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Les Portes-en-RĂ©

Les Portes-en-Ré est une commune du sud-ouest de la France, située sur l'île de Ré, dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Portingalais et les Portingalaises[1].

Les Portes-en-RĂ©
Les Portes-en-RĂ©
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté de communes de l'île de Ré
Maire
Mandat
Alain Pochon
2020-2026
Code postal 17880
Code commune 17286
DĂ©mographie
Gentilé Portingalais
Population
municipale
593 hab. (2020 en diminution de 3,73 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 70 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 15′ 03″ nord, 1° 29′ 50″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 15 m
Superficie 8,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de l'ĂŽle de RĂ©
Législatives Première circonscription
Localisation
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Les Portes-en-RĂ©
Liens
Site web www.lesportesenre.fr

    GĂ©ographie

    Situation des Portes sur l'île de Ré.
    • Village sur la cĂ´te nord, Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest de l'Ă®le de RĂ©.
    • Rivages : plages de sable, grandes dunes, rochers, vasières littorales.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Portes-en-RĂ© est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Ars-en-RĂ©, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[5] et 4 492 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8] - [9].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des zones humides (38 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (37,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones humides côtières (38 %), zones urbanisées (32 %), forêts (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune des Portes-en-Ré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de La Rochelle-ĂŽle de RĂ©, regroupant 21 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine de la zone cĂ´tière, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et confirmĂ© en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation[16]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siècles antĂ©rieures Ă  2019 sont celles liĂ©es Ă  la tempĂŞte du , Ă  la tempĂŞte du , aux tempĂŞtes Lothar et Martin des 26 et et Ă  la tempĂŞte Xynthia des 27 et . Cette tempĂŞte a eu pour consĂ©quence l’instauration de zones de solidaritĂ©, oĂą les parcelles considĂ©rĂ©es comme trop dangereuses pour y maintenir des maisons pouvaient Ă  terme ĂŞtre expropriĂ©es (Loix, La Flotte, Nieul-sur-Mer, La Rochelle,…). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[17] - [18]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[19] - [14].

    Les Portes-en-RĂ© est exposĂ©e au risque de feu de forĂŞt, un massif classĂ© Ă  risque dans le plan dĂ©partemental de protection des forĂŞts contre les incendies (PDPFCI), Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026 et qui fait suite Ă  un plan 2007-2016[20]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂŞtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂŞt et Ă  moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrĂŞtĂ© du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[21]. Un autre arrĂŞtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 2] - [20] - [22] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux des Portes-en-Ré.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 49,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 969 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 276 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 14 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[14].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

    Activité

    • Ferme aquacole
    • Marais salants
    • Tourisme
    • Surf
    • Golf
    • Tennis
    • Équitation

    Toponymie

    Jusqu'au XVIIe siècle, le village s'est appelé Les Portes d'Ars, signifiant ainsi qu'il était situé à l'entrée de l'île d'Ars, alors séparée de l'Île de Ré. L'entrée du Fier d'Ars se situe en effet entre les communes des Portes-en-Ré et de Loix, et abritait jadis le port des Portes[28].

    Histoire

    La chapelle, vestige de la redoute des Portes[29].

    La redoute des Portes

    Article détaillé : Redoute des Portes-en-Ré

    Le Phare de Trousse chemise

    En 1627, Toiras pourchassant les troupes anglaises du duc de Buckingham, celles-ci rembarquent à Loix et sortent du fier d’Ars en passant au large dudit bois. Des Rétais, heureux de ce départ, troussèrent leurs chemises et montrèrent leurs derrières à l’ennemi d'après le roman pseudo historique de Pierre Viallet.

    En réalité le phare doit son nom au surnom de son premier gardien (voir personnalités).

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie des Portes-en-RĂ©.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1871 1884 Joseph Martin
    1884 1908 Victor Dron
    1908 1925 Louis Robert
    1925 1945 Ferdinand Dron
    1945 1946 Georges Mellouin
    1946 1953 Edgard Robert
    1953 1959 Pierre Dron
    1959 1968 René Pageaud
    1968 1971 Delphin Bodard
    1971 1977 Jean Fruchard
    1977 1980 Philippe PĂ©an
    1980 1983 Jean Fruchard
    1983 1989 Gilbert Michel
    1989 1995 Christiane Chopy
    1995 2008 Jacques Labonde
    2008 2014 Christian Bourgne
    2014 2020 Michel Auclair Retraité de l'enseignement
    2020 En cours Alain Pochon
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2020, la commune comptait 593 habitants[Note 3], en diminution de 3,73 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8638357999611 1061 0431 0291 0841 203
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0981 0341 011939896853831834800
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    728696663511485460458365381
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    412424478513660661647643607
    2018 2020 - - - - - - -
    599593-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La gare et le double hangar Ă  locomotives, actuelle caserne des pompiers.
    Vue aérienne (depuis Loix) du banc du Bûcheron et de la plage de Trousse Chemise.
    Chapelle Notre-Dame-des-Flux-et-Reflux ou Notre-Dame-des-Marins, ancien magasin Ă  poudre de la redoute.
    • La place de la LibertĂ©. Lieu de rencontre des Portes-en-RĂ©, elle en est l'un des lieux les plus animĂ©s. Plusieurs commerces, cafĂ©s et restaurants y sont implantĂ©s. Tous les jours, l'Ă©tĂ©, s'y tient un marchĂ© très frĂ©quentĂ©. durant la saison touristique, cette place s'anime grâce aux vacanciers, nombreux Ă  s'y arrĂŞter l'espace d'un instant. La place arborait un arbre de la libertĂ©, dans les annĂ©es 1990.
    • Les ruelles du centre.
    • L'Ă©glise Saint-Eutrope, rĂ©cemment restaurĂ©e, elle offre un bel exemple d'architecture rĂ©taise.
    • L'ancienne gare du Petit Train de l'Ă®le de RĂ© (1898).
    • La chapelle de la Redoute.
    • Le vieux port. De lĂ  partaient tous les navires assurant le cabotage et la vente du sel de Bordeaux jusque dans les pays nordiques avant que son chenal d’accès ne soit fermĂ© par une Ă©cluse pelle Ă  son embouchure le rendant alors inaccessible aux bateaux. Sur un des quais se situĂ© un des deux hangars Ă  sel en bois goudronnĂ©, transformĂ© en partie en Maison du Fier, l'autre ayant ayant Ă©tĂ© dĂ©moli.
    • La grande jetĂ©e. Maintenant fortement effondrĂ©e, elle forme un L Ă  l'intĂ©rieur du Fiers d'Ars sur la rive entre La Patache et le golf. Elle est essentiellement constituĂ©e des cailloux, en provenance des pays scandinaves, qui formaient le lest de bateaux venant Ă  vide.
    • La base nautique, situĂ©e Ă  la plage du Gros Jonc et le club de voile de plage de La Loge.
    • Les Ă©cluses Ă  poisson (ou « pĂŞcheries Ă  poisson ») : en 1960, plusieurs dizaines d'Ă©cluses bordaient encore le rivage. L'Ă©cluse du Grand Marchais est la dernière qui soit encore entretenue et en fonctionnement. Les restes des murs des autres sont encore visibles Ă  marĂ©e basse. Il est probable que la disparition de ces murs sous-marins, qui contribuaient Ă  casser la houle et les courants, est Ă  l'origine de la dĂ©gradation accĂ©lĂ©rĂ©e du trait de cĂ´te. Louis XIV dans son ordonnance maritime avait fait une dĂ©rogation particulière Ă  l'Ă®le de RĂ© pour qu'elle conserve ses Ă©cluses Ă  poisson, en dĂ©pit du risque que cela pouvait prĂ©senter pour la navigation.
    • la RĂ©serve Naturelle Nationale de Lilleau des Niges et la Maison du Fier gĂ©rĂ©es par la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).
    • La forĂŞt domaniale et le bois de Trousse Chemise.
    • Les principales plages : l'extrĂ©mitĂ© Est de la Conche des Baleines, le petit bec, Le Lizay, La Saucière, Le Grand Marchais, Le Petit Marchais, Le Gros Jonc, La Redoute, La Loge, l'Anse du Fourneau, le Pointe du Fier, Trousse Chemise, la Patache.
    • Le banc du BĂ»cheron, banc de sable qui obstrue l'entrĂ©e du Fier d'Ars et qui dĂ©couvre Ă  marĂ©e basse jusqu'Ă  la pointe du Fier situĂ©e entre les plages de Trousse Chemise et de l'Anse du Fourneau. Accessible en bateau, un endroit idĂ©al pour s'Ă©chouer et pique-niquer au milieu de l'eau. Mais il faut faire très attention Ă  ne pas ĂŞtre piĂ©gĂ© par la marĂ©e montante !
    • La Patache, plage, mouillage ostrĂ©icole, incontournable pour les plaisanciers en escale Ă  l'Ă®le de RĂ©.
    • Le golf de Trousse Chemise (neuf trous et practice).
    • Spots de surf : le Lizay, le Petit Bec, et a Saint-Clement-des-Baleines Diamond Head.

    Personnalités liées à la commune

    Trousse Chemise.

    Les Portes-en-Ré sont le berceaux de plusieurs personnalités notamment artistique, et ont attiré et attirent de nombreuses autres personnalités :

    • NapolĂ©on Benoni Renaud (1837-1920) surnommĂ© Trousse Chemise, premier gardien du phare de Trousse Chemise inaugurĂ© en 1875 et situĂ© au lieu appelĂ© Trousse Chemise pour baliser l’entrĂ©e du Fier d'ars. Mort en 1920 de la grippe espagnole, il est le grand oncle des artistes-peintres locaux RenĂ© Renaud, Denise Renaud et Berthe Renaud connue sous le pseudonyme Bitcha.
    • Paul Colin (1982-1985) affichiste, artiste peintre, dessinateur, costumier, scĂ©nographe avait achetĂ© le moulin de la Garenne, revendu depuis. 
    • Raphael Drouart (1884-1972) graveur et artiste-peintre parisien. Quitte Paris en 1940 et s'installe Ă  la Loge dans la maison familiale de sa femme[34].
    • Jean Monnet, le « Père de l'Europe », y a passĂ© ses vacances d'Ă©tĂ© dans la plus grande discrĂ©tion des annĂ©es 1950 jusqu'Ă  sa mort. Une partie de la Place de la LibertĂ© a Ă©tĂ© dĂ©baptisĂ©e pour la renommer rue Jean Monnet.
    • Alice Rousseau dite CAHOUT (1891-1976) artiste-peintre et Ă©pouse du graveur RaphaĂ«l Drouart. Venait en vacances dans une maison de famille Ă  la Loge avant de s'y installer un temps. Nièce de Paul Ranson[35].
    • Alexandre Sousloff (1895-1955) artiste peintre parisien et Portingalais, compagnon de l'artiste-peintre Denise Renaud.
    • Louis Suire, professeur de dessin Ă  La Rochelle et artiste-peintre. Il avait sa rĂ©sidence-atelier au hameau de La Rivière. Son fils Claude fut aussi artiste-peintre et Ă©diteur. Son petit-fils Olivier Suire Verley a pris la suite en Ă©tant aussi artiste-peintre...
    • Suzy Solidor, artiste de music-hall, venait rĂ©gulièrement jusqu'Ă  sa mort survenue en 1983 dans sa propriĂ©tĂ© de Hurle-Vent achetĂ©e en 1939.
    • Denise Renaud (1905-1994). Artiste peintre et commerçante d'une boutique de souvenirs et galerie d'art "Au feu de Saint-Elme" sur la Place de la LibertĂ©. SĹ“ur de RenĂ© Renaud et Bitcha.
    • RenĂ© Renaud (1907-1991), artiste peintre et cĂ©ramiste descendant d'une très vieille famille Portingalaise comme ses sĹ“urs Denise Renaud et Berthe Renaud dite Bitcha. Après une carrière d'artiste-peintre Ă  Paris il ouvrit un atelier de cĂ©ramique aux Portes-en-RĂ© en 1947. Ses filles Corine et Edwige surnommĂ©e "Didi" continuèrent cet atelier sur la Place de la LibertĂ© jusqu'en 2000 et son petit fils Kim Renaud poursuit son second atelier qu'il avait crĂ©Ă© en 1954 Ă  La Chapelle-des-Pots. RenĂ© Renaud est notamment l'auteur des nombreux panneaux muraux en cĂ©ramique comme les cartes de l'ĂŽle de RĂ© sur le mur du Bureau d'Informations Touristiques des Portes-en-RĂ© et sur le mur de l'ancienne Auberge RĂ©thaise situĂ©e sur le port d'Ars-en-rĂ© ainsi que les plats avec les surnoms donnĂ©e par les RĂ©thais dont celui de "Élection de Miss Trousse Chemise" dont une reproduction orma la cuvĂ©e 2000 du vin mousseux produit par la coopĂ©rative des vignerons de l'Ile de Re[36]
    • Pierre Tardy (1908-2007), professeur de dessin de lycĂ©e, artiste-peintre, historien de l'Ă®le de RĂ©, collaborateur des Cahiers de la MĂ©moire Ă©tait un enfant du pays[37].
    • Jean Lescure (1912-2005) y acquiert en 1956 une maison dans laquelle il sĂ©journe jusqu'Ă  la fin des annĂ©es 1960. Une plaque commĂ©morative y a Ă©tĂ© apposĂ©e.
    • Jean-Paul Moulinot (1912-1989) acteur et sociĂ©taire de la ComĂ©die-Française venait en vacances dans leur maison avec sa femme Elisabeth Hardy (1917-2000) actrice et comĂ©dienne.
    • Bitcha nĂ©e Berthe Renaud (1914-2012), artiste peintre et Ă©pouse du peintre Georges Domette. SĹ“ur de Denise Renaud et RenĂ© Renaud. Elle habitait avec son Ă©poux au "clos de la prise" Ă  La Redoute et avait depuis les annĂ©es 1980 une galerie d'exposition Ă  la Rochelle rue du Minage.
    • Georges Domette (1916-2006), artiste-peintre d'origine parisienne et Ă©poux de la peintre Bitcha, y a vĂ©cu et y est mort. Il Ă©tait le Beau-frère de peintres rĂ©tais Denise Renaud et RenĂ© Renaud.
    • Charles Aznavour auteur-compositeur-interprète, acteur et Ă©crivain. Une chanson de Charles Aznavour pour la musique et de Jacques Mareuil pour les paroles porte le nom du bois situĂ© dans le territoire de la commune dĂ©nommĂ© « Trousse Chemise ». Cette chanson de 1962 Ă©voque les Ă©mois amoureux d'un jeune couple dans ce bois. Charles Aznavour en est l'interprète.
    • HĂ©lène Carrère d'Encausse acadĂ©micienne, ancienne dĂ©putĂ©e europĂ©enne et spĂ©cialiste de la Russie. Elle passe aussi des vacances en famille dans ce village de l'Ă®le de RĂ©; on l'y croise rĂ©gulièrement avec ses petits-enfants.
    • Claude Nougaro venait rĂ©gulièrement dans sa maison familiale. Il a composĂ© ĂŽle de RĂ© (en 1975), une chanson qui Ă©voque les couleurs, les odeurs, la mĂ©lancolie de l'Ă®le au mois de septembre de certain. Ses parents Pierre, baryton Ă  l'0pĂ©ra de Paris, comĂ©dien, acteur notamment dans Manon des sources et Jean de Florette de Claude Berri et Liette, concertiste, y ont vĂ©cu jusqu'Ă  leur disparition.
    • Jean-Loup Dabadie, acadĂ©micien, parolier, auteur prolixe, Jean-Loup Dabadie est inhumĂ© auprès de sa mère dans le cimetière communal. Il y possĂ©dait une maison depuis les annĂ©es 1980 et y venait en vacances depuis son enfance avec ses parents.
    • Bernard Giraudeau, acteur, rĂ©alisateur, et Ă©crivain français originaire de La Rochelle, l'acteur-Ă©crivain y possĂ©dait une maison.
    • Les comĂ©diens Fabrice Luchini, GĂ©rard Hernandez, Sandrine Kiberlain, AndrĂ© Dussollier et Patrick Chesnais passent rĂ©gulièrement leurs vacances aux Portes-en-RĂ©. Guy Bedos y possĂ©da une maison durant quelques annĂ©es.

    Notes et références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 d'Ars-en-Ré », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    11. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. « Les risques près de chez moi - commune des Portes-en-Ré », sur Géorisques (consulté le )
    15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    16. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Loire-Bretagne, actualisée par arrêté du préfet coordonnateur en date du 22 octobre 2018. », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    17. « cartographie des risques d'inondations du TRI de La Rochelle-Île de Ré », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    18. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    20. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    21. « Réglementation des feux en extérieur. », sur www.charente-maritime.gouv.fr, (consulté le )
    22. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur www.charente-maritime.gouv.fr, (consulté le )
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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accès.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Liens externes

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