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Salvagnac

Salvagnac est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Salvagnac
Salvagnac
Église Notre-Dame.
Blason de Salvagnac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
Bernard Miramond
2020-2026
Code postal 81630
Code commune 81276
Démographie
Gentilé Salvagnacois
Population
municipale
1 242 hab. (2020 en augmentation de 7,07 % par rapport à 2014)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 23″ nord, 1° 41′ 19″ est
Altitude 234 m
Min. 139 m
Max. 280 m
Superficie 33,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vignobles et Bastides
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Salvagnac
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Salvagnac
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Salvagnac
Liens
Site web http://salvagnac.fr/

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tescou, le Tescounet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Salvagnac est une commune rurale qui compte 1 242 habitants en 2020. Ses habitants sont appelés les Salvagnacois ou Salvagnacoises.

    Géographie

    Commune du nord-ouest du Tarn située dans le triangle, Toulouse (55 kilomètres - 50 minutes[1]) - Albi (45 kilomètres - 45 minutes[2]) - Montauban (35 kilomètres - 35 minutes[3]), qui sont trois grandes agglomérations de la région Midi-Pyrénées.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont La Sauzière-Saint-Jean, Grazac, Lisle-sur-Tarn, Montgaillard, Puycelsi et Rabastens.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune de est de 3 341 hectares ; son altitude varie de 139 à 280 mètres[5].

    Voies de communication et transports

    Salvagnac est située au bord de l'axe Albi - Gaillac - Montauban, la route départementale 999 (ancienne RN 99). Cette route ne circule cependant pas dans le village, mais dans la vallée du Tescou, située à environ km du bourg, Salvagnac étant sur une crête. Les autres routes départementales passant à Salvagnac sont la route départementale 28 et la route départementale 2. Enfin, le village est le point de départ de plusieurs routes communales.

    Sur l'axe situé dans la vallée du Tescou circule un bus du réseau régional liO, la ligne 721[6], reliant Albi à Montauban. Salvagnac est desservie par l'arrêt "Sourigous (embranchement)".

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Salvagnac.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Tescou, le Tescounet, le Camparnal, le Coste-Imbert, le ruisseau de la Branque, le ruisseau de la Garde, le ruisseau de Lalau, le ruisseau de la Rivierette, le ruisseau de Pajau, le ruisseau de Péchique, le ruisseau de Regagnac, le ruisseau de Saint-Barthélémy, le ruisseau de Saint-Pierre, le ruisseau des Bouriats, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 50 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé 13 communes[9].

    Le Tescounet, d'une longueur totale de 21,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tescou à Saint-Nauphary, après avoir traversé 8 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[11].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 780 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montans », sur la commune de Montans, mise en service en 1992[16] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[17] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 753,9 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, dans le département de Tarn-et-Garonne, mise en service en 1885 et à 29 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[20] à 14 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[22] : la « forêt de Sivens et coteaux boisés alentours [sic] » (5 385 ha), couvrant 5 communes du département[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Salvagnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [24] - [I 1] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,4 %), forêts (20,1 %), prairies (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (0,9 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Salvagnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tescou et le Tescounet. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[30] - [27].

    Salvagnac est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Salvagnac.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 552 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 498 sont en en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Histoire

    Salvagnac est une ville ancienne. Elle est citée pour la première fois dans des écrits en 1211, alors qu'elle est assiégée par les troupes de Simon IV de Montfort. Les assaillants prendront la ville durant le printemps 1211. Durant l’automne 1211, les habitants de Salvagnac de soulèvent contre les troupes de Simon IV de Montfort et se rallient au Comte de Toulouse, Raymond VI.[36]

    En 1220, un prieuré bénédictin est créé à Salvagnac à l’initiative de Raimond VI de Toulouse.

    La baronnie est donnée par Raimond VII de Toulouse à son frère naturel, Bertrand (1178-1249), vicomte de Monclar, en 1224, marié la même année avec Comtoresse de Bruniquel. De ce mariage sont nés Bertrand II, vicomte de Bruniquel, et Guillaume, vicomte de Montclar, seigneur de Salvagnac.

    Baronnie jusqu’à la Révolution, la ville fortifiée fut assiégée par les troupes d'Antoine Scipion de Joyeuse pendant les guerres de religion en novembre 1586 ; Salvagnac fut quasiment rasée en 1587 sur ordre du Parlement de Toulouse, à l’exception des bases des tours du château et de quelques maisons datant des XVIIe et XVIIIe siècles, telle la maison des Murat qui jouxte la poste. Le village fut reconstruit au XIXe siècle pour l’essentiel des maisons.

    La dernière héritière de la famille de Montclar seigneur de Salvagnac est Anne, vicomtesse de Montclar, dame de Salvagnac, mariée en 1594 avec Jacques de Voisins, lequel fut tué en duel en 1606. Son fils, Louis de Voisins, meurt en 1622, sans héritier. Elle se remarie avec Jacques de Lomagne, seigneur du Claux. Elle meurt en 1629 et elle est inhumée dans l'église de Salvagnac. Montclar et Salvagnac sont ensuite vendus à Gaspard-François Legendre, maître des requêtes, qui a construit le château de Saint-Urcisse. En 1727, la baronnie de Salvagnac est revendue à M. de Lacombe, marquis de Monteils. La baronnie est ensuite la propriété de M. Pagèze de Saint-Lieux, et, en 1788, de la famille de Castenet de Puységur[37].

    De 1838 à 1950, Salvagnac fut un lieu de foires et marchés très important.

    Héraldique

    Salvagnac

    Son blasonnement est : D'azur à la tour d'argent, au chef cousu de gueules chargé d'une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[38] - [39].

    Rattachements administratifs et électoraux

    De 1992 à 2014, Salvagnac était membre de la communauté de communes du Pays Salvagnacois. A partir de 2014, suite une fusion avec la communauté de communes Vère-Grésigne, Salvagnac devient membre de la communauté de communes Vère-Grésigne - Pays Salvagnacois, dont elle était le siège. Depuis la fusion de trois intercommunalités de l'ouest tarnais au 1er janvier 2017, Salvagnac est désormais membre de la Communauté d'agglomération du Rabastinois - Tarn et Dadou - Vère Grésigne et Pays Salvagnacois, renommée ensuite Gaillac-Graulhet Agglo.

    La commune fait partie de la 2e circonscription du Tarn et du canton de Vignobles et Bastides (avant le redécoupage départemental de 2014, Salvagnac était le chef-lieu de l'ex-canton de Salvagnac).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[40].
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Bernard Miramond[41] PS Agriculteur
    juin 1995 2001 Bernard Boulze DVD Retraité de la marine
    1977 1995 Jean Lauzeral
    1971 1977 Paul Favarel
    1965 1971 Marceau Pelegry
    Les données manquantes sont à compléter.
    Liste des maires successifs
    Période Idendité Étiquette
    1947 1965 M. Jules BOULZE
    1945 1947 M. Lucien COMBRES
    1944 1945 M. Jean GIEUDES
    Élu en 1929 M. Lucien COMBRES
    1912 1929 M. Honoré TAILLEFER
    1884 1912 M. Adrien CARLUS
    Élu en 1871 M. Jean MURAT
    1870 1871 Danau MARTY
    1852 1870 M. Jean MURAT
    1848 1852 M. Jacques DRUILHE
    1846 1848 M. Jean-Pierre CARLUS
    1843 1846 M. Gabriel MURAT
    1831 1843 M. Guillaume DRUILHE
    1824 1831 M. Gabriel MURAT
    1793 1824 M. Jean François Jacques MURAT

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].

    En 2020, la commune comptait 1 242 habitants[Note 7], en augmentation de 7,07 % par rapport à 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1591 2751 3341 4461 7181 8341 8281 8511 901
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9041 8901 9161 8451 7681 8031 7651 6951 619
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4391 3811 3871 2261 1661 1491 1111 1221 052
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 0491 0168638178269279841 0011 078
    2015 2020 - - - - - - -
    1 1791 242-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[46] 1975[46] 1982[46] 1990[46] 1999[46] 2006[47] 2009[48] 2013[49]
    Rang de la commune dans le département 40 53 71 71 65 66 61 62
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Enseignement

    Salvagnac dépend de l'académie de Toulouse, l'une des plus grandes de France[50]. On ne compte plus qu'une seule école « primaire-maternelle Â» dans le village, l'école publique Canta-Grelh, l'école privée Saint-Joseph ayant fermé en 2012.

    Culture et festivité

    Fête locale organisée le dernier week-end du mois de juillet[51].

    Sports

    Son ancien club de rugby à XV était affilie a la FFR, Ligue Occitanie Rugby. Les enfants du village pratiquent à Gaillac, Saint-Sulpice ou Rabastens. Une macro école de rugby va être rattache a ces clubs en 2020.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 474 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 098 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 560 â‚¬[I 4] (20 400 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]7,6 %9,7 %7,8 %
    Département[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 630 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 331 emplois en 2018, contre 348 en 2013 et 317 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 440, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 10].

    Sur ces 440 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 156 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    123 établissements[Note 10] sont implantés à Salvagnac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble123
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    118,9 %(13 %)
    Construction2722 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    3730,1 %(26,7 %)
    Information et communication21,6 %(2,1 %)
    Activités immobilières32,4 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1411,4 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2217,9 %(15,5 %)
    Autres activités de services75,7 %(9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,1 % du nombre total d'établissements de la commune (37 sur les 123 entreprises implantées à Salvagnac), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[52] :

    • SARL Pharmacie Cambon, commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé (1 148 k€)
    • Cafe Au Bord Du Monde, débits de boissons (161 k€)
    • SARL Castiello Freres, activités de soutien aux cultures (152 k€)
    • Les Studios Mademoiselle, enregistrement sonore et édition musicale (38 k€)
    • FSC Invest, location de terrains et d'autres biens immobiliers (k€)

    Agriculture

    La commune est dans les « Coteaux Molassiques », une petite région agricole située dans l'ouest du département du Tarn. Au milieu des plaines alluviales, ces coteaux offrent une terre fertile riche en sable et argile. Les nombreux châtaigniers et chênes qui y poussent spontanément côtoient de vastes zones agricoles céréalières[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations56423831
    SAU[Note 13] (ha)2 0362 1571 8931 403

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 42 en 2000 puis à 38 en 2010[55] et enfin à 31 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[56] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 036 ha en 1988 à 1 403 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 45 ha[55].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Tours de l'ancien château.

    Le film Le Fils à Jo, a été tourné en partie sur la commune.

    Historiques

    Loisirs

    • Base de loisirs des Sourigous, au bord du lac et de la route départementale 999. On peut y trouver une étape équestre, La Guinguette, un magasin de producteurs, une aire naturelle de camping et une salle de conférence.
    • Le complexe sportif du club de football et rugby du canton, les Rives du Tescou Football Club (RTFC), où a été tourné en 2009 une bonne partie des scènes du film Le fils à Jo de Philippe Guillard. (film sur le rugby des villages)
    • Club de rugby et école de rugby en regroupement avec les clubs voisins.
    • Le conservatoire de l'outillage, situé aux Barrières.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Salvagnac 1789-1914, essor d'une commune rurale au XIXème siècle, Jean Lauzeral, éd.Erès, 2002.
    • Salvagnac avant 1789, notes et documents, Jean Lauzeral, éd.Erès, 2013
    • Les années noires dans le canton de Salvagnac, 1942-1943-1944, Jean Lauzeral, éd.Erès, 2008

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
    • Cartes
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    Autres sources

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