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Saint-Laurent-de-Muret

Saint-Laurent-de-Muret est une commune française, située dans l'ouest du département de la Lozère en région Occitanie.

Saint-Laurent-de-Muret
Saint-Laurent-de-Muret
Saint-Laurent-de-Muret et le pic de Mus.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes du Gévaudan
Maire
Mandat
Pierre Rey
2020-2026
Code postal 48100
Code commune 48165
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Laurentais
Population
municipale
187 hab. (2020 en diminution de 1,58 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 36′ 11″ nord, 3° 12′ 27″ est
Altitude Min. 976 m
Max. 1 381 m
Superficie 46,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Marvejols
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Peyre en Aubrac
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Saint-Laurent-de-Muret

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bès, la Biourière, le Piou, le ruisseau de chanteperdrix, le ruisseau de Sinières et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de l'Aubrac, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « plateau de l'Aubrac ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Laurent-de-Muret est une commune rurale qui compte 187 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 702 habitants en 1881. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols. Ses habitants sont appelĂ©s les Pontels ou Pontelles.

    GĂ©ographie

    Le truc de Muret (1 244 m).

    La commune est situĂ©e dans le Massif central sur la bordure est de l'Aubrac. Le granite prĂ©domine sur la grande majoritĂ© du territoire communal mais on compte ici ou lĂ  plusieurs petits sommets intĂ©ressants d'origine volcanique : le pic de Mus (1 324 m), le truc de Muret (1 244 m) et la Tournelle (1 208 m). Plus Ă  l'ouest, on trouve deux montagnes tabulaires (mesas), buttes tĂ©moins de basalte dĂ©gagĂ©es par l'Ă©rosion glaciaire : la montagne de Rabios (1 353 m) — caractĂ©risĂ©e au sud par un imposant Ă©boulis et par une grosse pierre (moure dĂ© l'Ă©go - museau de la jument) en bordure du vide — et la montagne « PlĂ´ du Faltre » (1 380 m), point culminant de la commune.

    Plusieurs cours d'eau descendent de ces hauteurs et s'en vont rejoindre la Colagne : la Biourière au sud (belle vallée glaciaire), le Piou, le ruisseau de Saint-Laurent et le ruisseau de Sinières (par la Crueize), constituant de beaux parcours de pêche à la truite.

    Communes limitrophes

    Habitat

    Le Mas et le Recoux.
    Ferme du Sauvage à droite et de Bonalbert à gauche. Village de Taupinet à l'arrière plan.

    L'habitat dans la commune est relativement dispersé et est composé de petits hameaux ou de fermes étagés à différentes altitudes.

    Au sud, dans la vallĂ©e du Piou, se trouvent les hameaux les moins Ă©levĂ©s : le Mas (1 100 m), constituĂ© autour d'une ancienne ferme fortifiĂ©e, et Vergnecroze (1 130 m). Un peu plus vers l'ouest, un peu Ă  l'Ă©cart, se trouvent la ferme du Sauvage (1 180 m) et celle de Bonalbert (1 200 m).

    Plus Ă  l'ouest, on trouve dans la vallĂ©e de la Biourière, au terminus de la route, le hameau très isolĂ© de la Blatte (1 190 m). Quelques kilomètres au nord-est de la Blatte, se trouve Saint-Laurent (1 180 m), chef-lieu de la commune (Ă©glise du XIXe siècle, mairie, salle des fĂŞtes). Une petite route permet de rejoindre au sud-ouest Vergnecroze (par le col de Bourgnogue) et Muret (1 200 m) au pied de son rocher.

    En traversant la D 900 (qui va de Marvejols Ă  Nasbinals), on peut rejoindre Chantegrenouille et le Chayla. En reprenant la D 900 vers Nasbinals, on arrive dans la partie haute de la commune : une petite route qui part sur la gauche mène Ă  Chaldecoste (1 250 m) et Taupinet (1 300 m, plus haut hameau de la commune). Un peu plus loin sur la D 900, un peu Ă  l'Ă©cart, se trouve Sinières (1 220 m, un des trois plus gros hameau de la commune avec Saint-Laurent et le Mas).

    Un peu plus loin, se trouve la ferme du Cornage. Enfin, après avoir passĂ© un petit col sur la D 900, on prend une petite route Ă  gauche qui mène Ă  la ferme du Faltre (1 280 m), connue dans la rĂ©gion pour l'extrĂŞme rudesse de son climat. Juste au-dessus, la montagne « PlĂ´ du Faltre » est d'ailleurs le point culminant de la commune (1 380 m) et son buron est l'un des plus hauts de la rĂ©gion (1 356 m).Taupinet et le Faltre sont parmi les lieux de vie du Massif central qui connaissent les conditions climatiques les plus rudes en raison du froid hivernal, des vents violents et de l'enneigement très important (d'autres villages dans la Margeride ou au mont MĂ©zenc sont aussi hauts en altitude mais le climat y est plus sec et leur position plus abritĂ©e).

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[2] - [3]. La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional de l'Aubrac, crĂ©Ă© par dĂ©cret le [4] et occupant une superficie de 220 284 ha. RĂ©gion rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien prĂ©servĂ©. Son Ă©conomie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnĂ©rables et menacĂ©s et c'est Ă  ce titre que cette zone a Ă©tĂ© protĂ©gĂ©e[5] - [6].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « plateau de l'Aubrac »[8], d'une superficie de 25 475 ha, un site comportant un grand nombre de tourbières abritant une flore très spĂ©cialisĂ©e : plantes carnivores, linaigrettes, et certaines espèces relictes des dernières glaciations comme la Ligulaire de SibĂ©rie[9].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] :

    • le « Moulin de Beisserette » (6 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[11] ;
    • la « plaine de la Tioule et montagne de Bonnecombe » (760 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[12] ;
    • la « rivière du Bès au lieu-dit «La Grue« » (1 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[13] ;
    • le « ruisseau du Piou » (4 ha)[14] ;
    • la « tourbière de Pougalion » (15 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[15] ;
    • la « vallĂ©e de la Biourière » (1 339 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[16] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [10] : le « plateau de l'Aubrac lozĂ©rien » (28 285 ha), couvrant 18 communes dont une dans le Cantal et 17 dans la Lozère[17].

    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Laurent-de-Muret.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-de-Muret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [18] - [I 1] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marvejols, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53,8 %), forêts (24,1 %), prairies (18,7 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-Muret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Saint-Laurent-de-Muret est exposĂ©e au risque de feu de forĂŞt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂŞts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[23]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂŞtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂŞt et Ă  moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrĂŞtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂŞtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂŞtĂ© du , abrogeant un arrĂŞtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 6] - [23] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-de-Muret.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 150 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2003.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Laurent-de-Muret est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

    Politique et administration

    Liste des maires de Saint-Laurent-de-Muret
    Période Identité Étiquette Qualité
    1811 1817 Jean GRANIER
    1817 1826 Dominique JARROUSSE
    1826 1831 Jean-François REMIZE
    1831 1847 Jean-Guillaume LAURENS
    1847 1848 JerĂ´me SALLES
    1848 1870 Jean-LAURENS
    1870 1881 André LAURENS
    1881 1885 Paulin JAILLET
    1885 1912 Jean-Baptiste DELPRAT
    1912 1925 Xavier TIEULON
    1925 1929 Justin GRANIER
    1929 1959 LĂ©opold GELY
    1959 1965 Raymond GERBAL
    1965 1983 Albert LAURENS
    1983 2008 Louis BRASSAC
    2008 2020 Jean-François de JABRUN
    2020 En cours Pierre REY

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2020, la commune comptait 187 habitants[Note 7], en diminution de 1,58 % par rapport à 2014 (Lozère : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    600252463480513650645676590
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    615634601659671702671600597
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    616575544502521563603571332
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    304277218188182164169170187
    2018 2020 - - - - - - -
    183187-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 80 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 193 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 140 â‚¬[I 4] (20 420 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 6]7,1 %6,1 %6,1 %
    DĂ©partement[I 7]5 %6,4 %7,1 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  114 personnes, parmi lesquelles on compte 82,5 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 6,1 % de chĂ´meurs) et 17,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Marvejols, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 10].

    Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 73,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités

    L'économie est entièrement tournée vers l'agriculture et en particulier l'élevage bovin pour la viande (production de broutards et de génisses). La race Aubrac est prédominante dans les exploitations. Celles-ci, beaucoup moins nombreuses qu'il y a 30 ans, sont par contre plus grandes qu'autrefois et se caractérisent par des bâtiments de stabulation imposants.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et Monuments

    Notre-Dame-de-la-Montagne au sommet du pic de Mus.
    • Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-de-Muret datant du XIXe siècle.
    • Statue de Notre-Dame-de-la-Montagne sur le pic de Mus (lieu d'un ancien pèlerinage).
    • Four Ă  pain restaurĂ© de Taupinet avec sa fontaine et son auge. Des corps de ferme y ont Ă©tĂ© mis en valeur Ă  proximitĂ© du four. Un fleurissement judicieux aux alentours du four enjolive le tout.

    Personnalités liées à la commune

    Au village du Mas, a vécu l'écrivain Jean Rustique (1889-1978), pseudonyme littéraire de Louis Castou. Né à Sainte-Lucie, commune de Saint-Léger-de-Peyre, cet auteur s'est profondément attaché à ce coin de Lozère et a écrit de nombreuses pages sur les gens du pays, la nature, la pêche ou la chasse dans un style qui fait un peu penser à Jean Giono ou Marcel Pagnol. Jean Rustique écrit dans un français mâtiné de nombreuses expressions occitanes ou dérivées de l'occitan (comme dans cette phrase tirée d'un texte paru dans le Chasseur français en : « Espérez un peu, monsieur le Curé, que je pose cette bête sur la table ! »[32]). Ses œuvres les plus connues sont : De Garabit à Mur-de-Barrez.. sans âne (1928), Pays d'Aubrac (1931), Marie-Hélène (1939), Le Fil d'Ariane (1968?).

    En 1849 à Saint-Laurent-de-Muret, vécut le célèbre rebouteux Pierrounet où il travaillait en tant que cantalès. Il a sa statue à Nasbinals où il a exercé plus tard. L'histoire dit qu'il aurait appris à soigner en s'exerçant sur les veaux.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accès.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Laurent-de-Muret » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Laurent-de-Muret » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Laurent-de-Muret » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    3. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    4. Décret du 23 mai 2018 portant classement du parc naturel régional de l'Aubrac (région Occitanie)
    5. « Pourquoi un PNR sur l'Aubrac ? », sur https://www.parc-naturel-aubrac.fr/ (consulté le )
    6. « PNR de l'Aubrac - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    7. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Laurent-de-Muret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « site Natura 2000 FR9101352 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    10. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Laurent-de-Muret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « ZNIEFF le « Moulin de Beisserette » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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