet de Puysegur, archevĂȘque de Bourges, primat des Aquitaines.
- Barthélémy de Chastenet de Puységur, (1729-1804), Lieutenant Général de l'Infanterie - Gouverneur de Thionville.
- Marie-Jean Hercule de Chastenet de Puységur (1754-1820). Capitaine des garde du corps de Monsieur frÚre du roi (Futur Charles X)
- Louis Pierre de Chastenet de Puységur, ministre de la Guerre.
- Gustave de Clausade, historien, enterré au cimetiÚre de Rabastens.
- Ernest NĂšgre, historien toponymiste.
- Auger Galhard, poĂšte occitan du XVIe siĂšcle.
- John Joseph Gabriel O'Byrne (Rabastens, -Bresson, ), officier de marine français.
- Fleur Geffrier, actrice.
- Mezioud Ouldamer (1951-2017), essayiste, a habité la commune une dizaine d'années.
- Paul Prouho (1849-1931), peintre.
- Daniel Revallier, joueur de rugby Ă XV.
- Howard Chandler Robbins Landon, musicologue amĂ©ricain, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă Rabastens oĂč il vivait.
- Henri de Solages (1786-1832), nĂ© Ă Rabastens, Ă©vĂȘque, pionnier des missions Ă Madagascar[73].
- Ămile Wandelmer, ex-chanteur de Gold et chanteur d'Ămile et Images, nĂ© Ă Rabastens.
- Anonyme, Portrait de Jean Auguste de Chastenet de Puységur (1780), Rabastens, musée du Pays rabastinois.
- Barthélémy de Puységur; Rabastens, musée du Pays rabastinois.
- Marie-Jean Hercule de Chastenet de Puységur; Rabastens, musée du Pays rabastinois.
- Gustave de Clausade, photographie anonyme non sourcée.
- Luce Boyals, Autoportrait au chapeau de paille, Rabastens, musée du Pays rabastinois.
Expression
L'expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisĂ©e dans le Sud-Ouest de la France pour dĂ©signer lâĂ©tat dâĂ©briĂ©tĂ© dâune personne.
Pour approfondir
Bibliographie
- Elie-A. Rossignol, Monographies communales ou Ătude statistique, historique et monumentale du dĂ©partement du Tarn. Tome IV, Canton de Rabastens, Toulouse, Delboy, 1864
- Raymond Picou, Aperçus préhistoriques sur Rabastens, sa région et le menhir de Vieux en Albigeois, 1924
- L'Ăcho de Rabastens, organe des veillĂ©es rabastinoises, 1948-
- Robert Cabié, Le Carmel de Rabastens, 1994
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[36].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Rabastens » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
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Autres sources
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- Liste des Ă©tablissements
- Ă©cole publique
- école privée Puységur
- CollĂšge Gambetta
- « Maison de retraite », sur Mairie de Rabastens (consulté le ).
- « Centre médical », sur Mairie de Rabastens (consulté le ).
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