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Rabastens

Rabastens [ʁabastɛ̃s] est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement du Tarn, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriĂ©tĂ© Ă  la qualitĂ© de ses vins.

Rabastens
Rabastens
Centre historique au bord du Tarn.
Blason de Rabastens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
Nicolas GĂ©raud
2020-2026
Code postal 81800
Code commune 81220
DĂ©mographie
Gentilé Rabastinois, Rabastinoises
Population
municipale
5 748 hab. (2020 en augmentation de 6,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 87 hab./km2
Population
agglomération
8 719 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 49â€Č 23″ nord, 1° 43â€Č 33″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 252 m
Superficie 66,29 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rabastens
(ville-centre)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vignobles et Bastides
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Rabastens
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Rabastens
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Rabastens
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Rabastens
Liens
Site web Site de la mairie de Rabastens

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Tarn, le ruisseau de PassĂ©, le ruisseau d'Avignon, le ruisseau de Grouse, le ruisseau de la Saudrone, le ruisseau de Marguestal et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Rabastens est une commune urbaine qui compte 5 748 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Rabastens et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelĂ©s les Rabastinois ou Rabastinoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune situĂ©e sur le Tarn, entre Lisle-sur-Tarn et Saint-Sulpice-la-Pointe. Elle est la ville-centre d'une unitĂ© urbaine de l'aire d'attraction de Toulouse. LocalisĂ©e dans le sud-ouest du dĂ©partement du Tarn, elle se situe Ă  36 km au nord-est de Toulouse et Ă  34 km au sud-ouest d'Albi[1].

    Communes limitrophes

    Rabastens est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Salvagnac, Coufouleux, Grazac, Lisle-sur-Tarn, Loupiac, MĂ©zens et Saint-Sulpice-la-Pointe.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune (6 629 hectares) en fait l'une des plus grandes du dĂ©partement. En 1834, le territoire est d'ailleurs amputĂ© du hameau de Grazac qui est Ă©rigĂ© en commune distincte.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Rabastens.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainĂ©e par le Tarn, le ruisseau de Passe, le ruisseau d'Avignon, le ruisseau de Grouse, le ruisseau de la Saudrone, le ruisseau de Marguestal, le ruisseau de FourniĂ©, le ruisseau de Gaillagol, le ruisseau de GoutalĂšs, le ruisseau de la Fargue, le ruisseau de la TremĂšge, le ruisseau de la VidalĂšs, le ruisseau de Mascale, le ruisseau de Paillas, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 77 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont LozĂšre, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont LozĂšre en LozĂšre, et se jette dans la Garonne Ă  Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

    Le ruisseau de PassĂ©, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de MĂ©zens et s'Ă©coule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 3 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[6].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 12,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 744 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montans », sur la commune de Montans, mise en service en 1992[11] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 753,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă  32 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[15] Ă  13,8 °C pour 1991-2020[16].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[18], d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[19].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[20] : la « basse vallĂ©e du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Rabastens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 1] - [23]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Rabastens, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 2] et 8 719 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (94 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), cultures permanentes (3,4 %), forĂȘts (2,6 %), eaux continentales[Note 8] (1,1 %), prairies (0,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies routiĂšres

    AccĂšs avec l'autoroute A68 et la route nationale 88.

    Voies ferroviaires

    La commune est desservie par la gare de Rabastens - Couffouleux. Celle-ci fait partie de la ligne de Brive-la-Gaillarde Ă  Toulouse-Matabiau via Capdenac, Toulouse - Rodez via Albi, et Toulouse - Capdenac, via TessonniĂšres[25].

    Transports en commun

    La ligne 702 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Albi et à Saint-Sulpice-la-Pointe[26].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Rabastens est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Tarn et le ruisseau de PassĂ©. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996, 2003 et 2014[30] - [27].

    Rabastens est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rabastens.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 381 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 381 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2003, 2005, 2007, 2008, 2011 et 2017, par des mouvements de terrain en 2013 et 2015 et par des glissements de terrain en 1988[27].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].

    La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[37].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Rabastens en 1109, Rabastengcz en 1185. Il s'agit d'un anthroponyme germanique Ratgast (les Wisigoths occupaient la région au Ve siÚcle) suivi du suffixe d'appartenance -ing.

    Histoire

    Des origines antiques

    Mosaïque de la villa gallo-romaine de Las Peyras, Rabastens, musée du Pays rabastinois.

    DĂšs l'AntiquitĂ©, les coteaux de Rabastens ont Ă©tĂ© peuplĂ©s comme en tĂ©moignent les vestiges (dĂ©couverts Ă  km de la ville) d'une ville gallo-romaine Ă  Las Peiras. Une premiĂšre campagne de fouilles, menĂ©e en 1840 par Gustave de Clausade livre une mosaĂŻque et des tambours de colonnes en marbre sculptĂ©s de scĂšnes hippiques (ceux-ci sont actuellement exposĂ©s au MusĂ©e Saint-Raymond de Toulouse). Une deuxiĂšme campagne de fouilles dans les annĂ©es 1970 livre une splendide mosaĂŻque exposĂ©e depuis au musĂ©e du pays Rabastinois. Les noms en « ens », dans la toponymie, laissent supposer une origine et une consonance germanique, et mĂȘme wisigothique. L'hypothĂšse la plus vraisemblable sur la naissance de Rabastens est la suivante : les habitants de la villa gallo-romaine se seraient rĂ©fugiĂ©s sur l'Ă©peron rocheux constituĂ© par le ruisseau appelĂ© depuis le Rotavolp et le Tarn au moment de l'arrivĂ©e des Wisigoths et la destruction de la villa. Le refuge constitue petit Ă  petit le premier castrum, quartier appelĂ© aujourd'hui le ChĂąteau. Le castrum permet de contrĂŽler un guĂ© sur la route de Toulouse-Lyon.

    La croisade des Albigeois

    Au dĂ©but du XIIe siĂšcle, la citĂ© est dirigĂ©e par une co-seigneurie. La famille de Rabastens est proche des comtes de Toulouse : Raymond de Rabastens est Ă©vĂȘque de Toulouse de 1200 Ă  1205 et Pierre Raymond fait partie du conseil de Raymond VI.

    En 1210, les co-seigneurs abandonnent leurs droits de justice au comte de Toulouse qui protÚge les habitants. Il leur attribue libertés et privilÚges.

    SituĂ© Ă  proximitĂ© du Lauragais, Ă©picentre du catharisme, Rabastens a la rĂ©putation d’ĂȘtre un « nid d’hĂ©rĂ©tiques ».

    La fidélité de Rabastens envers les comtes de Toulouse, surtout de Pelfort de Rabastens, va lui coûter cher. En application du traité de Paris de 1229, la cité est contrainte de détruire ses fortifications à la suite de la Croisade des albigeois. La cité devient un consulat au cours de cette période.

    La prospérité

    Rond-point du centre-ville de Rabastens avec des tonneaux, hommage au vignoble de Gaillac.

    La paix revenue, Rabastens connaĂźt une fin du XIIIe siĂšcle prospĂšre grĂące Ă  son vignoble, alors le plus vaste du Gaillacois. La qualitĂ© du vin de Rabastens est estimĂ©e. Les gabares, bateaux Ă  fond plat, descendent le Tarn avec des tonneaux de Rabastens jusqu'Ă  Bordeaux. À cette Ă©poque, l'urbanisme se dĂ©veloppe selon le plan des « bastides ». La citĂ© de Rabastens s'organise donc autour du Borg Meja (Bourg Moyen).

    L'Ă©glise Notre-Dame du Bourg est Ă©difiĂ©e entre 1230 et 1260 Ă  l'initiative des moines bĂ©nĂ©dictins de Moissac, prĂ©sents au prieurĂ© au XIIe siĂšcle. Elle comporte une vaste nef unique, rectangulaire, Ă  quatre travĂ©es voĂ»tĂ©es d'ogives et entiĂšrement en briques selon le modĂšle de la cathĂ©drale Saint-Étienne de Toulouse. Au XIVe siĂšcle, le prieur Bernard Latour dĂ©cide d'ajouter Ă  la nef un chƓur polygonal. Étant situĂ©e sur la route des pĂšlerinages du Puy-en-Velay Ă  Saint-Jacques-de-Compostelle, l'Ă©glise va s'embellir.

    La ville de Rabastens était une ville étape pour les pÚlerins comme en témoignent l'hÎpital Saint-Jacques et le patrimoine jacquaire de la ville.

    La guerre de Cent Ans

    Quelques années avant le début de la guerre de Cent Ans (1337), les pastoureaux s'en prennent aux communautés juives.

    En 1381, plusieurs milliers d'hommes sont massacrés dans les murs de Rabastens par Gaston Febus, comte de Foix et du Béarn. C'est cette vision qui aurait déclenché les révélations de Constance de Rabastens. Les ravages de la peste noire en 1348 vont s'ajouter à la guerre.

    La Renaissance (XVIe siĂšcle)

    En 1450, c'est la fin de la guerre de Cent Ans. La culture du pastel, plante tinctoriale, permettant d'obtenir des bleus trÚs stables, fait la prospérité de l'Albigeois et du Lauragais. Le pastel fait l'objet d'un commerce important en Europe et fait la fortune des négociants albigeois qui se font construire de beaux hÎtels particuliers.

    L'indigo, plus Ă©conomique, le remplace au XVIe siĂšcle.

    En 1561, lors de la premiÚre guerre de religion, les protestants s'emparent de Rabastens et tuent plusieurs franciscains. Le massacre de la Saint-Barthélemy ( à Paris) se répÚte à Rabastens bien aprÚs le et des protestants sont massacrés le [38].

    Une épidémie de peste affaiblit la population en 1631. Pour isoler la ville, les pestiférés sont logés dans le faubourg de Murel, ou quartier des pestiférés.

    Au cours des siÚcles, les riches marchands ont gravi l'échelle sociale. Aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, ils deviennent « avocats et conseillers du roi » au Parlement de Toulouse et parfois capitouls. Ils sont anoblis et entretiennent ou construisent de riches demeures à Rabastens.

    Au début du XIXe siÚcle, Rabastens prend son aspect actuel : les fossés sont comblés progressivement pour constituer la promenade des Lices, un pont suspendu est construit sur le Tarn en 1835 et la façade de Notre-Dame du Bourg est achevée avec l'adjonction d'une deuxiÚme tour.

    La tradition artisanale demeure avec les tisserands et cordonniers du Moyen Âge. Ils cĂšdent la place aux Ă©bĂ©nistes et fabricants de meubles.

    La cave coopérative créée en 1953 dynamise l'économie de Rabastens.

    Époque contemporaine

    Un camp de rassemblement situé à 1 ou 2 kilomÚtres au nord de la ville a abrité des réfugiés polonais déportés de la Pologne en Alsace par les Allemands aprÚs la Libération. Plus de 270 personnes dont 150 enfants étaient logés dans une douzaine de baraques[39] - [40] - [41].

    HĂ©raldique

    Blason de Rabastens

    Les armes de Rabastens se blasonnent ainsi : Tiercé en fasce : au premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, au deuxiÚme de gueules à la croix cléchée vidée et pommetée de douze piÚces d'or, au troisiÚme de sable à trois raves d'argent.

    Politique et administration

    • L'hĂŽtel de ville.
      L'hĂŽtel de ville.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[42] - [43].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45].

    En 2020, la commune comptait 5 748 habitants[Note 11], en augmentation de 6,56 % par rapport Ă  2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 9306 0766 3306 8726 9665 6775 7945 4265 551
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 4195 4415 3915 3175 1615 0934 9854 7884 821
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 5934 5534 2493 6223 8583 8663 8193 8924 012
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4 1334 3074 1823 8063 8254 1764 6214 7474 965
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 3945 7135 748------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[48] 1975[48] 1982[48] 1990[48] 1999[48] 2006[49] 2009[50] 2013[51]
    Rang de la commune dans le département 12 12 12 12 12 12 12 12
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Enseignement

    Rabastens fait partie de l'académie de Toulouse (Zone C).

    La ville compte quatre Ă©tablissements scolaires[52] :

    • Deux Ă©coles primaires : l'Ă©cole primaire publique Elie Aymeric aujourd’hui Las Peyras[53] et l'Ă©cole primaire privĂ©e PuysĂ©gur la Fite[54] ;
    • Deux collĂšges : le collĂšge public Gambetta[55] et le collĂšge privĂ© PuysĂ©gur[54].

    Santé

    Maison de retraite type EHPAD[56], centre médical[57],

    Culture et festivités

    Rabastens accueille deux marchés tous les samedis et les mardis matin, centre de loisirs, cinéma, médiathÚque, camping,

    Sports

    14e Ă©tape du Tour de France 2017, dojo, rugby Ă  XV, boulodrome, gymnase, piscine,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Gaillac Graulhet Agglomération[58].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 455 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 5 781 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 940 â‚Ź[I 7] (20 400 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 47 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 13] (42,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]7,3 %9,1 %9,2 %
    DĂ©partement[I 10]8,2 %9,9 %10 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  3 329 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 9,2 % de chĂŽmeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 1 277 emplois en 2018, contre 1 248 en 2013 et 1 370 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 2 383, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 58,4 %[I 13].

    Sur ces 2 383 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 643 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 79,6 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 9,3 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    547 établissements[Note 15] sont implantés à Rabastens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble547100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    6311,5 %(13 %)
    Construction5710,4 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    12021,9 %(26,7 %)
    Information et communication132,4 %(2,1 %)
    Activités financiÚres et d'assurance173,1 %(3,3 %)
    Activités immobiliÚres254,6 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    9417,2 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    10819,7 %(15,5 %)
    Autres activités de services509,1 %(9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 21,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (120 sur les 547 entreprises implantĂ©es Ă  Rabastens), contre 26,7 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :

    • Lavira, supermarchĂ©s (10 478 k€)
    • Auto Sport Promotion, autres activitĂ©s liĂ©es au sport (6 436 k€)
    • Source Et Ressources SARL, autres commerces de dĂ©tail alimentaires en magasin spĂ©cialisĂ© (765 k€)
    • Societe De Recuperation De Chiffons Europeens - Srce, rĂ©cupĂ©ration de dĂ©chets triĂ©s (753 k€)
    • Evasion, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres produits intermĂ©diaires (237 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations159987865
    SAU[Note 18] (ha)5 7175 6025 2875 172

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 159 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă  98 en 2000 puis Ă  78 en 2010[62] et enfin Ă  65 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[63] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 5 717 ha en 1988 Ă  5 172 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 36 Ă  80 ha[62].

    Culture locale et patrimoine

    Culture locale

    Paul Prouho, Une Rabastinoise avec “Lo NĂ©badis”, Rabastens, musĂ©e du Pays rabastinois.

    Jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, une coiffe spĂ©cifique dite Lo NĂ©balis (littĂ©ralement « l’enneigĂ© ») Ă©tait portĂ©e par les femmes du pays. Le peintre Paul Prouho en a fixĂ© l'image dans un tableau conservĂ© au musĂ©e du Pays rabastinois.

    Lieux et monuments

    • HĂŽtel de ville, ancien prieurĂ©. Tourelle du XVIe siĂšcle. Le bĂątiment est inscrit au titre des monuments historiques[64].
    • HĂŽtel de Lafite : hĂŽtel particulier du XVIIe siĂšcle de la famille La Fite de Pelleporc de Gourdas. Le bĂątiment est inscrit au titre des monuments historique[65]. En 2021 musĂ©e du pays Rabastinois.
    • HĂŽtel de Rolland : fortin crĂ©nelĂ© avec une tour, agrandi en 1575, puis aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles. Le bĂątiment est inscrit au titre des monuments historiques[66].
    • Maison de la place Mont-del-Pa (XVIe siĂšcle). Le bĂątiment est inscrit au titre des monuments historiques[67].
    • Le Monument aux morts. La statue en bronze, Ɠuvre du sculpteur toulousain Henri-RaphaĂ«l Moncassin, est inaugurĂ©e le [68]. Le projet en plĂątre du monument, dĂ©crit par le sculpteur comme « Le HĂ©ros, soldat qui tombe et meurt pour la victoire du droit et de l'humanitĂ© » est prĂ©sentĂ© au Salon des artistes français de 1920[69].
    • Le Monument Ă  Auger Galhard.
    • HĂŽtel de la Castagne (actuelle Ă©cole libre PuysĂ©gur) : ancien hĂŽtel particulier du comte Louis Pierre de Chastenet de PuysĂ©gur.
    • La Halle : ancien marchĂ© couvert dans un bĂątiment du XIXe siĂšcle reconverti en salle de spectacle et d’exposition gĂ©rĂ©e par l’Association 7e art pour tous.
    • Le pigeonnier, situĂ© Ă  la sortie de la ville, le long de la route de Saurs. EntourĂ© d'un parc, l'endroit est localement appelĂ© le Pigo.
    • Immeuble de Toulza, annexe de la mairie.
    • Le «Banc chĂŽmeur»: Banc historique situĂ© dans le parc de la place du Pont du Murel, entre la promenade de Constance et la place du Pont du Murel.
    • Tourelle du XVIe siĂšcle de l'hĂŽtel de ville.
      Tourelle du XVIe siĂšcle de l'hĂŽtel de ville.
    • HĂŽtel de La Fite.
      HĂŽtel de La Fite.
    • HĂŽtel de Rolland.
      HĂŽtel de Rolland.
    • Maison de la place Mont-del-Pa (XVIe siĂšcle).
      Maison de la place Mont-del-Pa (XVIe siĂšcle).
    • Le Monument Ă  Auger Galhard.
      Le Monument Ă  Auger Galhard.
    • La Halle, salle de spectacle.
      La Halle, salle de spectacle.
    • Les remparts.
      Les remparts.
    • Immeuble de Toulza
      Immeuble de Toulza
    • Le pont de Rabastens, Le pont actuel relie la ville Ă  la commune voisine de Coufouleux. Pont en arc avec tablier supĂ©rieur, construit de 1922 Ă  1924, en maçonnerie et bĂ©ton armĂ©. Largeur de 7,20 m, pour une longueur des travĂ©es de 2 Ă— 55 m et une hauteur de l'arc de 26 m[70].

    Avant les années 1920, il existait un pont suspendu dont le peintre Paul Prouho a laissé un tableau conservé au musée du Pays rabastinois.

    Églises

    La commune, vu son étendue, regroupe de nombreuses paroisses de l'ancien régime, dont certaines ont aujourd'hui disparu :

    • Église Notre-Dame-du-Bourg, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, halte sur les chemins de pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Haut lieu du patrimoine jacquaire, l'Ă©glise renferme des fresques qui illustrent diffĂ©rents Ă©pisodes de la vie, rĂ©elle ou lĂ©gendaire, de Jacques le Majeur. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1899[71]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[71].
    • Église Saint-Pierre-des-Blancs (ou des PĂ©nitent-blancs), Ă©glise construite de 1893 Ă  1896 Ă  l'emplacement d'une chapelle du XVIIe siĂšcle, appartenant avant la RĂ©volution Ă  la ConfrĂ©rie des PĂ©nitents Blancs. L'Ă©glise est dĂ©sacralisĂ©e et elle est maintenant utilisĂ©e comme lieu d'expositions. Le Portail occidental a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1960[72]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[72].
    • L'Ă©glise Saint-Jean de Puycheval.
    • Église Saint-Georges de Saint-GĂ©ry.
    • Église Saint-AndrĂ© de Mareux - les Massiers.
    • Chapelle de l'Ă©cole Sainte-Anne de Saint-GĂ©ry.
    • Chapelle Saint-MĂ©dard de Saint-MĂ©dard.
    • Chapelle Saint-Michel de Rabastens.
    • Église Saint-Martin de Guiddal de Rabastens.
    • Église Saint-Salvy de Saint-Salvy-de-Belmontet (ou de la Recoste).
    • Église Saint-Symphorien de Ladin.
    • Église Saint-Pierre de Vertus.
    • Église Saint-Pierre de Saint-Caprais.
    • Église Saint-Pierre de Raust.
    • Église Notre-Dame du chĂąteau.
    • Église Saint-Amans de PratmĂ©ja.
    • Église Saint-Genest de Lauzefan.
    • Église Saint-Jean de Blonac.
    • Église Saint-Martin (Saint-Étienne) de Teyssode.
    • Église Saint-Martin de Mours.
    • Église Saint-Massal (annexe de Raust).
    • Église Saint-Robert des Filles.
    • Église Saint-Georges de MĂ©zerac.
    • Église Notre-Dame de la Recoste.

    ainsi que les paroisses de l'actuelle commune de Grazac.

    • Notre-Dame-du-Bourg.
      Notre-Dame-du-Bourg.
    • Église Saint-Pierre-des-Blancs, ou des PĂ©nitents-blancs.
      Église Saint-Pierre-des-Blancs, ou des PĂ©nitents-blancs.
    • L'Ă©glise Saint-Jean de Puycheval.
      L'Ă©glise Saint-Jean de Puycheval.

    Personnalités liées à la commune

    Expression

    L'expression « Se perdre entre Gaillac et Rabastens » est utilisĂ©e dans le Sud-Ouest de la France pour dĂ©signer l’état d’ébriĂ©tĂ© d’une personne.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Elie-A. Rossignol, Monographies communales ou Étude statistique, historique et monumentale du dĂ©partement du Tarn. Tome IV, Canton de Rabastens, Toulouse, Delboy, 1864
    • Raymond Picou, Aperçus prĂ©historiques sur Rabastens, sa rĂ©gion et le menhir de Vieux en Albigeois, 1924
    • L'Écho de Rabastens, organe des veillĂ©es rabastinoises, 1948-
    • Robert CabiĂ©, Le Carmel de Rabastens, 1994

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[36].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Rabastens » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Rabastens » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse » (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rabastens » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Rabastens » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rabastens » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rabastens » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Infos, distance et photos de Rabastens », sur www.voldoiseau.com (consulté le ).
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    4. « Fiche communale de Rabastens », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « le ruisseau de Passe »
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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