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Le Buisson (LozĂšre)

Le Buisson est une commune française, située dans l'ouest du département de la LozÚre en région Occitanie.

Le Buisson
Le Buisson (LozĂšre)
L'église paroissiale, décembre 2006.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes du Gévaudan
Maire
Mandat
Vincent Remise
2020-2026
Code postal 48100
Code commune 48032
DĂ©mographie
Gentilé Buissonnets
Population
municipale
220 hab. (2020 en diminution de 9,09 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 37â€Č 42″ nord, 3° 14â€Č 08″ est
Altitude Min. 880 m
Max. 1 288 m
Superficie 24,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Marvejols
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Peyre en Aubrac
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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Le Buisson
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Le Buisson
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Le Buisson
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Le Buisson

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Crueize, le ruisseau de Merdaric, le ruisseau de SiniĂšres et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional de l'Aubrac, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « plateau de l'Aubrac ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Le Buisson est une commune rurale qui compte 220 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 846 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols. Ses habitants sont appelĂ©s les Buissonnets ou Buissonnettes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune située dans le Massif central, aux monts d'Aubrac, sur la Crueize.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 7,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 9,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 003 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă  26 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 036,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă  60 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional de l'Aubrac, crĂ©Ă© par dĂ©cret le [16] et occupant une superficie de 220 284 ha. RĂ©gion rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possĂšde un patrimoine encore bien prĂ©servĂ©. Son Ă©conomie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnĂ©rables et menacĂ©s et c'est Ă  ce titre que cette zone a Ă©tĂ© protĂ©gĂ©e[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « plateau de l'Aubrac »[20], d'une superficie de 25 475 ha, un site comportant un grand nombre de tourbiĂšres abritant une flore trĂšs spĂ©cialisĂ©e : plantes carnivores, linaigrettes, et certaines espĂšces relictes des derniĂšres glaciations comme la Ligulaire de SibĂ©rie[21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[22] : la « riviĂšre de la Crueize en amont du lac du Moulinet » (131 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[23], et la « riviĂšre de la Crueize en aval du lac du Moulinet et vallĂ©e de l'Enfer » (264 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] : le « plateau de l'Aubrac lozĂ©rien » (28 285 ha), couvrant 18 communes dont une dans le Cantal et 17 dans la LozĂšre[25].

    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 au Buisson.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Buisson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 1] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (60,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (40,2 %), prairies (21,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (18,6 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune du Buisson est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Le Buisson est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[31]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [31] - [32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Buisson.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 5,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 158 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 7 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 4 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune du Buisson est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[36].

    Histoire

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune du Buisson est membre de la communauté de communes du Gévaudan[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Marvejols. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].

    Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Mende, Ă  la circonscription administrative de l'État de la LozĂšre et Ă  la rĂ©gion Occitanie[I 4].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Peyre en Aubrac pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].

    Liste des maires

    Liste des Maires du Buisson[40]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ? 1808 Guillaume Planchon[41] -
    1808 1832 David Huguet -
    1832 1834 Stanislas Benoit - -
    1834 1834 Pierre-André Planchon - -
    1834 1880 Guillaume Stanislas Planchon - -
    1880 mai 1881 Pierre-Jean Gerbal[42] - -
    mai 1881 1888 Paulin Laurens - -
    1888 1900 Sylvain Mas - -
    1900 1924 Paulin Brun - -
    1924 1935 Jean Baptiste Portalier - -
    1935 1940 Sylvain ProuhĂšze - -
    1940 1965 Henri Hermet - -
    1965 1971 Flavien Cavalier - -
    1971 2001 Casimir Brassac SE -
    2001 2020 GĂ©rard Hermet SE -
    2020 En cours Vincent Remise SE -

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[44].

    En 2020, la commune comptait 220 habitants[Note 10], en diminution de 9,09 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    682640779742846590614613611
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    602611584533602573544592551
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    543573502410374367375332313
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    272265220224188210207207238
    2017 2020 - - - - - - -
    224220-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 97 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 243 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 860 â‚Ź[I 5] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]3 %5,3 %6,6 %
    DĂ©partement[I 8]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  151 personnes, parmi lesquelles on compte 82,9 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 6,6 % de chĂŽmeurs) et 17,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Marvejols, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 69 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 68 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 117, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 72,3 %[I 11].

    Sur ces 117 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 72 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise en avril 2008.
    • L'Ă©glise paroissiale, dĂ©diĂ©e Ă  sainte Anne, fut construite dans les annĂ©es 1850. L'ancienne Ă©glise paroissiale Ă©tait une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint Martin, dont l'emplacement est certainement au lieu de l'actuel cimetiĂšre. Au vu de l'Ă©tat de dĂ©labrement de cette chapelle, et du fait qu'elle paraissait trĂšs exiguĂ« alors que la population ne cessait de croĂźtre, le conseil municipal dĂ©cida, au milieu du XIXe siĂšcle, de la reconstruire. Il parut impossible de rĂ©nover l'existant, ou de reconstruire une nouvelle Ă©glise au mĂȘme emplacement ; c'est pourquoi le choix s'est tournĂ© vers un terrains situĂ© plus en hauteur, communĂ©ment appelĂ© "lou castel". Ce terrain Ă©tait composĂ© d'un prĂ© donnĂ© par DE FRAMOND et d'un jardin vendu par PORTALIER. Afin d’allĂ©ger le coĂ»t de cette nouvelle Ă©glise, il fut dĂ©cidĂ© de raser l'ancienne chapelle et d'en rĂ©cupĂ©rer les matĂ©riaux.
    • Sur la statue de la Vierge Marie, situĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise, figure l'inscription suivante : « Ă©levĂ©e en 1888 suivant la volontĂ© de G. S. PLANCHON »
    • le viaduc de Crueize.
    • la vallĂ©e de l'Enfer.
    • le parc Ă  loups du GĂ©vaudan.
    • Le lac du Moulinet.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune duBuisson » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Buisson » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Buisson » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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